J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 1 – Histoire parallèle

***

Histoire parallèle : Une étreinte qui ne ressemble à aucune autre !

[Point de vue de Shanteya]

Une meute de monstres de rang Maître et un contingent de chevaliers avaient réduit notre nombre de 40 à 25. J’avais subi le plus grand nombre de blessures entre tous ceux qui avaient survécu. Mais je pouvais encore courir, je pouvais encore me battre, je pouvais encore tuer si on me l’ordonnait.

Après notre entrée dans l’enceinte de l’Académie, j’avais eu du mal à suivre le rythme. J’étais parmi les derniers, donc quand nous avions été attaqués, j’étais aussi la dernière à me mettre à l’abri. Contrairement aux autres, qui se cachaient derrière les arbres, je m’étais abritée derrière un gros rocher. J’avais entendu leurs cris résonner dans la forêt, puis l’ordre de notre chef de ne pas bouger. La stratégie était simple : se cacher dans l’obscurité, attendre que l’ennemi se montre et attaquer, mais nous n’avions pas eu l’occasion de le faire. La dernière attaque nous avait frappés de plein fouet.

Après une lumière vive et une puissante explosion, j’avais fermé les yeux et couvert mes oreilles, mais une chaleur douloureuse m’avait léché le dos et j’avais senti l’odeur de chair brûlante. C’était quelque chose que je ne connaissais que trop bien, mais je n’avais pas réalisé que j’en étais la source. En me poussant vers le haut, j’avais essayé de rester debout et de m’éloigner de là, mais si je le faisais, je désobéirais aux ordres...

Il m’avait dit de ne pas bouger, mais comment pourrais-je le faire ? C’était chaud, douloureux et effrayant.

Je dois m’en aller... Je dois..., m’étais-je dit en me levant et en avançant.

Comme si cela avait été un éclair foudroyant qui frappait un arbre, la douleur avait traversé mon corps de la tête aux pieds. Mes muscles étaient tendus, et je me tenais là, les yeux et la bouche ouverts, mais je n’avais pas de voix, seul l’air sortait.

Ça fait mal... Ça fait mal..., avais-je pleuré à l’intérieur.

Il s’agissait de la malédiction d’obéissance. Ma volonté de fuir, mes actions elles-mêmes l’avaient activée, mais je m’en fichais. Avec un pas de plus, si je pouvais m’enfuir et sauver ma vie, je pourrais retourner auprès du maître de la guilde et le supplier d’arrêter le compte à rebours avant qu’elle ne me tue.

Je dois partir de là..., avais-je pensé, mais le manque d’air m’atteignait. La chaleur terrible me faisait bouillir vivante, et la douleur de mes os cassés était terrible.

Est-ce que j’avais une chance de m’enfuir ? Pourrais-je, moi, la Poupée Brisée de la Guilde de la Rage du Fantôme, être sauvée ? Mais par qui ?

Je ne peux pas..., avais-je réfléchi une dernière fois avant de sentir ma force m’échapper et tomber à genoux.

Ma vue était floue, la douleur paralysait mes sens, et là, au milieu de cet enfer ardent, je m’étais évanouie...

Je ne savais pas combien de temps s’était écoulé pendant que j’étais là, estropiée, brûlée, blessée et souffrante de plus de choses que je ne pouvais compter, mais ma vie était telle. J’étais la Poupée Brisée. Bizarrement, la chaleur s’était lentement dissipée et mes poumons ne me faisaient plus mal. Puis il y avait eu un frisson, et j’avais été forcée de me réveiller en raison de la voix d’un étranger.

Surprise, mon corps s’était crispé, et j’avais sauté en arrière face à la voix de l’étranger, mais j’étais trop faible. En allant en arrière, j’avais déplacé ma main pour arrêter ma chute, mais j’avais touché le rocher derrière moi, il était très chaud. J’avais eu mal, et j’avais ouvert la bouche pour crier, mais ce n’était rien d’autre qu’un mauvais réflexe laissé là depuis que j’avais perdu ma voix.

Je m’étais éloignée du rocher et j’avais regardé autour de moi, surprise.

J’ai entendu une voix tout à l’heure. Un ennemi ? m’étais-je demandé quand j’avais attrapé mon poignard.

En regardant autour de moi, j’avais concentré mes sens, mais je ne pouvais sentir aucun signe de quelqu’un d’autre vivant dans cet enfer brûlant. Les oreilles d’un El’Doraw étaient capables de capter toutes sortes de sons aigus et graves. Nous entendions beaucoup mieux qu’un humain ordinaire, ce qui nous permettait d’être les meilleurs chasseurs dans une forêt, mais dans le feu de l’enfer, je n’entendais que la douce mélodie des braises alors qu’elles effectuaient une danse des flammes. Il n’y avait même pas un seul battement de cœur. Il n’y avait pas d’odeur que mon nez pouvait ramasser, ou d’ombre que mes yeux pouvaient attraper. J’étais seule là-dedans.

Puis je l’avais entendu me parler à nouveau, j’avais flanché. C’était un homme, mais il était si proche de moi.

Un Mage ? Non... Si même moi je ne peux pas le sentir, alors peut-être, un Haut Mage ? Peut-être un aventurier de rang Maître ou Empereur ? Est-ce possible ? m’étais-je demandé en regardant vers la voix, mais à part le son, il n’y avait rien.

Quant à ses paroles, la menace était claire. J’avais lentement hoché la tête, peut-être un peu timidement.

« Ne peux-tu pas parler ? » m’avait-il demandé.

La voix avait fait frissonner ma colonne vertébrale. J’étais un assassin, c’était clair. Il était fort probable que tous mes camarades avaient été anéantis. En tant que la dernière, la chose logique serait de me garder en vie pour l’information, mais sans voix, il n’y avait aucune chance que je puisse lui révéler le moindre secret. Je ne voulais pas d’une répétition de la Forteresse de Halevale... D’être touchée par tant d’hommes et forcée de faire des choses horribles. S’ils n’avaient pas sous-estimé ma force mentale et mon incapacité à porter des enfants, je n’aurais peut-être pas pu me libérer. Bien que j’avais encore quelques cicatrices de l’époque, de quand ils avaient essayé de me torturer par la douleur...

« Je vais prendre ton silence pour un non, » avait-il dit d’une voix calme.

J’avais levé les yeux et mon regard empli d’inquiétude avait trahi mes peurs intérieures. Comment l’empêcher de me tuer ou de m’envoyer comme jouet pour ses hommes ? Blessée, maudite, brûlée et probablement aussi saignante, je n’avais pas d’issues devant moi. Les flammes me consumeraient s’il les laissait faire.

Une mort lente par viol et torture... ou brûlée vive par les feux de cette forêt ? m’étais-je demandé en regardant le sol et en abaissant mon poignard.

Qu’est-ce que j’essayais de faire avec cette petite lame ? Je ne pouvais pas me battre contre celui qui avait si facilement détruit toute la force d’assassinat destinée à tuer la quatrième princesse du royaume de Teslov. J’étais seule... Mon destin était entre ses mains, mais je pouvais déjà le prévoir.

L’homme avait reparlé, mais cette fois, c’était une offre. Quand je l’avais entendue, je n’en croyais pas mes oreilles. Il était prêt à épargner ma vie, mais à quel prix ?

Une esclave ? Mais au moins, je serai libre... Non, ai-je le droit d’être libre ? Peut-on dire que le fait d’être esclave est d’être libre ? Je suis un assassin, la Poupée Brisée de la Rage du Fantôme. Je ne peux pas le laisser me tromper... S’il a tué mes camarades, il doit sûrement maintenant savoir qui nous sommes. Pour qu’il puisse nous intercepter comme ça, il n’y a pas d’autre explication ! Mais ça veut dire que j’ai été épargnée ? Pourquoi ? Et il me demande d’être son esclave ? Qu’est-ce que cela signifie ? Ah, ma malédiction... J’ai moins de trois jours pour retourner à la guilde, sinon... Si je n’accepte pas d’être son esclave, il me tuera comme il l’a fait pour nous tous. Pour avoir une chance de s’échapper... oui. Oui ! Je dois accepter d’être son esclave. Et quand l’occasion se présentera, je m’enfuirai de son emprise et retournerai à la Rage du Fantôme. Si j’ai de la chance, j’arriverai avant l’heure. À moins que mon propre corps ne succombe pas à mes blessures. À quel point suis-je gravement blessée, je me le demande ? Est-ce que j’y arriverai ? J’y avais bien réfléchi, mais j’avais dû me décider.

J’avais choisi d’être son esclave. Serrant la poignée du poignard et regardant vers la voix, j’avais hoché la tête. J’étais déterminée à aller jusqu’au bout de mon plan, à survivre. C’était simple. Une fois que je serais devenue esclave, je saisissais la première occasion et fuyais. Un jour, non... même deux jours devraient suffire pour trouver un tel moment.

Il s’était passé quelque chose de bizarre. Il m’avait remerciée d’une voix calme.

Pourquoi ? m’étais-je demandé un peu confuse.

Quand il avait jeté le sort. J’avais entendu un message dans ma tête me demandant si je voulais devenir l’esclave d’Illsyore. Était-ce son nom ? J’avais répondu « Oui », puis le sort avait été appliqué sur mon corps. J’avais senti des frissons couler le long de ma colonne vertébrale, puis une terrible brûlure autour du cou. En fermant les yeux, j’avais lutté contre la douleur, mais elle n’avait pas duré longtemps.

Je n’ai jamais entendu parler d’un tel sort, m’étais-je dit.

Habituellement, le propriétaire de l’esclave plaçait un collier magique sur un esclave, sans lui demander s’il souhaitait le devenir.

Quand j’avais ouvert les yeux, je n’étais plus dans la forêt... J’étais seule dans un endroit sombre. Mon corps brillait et flottait ? J’étais aussi nue, mais j’étais là, vivante, et je n’avais ressenti aucune douleur. Pourtant, je ne voulais pas regarder mon propre corps... Je me sentais repoussée par lui... Tant de cicatrices et de bleus recouvraient ma peau. Les bleus ne provenaient pas de la récente bataille, mais du plaisir que les hommes avaient eu avec moi la veille au soir. J’étais un assassin qui était aussi une femme, oui, une femme. Mon devoir, tout comme celui de mes autres sœurs du groupe, était de faire plaisir aux hommes quand nous étions en mission, des jouets pour leurs désirs charnels.

Non ! C’est mauvais... Je ne veux pas me souvenir de ce temps maudit ! Ce moment où cet homme m’a touchée ! Le moment où mon cauchemar a commencé ! avais-je pensé et crié dans ma tête, essayant d’empêcher ces horribles souvenirs de me revenir.

Je ne voulais pas me souvenir du moment où une innocente fille de seulement 10 ans avait été enlevée de chez elle et forcée de prêter serment à un dieu des ténèbres. Je ne voulais pas que mon corps se rappelle comment cet étranger avait volé mon innocence et eût joué avec moi comme si je n’étais qu’une poupée... Je ne voulais pas me souvenir de la raison pour laquelle j’avais gagné le surnom de Poupée Brisée... Malheureusement, le cauchemar se répétait chaque fois qu’un homme m’enlaçait, sans exception. Nuit après nuit, mon corps avait été utilisé sauvagement, et je ne m’étais jamais défendue... Je ne pouvais pas, j’étais paralysée...

Le temps passait lentement dans cette obscurité. Quand je m’étais calmée, j’avais commencé à me demander si j’étais morte et si j’attendais le jugement des dieux.

Est-ce que la voix m’a menti ? m’étais-je demandé. Mais ce n’était pas important maintenant, alors j’avais fermé les yeux et j’avais lentement dérivé dans un sommeil profond. J’étais fatiguée...

Quand je m’étais réveillée, j’avais vu un homme devant moi. Je m’étais figée.

Qui est cette personne ? Un humain ? Mais je ne le reconnais pas... Il ne fait pas partie des assassins... et..., j’avais suivi ses yeux. Il regardait mon corps nu. J’ai oublié... Je suis nue... L’a-t-il fait ? Est-ce qu’il va..., avais-je pensé et avant de m’en rendre compte, je l’avais giflé aussi fort que j’avais pu.

L’étranger avait été envoyé à quelques mètres en arrière, mais j’avais alors vu mon petit doigt. C’était plié d’une façon bizarre. D’un seul geste, je l’avais replacé à sa place et j’avais caché ma main hors de sa vue.

Est-ce un os cassé ? Mais je ne ressens aucune douleur..., avais-je pensé. Puis j’avais affiché un sourire face à cet homme.

Cela ne me dérangeait pas qu’il me voie nue. Mon seul souhait était qu’il ne me touche jamais, mais s’il était mon maître, je n’avais pas d’autre choix que d’obéir. En le regardant sous la ceinture, le serpent habituel n’était rien d’autre qu’un ver selon moi. J’avais involontairement laissé sortir un rire.

L’homme se remit à parler, mais ses paroles étaient étranges, mais sa voix était familière. Il parlait comme s’il n’était pas un humain. Je l’avais regardé fixement, mais il m’avait dit quelque chose de bizarre.

Le roi ? Est-il un membre de la famille royale ou peut-être un démon ? Où en sommes-nous vraiment ?, m’étais-je demandée, mais je n’avais pas tourné la tête afin de regarder autour de moi au cas où il m’attaquerait à nouveau. Se moque-t-il de moi ? Je n’ai pas l’impression que c’est le cas, mais je ne souffre pas, alors où suis-je ? m’étais-je demandée et pendant que je pensais cela, j’avais ouvert la bouche pour voir si je pouvais dire quelque chose. Il n’y avait que de l’air qui sortait, pas de sons. Ma voix avait disparu, même dans cet endroit magique.

Son commentaire suivant m’avait mise en colère pour une raison inconnue. Bien que j’étais habituée à être maltraitée quotidiennement par les hommes et obligée à satisfaire leurs besoins, cet homme était le seul homme au monde à qui je ne voulais pas offrir ce plaisir. En serrant le poing, j’avais essayé de le frapper, mais il avait reculé.

Je ne peux pas le frapper... Eh, si c’est son domaine... Si c’est son royaume, alors c’est logique... avais-je pensé.

J’avais placé mes genoux sur ma poitrine et j’avais couvert mes fesses avec mes paumes. Il n’y avait rien autour de moi à porter, donc c’était tout ce que je pouvais faire.

Aime-t-il jouer avec les femmes de cette façon ? m’étais-je demandé.

Il s’était éloigné de moi et quelque chose d’étrange était apparu devant lui. J’avais cligné des yeux emplis de surprise et j’avais regardé ce qui ressemblait à un verre carré flottant. Cependant, les caractères étaient étranges, différents, je n’en reconnaissais aucun, même si je savais écrire et lire dans quatre langues différentes.

Quand il avait eu fini, il avait dit quelque chose d’absurde à propos de ma guérison. J’avais cligné des yeux en raison de la surprise, mais je ne pouvais pas croire ses paroles. Il n’y avait personne au monde qui voudrait soigner quelqu’un comme moi.

Soudain, il avait commencé à agir bizarrement et s’était rapproché de moi. Il était engourdi et avait l’air groggy. J’avais essayé de reculer et de l’éviter, mais il m’avait percutée. L’étranger avait enfoncé son visage dans ma poitrine et avait fermé les yeux sans faire attention au reste.

Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’il a ? Est-ce qu’il veut enfin le faire ? Il... il dort, n’est-ce pas ? avais-je pensé en le regardant, j’étais abasourdie par les événements.

Cependant, c’était étrange. Son étreinte n’était pas comme celles des hommes de mon groupe. Il ne m’avait pas serrée avec rudesse ou force, alors je ne m’étais pas échappée et je n’avais même pas essayé de me défendre. Il ne m’avait pas retenue de force. Il m’avait simplement serrée avec douceur et avec délicatesse dans ses bras, comme une fleur précieuse. Mais je n’étais pas une fleur, mon corps était laid, il était couvert de cicatrices et souillé par beaucoup d’hommes. Qui enlacerait volontiers une personne comme moi ? Pourtant, il était là, dormant paisiblement avec sa tête sur ma poitrine et ses bras enroulés autour de moi comme le ferait un amant.

Je pourrais te tuer tout de suite, tu sais ? avais-je pensé en touchant sa joue.

Il avait grimacé et avait refermé sa bouche sur mon doigt. J’avais frissonné, pensant qu’il allait me mordre avec force, mais j’avais ressenti une sensation étrange et douce, c’était sa langue. Il me léchait le doigt et ne m’avait nullement fait mal.

Euh ~, arrête ça..., j’avais sorti mon doigt, et en réaction, il avait enfoui encore plus son visage dans ma poitrine.

Que se passe-t-il avec lui ? Cet homme... il... il..., avais-je soupiré et j’avais abandonné.

En le regardant dormir si paisiblement, je m’étais demandé quel genre d’imbécile il était. Pourquoi dirait-il quelque chose d’aussi stupide que de me guérir ? Pourquoi m’avait-il sauvée au lieu de me tuer ?

Je suis l’assassin, tu sais ? On n’agit pas ainsi avec un assassin..., avais-je pensé en caressant doucement ses cheveux.

Je me demandais quand j’avais commencé à faire ça. Cet homme, cet étranger, il avait l’air si paisible, si doux, si calme, mais en même temps vulnérable à toute forme d’attaque. Me montrait-il exprès son côté faible, ou bien était-il naturellement faible comme cela ?

Tous les hommes qui m’avaient serrée dans leurs bras jusqu’à présent ne l’avaient fait que pour satisfaire leurs désirs charnels. Quand ils avaient fini de se vider, j’avais été mise de côté comme un chiffon jetable. C’était ainsi que je m’attendais à ce que cet homme agisse avec moi, mais au lieu de cela, j’avais fini par l’enlacer et être tenue dans ses bras pendant qu’il dormait paisiblement.

Te sens-tu en sécurité avec moi ? Pourquoi es-tu comme ça ? Voulais-je demander, mais dès que mes lèvres s’étaient ouverte, il n’y avait pas de voix qui s’était fait entendre.

Avec un sourire doux sur mes lèvres, j’avais enroulé mes bras autour de lui et j’avais fermé les yeux.

Même si je ne sais pas ce qu’il compte faire avec moi la prochaine fois... ce sentiment, cette émotion... c’est agréable. Je l’aime bien. Je me demande si c’est comme ça d’être avec un homme qui vous traite avec douceur. Un amant, et non pas un destructeur brutal ? C’est tellement dommage qu’une fois qu’il se réveillera, il se transformera en bête... Il me détruira... et me mettra de côté comme tous les autres, mais peut-être... vivre un moment dans cette illusion, c’est tout ce dont j’ai besoin ? Avec cette dernière pensée en tête, je m’étais endormie avec lui dans les bras.

À ce moment-là, je n’avais aucune idée à quel point j’allais aimer cet étranger qui dormait si paisiblement dans mes bras. Je ne savais pas non plus qu’il était mon maître, Illsyore. Après tout, c’était le nom d’une fille...

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

11 commentaires :

  1. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  2. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre!
    Les prochaines sorties seront tous les combien de temps environ?

  3. Merci pour le chapitre et hâte d’être à mardi

  4. Merci pour ce chapitre

    Assez horrible qd même ce chapitre la… Depuis ses 10 ans, et tout le reste, c’est carrément glauque je trouve

    • Ce roman est très dur psychologiquement parlant. Je le décris bien comme une lueur de lumière dans un océan de noirceur, et c’est pas sans raison.

      Et l’histoire de l’elfe est pas du tout la pire des histoires personnelles qu’on va découvrir.

      • Ouais donc ça va devenir beaucoup plus sombre? Pour le moment je le trouvais assez cool mais ce chapitre à vraiment assombri la chose…

        • Oui, énormément. Déjà le tome 2 et 3 sont + sombre, mais après, cela va encore devenir plus sombre au point oû il y a 2-3 chapitres qui sont avec un avertissement, car cela peu choqué.

          Mais en final, cela reste le MC/ou autre qui observe des événements horribles.

          • Donc ça reste un peu comme ce chapitre, un événement qui c’est passé dans le passé ou qui ne touche pas le MC ou un de ses proches?

            • Malheureusement non. Ce qui est raconté est horrible, mais ce qui est directement vu l’est plus encore est sera présent et ce qui touche le MC ou ses proches sera également présent.

              Mais ce qui le rend « supportable », c’est quelque chose qu’on ressent comme dans certains films où l’on voit tout au travers d’un MC dont on sait qu’il ne lui arrivera rien (Alien 3, Doom, Resident Evil), car ces ennemis présents dans les lieux sont trop faibles. Mais cela reste horrible.

              Il faut savoir que là, n’en est qu’à son tout début, et il est d’une longueur bien plus importante le laisse penser ses 7 tomes.

              Juste « l’Introduction » que vous avez eux, ces 10 chapitres, mais cela représente la moitié de la taille d’un tome de roman japonais classique. Le T2 à un peu plus que la taille d’un tome et dès le T3, on est largement le double et cela revient à une belle brique.

              Chaque publication est bien plus grosse que celle de 100 en chance, et j’évite au maximum de les couper encore plus même si beaucoup sont 2 à 3 fois plus grosses que les sorties « classiques » des autres romans.

              Pour le dire simplement, ce roman décrit un équivalent d’un monde médiéval comme nous avons connu, mais non romancé avec tous les travers qui auraient pu arriver avec la magie, les malédictions et des êtres immortels qui gouverne le monde depuis l’ombre. Imaginez un Hitler immortel qui règne depuis l’homme. Rajouté à ça de l’esclavage sous sa pire forme de présente et du racisme. Et dans ce bel endroit de noirceur, placé y une lumière si brillante (mais possédant aussi sa noirceur) qu’il arrive à faire changer ce qu’il touche (par commencé par ses proches comme on peut déjà le voir dans la fin du T1 avec l’elfe) et le tout avec une touche d’humour (ce qui joue sur cette lumière en bien), un peu de naïveté, et beaucoup d’absence de bon sens (de ce monde, pas du notre).

  5. Merci pour le chapitre.

Laisser un commentaire