J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 2 – Chapitre 17

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Chapitre 17 : Est-ce que je viens de réduire en esclavage une princesse royale ?

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Chapitre 17 : Est-ce que je viens de réduire en esclavage une princesse royale ?

Partie 1

Se réveiller couché sur la douce poitrine de Shanteya était le summum ! La tenir si près de moi, les mains enroulées autour d’elle, la câliner comme un oreiller doux était absolument divin. Son derrière était agréable chaque fois que mes mains avaient glissé un peu plus bas qu’elles n’auraient dû l’être. Bien que je savais qu’elle n’aurait pas fait attention si je me laissais aller après ça, j’avais empêché mes actions perverses d’aller trop loin.

Rester dans l’étreinte de Shanteya m’avait permis de me sentir calme, détendu, en paix. Bien que je craignais de perdre ce sentiment important une fois que je serais allé plus loin et que je l’aurais fait avec elle, ce n’était pas la raison pour laquelle j’avais hésité. J’étais peut-être stupide, ou j’avais peut-être pensé comme j’aurais dû le faire, mais je croyais que lorsque le moment serait venu de faire ce genre de choses, le sentiment d’amour devait être mutuel. N’était-ce pas plus naturel et plus beau si je ressentais la même chose pour elle aussi ?

En effet, le loup en moi me démangeait en me donnant envie d’essayer, mais mon cœur était resté vide lorsqu’il s’agissait du sentiment d’amour. Peut-être que ce n’était pas là parce que je croyais aussi qu’une partie de la volonté de Shanteya était dû au lien d’esclave entre nous, mais est-ce que cela ne serait pas en conflit avec le [Lien de Confiance] ?

Ce débat n’était pas récent. Depuis que Shanteya avait commencé à dormir avec moi, j’avais continué à me demander si je devais commencer une relation avec elle ou non. Techniquement parlant, j’étais mort dans mon monde précédent, donc il n’y avait plus rien entre moi et Alina. Même si elle s’était réincarnée dans ce monde après sa mort sur Terre, avec un peu de chance en raison de la vieillesse, il n’y avait aucune garantie qu’elle se souviendrait de nous et qu’elle essaierait de me trouver ici. Il n’y avait aucune chance qu’elle sache même que je suis là. Mais encore une fois, nous n’étions pas mariés sur Terre, nous étions justes... ensemble. Je ne lui avais jamais fait ma demande en mariage... C’était probablement mon seul regret dans ce monde, mais si les choses avaient continué comme elles l’avaient été, quel que soit mon choix de vie, cela aurait été plus difficile pour Alina de passer à autre chose. Dans cette situation, elle n’aurait pas perdu un petit ami, mais un fiancé ou peut-être un mari. Je ne voulais pas lui faire subir quelque chose comme ça et quand j’y avais pensé de cette façon, mon comportement envers Shanteya et Nanya depuis que je m’étais réincarné dans ce monde était certainement irrespectueux, perverti, et certainement pas celui d’un mari ou d’un amoureux fidèle.

Pendant que mon esprit se débattait avec ces pensées, je levai les yeux vers une Shanteya endormie. Elle avait l’air si détendue comme si tout ce qui lui était arrivé dans la guilde de l’assassin n’était rien d’autre qu’un très mauvais rêve.

Peut-être que je devrais arrêter mes actions perverses et agir en gentleman raffiné ? avais-je pensé, mais je m’étais retrouvé en train d’enterrer mon visage dans sa poitrine confortable. Quand je le ferai, ce sera le premier signe de l’apocalypse...

Pour être honnête, même quand j’étais avec Alina, je regardais encore autour de moi les montagnes sacrées d’autres belles femmes. Quand il s’agissait de les toucher, c’était une autre affaire, car j’étais tout à fait fidèle envers elle.

Quand je pensais à ce que je ressentais exactement pour Shanteya, c’était difficile de mettre le doigt dessus. Il y avait une sorte de sentiment d’« apprécier », mais il n’y avait pas d’« amour ». Son aspect physique était délicieux à contempler, avec ou sans vêtements, et le fait qu’elle n’était pas humaine ne me dérangeait pas. J’étais un Seigneur du Donjon si je devais le dire ainsi. Quand il s’agissait de l’excitation que je ressentais en regardant le corps d’une femme, c’était là, mais la réaction s’était arrêtée juste un peu en dessous de mon nombril, ce qui signifiait qu’elle n’était pas descendue jusqu’en bas. Personne n’avait hissé le drapeau. Cette zone était une zone totalement morte.

La peur d’être impuissant était la plus grande des peurs, mais pendant que je pleurais dans un apitoiement sur moi-même, je m’étais souvenu de quelque chose me concernant. Mon VRAI corps était en fait un GRAND CRISTAL VERT. Il n’y avait pas de drapeau... Dans mon esprit intérieur, j’avais l’air d’un humain normal, mais j’avais l’impression qu’il me manquait tous les nerfs à leur bonne place.

En mettant tout ensemble, j’avais réalisé que cela pourrait aussi avoir quelque chose à voir avec mon corps actuel. Je ne pouvais qu’espérer qu’une fois que j’aurais une forme humanoïde, les choses changeraient, mais même Nanya ne savait pas comment un Seigneur du Donjon pouvait acquérir la capacité de changer leur corps de cristal. Peut-être qu’il y avait certaines conditions que je devais remplir, comme le niveau ou l’âge ?

En pensant à l’âge, j’avais l’esprit d’un adulte, mais le corps d’un jeune noyau, pas plus vieux qu’un mois ou deux. Si l’âge était un facteur, alors certainement, j’étais trop jeune. Pourtant... l’âge corporel n’était pas une raison pour moi d’avoir un cœur si étrange, un cœur qui aimait et protégeait, mais qui ne pouvait pas rendre l’amour d’un autre.

Suis-je brisé ? m’étais-je demandé en regardant ma mignonne esclave.

J’y pensais encore pendant quelques minutes jusqu’à ce que Shanteya se réveille.

« Bonjour, maître..., » avait-elle dit d’une voix douce quand elle avait ouvert les yeux et m’avait doucement volé mes lèvres.

« Je pense que tu t’améliores..., » avais-je dit après qu’elle se soit retirée.

« Parce que le maître est le seul à accepter mon baiser. Au sein de la guilde des assassins, le baiser était considéré comme l’arme la plus mortelle de la femme. Aucun homme n’a touché mes lèvres, donc... le maître est le premier, » déclara-t-elle timidement.

J’avais cligné des yeux en raison de la surprise.

« Le premier ? » avais-je demandé comme un idiot comme si je ne savais pas ce qu’elle voulait dire.

« La première personne à laquelle je voulais offrir mes lèvres sans être forcée de lui prendre la vie, » répondit-elle.

Je lui avais souri et je l’avais embrassée à nouveau. Elle avait fermé les yeux et avait accepté mes lèvres.

« Shanteya... ? » lui avais-je demandé après avoir fini.

« Oui, Maître ? » demanda-t-elle en souriant.

« Sais-tu à quel âge un Cœur de Donjon ou un Seigneur est considéré comme un adulte ? » lui avais-je demandé.

« Adulte ? Je ne comprends pas, Maître..., » elle avait froncé les sourcils en me répondant.

« Quand leur corps mûrit-il ? Euh... combien d’années doivent s’écouler après la naissance d’un donjon jusqu’à la cérémonie de la majorité ? Quand sont-ils assez vieux pour conduire une voiture et se soûler ? » Avais-je demandé en pensant que la dernière remarque fût plus comme une référence de mon monde précédent. En passant, mon 18e anniversaire à l’époque avait été passé sur un lit d’hôpital à cause d’une appendicite.

« Hm, je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’avoir un certain âge pour conduire une voiture, il faut pouvoir monter dessus et être assez grand pour se lever sur la selle, cependant, je crois que les donjons en dessous du rang Ancestral sont considérés comme étant mûrs, ou plutôt difficiles, lorsqu’ils sont au moins de niveau 75 et ont plus de 20 étages à offrir dans leur donjon. Si l’on s’en tient à ces termes, le maître serait encore considéré comme assez jeune ? » me répondit-elle en me tapotant le dessus de la tête comme on le ferait avec un enfant.

« Argh... Je n’ai que deux étages, et je n’ai pas vérifié mon niveau depuis que j’ai commencé à construire il y a deux semaines..., » avais-je répondu en plaquant mon visage dans ses seins. Ils étaient confortables.

« Ne vous inquiétez pas, Maître ! Avec seulement deux étages, votre donjon est assez fort pour affronter les aventuriers de rang Empereur ! Je crois que vous êtes déjà un vrai défi, maître ! » me dit-elle avec un sourire éclatant.

« Je suppose, merci ? » avais-je répondu.

« Alors, maître, je vais aller voir les professeurs, » elle me l’avait dit puis elle m’avait libéré de son étreinte.

« Je vais aller vérifier les dommages qu’ils ont faits à mon donjon... Deux étages, hein ? Je me demande si, en termes de donjon, je ne suis encore qu’un enfant. C’est peut-être pour ça ? » déclarai-je alors que je libérais Shanteya de mon esprit intérieur.

Avec un salut respectueux, mon adorable esclave el’doraw était partie, et je m’étais envolé de mon corps de cristal.

C’est frustrant..., avais-je pensé en continuant à penser à ma situation actuelle. De toute façon, pourquoi suis-je dérangé par mes relations passées ? C’est censé être un départ à neuf ! m’étais-je plaint à moi-même.

En m’arrêtant en plein air, j’avais regardé vers l’académie et j’avais vu les étudiants s’occuper de leurs propres affaires, Tuberculus se dirigeait vers le dortoir avec Paladinus, qui n’arrêtait pas de rire de lui. Les choses semblaient revenir à la normale, mais le plus important, c’était qu’aucun d’eux n’avait des vies antérieures dont il fallait s’inquiéter.

Je les envie un peu..., avais-je pensé, puis j’avais poussé un long soupir.

Au lieu de retourner dans mon donjon, j’avais regardé le paysage et j’avais essayé de me détendre, de me vider la tête un peu. Aller travailler avec un esprit troublé n’avait jamais été une bonne idée. Le résultat le plus probable était un faible rendement au travail.

Quand les cours avaient commencé, j’étais toujours là. Tous les élèves s’étaient rassemblés à l’intérieur pour participer à leurs leçons. Je me demandais comment Rufus et Angius allaient enseigner comme ça.

En me rapprochant du bâtiment et en jetant un coup d’œil à leurs classes, j’avais vu les élèves s’abstenir à peine de rire, surtout face aux sourcils d’Angius. Paladinus avait utilisé de l’encre très dure à laver. En parlant de ça, Tuberculus avait pris un jour de congé. Je doute que quelqu’un puisse garder un visage calme s’il voyait son professeur avec des sourcils mal dessinés et une moustache tourbillonnante comme un méchant des années 80. Au moins, les cours de Nanya se déroulaient bien.

Qui peut détester l’adolescente ? Ou plutôt, quelqu’un aurait-il le courage de le faire ? m’étais-je demandé en jetant un coup d’œil à elle.

À ce moment-là, j’avais entendu la belle mélodie d’un violon. Cette douce musique était une mélodie que je connaissais bien et que j’avais suivie jusqu’à celle qui la jouait. La belle dame draconienne était là. Elle souriait et appréciait la chanson qu’elle partageait avec la nature vibrante qui l’entourait. Même les oiseaux et quelques créatures l’écoutaient. C’était vraiment comme dans un conte de fées, la seule différence était que le dragon n’était pas celui qui attaquait, mais celui qui jouait.

Quand elle avait eu fini, j’avais ouvert la bouche et j’avais dit : « C’était magnifique... »

Elle sursauta et regarda autour d’elle, effrayée, avec le violon contre la poitrine. Ses yeux avaient balayé son environnement, mais il n’y avait personne d’autre que moi.

« Désolé, je ne voulais pas vous faire peur..., » avais-je dit, et elle avait cligné des yeux emplis de surprise. Elle avait suivi le son de ma voix dans le ciel clair. « Je suis en quelque sorte invisible... Rassurez-vous, je ne suis pas quelqu’un de suspect ! Ah ! Attendez... c’est exactement ce que quelqu’un de suspect dirait. Euh. Je suis le Seigneur du Donjon qui s’occupe de l’Académie de Magie et je ne suis en aucun cas un fantôme ou un assassin ! Demandez à Nanya ! Elle vous le dira ! Euh, vous pouvez aussi demander à Shanteya, c’est ma... femme de chambre, » avais-je dit alors que j’avais presque commis un lapsus.

La dame draconienne n’avait pas dit un seul mot, elle avait juste cligné des yeux et m’avait regardé avec ses yeux rouges et fendus.

Je me demande si elle est confuse. Peut-être qu’elle a peur ? Je commencerais à courir et à crier comme une petite fille si quelque chose comme ça m’arrivait... Hm, maintenant que j’y pense, depuis que je suis arrivé ici, je suis exceptionnellement calme au sujet de toute cette histoire de réincarnation. Je n’ai pas vraiment flippé... Hein ? Qu’est-ce qu’elle fait ? avais-je pensé, puis j’avais remarqué qu’elle s’était penchée et avait sorti un petit tableau noir de la taille d’un cahier d’élève.

Avec un morceau de craie blanche, elle avait écrit quelque chose dessus et me l’avait montré.

{Bonjour. Le professeur Nanya m’a parlé de vous.} Après un moment, elle l’avait effacé et avait écrit de nouveau.

{Elle m’a dit de ne pas avoir peur de vous, mais si vous me volez ma culotte, je devrais le lui dire.}

Voler sa culotte ? Pourquoi le ferais-je ? Ah le Colly Tos... arg... Qu’est-ce que Nanya raconte à ces filles ? pensai-je.

« Ne vous inquiétez pas... c’était juste l’erreur d’un sort, Co... » je m’étais tout de suite arrêté. « Ce n’est pas passé loin ! Whow ! » avais-je expiré de soulagement.

La fille avait recommencé à écrire.

{M’écoutiez-vous jouer ?} elle souleva le tableau noir et se cacha derrière lui, jetant un coup d’œil par le haut tandis que sa queue décorée de gros rubans roses s’enroulait devant elle.

« Euh, ouais. C’était très beau. Étonnant en fait ! Vous avez vraiment du talent pour ça. Ce n’est pas la première fois que je suis passé par là... Je venais chaque fois que vous jouiez. J’ai trouvé ça très agréable à écouter, » avais-je avoué, mais ce n’était pas quelque chose qui valait la peine d’être caché de toute façon.

{Merci. C’est un peu gênant de jouer devant les autres.} Avait-elle écrit.

« Pourquoi ? Vous avez un vrai talent dans ça ! Et vous aussi, vous êtes belle ! Je doute qu’il y ait un idiot qui ne vous écouterait pas jouer ! » lui avais-je dit, et j’avais parfaitement cru dans mes paroles. Sa manière de jouer du violon n’était pas un sujet de plaisanterie. Elle pourrait gagner d’innombrables concours et le cœur de nombreux amateurs de musique classique.

{Belle ? Non, j’ai les cheveux et les yeux rouges.} Avait-elle écrit rapidement, mais j’avais déjà remarqué que ses joues étaient devenues roses. Elle était embarrassée.

« En vérité, je trouve ces caractéristiques très attrayantes ! Hahaha ! » avais-je dit en riant.

{Vous êtes bizarre,} avait-elle écrit.

« Peut-être ? Mais de toute façon, pourquoi ne parlez-vous pas ? » avais-je demandé curieusement.

Elle était sur le point d’écrire quelque chose, mais elle l’avait rapidement effacé.

« Si vous ne voulez pas me le dire, c’est pas grave, » lui avais-je dit que je ne voulais pas forcer la pauvre fille.

Elle secoua la tête et écrivit son message.

{J’ai été maudite. Si je parle, je ressentirai une douleur horrible,} avait-elle écrit.

J’avais lu le message et je l’avais regardé pendant un long moment.

Qu’est-ce qu’il y a avec les personnes dans ce monde et leurs malédictions de silence ? m’étais-je demandé.

{Merci de m’avoir écouté jouer. Vous pouvez revenir quand vous voulez.} M’avait-elle dit, puis elle avait emballé avec soins son violon.

Maintenant que je l’avais regardé un peu attentivement, ce n’était pas un instrument coûteux, mais plutôt quelque chose d’assez simple et usé. Mais même ainsi, je pouvais dire qu’il était chéri. Elle l’avait manipulé avec soin comme un trésor des plus précieux et des plus fragiles.

« Attendez..., » avais-je dit quand je l’avais vue sur le point d’y aller.

Elle avait incliné la tête et m’avait regardé en réponse.

« Je peux peut-être vous aider avec cette malédiction... Voulez-vous que j’essaie ? » avais-je demandé.

Après avoir posé l’étui de violon, elle avait écrit sur son tableau noir : {merci, mais je sais que c’est impossible à enlever. Père a essayé et a échoué.}

« Soupir, bien... Je peux comprendre pourquoi vous hésitez, mais j’en ai la preuve ! Connaissez-vous Shanteya, ma femme de chambre ? » lui avais-je demandé avec un grand sourire sur mon visage invisible.

Elle avait hoché la tête.

« Vous l’avez entendue parler, n’est-ce pas ? C’est moi qui lui ai permis de reparler. Alors, qu’en dites-vous ? Vous voulez essayer ? Et en y pensant, qu’est-ce qu’il y a à perdre ? » avais-je essayé de la convaincre.

Si on me demandait pourquoi j’avais essayé si fort de l’aider et de ne pas simplement l’ignorer, je pourrais probablement invoquer l’excuse que c’était le paiement pour l’avoir écoutée, mais ce n’était pas ça. Je voulais juste aider la fille parce que j’avais le pouvoir de le faire. C’était l’une de ces choses : Si vous aviez le pouvoir de voler, sauveriez-vous un parfait étranger d’un bâtiment en feu ou les laisseriez-vous tomber et s’écraser sur le sol ? Eh bien, je les sauverais. On pourrait même dire qu’il s’agit d’un caprice.

Après un long moment d’hésitation, elle m’avait demandé : {est-ce que ça va faire mal ?}

« Si ça arrive, vous pouvez le dire à Nanya, » avais-je dit.

{L’enseignante Nanya, qui est-elle pour vous ?} demanda-t-elle. Mais elle effaça rapidement ce qu’elle avait écrit.

J’avais cligné des yeux en raison de la surprise que me causait la question. Peut-être qu’elle était juste curieuse de savoir pourquoi l’enseignante adolescente avait tant d’influence sur moi. Cependant, c’était une bonne question...

Hm, je n’y ai jamais pensé... N’est-elle pas mon amie ? C’est aussi l’une des premières personnes que j’ai rencontrées dans cette vie, mais... c’est ça ? m’étais-je demandé. À ce moment-là, j’avais senti un coup de poing dans mon cœur. C’était la touche d’une émotion que je connaissais bien. C’est comme... à l’époque... avec Alina..., avais-je pensé, mais avant de me pencher davantage sur cette sensation, j’avais vu la dame draconienne soulever le tableau noir avec quelque chose d’écrit dessus.

{Très bien. Je croirais en vous.}

« Ah ! OK. Thon Or Non ! » J’avais chanté la commande vocale pour le sort [Soumission d’un Esclave].

La dame draconienne n’avait pas attendu trop longtemps avant d’accepter le sort, mais elle avait tressailli lorsque le collier sous la forme d’un tatouage d’esclave s’était formé autour de son cou, brillant comme cela l’avait fait avec Shanteya. Cela n’avait pas duré longtemps, mais quand c’était fini, elle avait touché son cou avec soin, à la recherche de toute blessure particulière.

« Absorbe là avec tous les objets sur elle, » avais-je dit et puis elle avait disparu.

***

Partie 2

Il ne restait plus que l’étui à violon, mais je l’avais aussi absorbé. J’avais regardé autour de moi à la recherche de tout ce qui restait, puis j’étais retourné à mon corps de cristal. Une fois là-bas, j’étais entré dans mon esprit intérieur et je l’avais cherchée.

Elle était éveillée et semblait très curieuse de savoir où elle se trouvait.

« Ah ! Vous voilà ! Je suis Illsyore, le Seigneur du Donjon. C’est un plaisir de vous rencontrer enfin en face à face ! » Lui avais-je offert un salut poli.

Elle hocha la tête en réponse et me montra un petit sourire. Il était évident qu’elle ne s’attendait à rien de tout cela et m’avait regardé un peu confuse, probablement parce que j’avais l’air d’un paysan humain typique dans mes vêtements. Ça n’avait pas vraiment d’importance pour moi.

Je vais vous soigner maintenant, avais-je pensé. Après avoir dit ça, j’avais ouvert son écran de statut.

 

[Nom] : Ayuseya Drekar Pleyades <nom de l’esclave non sélectionné> esclave de [Illsyore].

[Espèce] : Hybride de Draconien et Vrai Dragon

[Sous-race] : Or

[Niveau] : 24

[Force] : 37

[Agilité] : 24

[Intelligence] : 194 <non affecté par la malédiction>

[Mana] : 970-691 (279 max utilisables)

[Régénération de mana] : 0,1 point par seconde.

[Points de statistiques disponibles] : 0

[Compétences] > Énumérer toutes les compétences ? O/N.

[Points d’aptitudes disponibles] : 0

[Allégeance] : Omniak Drekar Gladarash, Dieu des Anciens Dragons.

[Conjoints] : Engagée politiquement à Dankyun Alttoros Dankyun

[Esclaves] : Aucun

[Animaux] : Aucun

[Minions] : Aucun

[Caractéristiques uniques] > Afficher la liste ? O/N.

Oui

[Caractéristiques uniques]

[Malédiction d’un millier de générations] <À travers le sacrifice de plus de 10 000 vies innocentes, une malédiction avait été lancée à la famille Pleyades pour que tous leurs enfants souffrent d’une vie courte et de statistiques en baisse. Debuff passif -70 % des statistiques. 1000 générations d’enfants ayant une vie courte <génération actuelle à 298>. Années restantes : 7> souhaitez-vous supprimer ceci ? O/N.

[Malédiction du silence absolu] <À travers le sacrifice de 1000 vers mangeurs de chair et en obligeant la personne maudite à boire les restes, une malédiction a été jetée sur Ayuseya Drekar Pleyades afin de l’empêcher de parler. Si Ayuseya Drekar Pleyades parle, les vers se manifesteront dans sa gorge et pendant 5 minutes, elle ressentira la douleur d’être mangée vivante. Si Ayuseya Drekar Pleyades essaie de chanter un sort, les vers se manifesteront dans son cerveau et son cœur et la tueront> Voulez-vous enlever ceci ? O/N.

 

« Quelqu’un ne veut vraiment pas que vous parliez. C’est absurde... Mais en voyant tout cela... pourquoi vous êtes-vous inscrit à une Académie de magie ? » lui avais-je demandé en la regardant.

{Pour fuir Dankyun. Je ne l’aime pas. C’est un homme mauvais.} Écrit-elle sur son tableau noir.

« S’il vient ici et essaie de faire quoi que ce soit pour vous ramener, je l’enverrai directement dans mon donjon ! » avais-je dit avec un sourire empli de confiance.

{Merci beaucoup.} Avait-elle écrit.

J’avais alors décidé d’enlever la [Malédiction du Silence Absolu].

[Enlever la [Malédiction du Silence Absolu] coûtera 2700 points de mana. Souhaitez-vous procéder ? O/N]

Oui

Le mana avait été retiré de ma réserve, et je m’étais immédiatement senti fatigué et un peu somnolent. C’était l’effet de la chute soudaine de mon mana, bien que, ce n’était pas si sérieux. J’avais attendu quelques minutes pour régénérer ce que j’avais utilisé, puis j’avais choisi l’autre malédiction.

[Enlever la [Malédiction d’un Millier de Générations] coûtera 6490 points de mana. Souhaitez-vous procéder ? O/N]

« Rendez-moi service, voulez-vous ? Une fois que j’aurai supprimé cette malédiction, laissez-moi dormir pendant 10 à 15 minutes et réveillez-moi. Cela nécessitera un peu de mana, » lui avais-je expliqué avec soin.

Elle hocha la tête en réponse.

« D’accord, c’est parti..., » avais-je dit et j’avais ensuite sélectionné Oui.

Ma réserve de magie avait été immédiatement vidée, ne me laissant pas plus de 1180 points de mana. D’après ce que j’avais vécu dans le passé, je savais déjà à quelles sortes d’effets secondaires je pouvais m’attendre. Ils m’avaient frappé comme une pierre. De la tête aux pieds, tout mon corps était simplement engourdi, ma tête était lourde et je pouvais à peine garder les yeux ouverts. Il restait encore un peu de mana, alors j’espérais ne pas m’évanouir, mais la fatigue était incroyable. J’avais lutté dur pour rester éveillé alors qu’Ayuseya n’avait aucune idée de ce qui m’arrivait. En général, la plupart des mages évitaient de dépenser autant, mais à cause de cette malédiction, il n’y avait aucun moyen de s’en sortir autrement.

Certes, j’aurais pu refuser, mais après avoir lu ces détails, je n’aurais jamais fait une telle chose. Pour punir mille générations pour l’erreur d’une seule ? Qui verrait une chose aussi odieuse comme étant juste ? Qui oserait dire que l’âme qui n’est même pas encore née doit payer pour les crimes de leurs familles ?

Peut-être parce que j’étais né en Roumanie dans le 21e siècle de la Terre, je ne pouvais pas accepter une telle chose. Peut-être que dans ce monde, des malédictions d’une telle ampleur et pour d’innombrables générations futures étaient la norme. Honnêtement, je m’en fichais. Je trouvais ça injuste, oui, totalement injuste.

À la fin, je n’arrivais pas à rester éveillé et je m’étais évanoui...

Quand je m’étais réveillé, j’étais dans une position plutôt étrange. Je regardais une dame draconienne qui rougissait fortement. Ma joue droite m’avait piqué, et j’avais un étrange regret dans mon cœur, comme si on me refusait quelque chose de bien.

« Que s’est-il passé ? » demandai-je alors que je me remettais en position volante normale.

Ayuseya était devenue rouge comme une tomate et avait immédiatement détourné le regard. Ce n’était pas de la colère, mais de l’embarras.

{Vous m’avez touchée.} Avait-elle écrit.

Mon cerveau avait commencé à faire tourner ses engrenages, et je m’étais souvenu de cette première fois avec Shanteya.

« Est-ce que je vous ai fait une étreinte inconsciemment quand je me suis évanoui ? » avais-je demandé en inclinant ma tête vers la gauche.

Si j’avais fait cela, il était tout à fait normal qu’une dame comme elle réagisse de cette façon. Nanya m’aurait probablement frappé au visage, et Alina m’aurait frappé à l’intestin, mais parmi eux, Shanteya était la seule à réagir affectueusement.

{Oui. Mais ça ne me dérangeait pas.} Écrivait-elle.

Hein !? Mes yeux clignaient alors que j’étais confus.

Elle avait effacé les mots et avait écrit quelque chose d’autre sur le tableau noir.

{Je vous ai laissé me serrer dans vos bras pendant un quart d’heure. Vous dormiez, c’est tout.}

{Mais.}

{Il y a un instant, vous m’avez touché la poitrine et m’avez serré.}

{Désolée. J’ai juste réagi à ça.}

« Je quoi ? Je... Je quoi ? Touché... serré ? » avais-je dit un peu choqué et puis j’avais regardé mes mains. C’est donc ce qu’était ce sentiment il y a quelques instants ?

Un seul mot avait été écrit sur son tableau noir maintenant, ce que mon esprit avait traduit par : « Ecchi... »

Cependant, si je devais le dire, Ayuseya avait l’air plutôt mignonne avec sa queue enroulée devant elle et me regardait avec des yeux timides tout en cachant son visage derrière ce petit tableau noir. Cela pourrait vraiment faire sauter un battement de cœur, mais malheureusement pas le mien.

« Quoi qu’il en soit, vos deux malédictions sont maintenant retirées. Vous devriez pouvoir parler librement. Essayez donc ! » lui ai-je dit avec un grand sourire.

Clignant des yeux surpris, elle secoua rapidement la tête, faisant onduler ses beaux cheveux roux autour d’elle.

{J’ai peur. Et si...} elle avait vite écrit ça sur le tableau noir.

« La douleur d’un millier de vers mangeurs de chair attaquant votre gorge et la mort par la torture d’être mangé vivant si vous lancez la magie, n’est-ce pas ? Ce n’est plus là. Faites-moi confiance ! Si vous ressentez quoi que ce soit, comme je l’ai déjà dit, dites-le à Nanya ! » avais-je ri. Puis je lui avais montré un sourire confiant.

Ayuseya avait hoché la tête une fois, avait placé son tableau noir à côté d’elle et avait pris une grosse bouffée d’air. Elle ferma les yeux et parla.

« M... Merci... Merci beaucoup..., » et elle avait serré sa main, tenant sa robe à froufrous.

« Vous voulez dire... vous voulez dire que la malédiction... la malédiction qui a affligé la famille royale du royaume Teslov depuis des générations est aussi partie ? » demanda-t-elle avec les larmes aux yeux.

J’avais une impression de déjà-vu quand j’avais guéri Shanteya. Est-ce que j’attirais toutes les filles mignonnes, maudites, muettes par hasard ?

« Ouais ! Celle-là aussi est partie ! Hm ? Attendez, quoi ? Vous êtes quoi maintenant ? La famille royale ? » avais-je demandé, surpris.

Un étrange froid avait parcouru le long de ma colonne vertébrale, et j’avais prié pour que je l’entende mal.

« Oui, je m’appelle Ayuseya Drekar Pleyades, l’un des trois enfants du roi Greytusk Pleyades du Royaume de Teslov. Enchantée de vous rencontrer, Seigneur du Donjon Illsyore, » elle l’avait dit avec un doux sourire.

Quand elle avait dit cela, je m’étais souvenu de quelque chose que Nanya m’avait dit un jour, que mon existence même en tant que Seigneur du Donjon Divin pourrait changer l’équilibre politique fragile à la fois sur le continent Allasn et Tohrya. En tenant compte de cela et du fait qu’Ayuseya était une princesse royale de l’Empire Teslov, celle-là même que j’avais sauvée de l’attaque des assassins, à moins qu’il n’y en ait eu une autre dont je n’étais pas encore au courant, j’avais peut-être, sinon sûrement, jeté mon gros cristal dans un problème de taille continentale. Eh bien, même si j’avais su cela avant, j’aurais probablement essayé de l’aider, mais j’aurais probablement demandé en premier à Nanya et les autres enseignants.

« Attendez une minute... Est-ce que je viens d’asservir une princesse royale ? Soupir... J’ai vraiment besoin de trouver ce livre “Le Bon Sens pour les Nuls”..., » avais-je dit.

« Euh, oui, » répondit-elle avec un sourire mignon.

***

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