Izure Shinwa no Ragnarok – Tome 2 – Chapitre 2

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Chapitre 2 : La disparition des étudiants

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Chapitre 2 : La disparition des étudiants

Partie 1

Je n’avais pas beaucoup dormi la nuit dernière.

L’établissement où j’avais été formé nous avait appris à passer des jours sans dormir. En même temps, nous étions aussi formés pour dormir dans n’importe quelles circonstances.

Le sommeil était l’une des activités les plus importantes pour le corps humain.

Mes émotions étaient dans la turbulence, me privant de tout sommeil. 

En d’autres termes, en ce moment, j’agissais comme un idiot.

« … »

Les émotions et les pensées rationnelles devaient être séparées.

Il était inévitable que je sois en colère contre Zeus en ce moment.

Mais cela ne me permettait pas de me battre bêtement contre lui.

J’avais été sauvé parce qu’aujourd’hui, c’était dimanche.

Toute forme de combat ou de bataille était interdite le dimanche.

Puisque Charo-senpai ne venait pas dans ma chambre aujourd’hui, je pouvais utiliser ce temps pour me détendre.

Ainsi, j’avais bu du café en boîte, lu un livre, fait un peu d’exercice, fait des trucs relaxants sans sortir de chez moi.

C’est ainsi que j’avais passé tranquillement mon temps ce jour-là, et puis la nuit arriva.

« … »

Cependant, même si j’allongeais mon corps sur le lit, j’étais toujours énervé.

C’était un peu mieux qu’hier, mais je n’arrivais toujours pas à dormir.

J’avais essayé de détendre mon corps toute la journée, mais le résultat était toujours ainsi.

Bon sang… de cette façon, si je ne le reconnais pas comme mon maître, je vais très probablement me faire tuer.

{ — Aah ~ ~ ~ je m’ennuie.} De façon inattendue, j’avais entendu une plainte de Balor.

À première vue, je ne semblais pas faire grand-chose, ce qui indiquait que j’avais beaucoup de temps libre en ce moment.

« Tais-toi, Balor, » déclarai-je.

Il s’était mis en colère contre moi qui n’arrivait pas à dormir correctement.

{ — Si peu de stimulus te font ça. S’il te plaît, fais quelque chose.} Déclara Balor.

« Comme quoi ? » demandai-je.

{ — Laisse-moi réfléchir.}

Balor avait arrêté de parler pendant un moment.

{ — Je suis curieux d’écouter tes vieilles histoires.} Déclara Balor.

« … Je n’ai pas d’histoire intéressante à partager, » déclarai-je.

{ — Qui s’en soucie. C’est à moi de juger si c’est intéressant ou non.}

« … Je n’ai pas envie de raconter ça, » déclarai-je.

{ — Il n’y a aucune raison d’être gêné. Tu viens d’atteindre la puberté ou quoi ?}

« C’est bien ça… »

{ — En vérité, tu es au bon âge. Cependant, ce comportement ne te convient pas du tout.}

« Donc, tu dis que je suis en fait plus âgé ? » demandai-je.

{— uhihihi.}

Balor ne nie pas mes accusations.

Eh bien, de toute façon, cela n’a pas d’importance.

{ — Hé, tu sais que cette femme va aussi atteindre la puberté ? Pourquoi n’appelles-tu pas Maria-chan dans cette pièce ?}

« Meurs ! »

Pour Balor, tout va bien, tant que cela peut soulager son ennui. Cependant, il avait changé de sujet de lui-même.

La voix de ce type résonnait profondément dans ma tête.

Par conséquent, il était logique que je sois incapable de bloquer sa bouche et de ne pas entendre ce que sa bouche débitait.

Peut-être que le fait que je me sois choisi comme récipient pour Balor était la pire chose qui soit arrivée jusqu’à présent.

{ — D’ailleurs, quelles sont tes filles préférées parmi toutes ?} demanda Balor.

« … soupir. »

J’avais soupiré, et j’avais décidé de traiter cela comme une sorte de défi jusqu’à ce que cette discussion soit terminée.

Alors,

*toc**toc*

On avait pu entendre un cognement.

Ça venait de la véranda.

{ — Oh ! Ne me dis pas que c’est Maria-chan !} déclara Balor.

« Il n’y a aucune chance que…, » balbutiai-je.

Maria ne viendra jamais ici à moins d’être appelée.

Alors, qui cela peut-il être ?

« … »

Je m’étais levé du lit.

J’avais regardé la véranda avec précaution.

Là, je pus voir une fille que je connaissais bien.

« Shishigane ? »

« Hello, Raika. »

J’avais ouvert les fenêtres avec une légère surprise, puis Shishigane avait enlevé ses chaussures et elle était entrée sans être invitée.

« … Pourquoi es-tu ici ? » J’avais fermé la fenêtre alors que je l’interrogeais.

La nuit d’aujourd’hui était la nuit où toute bataille était interdite.

C’est pourquoi il n’était pas du tout nécessaire que Shishigane vienne dans ma chambre.

Malgré tout cela, elle avait pris la peine de se faufiler dans le dortoir, et venir jusqu’ici.

« Y a-t-il une urgence ? » demandai-je.

« Rien. Je viens juste ici pour jouer, » déclara-t-elle.

« … Jouer ? »

« Exact. Je suis disponible, » déclara-t-elle.

Apparemment, elle passait juste pour nous rendre visite.

Je m’étais massé la tempe avec mes doigts, et j’avais soupiré.

« Si tu n’as rien de mieux à faire, alors repars, » déclarai-je.

« Eh ~, Raika, tu es trop froid, » déclara-t-elle.

Shishigane sourit et sauta sur le lit.

« Je suis venu ici pour jouer, alors tu pourrais au moins me faire un thé, » déclara-t-elle.

Mais elle n’avait jamais parlé de sa venue.

Actuellement, Shishigane — Freyja est sous le contrôle de mon œil diabolique.

Cela serait donc facile de la chasser avec un simple ordre.

Mais, ce soir était une nuit calme et paisible.

Si je lui demandais de partir, je finirais quand même par discuter avec Balor.

Ce n’est pas comme si j’étais d’humeur à dormir, alors pourquoi ne pas passer du temps avec elle en attendant.

« Le café te convient-il ? » demandai-je.

« Eh ~, n’as-tu pas préparé un thé au lait quand Tenka et les autres sont venus l’autre jour ? J’adore avoir ça, » déclara-t-elle.

« — — »

Le fait d’entendre le nom de Tenka prononcé par d’autres m’avait presque fait hésiter, bien que j’avais réussi à tenir le coup jusqu’à la fin.

« … Comment le sais-tu ? » demandai-je.

« Je le leur ai demandé, » répondit-elle.

« … attends un peu, » déclarai-je.

J’avais sorti les feuilles de thé et le lait, et je les avais fait tremper dans l’eau chaude.

« … »

En le préparant, je m’étais repris en regardant l’eau bouillante.

« C’est fait, » déclarai-je.

« Attends ~, merci, » répondit-elle.

J’avais reçu des remerciements de Shishigane lorsque j’avais distribué les boissons.

J’ouvris après ça la boîte de mon café avant de m’asseoir au bureau.

Ensuite, Shishigane tapota la place à côté d’elle sur le lit.

« Raika, viens par ici, » déclara-t-elle.

« Je refuse, » répondis-je.

« Cheh — »

Shishigane avait fait la moue.

{ — Fais-le. Ensuite, pousse-la au sol.}

Tais-toi, espèce de Dieu pervers.

Je pris une gorgée de café.

J’avais calmé mon cœur légèrement troublé avec l’amertume familière.

« Retourne dans ta chambre une fois que tu auras fini de boire ça, » j’avais dit ça à Shishigane.

« S’il te plaît, ne sois pas si empressé, » déclara-t-elle.

« Je hais tous les Dieux, » déclarai-je.

« Eh ~ »

Shishigane avait posé sa tasse et avait commencé à donner des coups de pied sur le lit.

C’était peut-être sa façon de montrer sa désapprobation.

Cela ne me concernait pas le moins du monde.

{— ooohh. Je la vois. Je peux la voir.}

Balor regarda avec excitation l’ourlet de sa jupe qui s’était relevé.

« … »

Je fermai silencieusement mon œil gauche.

{— wah! Hé, salaud !}

J’avais reçu une plainte de Balor, mais je l’avais ignorée.

Ensuite,

« Hein ? Tu as fermé ton œil gauche, qu’est-ce qui s’est passé ? Ah… ne me dis pas que Balor regarde sous ma jupe ? » demanda-t-elle.

Shishigane savait facilement voir à travers les petits changements.

Ensuite, elle se mit à rire avec un sourire. « Mais ~ Raika-kun, tu ne fermes pas ton œil droit. Je me demande si tu veux aussi jeter un coup d’œil sous ma jupe ~ ? »

« C’est tellement idiot, » déclarai-je.

Cela m’avait fait soupirer à nouveau.

Cependant, Shishigane n’avait jamais retiré son sourire.

« Oh, mon Dieu. Qu’est-ce que tu as, es-tu gêné ? »

« Non. »

« Tu es le bienvenu pour jeter un coup d’œil, si tu n’es pas gêné. Ils ne s’enfuient pas. »

« Je refuse, » déclarai-je.

« Alors, tu ne devrais pas fermer ton œil droit aussi, non ? » demanda-t-elle.

« Je ne te quitterai jamais des yeux, » répondis-je.

« Cette réplique, est-ce peut-être toi qui te confesses à moi ? » demanda-t-elle.

« J’ai insinué qu’il fallait être prudent, » répondis-je.

Shishigane n’était pas quelqu’un que l’on pouvait quitter des yeux même après être sous le coup de la domination.

C’est un geste suicidaire de la laisser errer librement dans cette petite pièce.

« Aïe ~ ça fait mal —, » déclara-t-elle.

Shishigane se leva sans aucun signe de douleur et s’approcha lentement de moi.

« Ne suis-je pas une femme attirante ? » demanda-t-elle.

« Je n’ai jamais dit une telle chose, » répondis-je.

« Pas cool. Réponds-moi honnêtement, s’il te plaît, » déclara-t-elle.

Je voulais m’éloigner de ce sujet, mais Shishigane continua à me presser.

Cette fille s’était arrêtée juste sous mon nez.

« Si tu ne réponds pas, je vais relever ma jupe ici, » déclara Shishigane.

« Quoi ? »

« Plus vite, réponds-moi ~, » déclara-t-elle.

Tout en disant cela, Shishigane avait attrapé l’ourlet de sa jupe et avait commencé à le soulever.

Cependant, il semblerait que cela s’était arrêté là.

Ce qu’elle faisait avait l’air d’un mouvement complètement étouffant.

C’est sa voix.

Son souffle.

Son regard.

C’est ce qui pousserait un homme à imaginer le plaisir qui s’ensuivra.

{— Gah! Montre-le-moi aussi !} Un Balor excité hurlait à l’intérieur.

Cela se passait exactement comme ce que la Déesse avait à l’esprit.

Ce gars, je suppose que ça correspond vraiment à son rôle.

Il symbolisait exactement le Dieu maléfique pervers dans mon esprit.

« Arrête, Shishigane, » déclarai-je.

Avec mon ordre, les méfaits de Shishigane avaient cessé.

Cependant, cette fille ne pouvait pas se permettre ça pour la dissuader.

« Kyaa — , maintenant que tu m’as immobilisée, que vas-tu faire ? » demanda Shishigane.

« … Toi, quoi qu’il arrive, tu t’amuseras toujours, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Ouais, très amusant, » répondit-elle.

Shishigane se lécha les lèvres de façon érotique.

« C’est une expérience nouvelle et amusante d’être joué par un homme fort qui m’a dominée, » déclara-t-elle.

« … »

« Pour… cette… raison, » alors que Shishigane casse ses mots sémantiquement.

Ses vêtements avaient automatiquement glissé.

« … !? »

« Nos séjours au karaoké… on continue ? » demanda-t-elle.

Un sourire euphorique avait fait surface sur le visage de Shishigane.

« … As-tu fait quelque chose avec tes vêtements à l’avance ? » demandai-je.

« Oui. Alors, comment est-ce ? Après avoir autant regardé, ne me dis pas que tu ne ressens encore rien ? » demanda-t-elle.

Shishigane m’invita de manière proactive tout en me présentant son corps.

Un corps nu en bonne santé.

Des courbes élégantes.

Des pointes légèrement rosées.

Elle exposa tout ce qu’elle avait, séduisante.

Sa voix, son corps, et son regard, tout cela suffisait à rendre un homme fou.

Une silhouette qui rendra l’homme fou de désir, une véritable incarnation de Dieu lui-même.

Une fois entrelacée avec ce corps, on tombera, peu importe la résistance.

Et sur dix individus, la plupart des hommes auraient plutôt tendance à l’étreindre et à tomber pour elle.

Mais pour un homme comme moi, je n’étais pas dans ce cas.

Je fermai les yeux, et je posai ma main sur les bras de Shishigane.

« Je vais être clair. Ce corps appartient à l’origine à Shishigane Ruirui, pas à toi. S’il te plaît, ne fais rien qui puisse la blesser, » déclarai-je.

« Oh mon dieu ? Ce que nous comptons faire pour jouer est une chose si agréable qu’on ne peut le croire. Dire que ça va “faire mal”, c’est un peu trop, non ? » déclara Shishigane.

« C’est vrai que je n’ai pas le droit de décider, mais on peut te dire la même chose. Tout dépendra de l’intention et de la décision de Shishigane Ruirui, » déclarai-je.

« … »

Mes yeux et ceux de Shishigane s’affrontèrent pendant un moment.

Peu après, la fille avait soupiré.

« Raika, tu es trop indifférent, » déclara-t-elle.

« Tais-toi, Dieu, » déclarai-je.

Je m’étais arrêté juste là, et j’avais continué à boire ma boîte de café.

« Remets rapidement tes vêtements, » ordonnai-je.

« Bien, bien. Ah… Je suis choquée. Je suis refusée par le même homme trois fois de suite, ma fierté est blessée, » Shishigane commença à remettre ses vêtements en marmonnant des choses inutiles.

« … Toi, es-tu venue jusqu’ici juste pour dire ces choses ? » demandai-je.

« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Je veux renforcer le lien tout comme une autre déesse, » Shishigane l’avait dit avec colère.

Aah… elle vient vraiment avec des choses stupides à l’esprit.

{ — Tu fais de la merde… si tu n’en veux pas, alors laisse-moi au moins voir. Au contraire, change de place avec moi !}

Balor s’était plaint, mais comme d’habitude, je l’avais ignoré.

J’espère que cette fille va rapidement remettre tous ses vêtements, c’était ce que je pensais.

Clank, on entendit alors un bruit alors que la porte de cette pièce s’était ouverte.

« Désolée de venir si tard dans la nuit, Raika-kun. Brünnhilde a dit que Shishigane avait disparu de sa surveillance… alors elle a pensé…, » celle qui était venue était Charo-senpai.

Elle se raidit dès qu’elle nous avait vus, Shishigane et moi, dans la pièce.

Elle n’avait pas frappé à la porte, donc il n’y avait aucun moyen d’arrêter ça.

Au fait, c’était moi qui lui avais demandé de ne pas frapper puisque c’est un dortoir de garçons.

Jamais, dans mes rêves les plus fous, cela ne se serait retourné contre moi.

« Qu-Quoi ? P-Pourquoi Shishigane est-elle ici, à l’intérieur, nue ? » demanda Charo-senpai.

« Charo-senpai, s’il te plaît, calme-toi un peu, » demandai-je.

J’avais essayé de la calmer, mais cela ne semblait pas être efficace.

« Ne me dites pas que vous êtes tous les deux comme ça ! » s’écria Charo-senpai.

« C’est-à-dire…, » commençai-je.

« Merde, on s’est fait choper…, » s’exclama Shishigane.

Et là, Shishigane ne faisait qu’empirer les choses.

« En fait, afin de prouver mon obéissance, on m’a ordonnée de venir si tard dans la nuit, à peine vêtue. Je n’y peux rien, puisque mon corps et mon cœur sont complètement asservis par lui, » déclara Shishigane.

« E, eeeeeeeeh? »

« C’était vraiment génial, » continua Shishigane.

« Ohhh, tu as dit que c’était “génial”, j-j-j-je me demande ce que c’est, » balbutia Charo-senpai.

« Eh ! Senpai, n’es-tu pas déjà au courant ? Je parle du truc que je fais avec Raika, » déclara Shishigane.

« … ! »

Le visage de Charo-senpai devint instantanément rouge.

Son imagination avait largement débordé grâce à la suggestion de Shishigane.

Il semblerait que ce malentendu prendra un certain temps à être résolu.

Le simple fait d’y penser me fatiguait.

« … »

Je n’arrivais pas à dormir en ce moment parce qu’il y avait tant de choses qui me traversaient l’esprit, mais maintenant j’allais certainement dormir à cause de la fatigue mentale.

« ... haa. »

***

Partie 2

Le début de la semaine. Lundi.

J’étais allé à l’école comme d’habitude. Avec moi, il y avait Kunisaki et Maria.

« Bonjour, Raika, Kunisaki, Maria ! » Nous avions été accueillis par Ruirui qui nous avait fait signe de la main lorsque nous étions entrés dans la classe.

Hier, elle s’était glissée dans ma chambre la nuit comme si c’était normal.

L’étendue de son culot m’avait vraiment surpris.

« Bonjour, Ruirui. »

« Bonjour ~ ! Ruirui-chan ! »

« Bonjour. »

Après avoir échangé nos salutations, nous étions arrivés à notre siège.

Le temps que je pose le livre pour la cour d’aujourd’hui sur la table, Ruirui nous approcha.

« Wôw ~ tous les trois, vous êtes toujours ensemble le matin, hein ? » déclara Ruirui.

« Comme nous venons du même dortoir du Sud, c’est normal, » Maria avait répondu honnêtement à la question de Ruirui.

Il s’agissait d’une évidence, et il n’y avait pas besoin de demander.

En y réfléchissant bien plus tard, peut-être qu’elle voulait juste un sujet pour entamer une conversation avec nous.

En fait, c’est ce qu’il semblait être, puisque Ruirui n’abandonna pas et elle commença à parler d’un autre sujet.

« Maintenant que j’y pense, avez-vous entendu parler de cette rumeur ? » demanda Ruirui.

« Une rumeur ? Quel genre ? » Kunisaki se pencha en avant pour se joindre à la conversation.

Ruirui vint s’asseoir à mon bureau et commença à sourire.

{— Ooh ! Beau cul !} déclara Balor.

Ta gueule, espèce de putain de Dieu maléfique !

Et c’est ainsi que je devais m’occuper de Balor et cela même tôt le matin.

De toute façon, Ruirui avait commencé à parler de la rumeur.

« D’une manière ou d’une autre, depuis la cérémonie d’entrée, des élèves ont disparu dans cette école, » déclara Ruirui.

« Disparu ? »

« Et puisque cela se produit continuellement, cela ne va-t-il pas devenir un cas de disparitions en série ? »

« … »

« … »

Maria et moi, nous nous étions regardés.

Nous nous étions inscrits dans le but d’enquêter sur cette école.

Cependant, vu que la cérémonie d’entrée n’avait pas été longue, notre priorité restait toujours de surveiller l’île et l’école. Nous étions trop concentrés sur l’organisation de la gestion des sacrements que nous n’avions pas encore le temps d’enquêter sur les rumeurs issues des élèves.

Il était indéniable que je m’étais retrouvé impliqué dans cette guerre représentative par manque d’informations, mais cela n’était pas une excuse.

Il y avait une situation de disparitions continue impliquant des élèves de cette école.

C’était risqué de laisser cette rumeur en paix.

Même si c’était une rumeur, il était important d’y accorder toute son attention.

Bien sûr, puisque celle qui le disait était Ruirui, je devais moi-même enquêter sur la vérité.

« Ruirui. La rumeur, tu crois qu’elle est vraie ? » J’avais demandé une confirmation.

Ruirui avait éclaté de rire, « C’est la vérité. » Alors, elle avait répondu.

Cette fille était sous mon contrôle « Oeil maléfique ».

Elle était censée dire la vérité sur la question que je venais de poser.

Pour l’instant, j’allais juste écouter son histoire d’abord. Plus tard, je vérifierai sa source.

« La rumeur que tu as entendue, peux-tu l’expliquer plus explicitement ? » demandai-je.

« La rumeur est assez simple. Un jour, un étudiant a disparu, et depuis lors, d’autres étudiants ont disparu et ne sont jamais revenus au dortoir, » répondit Ruirui.

« Quoi que ce soit avait-il des traits communs ? » demandai-je.

« Qui sait ? Je ne sais rien de tel, » répondit Ruirui.

J’avais plissé mes yeux et j’avais regardé Ruirui, mais elle s’était contentée de hausser les épaules et faire l’idiote.

Apparemment, elle ne semblait pas le savoir.

Peut-être qu’elle trouvait le sujet intéressant et qu’elle voulait simplement bavarder.

« Wah ~ cette histoire est assez effrayante, tu ne crois pas ? » Derrière moi, Kunisaki ouvrit ses deux bras avec exagération.

Puis, à ce moment,

« Quoi, quoi ? De quoi parlez-vous ? »

« — »

Dès que j’avais entendu cette voix, mon expression faciale avait presque été déformée.

C’est une voix familière que j’entendais depuis la première fois que je m’étais inscrit dans cette école.

« Bonjour ~ Tenka. »

« Bonjour. »

« Bonjour, tout le monde ! »

À part moi, tout le monde salua cette fille — Tenka.

Si cela avait été il y a trois jours, je lui aurais retourné ses salutations sans effort.

Cependant…

« Raika-kun, toi aussi, bonjour ! » Tenka regarda par ici, et elle me salua comme d’habitude.

Je m’étais demandé comment j’étais censé me sentir, maintenant que je connaissais la vérité.

« Aah… bonjour, Tenka, » déclarai-je.

« Eh ~ ! D’une certaine façon, tu sembles léthargique aujourd’hui ? » demanda Tenka.

Tenka rit innocemment.

Un geste adorable qui procurerait de la joie à ceux qui en seraient témoins.

En la regardant de près, je…

Je vais le massacrer.

{ — Ton hobby est foutu, tu sais ?}

Tu te trompes.

Aujourd’hui, c’était le troisième jour après depuis que j’avais appris la véritable identité de Tenka.

Je n’avais pas encore repris le contrôle total de moi-même…

Cependant, il semblerait que le stupide combat d’hier soir ait été quelque peu efficace pour réduire mon stress. Mes émotions étaient maîtrisées plus que ce à quoi je m’attendais.

En parlant avec Balor, je pourrais créer une occasion de me distraire.

Néanmoins, je devais dès que possible mettre sous silence mon intention presque écrasante de tuer.

 »... »

De toute façon, j’aurai ma revanche.

Jusqu’à ce que ce moment arrive, je ne pouvais pas laisser les autres savoir que Tenka était Zeus.

C’est parce que Tenka tuera tout le monde une fois que son identité en tant qu’apothéose divine était exposée.

Je devais tenir compte de la sécurité des autres si je voulais me venger.

C’est très frustrant, mais on ne peut rien y faire.

En fin de compte, je vais pouvoir effacer ma rancune, c’est sûr.

C’est pourquoi je vais continuer ma routine quotidienne comme d’habitude.

« Je vais bien. C’est juste que je ne suis pas une personne du matin, contrairement à Kunisaki, » répondis-je.

« Vraiment ~ ? » répondit-elle.

« Oh, insinues-tu que je suis un simplet ? » demanda Kunisaki.

Je m’étais excusé auprès de Kunisaki qui protestait.

En nous regardant, Tenka avait éclaté de rire, et avait rapidement déplacé son regard vers Ruirui.

« Alors ? De quoi parliez-vous ? » demanda Tenka.

« Eh bien ~, tu vois ~, » à la demande de Tenka, Ruirui recommença son histoire.

Et puis, doucement, la porte d’entrée de la classe s’était ouverte.

« Ah ! Bonjour ! … veuillez retourner à votre place. » Celui qui était entré était notre professeur principal, Kushigenoki.

En même temps que son visage endormi, tout en bâillant, il commença à écrire sur la feuille de présence.

Il se dirigea lentement vers son bureau.

Puis, il avait attendu que tous les étudiants retournent à leur place… plutôt, il était juste debout devant, endormi.

« Nn ~ ah ~… avant de prendre les présences d’aujourd’hui, j’ai quelque chose à dire à tout le monde, » déclara Kushigenoki.

Tout en caressant sa barbe, Kushigenoki regarda la classe.

« En fait, il a été signalé que de nombreux étudiants ne retournent pas à leur dortoir récemment. J’en ai entendu parler à la réunion d’aujourd’hui, » déclara Kushigenoki.

« ! »

J’avais été choqué d’entendre l’annonce de Kushigenoki.

En d’autres termes, c’était probablement les mêmes cas de disparition dont Ruirui venait de parler.

« Vous le savez déjà, il est interdit de sortir la nuit… vous devez même vous faufiler entre les gardes, donc vous feriez mieux de ne pas sortir la nuit. En plus, il n’y a même pas de magasin ouvert à cette heure-là, alors pourquoi s’embêter ? » Kushigenoki continua de parler avec somnolence.

Comme les rumeurs s’avéraient être réelles, je commençai à demander à l’intérieur de ma conscience.

Que penses-tu de ces disparus, Balor ?

{ — Rien, je m’en fiche.}

Je me fiche de tes pensées personnelles. Je veux juste savoir si c’est lié à la guerre des représentants ou non.

{ — Oh, cette rumeur.}

« Uhihihi, » Balor ria bizarrement.

Comme d’habitude, son rire dérangeait vraiment les autres.

{ — Avant cela, dis-moi ce que tu en penses, Raika.}

Voyons voir…

Cette école était située sur une île isolée.

Il n’y avait presque aucun moyen pour les étudiants de sortir de l’île autre que la remise des diplômes.

D’ailleurs, l’Organisation de gestion des sacrements avait les yeux partout dans cette île.

De plus, pour faire des achats sur cette île, le seul moyen disponible était d’utiliser les crédits émis par l’école.

Les crédits étaient ajoutés chaque mois au portefeuille électronique de chaque étudiant, et il était facile pour eux de retracer chaque transaction.

En suivant l’historique des transactions des étudiants, l’Organisme de gestion des sacrements pouvait facilement retracer leurs allées et venues.

Mais si le contraire se produisait, il était compréhensible qu’ils ne soient pas capables de retrouver les étudiants.

En d’autres termes, les étudiants manquants ne dépensaient pas leurs crédits.

Cela signifie qu’ils n’avaient pas acheté de repas ou de boissons.

Combien de jours un étudiant ordinaire pouvait-il survivre sur cette île isolée, alors qu’il n’avait plus accès à la nourriture, les vêtements et un abri… ?

Il était difficile de croire que les élèves allaient disparaître de leur propre gré.

Le seul cas crédible était qu’il y avait un facteur externe.

Le problème était de savoir si le facteur externe est lié à la guerre représentative ou non…

La possibilité que ces cas de disparition soient liés à l’actuelle guerre représentative est peut-être d’environ 60 %.

{ — Ce n’est pas si haut, mais ce n’est pas si bas non plus. Un nombre subtil.}

La probabilité que ce soit les œuvres des Dieu10 reste la plus élevée, mais il ne fait aucun doute qu’il y a encore d’autres suspects.

{ — Hmm ?}

L’organisation de la gestion des sacrements.

Comme ils gèrent toute l’île, c’est une tâche facile pour eux d’effacer un ou deux élèves sans laisser de traces.

{ — C’est surprenant. Je n’ai jamais pensé que tu douterais de ton prochain.}

Ils ne sont pas dignes de ma sympathie puisque c’est eux qui organisent la guerre représentative.

Je n’avais toujours pas de preuve définitive.

Pour l’instant, j’allais juste les garder en tête comme un des suspects possibles.

Alors, quelle est ton opinion sur cette question ?

{ — Hmm ? Je ne sais pas. Si c’était moi, je ne ferais que kidnapper les dames et faire des trucs, mais je me demande ce que fait le coupable dans cette affaire.}

Espèce de salaud, je ne te demande pas d’avoir cette réponse idiote.

J’avais ignoré les blagues débiles de Balor, ce qui avait eu pour effet d’interrompre notre conversation.

Avant que je ne le remarque, Kushigenoki avait arrêté de parler et la classe était terminée.

« Fuuh… »

Pour l’instant, rassemblons d’abord quelques informations supplémentaires sur cette affaire de disparition.

Si cela s’avérait être un travail d’apothéose divine,

Alors il devait y avoir une raison.

Si je pouvais comprendre leur but, alors je pourrais trouver un moyen d’y faire face.

Bien qu’il n’y ait aucune garantie que j’apprenne quoi que ce soit, il n’y avait aucun mal à enquêter un peu.

En établissant mon plan d’avenir, j’avais commencé à me préparer pour la première leçon.

***

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