Il ne voulait pas être le Centre de l’Attention (LN) – Tome 1 – Chapitre 3 – Partie 8

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Chapitre 3 : Manoir hanté au sommet de la colline de la capitale

Partie 8

8 — La stratégie d’incitation du Seigneur-Démon ~ le transfert du Mana ~

C’était le premier jour après avoir veillé sur Yuma et les autres qui avaient agi comme les Sauveurs Masqués. Je m’étais assuré de mes propres yeux qu’elles battaient en retraite avant de retourner à la guilde.

J’avais bu au comptoir depuis le début de l’équipe de nuit ce jour-là, mais les clients ne venaient pas. Ce n’était pas comme si des clients sachant les mots de passe passaient tous les jours, ce qui en soi n’était pas un problème, mais — .

« Maître, tu as beaucoup bu aujourd’hui aussi, hein, » déclara Verlaine, en nettoyant.

Elle avait travaillé vite comme d’habitude, et comme toujours si je me laissais aller, je serais à court de choses à faire — bon sang, c’est une employée qui n’a pas un seul défaut.

« C’est parce qu’aujourd’hui, je suis sorti de la capitale. Je commencerai à m’occuper dès demain, » déclarai-je.

« Hmm… Je vois. Alors, ce soir, tu devras te reposer à fond, » déclara Verlaine.

« Hm… ? As-tu pensé à quelque chose ? » demandai-je.

Verlaine ne répondit qu’avec un sourire, et elle termina de nettoyer, puis se dirigea vers le hall de l’établissement et fit un salut, puis monta l’escalier jusqu’au deuxième étage.

C’est ainsi que la journée s’était terminée sans que rien ne mérite d’être noté — c’est ce que je pensais. Le soir, après que je sois entré dans mon propre lit dans ma chambre, la porte s’était ouverte en silence.

Elle est venue reprendre son talisman, euh… eh bien, cependant, ça ne me dérange pas vraiment même si elle l’a trouvé et l’a repris…

Ne sachant pas ce qui allait se passer, je retenais mon souffle, et le lit grinçait légèrement, mais un intrus me couvrait d’en haut.

« Ack… C’est quoi ce bordel… !? » m’écriai-je.

« Fufu, comme prévu, tu étais réveillé. J’avais prévu de le faire pendant que tu dormais, mais si tu es réveillé, on n’y peut rien, » déclara Verlaine.

Verlaine jeta la magie de lumière et alluma la lanterne. Si elle n’allumait pas plusieurs lanternes, la pièce serait noire, mais pour une raison inconnue, elle n’en allumait qu’une seule.

Dans la lumière chaude et clignotante, Verlaine était monté sur moi, couché face vers le haut, avec une couverture qui m’enveloppait. Cela dit, elle était du genre à se coucher nue, mais comme on pouvait s’y attendre, elle portait un déshabillé — mais c’était quelque chose que l’on pouvait considérer comme mince, qui semblait terriblement séduisant.

Verlaine, qui n’avait mis qu’un minimum de parfum pendant le travail, était en ce moment revêtue d’un parfum légèrement rafraîchissant. Ses charmes féminins s’étiraient d’un seul coup, au point de me faire déglutir par réflexe.

« Fufu… donc tu as aussi ce genre de réactions. Je n’ai pas encore perdu ma fierté de femme, » déclara Verlaine.

« C’est génial et tout, mais… monter un homme allongé, il doit y avoir une limite à l’audace, tu sais, » déclarai-je.

« … Espèce d’imbécile. Ne le dis pas si clairement… ça me fait me sentir trop gênée…, » déclara Verlaine.

Verlaine avait tenu ses mains devant sa poitrine et avait rougi. Le bord inférieur de son déshabillé était devenu dangereux, si on le remontait un peu plus, je pourrais voir quelque chose que je n’étais pas autorisé à voir.

« … C’est la faute du maître, tu sais. Après avoir fait quelque chose comme ça avec Béatrice…, » déclara Verlaine.

« Non, je n’ai rien fait de plus. J’ai dormi avec elle, mais c’était juste pour partager mon mana, » déclarai-je.

« Parce qu’on t’a dit que c’était plus efficace de cette façon, vous avez tous les deux rassemblé vos corps, non… ? Ce n’est pas parce que Béatrice n’a matérialisé que sa forme spirituelle, que ça change le fait que tu as couchée avec une fille, » déclara Verlaine.

Peut-être qu’elle allait s’énerver contre moi — considérant cela, les vêtements de Verlaine n’avaient certainement pas donné l’impression qu’elle allait commencer à prêcher.

« … Je suis aussi l’un des serviteurs du maître. Donc si le maître a partagé son mana avec Béatrice, alors je vais devoir te fournir le mien, » déclara Verlaine.

« J’ai déjà beaucoup récupéré, ou plutôt, j’en suis presque à mon plein potentiel…, » déclara Verlaine.

« Non. Tu es sorti aujourd’hui, donc tu as probablement utilisé de la magie avec désinvolture. Tu es donc un peu épuisé. Les yeux de cette ex-Seigneur-Démon sont dignes de confiance sur ça, » déclara Verlaine.

Après que le Seigneur-Démon ait dit ça, elle avait posé sa main sur ma poitrine comme pour s’en assurer. J’avais failli me tortiller à cause de la sensation de chatouillement, mais en me regardant comme ça, la Seigneur-Démon avait souri abruptement — c’était beaucoup trop risqué.

« … Je te fournirai mon mana. S’occuper des besoins du maître était l’une des tâches d’une femme de ménage après tout, » déclara Verlaine.

Verlaine m’avait rapidement pris la main — bien qu’elle ait hésité un instant.

Elle avait poussé ma main sur sa poitrine, ce qui poussait beaucoup le tissu du déshabillé.

« hng... hnguu... »

« urk... Attends… tu laisses fuir des sons que tu ne devrais vraiment pas laisser fuir, tu sais… ! » déclarai-je.

Tout en s’infligeant cela, les joues de Verlaine avaient rougi et ses longues oreilles n’arrêtaient pas de trembler.

Même si les mains de Verlaine tremblaient, elle ne lâchait pas ma main qu’elle poussait sur sa poitrine.

« C’est… pour récupérer ton mana. Béatrice a fait quelque chose en plus de ça, donc… Je ne peux pas me permettre de… nh, prendre du retard… ! » déclara Verlaine.

« Tu es en train d’avoir des larmes aux yeux, tu sais… ? Tu ne devrais pas te pousser, » déclarai-je.

J’avais l’impression d’essayer de la convaincre, mais je n’y pensais pas vraiment. La sensation de brûlure de Verlaine transmise à travers son corps — et aussi, la sensation écrasante de sa poitrine qui était dans mes mains, même mon sens de soi revêtu de fer s’effondrait.

« haah, haah… alors, je vais commencer maintenant. Transfert de mana… ! » déclara Verlaine.

Avec le chant de Verlaine, le mana de son corps avait coulé vers moi. En utilisant ma main sur sa poitrine, mon pouvoir magique pas encore totalement plein avait été restauré, et j’avais commencé à stocker le pouvoir magique supplémentaire comme un surplus.

On aurait dit que si tu dépassais la limite de tes pouvoirs magiques, tu pourrais encore en stocker. C’était la première fois que je recevais du pouvoir magique de quelqu’un, donc je n’avais jamais pensé que quelque chose comme ça était possible — eh bien, je n’avais cependant jamais lancé des sorts l’un après l’autre sans arrêt jusqu’à ce que mon propre mana soit épuisé.

« Cette sensation, toute la nuit avec Béatrice… faire quelque chose comme ça, sans aucune résistance… tu te fais approcher par toutes les filles, n’est-ce pas ? » déclara Verlaine.

« Fournir du mana, c’était vraiment quelque chose comme ça… ? Je ne l’ai laissée prendre qu’une partie de mon mana, tu sais, » déclarai-je.

« Ce n’est pas du tout ça… Si je fais couler mon pouvoir magique vers le maître, un peu de l’excès m’est retourner… hng… j’ai l’impression que tout mon corps est rempli du maître, ou quelque chose comme ça…, » déclara Verlaine.

« Argh… Ne le dis pas comme ça. J’ai aussi quelques impulsions…, » déclarai-je.

Verlaine respirait de plus en plus fort, et même si elle transpirait, elle souriait comme si elle faisait une farce.

« Le maître a le même goût que moi. Si c’est le cas, alors je suis satisfaite, » déclara Verlaine.

Si ça avait continué encore un peu plus, ça aurait été dangereux de bien des façons. Mais Verlaine m’avait finalement lâché, et elle s’était assise sur le lit sans aucune force.

« Laisse-moi me reposer un peu… la contenance du Maître est si grande, même quelqu’un comme moi s’est fatiguée, » déclara Verlaine.

« E-Eh bien… Je dirai juste que c’est du bon travail. Tu peux te reposer aussi longtemps que tu le veux, » déclarai-je.

Verlaine s’allongea doucement et regarda dans ma direction. En regardant notre situation actuelle, c’était comme si nous avions une conversation sur l’oreiller, même si c’était quelque chose que je ne laisserai jamais sortir de ma bouche.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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