Chapitre 2 : Demande du Chef des Chevaliers Cody
Partie 2
2 — La demande de la Jeune Chevalière et des deux autres personnes
Et puis, deux jours plus tard, en début d’après-midi. Portant un manteau brun foncé de couleur spéciale pour signaler un client, une chevalière, une femme-tigre, et enfin, un homme qui semblait être un archer dans la vingtaine, étaient arrivés.
En regardant l’apparence physique de la chevalière, je pouvais clairement voir — son visage ressemblait à celui de Manarina, mais en portant une armure et une lance sur son dos, elle avait l’air virile. Elle avait mis en avant sa magnifique poitrine avec fierté pendant qu’elle marchait, ce qui montrait clairement qu’elle était fière d’être une guerrière. C’était probablement Timis.
La femme bête à côté d’elle portait un katana — une lame fabriquée dans un pays d’Extrême-Orient à l’aide d’une méthode de forgeage spéciale. Sa force et son tranchant étaient très différents de ceux des épées longues courantes dans ce pays. Cela montrait que son travail était un Maître de l’épée.
La chevalière et la femme bête m’avaient jeté un coup d’œil alors que j’étais proche du comptoir, mais elles ne m’avaient pas perçu comme autre chose qu’un client. Puis la chevalière avait entamé une conversation avec Verlaine.
« C’est le Verseau d’Argent, correcte ? Je suis de l’ordre des chevaliers du royaume d’Albein —, » déclara la chevalière.
« Cliente, il n’est pas nécessaire de révéler votre identité ici. C’est un endroit pour profiter pleinement de l’alcool, » déclara Verlaine.
« O-Oui… Je suis désolée, je ne suis pas habituée à ce genre d’endroit, » déclara la chevalière.
« Puis-je avoir votre commande ? » demanda Verlaine.
« Du Lait. S’il n’y en a pas, alors quelque chose que je ne peux boire qu’ici, l’alcool que vous me recommandez, s’il vous plaît, » déclara la chevalière.
« Compris. Est-ce que le mélange spécial de ce bar vous convient ? » demanda Verlaine en réponse.
« Oui, faites un original rien que pour moi, » répondit la chevalière.
Les mots de passe avaient été respectés, et la chevalière regarda après ça Verlaine en silence. Verlaine avait souri, puis la chevalière poussa un soupir de soulagement.
« Aah, je suis contente. Comme prévu, cet endroit est réel, » déclara la chevalière.
« … Lady Timis, comme je m’en doutais, il n’est pas nécessaire que nous fassions une demande dans ce genre de guilde délabrée. Ce dragon de feu, je vais le couper avec mon katana, » déclara la femme bête.
« Raia, je le pense aussi. Si toi et moi travaillons ensemble, un dragon de feu n’est pas de taille contre nous, » déclara Timis.
J’écoutais leur conversation alors que je réfléchissais. C’est la raison pour laquelle Cody était troublé.
Bien que Timis n’avait qu’une puissance égale à celui d’un aventurier de rang C, elle avait une confiance absolue dans sa capacité à vaincre un dragon de feu. On dirait qu’elle croyait aussi en la femme-tigre. Même en regardant simplement avec mes yeux, je pouvais voir qu’elle avait une puissance rivalisant avec un rang A — mais cela signifiait qu’elle n’avait qu’une valeur de puissance de combat d’à peine 6 000.
Rassemblez six aventuriers de haut niveau, et s’ils faisaient preuve d’un grand esprit d’équipe, ce n’était qu’à ce moment-là, avec leur puissance de combat du groupe à leur paroxysme, qu’ils pourraient remporter une victoire sur le dragon de feu. Mais si c’était seulement Raia, ce ne serait même pas suffisant. Rien qu’en regardant l’autre membre masculin, j’avais pu voir que sa puissance de combat n’était au mieux qu’autour de celle d’un Rang B.
« Lady Raia et l’homme là-bas, quelle est votre relation avec vous, Lady Timis ? » demanda Verlaine.
« Raia et McKinley sont mes gardes. Y a-t-il un problème ? » demanda Timis.
« Non, il n’y a pas de problème. C’est juste ce que je voulais vous dire, qu’avant que nous puissions accepter votre demande, nous aurons besoin d’être informés de votre groupe, » déclara Verlaine.
En premier lieu, un chevalier ayant des gardes était assez bizarre, mais je suppose que c’était parce qu’elle était la fille de la concubine du roi.
Quoi qu’il en soit, cette bête humaine appelée Raia avait des oreilles de tigre sur le dessus de sa tête, et des parties de son corps étaient couvertes de poils, mais elle ressemblait surtout à une humaine. Elle semblait avoir environ 20 ans, ses cheveux étaient courts et elle avait un cache-œil sur un côté.
Son équipement avait l’air un peu léger pour une avant-garde, mais je suppose que c’était parce qu’elle ne voulait pas que sa vitesse soit ralentie.
McKinley avait une corpulence moyenne et ses muscles étaient présents. Il avait sur les épaules une arme à l’allure d’arbalète lourde. Une telle arbalète en acier pouvait tirer des carreaux plus grands qu’une arbalète normale, de sorte qu’il peut être utilisé dans une chasse au dragon de feu pour laquelle l’arc et la flèche étaient inutiles.
« C’est mon collègue de confiance qui m’a recommandé ce bar, » déclara Timis. « C’est pourquoi je suis venue ici pour y jeter un coup d’œil, mais je ne suis pas venue ici pour demander de l’aide. Si vous possédez des informations avantageuses pour une chasse au dragon de feu, c’est suffisant. »
Le « collègue de confiance » dont Timis avait parlé signifiait qu’elle était vraiment la fidèle subordonnée de Cody. Membre d’un ordre des chevaliers agissant pour leur propre bien, cette chevalière au sang chaud était quelqu’un que je ne pouvais pas du tout comprendre.
« Afin de vous rassurer, je vous assure que les informations de cette guilde vous seront certainement utiles. Si vous voulez soumettre avec succès un dragon de feu, je voudrais que vous promettiez une chose. Que vous obéirez à nos ordres, » déclara Verlaine.
Verlaine ne bougeait pas d’un pouce. Le regard de Raia devenait de plus en plus aiguisé chaque seconde, mais elle n’avait rien dit. Timis avait aussi l’air d’être en pleine réflexion, je ne pense pas qu’elle soit assez hâtive pour partir sans faire une demande ici.
« J’ai besoin de chasser le dragon de feu quoiqu’il arrive. Afin d’obtenir la reconnaissance de mon père, et de ma mère aussi, » déclara Timis.
« Mademoiselle…, » déclara Raia.
Raia se souciait vraiment du bien-être de son maître. Elle aurait vraiment dû empêcher Timis de faire quelque chose d’aussi imprudent, mais elle avait probablement donné la priorité à la réalisation des souhaits de son maître.
« Si vous suivez nos ordres, le groupe de trois individus de Lady Timis survivra, et nous vous garantissons que l’asservissement du dragon de feu sera un succès. Je peux vous révéler la moitié de nos plans, et vous pourrez décider par vous-même si vous acceptez, » déclara Verlaine.
« … Non, juste l’information elle-même en vaut déjà la peine, alors si j’écoutais la moitié de vos plans et que je refusais, ce serait indigne de ma part. Face À votre sincérité, j’y répondrai avec la mienne. Désolée pour notre impolitesse, » déclara Timis.
« Si vous le dites comme ça, ça nous rend aussi heureux. Asseyez-vous là-bas, s’il vous plaît. Je vais préparer vos boissons, » déclara Verlaine.
Timis n’était pas seulement débordante de confiance, elle avait suffisamment de sang-froid pour essayer de trouver un moyen d’augmenter ses chances de victoire. Tant qu’ils obéissent aux ordres, leurs chances ne diminueraient pas.
Merci pour le chapitre.