Chapitre 1 : Toutes mes camarades de classe sont des filles
Partie 7
« Argh..., » je m’étais écrasé sur mon bureau après l’école. « Je-Je ne comprends pas... Pourquoi y a-t-il tant de trucs stupides... ? »
Le premier problème était dans le jargon utilisé. Vous deviez avoir un dictionnaire pour suivre, mais il n’y avait pas de dictionnaire sur l’IS, donc je n’avais rien compris de toute la journée. En parlant de cela, la situation générale avec les filles n’avait pas changé après l’école. Elles étaient même venues en provenant d’autres classes, et avaient parlé entre elles à voix basse.
Laissez-moi un peu tranquille...
Ça avait déjà été un enfer pendant la pause déjeuner. Toute une foule de filles m’avait suivi à la cafétéria, comme la suite d’un roi, et bien sûr dans la cafétéria, personne n’avait voulu s’asseoir à côté de moi. — J’étais comme Gulliver. J’étais comme un animal étrange que les Japonais n’avaient jamais vu. J’avais entendu une fois que les axolotls étaient populaires comme animaux exotiques d’outre-mer, mais je ne savais pas à quoi ils ressemblaient.
« Oh, Orimura. Vous êtes toujours dans la salle de classe. Bien, » déclara une voix féminine provenant d’un peu plus loin.
« Hein !? »
J’avais levé les yeux et j’avais vu mon enseignante adjointe, Yamada, avec un manuel en main. Ce n’était guère important, mais elle avait vraiment l’air petite. En réalité, elle était probablement de taille moyenne.
« Euh... Nous avons maintenant une chambre pour vous dans les dortoirs, » déclara-t-elle, en me tendant un morceau de papier avec mon numéro de chambre inscrit dessus et une clé.
Tous les étudiants de l’Académie IS devaient vivre dans les dortoirs. C’était plus par obligation que toute autre chose. Soi-disant, la raison était d’être plus rapide s’il fallait protéger les futurs pilotes IS. Ce que je voulais dire par là, c’était que la défense nationale était en jeu. D’autres pays essayeraient probablement de recruter des étudiants loin de l’académie. En fait, je savais que nous restions là tout le temps.
« Je pensais que vous n’en aviez aucune pour moi, non ? Ils m’ont dit que je devrais retourner à la maison pendant au moins une semaine, » dis-je.
« Eh bien, les choses ont changé. Nous avons pris certaines dispositions avec les affections de chambres pour rendre cela possible, » puis elle se pencha près de mon oreille et murmura. « Orimura, est-ce que le gouvernement vous l’a dit ? »
Bien sûr, le gouvernement dont elle parlait était le gouvernement japonais. Après tout, j’étais le seul pilote d’IS masculin, alors ils voulaient me garder en sécurité et sous surveillance en tout temps. À un moment donné, mon nom était partout dans les nouvelles. Les médias, les ambassadeurs, et même les instituts de recherche en génétique, s’étaient présentés à ma porte voulant que je serve de sujet de recherches ou des choses du genre. Comme si j’aurais accepté cela dans des circonstances normales.
« Après tout ce chaos, ils voulaient vous faire emménager dans le dortoir aussi vite que possible. Dans un mois ou deux, vous aurez votre propre chambre, mais pour le moment, vous devrez en partager une, » annonça Yamada.
« Euh, Yamada... Vous soufflez dans mon oreille, » dis-je.
De toute façon, pourquoi murmurait-elle encore ? Tout le monde dans la classe nous observait avec des regards curieux.
« Oh, je... euh... Je ne l’ai pas fait exprès ! » S’exclama-t-elle.
« Je sais ça, mais... quoi qu’il en soit, puisque je ne rentrerai plus à la maison, puis-je partir tôt et rassembler mes affaires pour pouvoir venir emménager ici ? » demandai-je.
« Oh, ça ne sera pas —, » commença Yamada.
« Je me suis déjà occupée de ça. Remercie-moi plus tard, » Chifuyu s’était insérée dans la discussion.
Le thème musical de Dark Vador raisonnait dans ma tête quand elle était apparue. Et parfois, le thème de Terminator était joué à la place.
« Me-Merci beaucoup..., » murmurai-je.
« Je ne t’ai pris que le strict nécessaire pour la vie : quelques vêtements de rechange et ton chargeur de téléphone, » déclara Chifuyu.
Wôw, c’était vraiment le minimum vital. C’était nécessaire des choses vitales, mais l’homme pourrait aussi être heureux d’avoir un peu de luxe.
« Il est inscrit sur le papier quand tu peux y aller. Le dîner est de six à sept heures dans la cafétéria des premières années. Chaque chambre a une douche, mais nous avons aussi un grand bain. Les différentes années scolaires ont des périodes différentes pour le bain. Mais Orimura, tu ne peux pas l’utiliser pour le moment, » annonça froidement ma sœur.
« Pourquoi ne puis-je pas ? Qui n’aime pas un bon bain ? » demandai-je.
« Es-tu donc toujours aussi stupide !? Ou alors, veux-tu te baigner avec des filles de ton âge ? » s’écria ma sœur.
« Oh... »
C’est vrai. Il n’y avait que des filles à part moi...
« V-Voulez-vous aller dans le bain avec des filles ? N-Non ! Cela ne peut pas se faire ! » cria Yamada.
« J-Je n’ai jamais dit que je voulais ça..., » commençai-je.
Qui sait ce qu’elles me feraient ? Éthiquement parlant, ce n’était non plus pas une bonne idée.
« Quoi !? N’êtes-vous pas intéressé par les filles ? Ce-Ce n’est non plus pas bon..., » s’écria Yamada.
Franchement, cette femme n’écoute jamais vraiment les gens, n’est-ce pas ?
Pendant qu’Yamada et moi étions engagés dans le jeu du téléphone arabe, les filles du couloir avaient commencé à chuchoter et à répandre des rumeurs.
« Peut-être qu’Orimura n’aime que les hommes ? »
« C’est... ça pourrait être sympa. »
« Découvrons les personnes qu’il connaissait au collège ! Je veux que tous ses amis soient connus d’ici après demain ! »
Pourquoi tout cela se passe-t-il ainsi ?
« Euhh... nous avons une réunion maintenant, donc... Orimura, vous devriez aller aux dortoirs après ça. Et ne pas flâner sur le chemin, » déclara Yamada.
Nous nous trouvions à 50 mètres des dortoirs. Il n’y avait aucune chance de flâner sur un trajet aussi court. Ce que je savais aussi, c’était qu’il y avait des salles de club, l’arène pour les IS, des installations d’entretien des IS, des installations de développement et d’autres bâtiments sur le campus, mais cela n’avait rien à voir avec moi pour le moment. Finalement, je devrais vérifier tout cela, mais je voulais juste me reposer, et être éloigné des filles qui me regardaient tout le temps.
« Hmm... »
Chifuyu était occupée avec Yamada alors qu’elles quittaient toutes deux la pièce l’une derrière l’autre.
Quelle journée ! Il y avait encore beaucoup de discussions en cours dans la salle de classe, mais j’avais décidé que c’était assez pour moi et j’étais allé trouver ma chambre dans le dortoir. Tout serait mieux que de rester ici.