Izure Shinwa no Ragnarok – Tome 2 – Chapitre 2 – Partie 1

Bannière de Izure Shinwa no Ragnarok ***

Chapitre 2 : La disparition des étudiants

Partie 1

Je n’avais pas beaucoup dormi la nuit dernière.

L’établissement où j’avais été formé nous avait appris à passer des jours sans dormir. En même temps, nous étions aussi formés pour dormir dans n’importe quelles circonstances.

Le sommeil était l’une des activités les plus importantes pour le corps humain.

Mes émotions étaient dans la turbulence, me privant de tout sommeil. 

En d’autres termes, en ce moment, j’agissais comme un idiot.

« … »

Les émotions et les pensées rationnelles devaient être séparées.

Il était inévitable que je sois en colère contre Zeus en ce moment.

Mais cela ne me permettait pas de me battre bêtement contre lui.

J’avais été sauvé parce qu’aujourd’hui, c’était dimanche.

Toute forme de combat ou de bataille était interdite le dimanche.

Puisque Charo-senpai ne venait pas dans ma chambre aujourd’hui, je pouvais utiliser ce temps pour me détendre.

Ainsi, j’avais bu du café en boîte, lu un livre, fait un peu d’exercice, fait des trucs relaxants sans sortir de chez moi.

C’est ainsi que j’avais passé tranquillement mon temps ce jour-là, et puis la nuit arriva.

« … »

Cependant, même si j’allongeais mon corps sur le lit, j’étais toujours énervé.

C’était un peu mieux qu’hier, mais je n’arrivais toujours pas à dormir.

J’avais essayé de détendre mon corps toute la journée, mais le résultat était toujours ainsi.

Bon sang… de cette façon, si je ne le reconnais pas comme mon maître, je vais très probablement me faire tuer.

{ — Aah ~ ~ ~ je m’ennuie.} De façon inattendue, j’avais entendu une plainte de Balor.

À première vue, je ne semblais pas faire grand-chose, ce qui indiquait que j’avais beaucoup de temps libre en ce moment.

« Tais-toi, Balor, » déclarai-je.

Il s’était mis en colère contre moi qui n’arrivait pas à dormir correctement.

{ — Si peu de stimulus te font ça. S’il te plaît, fais quelque chose.} Déclara Balor.

« Comme quoi ? » demandai-je.

{ — Laisse-moi réfléchir.}

Balor avait arrêté de parler pendant un moment.

{ — Je suis curieux d’écouter tes vieilles histoires.} Déclara Balor.

« … Je n’ai pas d’histoire intéressante à partager, » déclarai-je.

{ — Qui s’en soucie. C’est à moi de juger si c’est intéressant ou non.}

« … Je n’ai pas envie de raconter ça, » déclarai-je.

{ — Il n’y a aucune raison d’être gêné. Tu viens d’atteindre la puberté ou quoi ?}

« C’est bien ça… »

{ — En vérité, tu es au bon âge. Cependant, ce comportement ne te convient pas du tout.}

« Donc, tu dis que je suis en fait plus âgé ? » demandai-je.

{— uhihihi.}

Balor ne nie pas mes accusations.

Eh bien, de toute façon, cela n’a pas d’importance.

{ — Hé, tu sais que cette femme va aussi atteindre la puberté ? Pourquoi n’appelles-tu pas Maria-chan dans cette pièce ?}

« Meurs ! »

Pour Balor, tout va bien, tant que cela peut soulager son ennui. Cependant, il avait changé de sujet de lui-même.

La voix de ce type résonnait profondément dans ma tête.

Par conséquent, il était logique que je sois incapable de bloquer sa bouche et de ne pas entendre ce que sa bouche débitait.

Peut-être que le fait que je me sois choisi comme récipient pour Balor était la pire chose qui soit arrivée jusqu’à présent.

{ — D’ailleurs, quelles sont tes filles préférées parmi toutes ?} demanda Balor.

« … soupir. »

J’avais soupiré, et j’avais décidé de traiter cela comme une sorte de défi jusqu’à ce que cette discussion soit terminée.

Alors,

*toc**toc*

On avait pu entendre un cognement.

Ça venait de la véranda.

{ — Oh ! Ne me dis pas que c’est Maria-chan !} déclara Balor.

« Il n’y a aucune chance que…, » balbutiai-je.

Maria ne viendra jamais ici à moins d’être appelée.

Alors, qui cela peut-il être ?

« … »

Je m’étais levé du lit.

J’avais regardé la véranda avec précaution.

Là, je pus voir une fille que je connaissais bien.

« Shishigane ? »

« Hello, Raika. »

J’avais ouvert les fenêtres avec une légère surprise, puis Shishigane avait enlevé ses chaussures et elle était entrée sans être invitée.

« … Pourquoi es-tu ici ? » J’avais fermé la fenêtre alors que je l’interrogeais.

La nuit d’aujourd’hui était la nuit où toute bataille était interdite.

C’est pourquoi il n’était pas du tout nécessaire que Shishigane vienne dans ma chambre.

Malgré tout cela, elle avait pris la peine de se faufiler dans le dortoir, et venir jusqu’ici.

« Y a-t-il une urgence ? » demandai-je.

« Rien. Je viens juste ici pour jouer, » déclara-t-elle.

« … Jouer ? »

« Exact. Je suis disponible, » déclara-t-elle.

Apparemment, elle passait juste pour nous rendre visite.

Je m’étais massé la tempe avec mes doigts, et j’avais soupiré.

« Si tu n’as rien de mieux à faire, alors repars, » déclarai-je.

« Eh ~, Raika, tu es trop froid, » déclara-t-elle.

Shishigane sourit et sauta sur le lit.

« Je suis venu ici pour jouer, alors tu pourrais au moins me faire un thé, » déclara-t-elle.

Mais elle n’avait jamais parlé de sa venue.

Actuellement, Shishigane — Freyja est sous le contrôle de mon œil diabolique.

Cela serait donc facile de la chasser avec un simple ordre.

Mais, ce soir était une nuit calme et paisible.

Si je lui demandais de partir, je finirais quand même par discuter avec Balor.

Ce n’est pas comme si j’étais d’humeur à dormir, alors pourquoi ne pas passer du temps avec elle en attendant.

« Le café te convient-il ? » demandai-je.

« Eh ~, n’as-tu pas préparé un thé au lait quand Tenka et les autres sont venus l’autre jour ? J’adore avoir ça, » déclara-t-elle.

« — — »

Le fait d’entendre le nom de Tenka prononcé par d’autres m’avait presque fait hésiter, bien que j’avais réussi à tenir le coup jusqu’à la fin.

« … Comment le sais-tu ? » demandai-je.

« Je le leur ai demandé, » répondit-elle.

« … attends un peu, » déclarai-je.

J’avais sorti les feuilles de thé et le lait, et je les avais fait tremper dans l’eau chaude.

« … »

En le préparant, je m’étais repris en regardant l’eau bouillante.

« C’est fait, » déclarai-je.

« Attends ~, merci, » répondit-elle.

J’avais reçu des remerciements de Shishigane lorsque j’avais distribué les boissons.

J’ouvris après ça la boîte de mon café avant de m’asseoir au bureau.

Ensuite, Shishigane tapota la place à côté d’elle sur le lit.

« Raika, viens par ici, » déclara-t-elle.

« Je refuse, » répondis-je.

« Cheh — »

Shishigane avait fait la moue.

{ — Fais-le. Ensuite, pousse-la au sol.}

Tais-toi, espèce de Dieu pervers.

Je pris une gorgée de café.

J’avais calmé mon cœur légèrement troublé avec l’amertume familière.

« Retourne dans ta chambre une fois que tu auras fini de boire ça, » j’avais dit ça à Shishigane.

« S’il te plaît, ne sois pas si empressé, » déclara-t-elle.

« Je hais tous les Dieux, » déclarai-je.

« Eh ~ »

Shishigane avait posé sa tasse et avait commencé à donner des coups de pied sur le lit.

C’était peut-être sa façon de montrer sa désapprobation.

Cela ne me concernait pas le moins du monde.

{— ooohh. Je la vois. Je peux la voir.}

Balor regarda avec excitation l’ourlet de sa jupe qui s’était relevé.

« … »

Je fermai silencieusement mon œil gauche.

{— wah! Hé, salaud !}

J’avais reçu une plainte de Balor, mais je l’avais ignorée.

Ensuite,

« Hein ? Tu as fermé ton œil gauche, qu’est-ce qui s’est passé ? Ah… ne me dis pas que Balor regarde sous ma jupe ? » demanda-t-elle.

Shishigane savait facilement voir à travers les petits changements.

Ensuite, elle se mit à rire avec un sourire. « Mais ~ Raika-kun, tu ne fermes pas ton œil droit. Je me demande si tu veux aussi jeter un coup d’œil sous ma jupe ~ ? »

« C’est tellement idiot, » déclarai-je.

Cela m’avait fait soupirer à nouveau.

Cependant, Shishigane n’avait jamais retiré son sourire.

« Oh, mon Dieu. Qu’est-ce que tu as, es-tu gêné ? »

« Non. »

« Tu es le bienvenu pour jeter un coup d’œil, si tu n’es pas gêné. Ils ne s’enfuient pas. »

« Je refuse, » déclarai-je.

« Alors, tu ne devrais pas fermer ton œil droit aussi, non ? » demanda-t-elle.

« Je ne te quitterai jamais des yeux, » répondis-je.

« Cette réplique, est-ce peut-être toi qui te confesses à moi ? » demanda-t-elle.

« J’ai insinué qu’il fallait être prudent, » répondis-je.

Shishigane n’était pas quelqu’un que l’on pouvait quitter des yeux même après être sous le coup de la domination.

C’est un geste suicidaire de la laisser errer librement dans cette petite pièce.

« Aïe ~ ça fait mal —, » déclara-t-elle.

Shishigane se leva sans aucun signe de douleur et s’approcha lentement de moi.

« Ne suis-je pas une femme attirante ? » demanda-t-elle.

« Je n’ai jamais dit une telle chose, » répondis-je.

« Pas cool. Réponds-moi honnêtement, s’il te plaît, » déclara-t-elle.

Je voulais m’éloigner de ce sujet, mais Shishigane continua à me presser.

Cette fille s’était arrêtée juste sous mon nez.

« Si tu ne réponds pas, je vais relever ma jupe ici, » déclara Shishigane.

« Quoi ? »

« Plus vite, réponds-moi ~, » déclara-t-elle.

Tout en disant cela, Shishigane avait attrapé l’ourlet de sa jupe et avait commencé à le soulever.

Cependant, il semblerait que cela s’était arrêté là.

Ce qu’elle faisait avait l’air d’un mouvement complètement étouffant.

C’est sa voix.

Son souffle.

Son regard.

C’est ce qui pousserait un homme à imaginer le plaisir qui s’ensuivra.

{— Gah! Montre-le-moi aussi !} Un Balor excité hurlait à l’intérieur.

Cela se passait exactement comme ce que la Déesse avait à l’esprit.

Ce gars, je suppose que ça correspond vraiment à son rôle.

Il symbolisait exactement le Dieu maléfique pervers dans mon esprit.

« Arrête, Shishigane, » déclarai-je.

Avec mon ordre, les méfaits de Shishigane avaient cessé.

Cependant, cette fille ne pouvait pas se permettre ça pour la dissuader.

« Kyaa — , maintenant que tu m’as immobilisée, que vas-tu faire ? » demanda Shishigane.

« … Toi, quoi qu’il arrive, tu t’amuseras toujours, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Ouais, très amusant, » répondit-elle.

Shishigane se lécha les lèvres de façon érotique.

« C’est une expérience nouvelle et amusante d’être joué par un homme fort qui m’a dominée, » déclara-t-elle.

« … »

« Pour… cette… raison, » alors que Shishigane casse ses mots sémantiquement.

Ses vêtements avaient automatiquement glissé.

« … !? »

« Nos séjours au karaoké… on continue ? » demanda-t-elle.

Un sourire euphorique avait fait surface sur le visage de Shishigane.

« … As-tu fait quelque chose avec tes vêtements à l’avance ? » demandai-je.

« Oui. Alors, comment est-ce ? Après avoir autant regardé, ne me dis pas que tu ne ressens encore rien ? » demanda-t-elle.

Shishigane m’invita de manière proactive tout en me présentant son corps.

Un corps nu en bonne santé.

Des courbes élégantes.

Des pointes légèrement rosées.

Elle exposa tout ce qu’elle avait, séduisante.

Sa voix, son corps, et son regard, tout cela suffisait à rendre un homme fou.

Une silhouette qui rendra l’homme fou de désir, une véritable incarnation de Dieu lui-même.

Une fois entrelacée avec ce corps, on tombera, peu importe la résistance.

Et sur dix individus, la plupart des hommes auraient plutôt tendance à l’étreindre et à tomber pour elle.

Mais pour un homme comme moi, je n’étais pas dans ce cas.

Je fermai les yeux, et je posai ma main sur les bras de Shishigane.

« Je vais être clair. Ce corps appartient à l’origine à Shishigane Ruirui, pas à toi. S’il te plaît, ne fais rien qui puisse la blesser, » déclarai-je.

« Oh mon dieu ? Ce que nous comptons faire pour jouer est une chose si agréable qu’on ne peut le croire. Dire que ça va “faire mal”, c’est un peu trop, non ? » déclara Shishigane.

« C’est vrai que je n’ai pas le droit de décider, mais on peut te dire la même chose. Tout dépendra de l’intention et de la décision de Shishigane Ruirui, » déclarai-je.

« … »

Mes yeux et ceux de Shishigane s’affrontèrent pendant un moment.

Peu après, la fille avait soupiré.

« Raika, tu es trop indifférent, » déclara-t-elle.

« Tais-toi, Dieu, » déclarai-je.

Je m’étais arrêté juste là, et j’avais continué à boire ma boîte de café.

« Remets rapidement tes vêtements, » ordonnai-je.

« Bien, bien. Ah… Je suis choquée. Je suis refusée par le même homme trois fois de suite, ma fierté est blessée, » Shishigane commença à remettre ses vêtements en marmonnant des choses inutiles.

« … Toi, es-tu venue jusqu’ici juste pour dire ces choses ? » demandai-je.

« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Je veux renforcer le lien tout comme une autre déesse, » Shishigane l’avait dit avec colère.

Aah… elle vient vraiment avec des choses stupides à l’esprit.

{ — Tu fais de la merde… si tu n’en veux pas, alors laisse-moi au moins voir. Au contraire, change de place avec moi !}

Balor s’était plaint, mais comme d’habitude, je l’avais ignoré.

J’espère que cette fille va rapidement remettre tous ses vêtements, c’était ce que je pensais.

Clank, on entendit alors un bruit alors que la porte de cette pièce s’était ouverte.

« Désolée de venir si tard dans la nuit, Raika-kun. Brünnhilde a dit que Shishigane avait disparu de sa surveillance… alors elle a pensé…, » celle qui était venue était Charo-senpai.

Elle se raidit dès qu’elle nous avait vus, Shishigane et moi, dans la pièce.

Elle n’avait pas frappé à la porte, donc il n’y avait aucun moyen d’arrêter ça.

Au fait, c’était moi qui lui avais demandé de ne pas frapper puisque c’est un dortoir de garçons.

Jamais, dans mes rêves les plus fous, cela ne se serait retourné contre moi.

« Qu-Quoi ? P-Pourquoi Shishigane est-elle ici, à l’intérieur, nue ? » demanda Charo-senpai.

« Charo-senpai, s’il te plaît, calme-toi un peu, » demandai-je.

J’avais essayé de la calmer, mais cela ne semblait pas être efficace.

« Ne me dites pas que vous êtes tous les deux comme ça ! » s’écria Charo-senpai.

« C’est-à-dire…, » commençai-je.

« Merde, on s’est fait choper…, » s’exclama Shishigane.

Et là, Shishigane ne faisait qu’empirer les choses.

« En fait, afin de prouver mon obéissance, on m’a ordonnée de venir si tard dans la nuit, à peine vêtue. Je n’y peux rien, puisque mon corps et mon cœur sont complètement asservis par lui, » déclara Shishigane.

« E, eeeeeeeeh? »

« C’était vraiment génial, » continua Shishigane.

« Ohhh, tu as dit que c’était “génial”, j-j-j-je me demande ce que c’est, » balbutia Charo-senpai.

« Eh ! Senpai, n’es-tu pas déjà au courant ? Je parle du truc que je fais avec Raika, » déclara Shishigane.

« … ! »

Le visage de Charo-senpai devint instantanément rouge.

Son imagination avait largement débordé grâce à la suggestion de Shishigane.

Il semblerait que ce malentendu prendra un certain temps à être résolu.

Le simple fait d’y penser me fatiguait.

« … »

Je n’arrivais pas à dormir en ce moment parce qu’il y avait tant de choses qui me traversaient l’esprit, mais maintenant j’allais certainement dormir à cause de la fatigue mentale.

« ... haa. »

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire