J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 3 – Chapitre 28 – Partie 3

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Chapitre 28 : Les farces de Nanya

Partie 3

[Point de vue d’Illsyore]

« Penses-tu qu’ils découvriront que c’était nous derrière ces farces ? Je suis surpris que personne ne t’ait entendu rire ainsi, » avais-je demandé en la regardant.

« Oh ça ? J’ai utilisé un sort qui a réduit au silence tous les sons autour de moi. Ce n’est pas un sort de furtivité parfaite, mais pour quelque chose comme cela, c’était suffisant. Tant qu’ils n’ont pas entendu ou senti notre présence, nous n’avons rien à craindre. D’ailleurs, que vont-ils faire ? Nous pointer du doigt et se plaindre ? », haussa-t-elle les épaules comme si ce n’était rien.

Certes, s’ils avaient essayé quoi que ce soit, Nanya à elle seule était assez puissante pour tous les achever. Dans mon cas, il s’agissait simplement de lancer un sort de 5000 points de mana de n’importe lequel de ceux que j’avais à ma disposition et cela sera fini. Pourtant, tous les soldats n’étaient pas là. Je savais que certains cherchaient dans mes autres donjons, et personne n’avait encore réussi à trouver mon donjon secret, mais ils avaient détruit tous les cercles d’invocation magique et les pièges qu’ils avaient trouvés.

Ils essayaient de m’affaiblir. C’est ce que j’avais ressenti. Pour un donjon, les pièges et les monstres étaient leurs armes.

« Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » avais-je demandé à Nanya quand nous étions arrivés à l’académie.

« Je vais y retourner et prétendre que rien ne s’est passé. Qu’en est-il de toi ? Comment va cette chose dont nous avons parlé  ? » demanda-t-elle.

« Ça va bien, une partie est finie, le reste est presque fini. “Tu sais qui” m’aide à monter de niveaux, » avais-je répondu.

« Bien ! Bien ! Avec un peu de chance, peut-être que ce salaud s’en ira sans faire trop d’histoires ! Nihihihi ! Et aussi, tu n’as pas oublié de renforcer ton armure magique, n’est-ce pas ? » me demanda-t-elle en plissant les sourcils.

Je m’étais arrêté sur mon trajet et j’avais dégluti. Je savais qu’il y avait quelque chose d’important que j’oubliais sans cesse, mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus.

« Oopsie…, » avais-je dit.

« Ne me fais pas marcher ! Va la renforcer ! Maintenant ! » déclara-t-elle en me regardant fixement.

« Oui ! Oh, et Nanya ? » avais-je dit quand j’avais atteint l’entrée.

« Quoi ? » demanda-t-elle en haussant les sourcils.

« Colly Tos ! » J’avais souri, et sa culotte était apparue au-dessus de moi. « Bye bye ! » avais-je dit et puis je m’étais rapidement envolé de là.

« ILLSY ! » elle avait crié sur moi en reprenant sa culotte.

Elle n’avait pas couru après moi, elle avait juste soupiré et l’avait remise en place. Les soldats n’étaient pas les seuls à s’être fait piéger.

Une fois dans ma salle, j’avais renforcé mon corps de cristal, y infusant autant de mana que je le pouvais sans m’évanouir. Nanya m’avait dit de ne pas charger bêtement mon armure, mais j’avais le sentiment que plus mon armure était forte et grande, mieux c’était. C’était toujours le cas pour les héros dans manga et anime. Plus ils mettaient d’énergie dans quelque chose, plus ça devenait fort, cependant, j’avais fait de mon mieux pour le renforcer et le concentrer.

Cela fait, j’avais rejoint Shanteya. À ce moment de la journée, elle avait réussi à stocker un grand nombre de monstres. J’avais absorbé la montagne de cadavres et lui avais fait un rapide « Bonjour », après cela, je m’étais dirigé vers mon donjon. Il n’y avait pas le temps ou le besoin de bavarder, elle était occupée à tuer toute une tribu de Gobelins.

La construction de mon donjon s’était bien déroulée après ça. J’avais réussi à terminer à environ 70 % ce jour-là, mais si l’on considérait l’ensemble, ce niveau était beaucoup plus mortel que les précédents. La partie la plus difficile était les pièges à lave. Fondamentalement, il s’agissait d’un couloir de pièges à pression qui faisait tomber de la lave brûlante en provenance du haut. Il s’agissait d’un type de piège à usage unique, que j’allais devoir réarmer d’une manière très gênante. Une fois la lave durcie, ce passage était bloqué, et ils allaient devoir repasser par un autre couloir rempli de pièges pour atteindre la section suivante du labyrinthe.

La culotte géante m’avait donné une idée intéressante. J’avais construit un tapis roulant primitif, qui était essentiellement une combinaison de rouleaux recouverts d’une courroie en cuir. Le problème venait du fait qu’on essayait de les faire tourner rapidement. J’avais dû faire un lot d’huile et l’enchanter pour qu’elle ne salisse pas la zone et qu’elle ne se répande pas sur ce qui avait été frotté dessus.

Une fois l’installation terminée, je m’étais rendu compte que je pouvais simplement enchanter les rouleaux et la bande pour aller très vite sans l’huile. J’avais lâché un gémissement agacé quand j’avais réalisé cela. Néanmoins, j’avais fini le piège en ajoutant des éléments métalliques pointus à chaque extrémité du tapis roulant et quelques pistons allaient déclencher des haches géantes tranchantes. Toute personne passant par là aurait besoin d’être très agile ou d’avoir une puissante armure magique, sinon, ils finiraient en morceaux ou en brochette.

Une autre chose que j’avais décidé d’ajouter à chaque section de ce labyrinthe était un piège à gaz. L’air était toxique pour toutes ces pièces, mais j’aurais trois voies d’approvisionnement différentes. Fondamentalement, j’avais fait des tuyaux traversant le sol et surgissant le long de divers chemins de tuyauteries ou à l’intérieur de piliers creux. De cette façon, ils étaient très difficiles à trouver et à désactiver. Il y avait de multiples chemins menant à ma chambre, mais tous étaient extrêmement dangereux. Malheureusement, je n’avais aucun moyen de m’échapper de là. Si Dankyun ou n’importe quel autre ennemi m’atteignait, cela allait finir comme une bataille jusqu’à la mort de l’un de nous.

Franchement, je n’avais aucune idée à quel point ce donjon allait être puissant et dangereux. Je voulais être plus créatif avec lui, et bien que mon esprit se soit déplacé dans la direction de la physique quantique et de la mécanique avancée, je n’avais absolument aucune idée comment faire des trous noirs ou des contrôleurs de gravité. Je ne pourrais même pas faire une voiture si je le voulais.

En y réfléchissant, j’ai peut-être eu beaucoup de chance avec le super-alliage Inconel. Si je n’avais pas eu besoin de faire des recherches pour obtenir mon baccalauréat à l’Université polytechnique, j’aurais pu me retrouver avec des murs d’acier ou de fer. Mais encore une fois, est-ce que je l’ai fait ou est-il déjà stocké à l’intérieur de moi par les donjons précédents ? Si oui... comment ces donjons pourraient-ils savoir faire un superalliage découvert seulement à l’époque moderne de la Terre ? J’ai réfléchi à ce sujet en attendant que mon mana se recharge.

La fatigue mentale était évidente vers la fin de la journée lorsque j’avais accidentellement construit un mur incliné au lieu d’un mur normal. J’étais fatigué et il ne me restait plus aucune goutte de désir de construire quoi que ce soit. J’étais devenu léthargique que j’étais devenu si lent dans la construire des choses et que je n’avais aucun moyen de construire proprement quand j’étais ainsi. L’idée d’une méthode copier-coller sonnait bien, mais contrairement au cas du tunnel, je devais me concentrer sur des détails mineurs pour celui-ci.

Épuisé, j’avais quitté le donjon quand il commençait à faire nuit dehors. J’avais volé directement à Shanteya, je l’avais récupérée, j’avais absorbé la pile de monstres et j’étais retourné à l’académie. S’il restait quelque chose à réparer, ce serait pour le lendemain. Je voulais seulement me glisser à nouveau dans le confort de mon esprit intérieur et m’endormir.

« Je suis tellllllement fatigué…, » avais-je gémi en volant dans les bras de Shanteya.

« Alors s’il vous plaît, reposez-vous bien, Maître, » déclara-t-elle alors qu’elle me laissait lui faire des câlins.

« Euh... Illsyore ? » J’avais entendu la voix d’Ayuseya venant de derrière moi.

[Point de vue de Dankyun]

« Mademoiselle Zoraya Del'argo, je présume ? » avais-je demandé en regardant la jeune femme qui était entrée dans ma chambre.

Il faisait déjà sombre dehors, mais même dans la faible lumière des bougies de ma chambre, je pouvais encore voir ses écailles vertes et lustrées qui recouvraient sa queue et ses joues. Elle était un peu plus petite que moi et plutôt mince au niveau de la taille et de la poitrine. Ses yeux verts étaient comme une paire d’émeraudes parfaitement sculptées.

Malheureusement, elle était d’une origine peu noble. Vous pourriez dire que j’avais vu cela comme une merveille le fait qu’elle avait réussi à atteindre l’Académie de Magie de Fellyore. Malgré tout, cet endroit était assez loin de chez elle dans le royaume de Teslov.

« Oui, Milord, » répondit-elle avec un salut poli.

Au moins, elle connaît un peu les bonnes manières, avais-je pensé en la regardant.

« Sais-tu pourquoi tu as été appelée ici ? » lui avais-je demandé en la regardant droit dans les yeux.

Elle avait dégluti, mais n’avait pas fui mon regard. Je lui faisais peur.

« Non, Milord. » Elle secoua la tête.

J’avais incliné un peu ma tête vers la gauche et j’avais agité ma queue de haut en bas à côté de moi. Ses yeux étaient tombés sur mes écailles brun foncé et elle avait ensuite détourné le regard, pensant que je n’avais pas remarqué son regard effrayé.

« Je t’ai appelée ici pour t’offrir la possibilité de rejoindre mes troupes. Tu seras entraînée par mes commandants de rang Empereur et de rang Maître. Tu recevras tout l’équipement dont tu auras besoin pour fonctionner en tant que soldat dans mon unité, mais si tu désires un travail plus “loin du champ de bataille”, je peux te garantir quelque chose en retour à l’Académie Impériale dans l’Empire Paramanium ou la possibilité de travailler sous la direction de l’un de mes proches collaborateurs dans la capitale du Royaume de Teslov, dans le palais ou bien à l’extérieur de celui-ci, selon ton choix, » je lui avais expliqué le marché avec un ton aussi calme que possible.

« C’est très généreux de votre part, Milord…, » déclara-t-elle en clignant des yeux, surprise.

« En effet, ça l’est. Tout ce que je te demande, c’est de renoncer à ta loyauté envers la princesse Ayuseya Pleyades et la famille royale. Jure-moi de me servir et seulement moi, et je m’assurerai de transformer ton avenir en un avenir brillant. Qu’en dis-tu ? » avais-je demandé en souriant.

Aucun draconien sain d’esprit ne refuserait de travailler sous mes ordres. Ces imbéciles malavisés étaient de ma propre espèce, et j’avais le droit de m’assurer qu’ils ne s’éloignaient pas du droit chemin. La promesse de pouvoir et de richesse était généralement l’un des meilleurs moyens de motiver un changement dans leur loyauté.

Même ainsi, il y avait ces quelques imbéciles qui croyaient que l’alternative était meilleure...

« Mais Milord, je ne peux pas trahir la famille royale... Ils sont…, » elle avait commencé à parler, mais le reste de ses mots avait été simplement coupé par moi.

« Assez, » lui avais-je dit en levant la main. Et elle avait fermé la bouche.

J’avais fermé les yeux et frotté mes tempes dans la vaine tentative de chasser les maux de tête que ces idiots me causaient. Pourquoi n’ont-ils pas vu à quel point la famille royale était pathétique ? Pourquoi ont-ils conservé leur loyauté envers une cause mourante ? Je n’arrivais tout simplement pas à comprendre. Je ne pouvais pas comprendre cette chose grotesque !

Berk ! Soit ils sont tous des idiots, soit la princesse leur a dit quelque chose pour les retourner contre moi, avais-je pensé en regardant la jeune femme qui attendait que je parle à nouveau.

« Sais-tu ce qu’est une malédiction de génération ? » lui avais-je demandé alors que j’avais éloigné ma main de ma tempe gauche et que je la regardais d’un œil.

« N-Non, Milord, » répondit-elle.

Elle a peur de moi. C’est bien !

« Alors, laisse-moi te l’apprendre. Une malédiction de génération ou malédiction suprême, comme d’autres l’appellent, est une malédiction qui affecte l’ensemble de ta lignée, de ta génération à la génération suivante. C’est essentiellement... » J’avais relâché l’autre tempe et je m’étais appuyé sur ma chaise. « Si je te maudis, alors toi et tes enfants et leurs enfants recevrez instantanément cette malédiction. Peux-tu suivre ce que j’explique ? » lui avais-je demandé.

« Oui, Milord, mais je…, » elle avait essayé de parler à nouveau, mais je l’avais réduite au silence en levant la main.

« Tu n’as pas besoin de dire un mot, écoutes. » J’avais pris une grande respiration et j’avais regardé dans ses yeux. « Plus une malédiction suprême est forte et plus elle peut engloutir des générations. Par exemple, celle de la Princesse Ayuseya, c’est pour 1000 générations », cligna-t-elle des yeux en raison de la surprise. Bien sûr, peu de gens connaissaient tous les détails derrière la malédiction de la famille royale. « Cependant, la partie intéressante consiste dans les effets spécifiques de cette malédiction de génération. Celle de la famille Pleyades les force à mourir à un âge extrêmement jeune et les rend extrêmement faibles. Ils sont si faibles que même un paysan humain pourrait les tuer. Tu comprends ? » avais-je demandé.

« Oui, Milord, » répondit-elle, mais je la voyais déjà frissonner.

« Maintenant, désires-tu encore servir une princesse qui va mourir dans quelques années ? » lui avais-je demandé. Puis j’avais pointé mon doigt vers elle.

« Je-Je... Je... », elle trembla et baissa les yeux un instant.

Sois une fille intelligente et choisis bien. Je pensais.

« Oui, mais je refuse, » répondit-elle.

« Vraiment ? » Je m’étais penché en arrière dans ma chaise et j’avais regardé le plafond. « Jusqu’à présent, je n’ai réussi à convaincre que trois étudiants de me rejoindre. Ils ont déjà été envoyés pour être entraînés par mes soldats. Quand je pense que parmi eux, seuls trois ont choisi correctement... Soupir ! Décevant... si décevant. » Je l’avais dit à haute voix, mais ça n’avait pas vraiment d’importance si elle m’entendait maintenant.

« Mi-Milord ? » elle parlait d’une voix tremblante.

« J’en ai marre de ce jeu. Si tu ne veux pas que je te tue tout de suite, déshabille-toi. Si tu refuses, je te tue, toi et toute ta famille et tes amis, » lui avais-je ordonné.

Si elle ne voulait pas se joindre à moi, elle pourrait au moins me faire plaisir pour une nuit. À mes yeux, elle n’était rien d’autre qu’une traîtresse...

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8 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. amateur_d_aeroplanes

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