Il ne voulait pas être le Centre de l’Attention (LN) – Tome 1 – Chapitre 1

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Chapitre 1 : Le Verseau d’Argent est aussi ouvert aujourd’hui

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Chapitre 1 : Le Verseau d’Argent est aussi ouvert aujourd’hui

Partie 1

1 — L’ivrogne et la belle cliente

Le royaume d’Albein, situé dans la partie nord du continent d’Exlea, possède une histoire de 2 000 ans depuis sa fondation. La population était de 10 millions d’habitants et la capitale, Alvinas, comptait à elle seule plus de 500 000 habitants. De ce nombre, moins d’une centaine d’individus étaient de nobles seigneurs féodaux qui gouvernaient leurs propres districts, avec le roi qui était au sommet.

Cody avait dit qu’après être devenu le chef des chevaliers, sa position était similaire à celle d’un duc. En dépit d’être un héros, il semblerait qu’il ait eu beaucoup de mal avec les nobles depuis qu’il était devenu le chef des chevaliers, car il était un ancien aventurier.

Il semblerait que les nobles n’étaient pas au courant qu’un seul aventurier de rang SSS pouvait anéantir le pays à lui seul. De plus, Cody n’avait même pas craqué une seule fois durant cette période, et il avait bien supporté les intimidations des nobles.

Après qu’il eut 16 ans et qu’il soit devenu capable de boire, il s’était faufilé dans ma guilde, bien qu’il ne soit pas du genre à boire de l’alcool, « C’était un problème que j’ai dû surmonter pendant les négociations avec les nobles et les militaires, » avait-il déclaré.

À ce qu’il me disait, j’avais répondu. « Je suppose que c’est le cas lorsque tu es dans une position officielle. »

« Un maître de guilde est aussi un poste digne de respect, » répliqua-t-il.

J’avais éclaté de rire, puisque je ne faisais que rester assis ici et boire toute la journée.

Mais le fait de boire toute la journée était aussi grâce au système que j’avais mis en place avec succès.

Il y avait 11 autres guildes dans la capitale en dehors de ma guilde – La Verseau d’Argent. La guilde actuelle qui est la 7e, le Bélier Blanc, avait créé une association où les guildes se transmettaient mutuellement les demandes et préparaient les aventuriers les uns pour les autres.

Je n’y avais pas participé, parce que je voulais protéger mes secrets. Pour ce faire, j’avais dû faire quelques préparatifs. Et vis-à-vis de l’état précédent où chaque guilde faisait partie de l’association, j’avais aussi tiré quelques ficelles afin de faire se retirer quelques autres guildes.

La raison en était que je ne voulais pas faire croire que ma guilde était la seule qui voulait devenir indépendante.

Après avoir obtenu l’indépendance de ma guilde, j’avais créé une légende urbaine de « La guilde de la 12e rue accepte des demandes que les autres guildes refusent d’accepter » et je l’avais répandue comme une rumeur. Bien sûr, il ne suffisait pas d’entendre la rumeur et d’entrer directement dans la guilde par la porte d’entrée pour pouvoir y accéder. S’ils cherchaient un peu plus, ils découvriraient que pour s’affilier ou faire une demande dans ma guilde, ils avaient besoin de connaître un certain « Mot de passe ».

Et plus précisément, quel genre de demandes sont-elles arrivées ? Vous vous demandez peut-être cela, alors je vais vous donner un exemple.

C’est une histoire qui datait d’environ 3 mois après que j’eus 18 ans.

Un jour de l’après-midi, j’étais comme d’habitude assis dans le bar de la guilde, buvant de l’alcool que je préférais.

« Maître, comment est-ce ? Il a été produit dans la région de Bourgogne, c’est un vin de fruits de première classe avec la meilleure vigne blanche de la saison, » déclara une voix féminine provenant de devant moi.

Derrière le comptoir, il y avait une elfe en uniforme de bonne. Qu’il y ait eu ou non des clients dans la guilde, quand personne n’était assez proche pour l’entendre, elle m’appelait immédiatement « Maître ».

Au fait, il n’y avait pas de clients en ce moment. Un peu après l’ouverture de l’échoppe à dix heures du matin, les habitants du quartier venaient généralement dîner, mais à un moment comme celui-ci, même si la guilde était ouverte, personne ne venait au bar. Mais juste au cas où, j’attendais à l’intérieur qu’un client, ou peut-être qu’un aventurier débutant, arrive.

En tout cas, je devais prévenir cette femme de chambre.

« Appelez-moi “ce monsieur là-bas”, ou “client”, et non pas “Maître”. Si tu continues comme ça, je ne te parlerai plus, » répliquai-je.

« Pas question… alors, quand tu te saoules jusqu’à ce que la couleur de ton visage change, est-ce que je peux t’appeler “Ce monsieur aux yeux fascinants et langoureux” ? » demanda-t-elle.

« Combien de fois dois-tu me flatter jusqu’à ce que tu sois satisfaite ? Est-ce que “yeux langoureux” est au moins un compliment ? Eh bien, peu importe. Si tu m’appelles encore comme ça, il y aura une punition, » déclarai-je.

« Ah… Je comprends. S’il te plaît, discipline la salope que je suis, » répliqua-t-elle en riant.

Le corps de la servante qui me regardait avec des yeux pleins d’attente, même si je le disais avec réserve, ressemble à un fruit extrêmement mûr qui tombait.

Même si l’uniforme de bonne avec une jupe si courte était considéré comme une hérésie dans la capitale, elle le portait pour la seule raison d’attirer mon attention.

Bien que sa silhouette n’ait pas changé du tout au cours des cinq dernières années, elle avait une couleur de peau différente. Sa peau était blanche ce qui la faisait ressembler à une elfe normale. Si l’elfe noire, qui était le Seigneur-Démon, apparaissait dans la capitale, cela provoquerait tout un tumulte, donc pour maintenir l’ordre public, au moment où nous nous étions revus, elle ressemblait déjà à une elfe normale.

« Tu vois, si tu cours avec trop de force après un homme, il va s’enfuir. Si la poussée ne fonctionne pas, essaie de tirer, d’accord ? » déclarai-je.

« Argh… »

Dire « Argh » devant son maître, quelle femme de chambre insolente ! Bien que ce soit compréhensible. Après tout, son uniforme de servante n’était qu’une façade, elle n’était pas une vraie bonne.

L’elfe en uniforme de bonne avait alors pris une grande respiration. C’était quelque chose qu’elle faisait chaque fois qu’elle changeait de ton.

« Même si tu dis ça, j’ai attendu 5 ans, tu sais. C’est le maître qui l’a dit, n’est-ce pas ? Après cinq ans, tu me rendras mon amulette. Ainsi, pour reprendre mon amulette, j’essaie de montrer ma sincérité. Malgré tout, ne suis-je pas encore assez sincère ? » demanda-t-elle.

Une bonne qui changeait soudainement de ton. Oui, à vrai dire, c’était le Seigneur-Démon qui s’était déguisé pour entrer dans la capitale.

Cela faisait un mois qu’elle était venue à ma guilde et qu’elle s’est installée ici. Je me demande où elle avait bien pu se renseigner sur ma guilde et obtenir les fonds nécessaires pour se procurer un uniforme de bonne, pour finalement devenir une sorte d’employée dans ma guilde.

Le Seigneur-Démon aux cheveux violets et à la peau brun foncé avait la peau blanche et les cheveux argentés comme une haute elfe. Sans la magie du camouflage, elle redeviendrait ce qu’elle était avant.

« Si c’est à propos de mes terres, alors ne t’inquiète pas. J’ai tout laissé à mon petit frère. C’est un excellent petit frère qui fait toujours ce que je lui dis, » déclara-t-elle.

« Ce n’est pas ça, je n’étais pas vraiment inquiet pour ça… Je pensais justement à la façon dont j’avais l’intention de rendre l’amulette, mais tu insistes pour que tu ne la reprennes pas tout simplement, » déclarai-je.

« Pfff… Pendant les 5 dernières années, j’ai renoncé à mon trône et quitté ma terre, je n’ai pas arrêté de penser à ce que je ferais quand je viendrais te rendre visite, tu sais ! Faire quelque chose de grotesque comme simplement récupérer l’amulette, sans te faire comprendre ma profonde rancune — euh, ma passion, c’est quelque chose que je ne peux accepter ! » répondit-elle.

Même si tu dis quelque chose comme ça, n’en fais-tu pas trop en travaillant chez moi et même en m’appelant « Maître », avec une apparence qui satisfait mes désirs, et en faisant beaucoup de choses centrées autour de son corps pour me servir ? Comme on l’attend d’un Seigneur-Démon, sa volonté m’étonnait au point que je voulais l’en féliciter.

« Si tu veux te venger, tu as toujours la possibilité de me défier en duel, » déclarai-je.

« Faire comme ça serait ennuyeux. Si je n’ai pas mon amulette, le Maître pourrait après tout facilement me retenir et me faire des choses honteuses. Si tu veux vraiment le faire, ça ne me dérange pas que tu me le fasses tout de suite, » répliqua-t-elle.

« Faire des choses honteuses, c’est ce que tu fais tous les jours…, » répondis-je.

« As-tu dit quelque chose ? » demanda-t-elle.

« Non, rien du tout. La modestie est importante, du moins pour une dame, » déclarai-je.

« Même si je pouvais récupérer mon amulette, ce n’est pas bon si je ne peux pas charmer le maître. Après tout, je polis mes attributs féminins tous les jours, » Le Seigneur-Démon avait souri, et déclaré cela en essuyant quelques tasses de verre. Ce comportement nonchalant en soi était très séduisant, mais je ne pouvais pas laisser échapper mes véritables pensées. « Cette fille démone est aussi une habituée ici. En tant que femme plus âgée, je ne peux pas me permettre d’être négligente. »

« Tu n’as pas besoin de la traiter comme une rivale, » déclarai-je. « Elle est extrêmement innocente après tout. Je ne pense pas qu’elle me considère vraiment comme quelqu’un de spécial. »

« Fufu… Je me le demande, » répondit-elle. « Je ne sais pas si le maître est juste très idiot ou s’il fait semblant d’être un idiot. »

Il y a 5 ans, après être venue jouer dans ma maison de guilde pendant quelques jours, Aileen était retournée visiter son village natal. Le village où vivent les démons se trouvait dans le district montagneux de la partie ouest du royaume d’Albein. On dirait qu’elle était allée parler de l’assujettissement du Seigneur-Démon au chef du village, son père. Et elle partageait aussi la moitié du Miki qu’elle avait reçu avec ses parents et sa famille. Le reste, elle l’avait pris pour elle.

Depuis, Aileen avait acheté une maison dans la capitale, et avait commencé à gagner de l’argent en faisant les travaux que je lui proposais, et elle venait aussi au bar presque tous les jours pour boire.

Quand un membre de la tribu des Démons atteint l’âge de 10 ans, leur apparence était déjà celle d’un adulte, alors ils pouvaient boire des boissons alcoolisées, mais elle avait suivi les règlements du royaume et s’était retenue jusqu’à l’âge de 16 ans.

C’est à cause d’elle que j’étais devenu un ivrogne. Aileen, qui était très sensible au goût de l’alcool, avait assemblé les boissons qu’elle jugeait bonnes et, tout en étudiant la façon de faire des mélanges, était devenue accro au goût intense que cela avait.

Bien qu’Aileen soit maintenant une grande buveuse, elle s’était saoulée dès le premier jour où elle avait commencé à boire, et elle avait commencé à parler de choses obscènes — on en reste là. De toute façon, il ne s’était rien vraiment passé, et même aujourd’hui, il n’y avait pas eu de développement particulier dans notre relation.

Et puis, pendant que je pensais à des choses insignifiantes, on dirait qu’un client était entré.

J’échangeais ainsi des regards avec le Seigneur-Démon, et nous avions adopté le comportement d’une employée de bar et d’un client.

La sonnette de la porte résonna avec un bruit de « cliquetis », et quelqu’un avec un manteau gris avec une capuche qui couvrait leur visage entra dans le bar. Ses pas faisaient des bruits sur le plancher de bois — ils ressemblaient aux bottes d’une femme.

Elle s’était assise devant le comptoir. J’étais assis à 4 sièges d’elle, le plus éloigné du centre. J’avais apporté le vin de vigne blanche à ma bouche, et j’avais apprécié le goût de l’alcool. Pour l’instant, ça suffisait.

Avoir un « manteau gris » sur soit prouvait qu’il était un type particulier de client dans ce bar. Même maintenant, il restait encore quelques « Procédures » à accomplir. Si elle ne peut pas les remplir, je n’écouterai pas ses problèmes.

Le Seigneur-Démon était entré en mode réceptionniste et avait entamé une conversation avec la jeune fille portant le manteau gris. J’avais commencé à écouter attentivement, sans me soucier de quoi que ce soit.

« … Puis-je commander du Lait ? S’il n’y en a pas en stock, quelque chose que je ne peux boire qu’ici, l’alcool que vous me recommandez. Je vous en prie, » déclara-t-elle.

« Je comprends. Est-ce que le mélange spécial de ce bar vous convient ? » demanda la barmaid.

« Oui, s’il vous plaît. Faites-en aussi un original, juste pour moi, » répondit-elle.

Elle avait dit tous les mots de passe. Dès ce moment-là, elle avait été reconnue comme « Cliente ».

Elle portait un manteau qui correspond au jour de la semaine et avait déclaré les mots de passe. Pour le savoir, il fallait qu’elle soit « Quelqu’un avec une demande refusée par les autres guildes et contactée par l’un de mes membres », ou peut-être « J’avais eu un contact avec elle par un intermédiaire dans mon réseau ».

Même si elle avait été reconnue comme cliente, je ne serai qu’un spectateur.

Le Seigneur-Démon qui était de service à la réception allait avoir une conversation avec elle, et quant à ce que j’allais faire, je le déciderai après avoir écouté sa demande en prétendant être un client.

Pendant que je sirotais mon verre petit à petit, j’avais écouté leur conversation tout en faisant attention à ce que je ne me fasse pas prendre.

« … Est-ce bon si je parle maintenant ? » demanda la cliente.

« Oui. Vous avez été reconnu comme une importante cliente du Verseau d’Argent, » répondit-elle.

« Soupir… Est-ce qu’une guilde qui est dans un endroit comme celui-ci peut sérieusement effectuer ma demande ? Je suis inquiète, mais il n’y a pas d’autre solution comme je ne peux pas vraiment demander aux autres guildes de faire cette demande, » déclara la cliente.

Tout en disant cela, elle avait enlevé son capuchon — après l’avoir fait, ses cheveux bruns foncés descendirent le long de sa tête. Si je n’étais pas préparé, j’aurais pu lui faire des compliments…

Elle était considérablement — non, dans la capitale, même si on devait aligner toutes les filles, elle serait probablement au sommet. C’était la seule façon de décrire la beauté de la jeune fille. Elle avait l’air d’avoir à peu près mon âge, ou peut-être un peu plus. Elle avait un air de détermination autour d’elle et se comportait avec grâce, ce qui me faisait penser à quelqu’un.

« Je vais le dire franchement. J’aimerais que vous rompiez les fiançailles entre la Première Princesse Manarina et le duc Winsburg, » déclara la fille.

« Vous parlez bien de rompre des fiançailles, n’est-ce pas… ? Quelle est votre position en la matière pour désirer une telle chose ? » demanda la barmaid.

En ce qui concerne la première princesse Manarina, à l’heure actuelle, elle avait 15 ans, et cette année, elle aurait 16 ans.

Quand elle aura atteint l’âge adulte, qui était de 16 ans, son père étant le roi, avait dû choisir un conjoint pour elle. C’était une coutume qui avait été transmise dans la famille royale depuis les temps anciens, afin de lier une famille influente avec la famille royale, l’une des raisons étant de consolider la position de la famille royale.

En ce qui concerne Winsburg, il avait créé un sénat, qui avait donné de l’aide périodiquement au roi, ce qui avait fait de lui la famille noble numéro un dans le royaume. Mais si je me souviens bien, il était actuellement dans la quarantaine, l’écart d’âge entre lui et la princesse était beaucoup trop grand.

« Je suis… la préposée de la princesse. Son Altesse Royale, la princesse n’accepte pas le mariage. Indépendamment de la décision de Sa Majesté le roi, au point qu’elle a dit qu’elle allait se suicider, ce qui m’a fait m’inquiéter sans cesse pour elle, » déclara la fille.

« C’est-à-dire…, » déclara la barmaid.

Le fait d’être mariée dans une famille influente afin de soutenir le règne du roi était aussi une responsabilité dans laquelle elle était née.

— Mais n’étant pas du genre à répondre avec bon sens, il n’y avait aucun moyen pour le Seigneur-Démon de répondre comme n’importe qui d’autre.

« Si elle ne le désire vraiment pas, elle devrait absolument le refuser. Je crois que rompre le mariage est la bonne chose à faire, » déclara le Seigneur-Démon.

« Oh… Donc vous dites que vous pouvez le faire !? Je… euh, le mariage de ce vieil homme effrayant et de la princesse Manarina, pouvez-vous l’annuler, non ? » demanda la préposée de la princesse.

Elle s’était soudain penchée de plus près, s’autoproclamant la « Préposée de la Princesse ». Son identité secrète avait surtout été révélée. Quoi qu’il en soit, pour que mon réseau atteigne même la famille royale, c’était assez impressionnant, même si je le disais moi-même.

Jean Winsburg, même s’il n’était pas encore marié à son âge, avait mis la main sur de nombreuses femmes de partout, d’autres familles nobles et même l’épouse de quelqu’un d’autre. C’était un homme sans intégrité qui voulait vraiment une progéniture.

Pourtant, même parmi les nobles, il était assez beau, et il avait fait preuve de loyauté envers le roi. Et la raison pour laquelle il faisait sa demande à la princesse, c’était probablement juste pour renforcer ses pouvoirs politiques, et bien que de toute façon ce soit ce qui arrivait habituellement.

 

 

J’avais parfaitement compris ses problèmes, mais ce n’était pas intéressant du tout. J’avais demandé ma « commande habituelle » au Seigneur-Démon, et j’avais pris une choppe remplie de bière.

« C’est quoi son problème ? On a une conversation sérieuse, mais il boit son verre, » déclara la préposée.

« Jeune fille, ne faites pas attention à moi. Je ne suis qu’un ivrogne, » déclarai-je.

« Boire de l’alcool pendant la journée… Si votre corps tombe en décrépitude, les gens autour de vous vont s’inquiéter, vous savez, » déclara la préposée.

« Tou10, je n’ai pas besoin de votre attention, je n’ai pas quelqu’un comme ça, » déclarai-je.

Le fait qu’elle soit soudainement gentille et qu’elle s’inquiétait pour moi m’avait vraiment pris par surprise. Avec un seul mot, elle m’avait fait croire qu’elle est plutôt gentille. C’était le genre de gentillesse que j’avais toujours voulu. La « gentillesse » du Seigneur-Démon était un peu différente.

« Soupir… eh bien, c’est votre propre corps, je crois que c’est à vous d’en faire ce que vous voulez. Revenons à notre sujet précédent. Pouvez-vous rompre le mariage ? Si c’est cette guilde, est-ce possible ? » demanda-t-elle.

« Oui, il n’y a rien d’impossible dans notre guilde. Afin de pouvoir répondre à cette demande, j’ai quelques questions à vous poser, » déclara le Seigneur-Démon.

« Si vous acceptez ma demande, je parlerai de tout ce que vous voulez, » répondit la préposée.

La préposée de la princesse autoproclamée avait le visage raide, probablement parce qu’elle n’était pas sûre que sa demande serait acceptée. Maintenant que sa demande avait été acceptée, une expression véritablement soulagée était apparue sur son visage.

***

Partie 2

2 — Lait froid et lait fermenté de jument avec un soupçon de pêche millénaire

En regardant à travers les manches de son manteau, il s’agissait de vêtements que seule une personne ayant un statut social élevé pouvait porter — si vous regardez cela, vous pourriez découvrir ses origines, mais je suppose qu’elle ne pouvait tout simplement pas se procurer des vêtements civils à temps. Elle avait dû se donner beaucoup de mal pour venir ici.

J’avais fait semblant de passer mon bon de commande à la Seigneur-Démon, il contenait des questions pour la préposée autoproclamée. La Seigneur-Démon feignit l’ignorance en regardant le bordereau, après avoir traité ma commande, elle avait commencé l’enquête.

« Maintenant, la première question. Quelle est la raison pour laquelle la princesse Manarina s’oppose au mariage ? » demanda la barmaid.

« Le roi l’a décidé dans le dos de la princesse, et elle ne veut pas épouser un homme à qui elle n’a parlé qu’une fois, même si c’est son devoir, » répondit la préposée.

« C’est vrai… J’ai aussi fait l’expérience qu’après avoir retrouvé une certaine personne, j’ai essayé d’avoir autant de conversations que possible avec elle et j’ai lentement essayé de parvenir à une compréhension mutuelle, » déclara la Seigneur-Démon.

« Qu’est-ce que vous me racontez ? » franchement, j’allais devoir me retenir ici. La Seigneur-Démon m’avait jeté un coup d’œil, mais j’avais fait semblant de ne pas le remarquer en avalant la bière.

« … Bien que le duc Winsburg complimente beaucoup l’apparence de la princesse, il ne se soucie pas du tout de ce à quoi elle ressemble. Et aussi, ce n’est pas la princesse Manarina qu’il cherche, c’est le lien avec Sa Majesté le Roi. Parce qu’il est comme ça, même si elle avait eu une conversation avec lui, le duc ne fera jamais battre son cœur. Il aime aussi comparer la valeur de toutes les femmes sur lesquelles il a posé ses mains, un homme vraiment répugnant, » expliqua la préposée.

Du point de vue de la royauté et des nobles, ils pensent probablement que la princesse était égoïste.

Être trop attentif au roi, et ignorer sa fille qui était la princesse — ce qui lui faisait mal penser de lui, c’était en soi un manque de respect envers le roi. Bien qu’il y ait eu des gens qui avaient essayé cela et avaient gagné la faveur du roi afin d’élever leur propre statut.

Le roi que j’avais rencontré auparavant semblait être un homme droit et juste, mais même ce genre de personne pouvait être beurré, ou peut-être qu’il ne pouvait pas déterminer si le duc lui était vraiment loyal ou s’il essayait d’obtenir autre chose de lui. Pour le bien du royaume, forger des liens solides avec des nobles influents était la chose naturelle à faire — cependant.

Si la princesse Manarina voulait rompre les fiançailles, je ne m’y opposerais pas. Ce qui signifiait qu’il n’y avait aucune raison de refuser sa demande.

« Je comprends les sentiments de la princesse. Maintenant, sans tenir compte du fait que c’est possible ou non, y a-t-il un moyen pour la princesse d’annuler les fiançailles par elle-même ? » demanda la barmaid.

« … Il existe, oui, » répondit la préposée.

Dans sa voix, il n’y avait pas du tout d’énergie — même s’il existait un moyen, c’était vraiment impossible pour elle de le faire, c’était comme si c’était le cas.

« Au sein de la famille royale, si quelqu’un de l’extérieur de la famille fait une demande, il peut proposer un duel afin de l’annuler. Bref, si elle propose un duel avec le duc devant le roi, et est capable de gagner… Il lui serait possible de briser le mariage, » expliqua la préposée.

Au sein du Royaume d’Albein, c’était une coutume qui s’était transmise depuis longtemps.

En remportant un duel, on pouvait rejeter toute demande, cette liberté était quelque chose que la population acceptait. Proposer un duel pour forcer une décision, c’était comme aller contre le dieu d’Albein qui régnait sur la guerre et la gloire. Au sein d’Albein où la moitié de la population était croyante, c’était un acte impardonnable envers la famille royale qui se tenait au sommet.

Mais même si elle proposait un duel, elle ne pouvait pas gagner. C’était tout à fait clair sur le visage de la préposée autoproclamée.

« La puissance du duc Winsburg, d’après le score de force d’aventurier, ne serait-ce que sa puissance de combat à elle seule est d’environ 1 200. Sa technique à l’épée a franchi les 800 points, son pouvoir magique a obtenu 400 points. Quant à la princesse Manarina…, » déclara la préposée.

« La puissance de combat estimée de la princesse Manarina n’était que d’environ 700. Elle n’a que l’art à l’épée, alors… »

Les nobles n’avaient pas besoin d’une évaluation de la force d’aventurier, il y avait beaucoup de gens qui l’appréciaient comme un moyen de découvrir leur vraie force, et qui venaient dans la guilde pour faire mesurer leur force. Dans mon cas, si c’était quelqu’un avec une valeur de force d’aventurier inférieure à la mienne, je pouvais mesurer leurs valeurs d’un coup d’œil, mais normalement vous auriez besoin d’un appareil de mesure.

Winsburg venait de mesurer sa force il y a 2 semaines, et avait obtenu un score de 1 231. Si l’on tenait compte de sa position de duc, la force globale d’aventurier devrait être de 6 764.

Oui, même si son noble statut était inclus dans le calcul, la force de son aventurier n’atteindrait même pas les 10 000 points du rang A. C’était parce que la plupart des demandes exigeaient à l’aventurier d’avoir une grande force, ce qui faisait qu’il se concentrait principalement sur l’augmentation de sa puissance de combat.

Le simple fait de posséder le titre de duc lui ait déjà donné un score assez élevé, qui était de 6000 points. Même si son statut de duc et sa puissance de combat étaient combinés, son score était assez bas, et c’était à cause de ses nombreuses relations avec d’autres femmes, ce qui lui causait du ressentiment de la part de beaucoup de gens, ce qui lui faisait perdre des points.

Pour en revenir à sa puissance de combat, même une différence de 1000 points ferait une énorme différence, une lacune presque impossible à combler au combat. Même si c’était une différence de 500 points, il n’y avait aucun moyen de gagner à moins d’avoir un complice.

Avec une puissance de combat de 700 à l’épée, la princesse Manarina s’était entraînée plus que l’amateur moyen. Il semblait qu’elle avait un certain talent pour l’épée, mais contre Winsburg qui avait un score de 800 au sabre, il était clair qu’il n’y avait presque aucune chance pour elle de gagner.

Toutefois, ce n’était le cas que si la princesse Manarina n’avait reçu aucune aide.

Sans faire un seul son, j’avais commencé à me préparer à lancer ma magie. J’avais réalisé que pour compléter cette demande, c’était inévitable. Il ne restait plus qu’à le mettre en œuvre.

Je ne devais pas laisser la préposée autoproclamée — la princesse Manarina elle-même ne devrait pas remarquer ce que je faisais.

« Commerçant, donnez-moi du lait, » déclarai-je.

« Compris. Attendez un instant, s’il vous plaît, » déclara la barmaid.

« … Du lait ? Cela signifie-t-il que vous avez pris mes paroles en considération et que vous vous êtes inquiété pour votre corps ? » demanda la princesse.

La préposée autoproclamée faisait une tête curieuse.

J’avais pris le verre rempli de lait, j’avais tendu la main vers lui sans me faire remarquer, et je l’avais glissé sur le comptoir. Ce verre rempli à ras bord de lait, s’était arrêtée parfaitement devant la préposée autoproclamée sans renverser une seule goutte.

« Jeune fille, c’est à vous. C’est moi qui régale, allez-y, buvez, » déclarai-je.

« Gh… Le lait était un mot de passe, je n’ai pas dit ça à…, » commença-t-elle.

« D’après votre apparence, vous n’êtes toujours pas assez vieille pour boire. C’est le destin qu’on soit assis au même comptoir, » déclarai-je.

« C-Ceci… Ne me traitez pas comme une enfant ! C’est irritant ! » s’écria la préposée.

Il semblerait que parce que je l’avais traitée comme une enfant, elle était en colère — bien que je m’attendais à ce que ce genre de réaction, compte tenu de ce qui s’était passé ici, le lait était la meilleure option. J’avais besoin de lui en faire boire au moins une gorgée, d’une façon ou d’une autre.

« Cliente, veuillez m’excuser pour mon manque de courtoisie… J’ai oublié de vous servir un verre, si vous pouviez accepter le plaisir de ce monsieur là-bas, je serais aussi heureuse, » déclara la barmaid.

La Seigneur-Démon déclara humblement, en direction de la préposée autoproclamée qui était sur le point de quitter son siège, elle me jeta un coup d’œil avec son visage rouge de honte — et prit le verre rempli de lait.

« … Froid. À vrai dire, j’ai juste soif. Désolée d’avoir essayé de quitter mon siège, continuons s’il vous plaît à discuter de ma demande, » déclara la préposée.

Elle s’était assise sur son siège, avait tenu le verre, l’avait porté à sa bouche — et avait bu le lait.

Bien qu’il semblait qu’elle ait vraiment soif, c’était peut-être l’étiquette d’une princesse, mais elle n’en avait bu que deux gorgées.

Néanmoins, c’était très bien. À ce moment, c’était bien de dire que la demande était en grande partie satisfaite — si elle était vraiment « la Princesse Manarina elle-même » comme je l’avais prédit.

« Je vais vous faire une suggestion. J’ai déjà assez compris les détails de la demande. Ce que nous vous suggérons de faire, c’est de proposer un duel au duc Winsburg, afin de briser le mariage, » déclara la barmaid.

« C’est… avec sa seule force, gagner contre cet homme, c’est…, » déclara la préposée.

« Pour qu’elle gagne, nous prendrons les dispositions nécessaires. Dites à la princesse que tout ce qu’elle a à faire, c’est de se battre en duel sans crainte, » déclara la Seigneur-Démon.

« … Sérieusement, comment quelque chose comme ça… Cet homme, allez-vous l’empoisonner ? » demanda la préposée.

« Nous, du Verseau d’Argent, après avoir approuvé les demandes qui nous ont été adressées, ne ferions jamais quelque chose qui causerait des problèmes à notre client à l’avenir. Nous ne ferons pas quelque chose qui laisserait une mauvaise influence sur la princesse, alors soyez rassurées, » déclara la barmaid.

Bien qu’elle ne soit en service de réception que depuis un mois, la Seigneur-Démon lui avait expliqué précisément ce qui la préoccupait. Je dirais même que c’est parfait.

« … Je comprends. Je vous ferai confiance, ainsi qu’à le Verseau d’Argent. Quant à la récompense…, » déclara la préposée.

À ce propos, je l’avais déjà transmis à la Seigneur-Démon. J’avais pensé à quelque chose depuis que je l’avais identifiée comme la princesse — bien que le visage épuisé de Cody ait aussi surgi dans ma tête.

Les nobles abusaient de l’autorité qu’ils recevaient du roi et traitaient l’ordre des chevaliers comme des serviteurs — et à cause de cela, Cody avait beaucoup souffert.

Bien qu’ils auraient dû utiliser leurs propres ressources pour exterminer les démons autour de leur territoire, ils avaient plutôt emprunté l’ordre des chevaliers. Voir l’état pitoyable de Cody après avoir nettoyé les monstres faibles était quelque chose que je ne supportais pas.

« En ce qui concerne l’ordre des chevaliers, s’il vous plaît, ne laissez pas les nobles avec du pouvoir leur donner des ordres pour n’importe quoi. S’il vous plaît, proposez ça au roi. C’est notre condition. Ils sont épuisés parce que les nobles ont continué à s’en servir en remplacement des aventuriers. Les emplois d’aventuriers ont aussi diminué à cause de cela, » déclara la Seigneur-Démon.

« L’ordre des chevaliers… C’est vrai, » répondit la préposée. « Si les nobles sont vraiment déraisonnables, la princesse va certainement pousser votre proposition au roi. Ce n’est toujours pas suffisant, alors je vais aussi vous donner quelque chose tout de suite à titre de paiement anticipé. Considérez-le comme une partie de ma gratitude, s’il vous plaît, veuillez l’accepter. »

Après avoir dit cela, la « Préposée autoproclamée » posa un pendentif en argent sur le comptoir — c’était quelque chose qui s’était transmis au sein de la famille royale d’Albein, le symbole de la famille royale.

Sans réfléchir, j’avais presque regardé le pendentif. Le simple fait d’avoir un lien avec la famille royale par le biais de ce travail était déjà formidable, mais soudain, un objet de qualité trésor national était apparu.

Dans le royaume d’Albein, il y avait cinq endroits, ils contenaient des reliques des temps anciens. Le symbole de la famille royale était l’une des reliques. Même si je voulais mettre la main dessus, je m’attendais à ce que les aventuriers qui aimaient recueillir des objets rares aient l’eau à la bouche, et je m’attendais à ce que ce soit beaucoup plus dans l’avenir.

« Est-ce que c’est bien ? Laisser ceci à nos soins, c’est…, » commença la barmaid.

« Face à la vie de la princesse, on peut dire que vous changez totalement sa vie. En tenant compte de cela, quelque chose d’équivalent à sa vie est une récompense convenable. Sinon, je ne pourrai pas être quitte, » déclara la préposée.

C’était un article que je voulais tellement que je voudrais le tenir dans mes mains — même si c’était le cas prochainement.

Au lieu de le prendre ici et maintenant comme ça, je voulais parler à la princesse une fois de plus après que nous ayons rompu ses fiançailles.

J’avais donné mon ordre au Seigneur-Démon. Ce qui lui convenait à ce moment-là, ce n’était pas le lait.

Il lui fallait quelque chose pour lui remonter le moral. Juste devant elle, une fois dans sa vie, lors d’un événement qui allait changer sa vie.

« … C’est… Êtes-vous sûre de vous ? Monsieur le client, » déclara la préposée.

« Ouais, ce n’est pas grave. Je vous ai commande du lait et je vous ai traité comme une enfant, désolé pour ça, » déclarai-je.

« Non, non. À propos de ça, j’étais aussi immature, » répondit la préposée.

Pendant que la princesse s’excusait auprès de moi, à cause de ce que j’avais commandé, la Seigneur-Démon était allée à la cuisine pour apporter quelque chose qui n’était pas destiné à être servi au grand public.

Et après avoir fini le mélange, elle était revenue, et avait mis un verre devant la princesse.

« C’est… ? »

« Ça vient de ce client là-bas. Ceci, c’est du Shusei qui a été distillé et c’est quelque chose que même les clients mineurs peuvent boire, s’il vous plaît, profitez-en sans aucun souci, » déclara la Seigneur-Démon.

La liqueur qui remplissait la coupe était un saké dont la moitié était blanche et l’autre moitié rose. De plus, il y avait quelque chose qui symbolisait le zèle et le succès, un pétale rouge. Le message de la fleur n’était pas quelque chose dont la préposée autoproclamée avait besoin, mais si c’était pour la Princesse alors c’était une autre histoire.

« … Magnifique… ça, est-ce vraiment bon de le boire… ? » demanda Manarina.

La Seigneur-Démon hocha la tête, et la princesse Manarina apporta le verre rempli d’alcool à ses lèvres. Et finalement, elle regarda le verre avec étonnement.

« Délicieux… Je pensais que vous étiez un homme grossier et irréfléchi, mais en pensant en faut que vous connaissiez l’alcool avec un goût si délicat…, » déclara Manarina.

Sans trop de réactions, j’avais avalé ma délicieuse bière grossièrement.

Pourtant, elle n’avait pas encore réalisé ce que j’allais faire pour clarifier sa demande — il n’y avait donc aucune raison pour elle d’être trop reconnaissante envers moi.

Même si je croyais que c’était vrai, il semble que le lait de jument fermenté avec un soupçon de pêche millénaire l’ait plus impressionnée que je ne le pensais.

La princesse se leva de son siège, s’avança vers moi et me tendit son verre. Après avoir fait tout cela, je ne pouvais plus continuer à faire semblant de l’ignorer — je lui avais fait un sourire amer, et j’avais frappé son petit verre avec ma grande choppe.

« Bien que le lait d’avant était en effet délicieux, si vous me donniez cette liqueur en premier, j’aurais été plus impressionnée, vous savez, » déclara Manarina.

« Euh… Ce n’est pas ça, je n’essayais pas de vous draguer. C’était juste parce que nous étions assis sur le même comptoir, c’était le destin…, » déclarai-je.

« Ouais, j’ai compris. J’avais juste envie de le dire… Monsieur l’ivrogne, » déclara Manarina.

Jusque-là, je ne voyais pas grand-chose de son visage de profil, mais maintenant que je voyais le sourire de la princesse de face, aucun mot de flatterie ne pouvait égaler son élégance, c’était son charme.

***

Partie 3

3 — Première Princesse et Douce Catastrophe

Nous avions décidé que le symbole de la famille royale nous serait remis une fois la demande complétée avec succès, trois jours s’étaient écoulés depuis que nous avions accepté la demande.

La nouvelle du duel de la princesse Manarina contre le duc Winsburg, qui s’était terminé par sa victoire, m’était parvenue.

Comment avait-elle pu gagner contre quelqu’un alors que sa puissance de combat était inférieure de 1 000 points ? Vous pourriez le demander.

J’avais utilisé la magie sur laquelle j’avais compté le plus pendant l’asservissement du Seigneur-Démon — la magie d’amélioration.

La magie d’amélioration pouvait aussi être appliquée sur les aliments et les boissons. Je pouvais en faire profiter de cette façon ou d’une autre, sans être remarqué par la cible. J’avais juste à les laisser manger ou boire quelque chose qui avait eu de la magie d’amélioration jetée sur elle et ainsi, je pouvais les améliorer.

J’avais demandé à la princesse de boire du lait qui s’était vu accorder la magie d’amélioration, et j’avais temporairement augmenté sa puissance de combat de 1 000 points. Le lait fermenté de jument avait également été enrichi d’une amélioration physique, tandis que la pêche millénaire avait été améliorée avec une résistance magique accrue, la princesse Manarina avait un avantage de 500 points et avait facilement renversé la bataille et gagné contre le duc Winsburg dans un duel à l’épée seulement.

Sa scène de victoire avait également été confirmée par l’un des membres de ma guilde. La princesse Manarina avait ses longs cheveux bruns attachés à une seule mèche, et elle était équipée d’une armure légère de la couleur de l’argent tout en proposant le duel, elle frappa calmement l’épée de Winsburg de sa main en un seul coup, et avait extrêmement surpris le peuple qui regardait la bataille, dont le roi et les nobles.

Ce n’était pas un crime (dopage) mais c’était une amélioration (pouvoir). J’avais aussi fait cela à certains de mes aventuriers qui étaient encore faibles, ce qui donnait l’impression que ma guilde avait de l’alcool et des plats d’accompagnement qui rehaussaient les capacités et cela avait permis aux aventuriers de se rassembler.

Cela avait dû être difficile pour la préposée autoproclamée de se faufiler hors du château royal, alors je suppose qu’il faudrait un peu de temps avant que je puisse la rencontrer à nouveau.

« Queue, si tu savais que c’était la princesse, pourquoi tu n’as rien dit ? »

Après qu’elle ait achevé la quête très difficile que je lui avais lancée, Aileen était allée directement à la guilde. Si elle se joignait à ma guilde, on l’appellerait « La guilde qui a l’artiste martial de l’équipe d’asservissement du Seigneur-Démon », alors je lui avais demandé de répondre aux demandes en tant qu’aventurière libre.

Après avoir atteint l’âge de 17 ans, elle est passée de « Boing boing » à « Explosion de masses », elle était peut-être l’artiste martiale habituelle, mais même si elle n’en avait pas l’air, elle était une grande cuisinière. Parfois, elle aidait même dans la cuisine. Pour cette raison, elle était un peu comme une employée.

Parce que sa capacité de cuisinier était tellement grande que lorsque la cuisinière que j’engageais faisait une pause, je lui demandais parfois de m’aider à préparer le souper. Même moi, je ne buvais pas 24 heures sur 24 tous les jours de l’année.

« La princesse cachait ses origines. Si je ne prétendais pas que je ne savais pas, à quoi cela aurait-il servi qu’elle se déguise ? » répondis-je.

« Ah, je vois ~… Mais je me demande ce qui va se passer à partir de maintenant. Ce comte, quoi qu’il arrive, il est coincé dans son lit à cause du choc, » déclara Aileen.

« Ce n’est pas un comte, c’est un duc. C’est parce qu’il a précipité son mariage avec la princesse, ce qui a provoqué l’insatisfaction des femmes avec qui il a des relations. Bien que ce soit de sa faute, ça doit être un bain de sang chez lui en ce moment même, » répondis-je.

Bien que la Seigneur-Démon ait eu du temps libre jusqu’à son quart de travail du soir, elle aidait encore de temps en temps. Elle était très douée pour éplucher les légumes, Aileen avait aussi travaillé dur pour ne pas perdre face à elle, alors ma charge de travail avait diminué, ce qui était formidable.

En raison de la relation entre les nobles et l’ordre des chevaliers, Cody était dans un dilemme, mais en raison de la proposition de la princesse Manarina au roi, la quantité d’ingérence que les nobles pourraient faire avait considérablement diminué. Grâce à cela, le nombre d’emplois circulant dans la guilde des aventuriers avait également augmenté, et les affaires étaient florissantes, m’avait dit le maître de la guilde du Lion noir.

« Mais la rumeur dit que la princesse Manarina est une vraie beauté. On dirait que quand elle deviendra adulte, elle se montrera en public, n’y aura-t-il pas d’autres demandes en mariage pour elle ? » demanda Aileen.

« Elle n’acceptera la demande en mariage de personne. Elle a été éclairée par le charme de mon maître, après tout, » déclara la Seigneur-Démon.

« Pourquoi est-ce que… J’étais juste en train de boire à côté d’elle. Elle a probablement déjà tout oublié de moi. Et aussi, elle s’est identifiée comme une simple préposée pendant qu’elle était ici, » répliquai-je.

Tout en disant cela, son visage charmant, qui débordait de beauté, était encore brûlé dans mes yeux.

Néanmoins, même si elle m’avait donné une impression si frappante, elle n’était pas la première.

La première fois que j’avais rencontré Mylarka. « Vous venez toujours même si vous n’êtes qu’un porteur de bagages, vous êtes vraiment un homme ennuyeux, n’est-ce pas ? » Dès qu’elle avait dit cela, j’avais été captivé par elle, et j’étais heureux de pouvoir voyager ensemble.

Elle ne s’intéressait qu’à la magie de l’annihilation et aux petits animaux, les hommes n’étaient qu’une pomme de terre sur le bord de la route qui menait à elle. Malgré tout, c’était une fille d’une beauté incomparable, après la fin de l’asservissement du Seigneur-Démon, j’avais entendu une rumeur selon laquelle Mylarka avait reçu d’innombrables demandes de rendez-vous.

Cependant, pas même l’un d’entre eux n’avait pu pénétrer la forteresse imprenable qu’était Mylarka, « Vous ne m’intéressez pas du tout, et vous ne le serez jamais avant la fin des temps » était sa phrase signature en les rejetant un par un.

Il y a un an, après que ma relation avec Aileen ait été mal comprise, je n’avais pas revu Mylarka depuis. Je me souviens parfois de l’époque où elle venait de temps en temps pour se plaindre de ses problèmes.

« Maintenant que j’y pense, l’école que fréquente la première princesse est…, » déclara Aileen.

« … hm ? As-tu dit quelque chose, Aileen ? » demandai-je.

« Ahahaha, nuh-uh, rien. J’étais juste inquiète à propos de quelque chose pendant un moment, » déclara Aileen.

« Qu’est-ce que… maintenant je suis curieuse. Si tu ne me le dis pas, je ne pourrai pas me concentrer sur autre chose, » répondit la Seigneur-Démon.

« Mu, comme on pouvait s’y attendre, la fille-démon est très douée pour attirer l’attention du maître. J’ai besoin d’apprendre d’elle, » déclara Aileen.

J’étais intéressé de savoir de quoi Aileen parlait, et je lui avais demandé plusieurs fois par la suite, mais elle ne m’avait pas répondu du tout.

Et pendant qu’on discutait, même si l’enseigne fermée aurait dû être à l’extérieur de la porte, la sonnette de la porte avait résonné.

« Hein ? Un client est entré ? » demanda la Seigneur-Démon.

« Je ne peux pas les laisser découvrir que je ne suis pas qu’un ivrogne ici. Seigneur-démon, va voir un peu, » ordonnai-je.

Pendant que la Seigneur-Démon s’occupait des clients, Aileen et moi avions jeté un coup d’œil silencieux — et ensuite.

Il y avait deux femmes qui portaient un manteau, les capuches cachaient leur visage. L’une d’elles était la princesse Manarina, puis l’autre.

« Clients, nous nous préparons toujours à ouvrir, mais que puis-je faire pour vous ? » demanda la barmaid.

« Celui qui s’occupe du Verseau d’Argent… Appelez Queue d’Argent. Essayer de le cacher est inutile, » déclara la deuxième fille.

Même si c’était il y a un an, elle n’avait pas changé du tout.

Toujours impolie avec moi, mais j’avais toujours aimé l’entendre, sa voix agréable qui était comme le son d’une cloche qui sonnait dans mes oreilles.

Elle enleva son capuchon, puis ses cheveux dorés qui étaient cachés à l’intérieur s’écoulaient vers le bas. Même sans regarder ses boucles d’oreilles qui avaient scellé son pouvoir magique, je savais déjà qui elle était par sa seule voix.

Mylarka Iris. Il y a deux ans, elle est devenue instructrice à l’académie de magie, avec son intelligence et sa beauté, mais aussi sa personnalité toujours sévère, et à cause de la terreur de ses expériences sur l’Annihilation, on l’appelait encore La Douce Catastrophe.

Au contraire, son apparence n’était plus celle d’une enfant — c’était une vraie femme. Dans la mesure où on pouvait dire que tous les hommes de l’académie de magie étaient autrefois amoureux de Mylarka, maintenant que son beau visage avait 16 ans, il était si parfait qu’il était détestable. Même dans un bar, dans un endroit aussi délabré, avec sa présence éblouissante, elle avait croisé les bras comme au bon vieux temps, et avec les objets jumeaux chevauchant ses bras croisés, elle avait surmonté son ancien complexe.

Quelqu’un comme elle, pourquoi est-elle venue me voir avec la première princesse ? Je pouvais difficilement imaginer pourquoi, mais avec ses yeux qui semblaient contenir des flammes brûlantes, cela signifiait qu’elle avait quelque chose contre moi.

***

Partie 4

4 — La fin de l’incompréhension et la vérité pour la Première Princesse

« Mylarka, pourquoi es-tu si agressive envers Sire Queue ? » La princesse enleva son capuchon et montra son visage, et demanda à Mylarka avec un regard confus.

Mylarka poussa un soupir et commença à expliquer la situation. « J’ai vu le duel de Manarina et de ce duc. Normalement, Manarina, ta victoire contre cet homme, tout en tenant compte de la différence de puissance de combat, serait impossible. Mais, en peu de temps, tu es devenue plus forte et as vaincu cet homme. La seule personne qui puisse faire cela est… Queue. Personne d’autre que lui. »

Comme on s’y attendait d’un autre membre du groupe des héros, même si j’avais effacé ma présence, elle l’avait quand même découverte. J’avais accepté mon destin, et j’étais sorti pour me tenir devant Mylarka. La princesse avait été surprise de me voir, mais elle avait tout de suite souri après alors qu’elle était gênée. On dirait que son impression de moi avait complètement changé.

Mylarka me regarda tout en croisant les bras. Sa poitrine reposant sur ses bras me tentait terriblement, mais je m’étais opposé à la tentation, et je m’étais forcé à regarder le visage de Mylarka. Elle était folle de rage, ses yeux étaient effrayants, mais je ne pouvais pas m’échapper.

« Tu t’adresses à la princesse par son prénom, Mylarka, quel genre de relation as-tu avec elle ? » demandai-je.

« Je suis le professeur de Manarina. Elle fréquente l’Académie de Magie… elle assiste à mes séminaires. Elle ne peut pas utiliser la magie, alors j’ai dû commencer à lui apprendre à partir de là, » répondit Mylarka.

Même s’ils avaient du talent en magie, il y en avait certainement qui avaient pris un an pour apprendre la magie, et il y avait aussi des gens qui l’apprenaient en un jour. Je pouvais à peine sentir la magie de la princesse Manarina, donc elle avait plus d’aptitude pour les lames que pour la magie.

« Je suis désolée d’avoir menti sur mes origines l’autre jour… Mon vrai nom est Manarina Lila Albein. Mais en regardant la réaction de Sire Queue, on dirait que vous le saviez déjà, » déclara Manarina.

« Ah… N — Non. J’étais juste confiant dans ma prédiction à cause de ce que Mylarka a dit, c’est tout, » déclarai-je.

« Menteur, parce que tu es toujours comme ça, je m’énerve rien qu’en te regardant, » répliqua Mylarka.

Elle n’arrêtait pas de lancer impitoyablement des paroles tranchantes — Si je n’avais pas eu au moins une petite part en moi qui traitait les insultes d’une belle fille comme une récompense, j’aurais probablement reçu des dommages mentaux irréparables.

« Mylarka m’a beaucoup aidée à l’Académie de Magie. En fait, c’est elle qui m’a parlé de cette guilde, » déclara la princesse.

« Si j’avais su que ça allait devenir comme ça, je ne te l’aurais pas dit. Queue, je croyais que tu avais au moins un peu de bons sens en toi, mais il s’avère que tu n’es qu’une bête, » déclara Mylarka.

« U-Une bête… Qu’est-ce que j’ai fait ? » demandai-je.

En regardant le moi qui ne savait vraiment pas ce qui se passait, Mylarka avait un visage qui disait « Es-tu stupide ? ». Me regarder avec un visage pareil me donnait envie de mourir, alors j’espérais qu’elle s’abstiendrait de faire ça.

« La méthode utilisée par Queue pour faire gagner Manarina est un piège. La nouvelle que Manarina est plus forte que le duc Winsburg se répand. Si elle avait besoin de montrer sa force une fois de plus, elle devra rencontrer Queue une fois de plus. C’est comme une fosse de fourmis, attirant Manarina qui ne connaissait pas vraiment cette méthode… Espèce de pervers. Queue le pervers, » déclara Manarina.

Tout en m’assurant que Manarina ne réalise pas ce que j’avais fait, j’avais approuvé la demande — ce plan avait été détruit sans merci par Mylarka.

« Tu attendras que Manarina soit dans la fosse aux fourmis, et puis… Pendant qu’elle est sans défense, tu la poignarderas avec ton dard, n’est-ce pas ? » s’écria Mylarka.

« Attends, attends, attends ! Cette histoire, ce n’est le cas que si j’avais des arrière-pensées pour la princesse. Je lui ai offert de l’alcool et je lui ai demandé comment elle se sentait, c’est tout, » répondis-je.

« … Je me le demande, » déclara Mylarka.

Pourquoi Mylarka était-elle si obstinée à ce sujet ? Pourquoi était-elle si agressive envers moi ? Quant à la raison, une seule chose me vient à l’esprit.

Il y a un an, alors que je soignais Aileen qui s’était soûlée pour la première fois, Mylarka avait eu un énorme malentendu, elle avait pensé que moi et Aileen étions dans une relation entre un homme et une femme.

SI je devais dire en ce moment même « je ne veux pas que tu t’en mêles », alors Mylarka pourrait… et bien puisque nous étions des adultes, je suppose que cela n’arrivera pas.

Je n’avais vu Mylarka pleurer que trois fois. Quand nous avions terminé l’asservissement du Seigneur-Démon, quand elle avait terminé son séjour dans ma maison de guilde et était retournée chez elle, et quand elle avait vu Aileen et moi. Si je la faisais pleurer, alors c’était moi qui subirais des dommages, alors je devais essayer de résoudre ce problème sans la faire pleurer d’une façon ou d’une autre.

— Et pendant que je pensais ça. Aileen cachant sa présence s’était faufilée dans le dos de Mylarka.

À quoi pensait-elle ? Elle tendit les bras depuis le dos de Mylarka et s’empara des seins généreux de Mylarka.

« Kya !? »

« hmhm… Eh bien, bien. Mylarka, les tiens ont poussé plus que les miens, non ? » demanda Aileen.

« B-Bon sang… Aileen, tu n’as vraiment, vraiment pas de délicatesse…, » déclara Mylarka.

 

 

Après s’être échappée de la prise d’Aileen, elle avait corrigé la position de ses vêtements. De plus, alors que ses joues étaient rouges, elle avait bougé les yeux dans ma direction. Je ne savais pas quel genre de visage je devais faire.

« … Queue ne s’intéresse pas du tout à moi. Après tout, lui et Aileen…, » murmura Mylarka.

La conversation allait droit au but. Tout en pensant que j’avais besoin de réparer le malentendu, le temps passait — si cela venait de moi, cela ressemblerait à des excuses, après tout.

Mais Aileen avait ri comme si elle n’était pas du tout impliquée.

« Ah, ça ? Quand j’ai commencé à boire, l’alcool m’a frappée durement. Et puis j’ai demandé à Queue de me frotter le dos pour moi. C’est ça, Queue ? » déclara Aileen.

« Elle se sentait mal à cause de sa frénésie d’alcool. Quand elle a commencé à se déshabiller, j’ai aussi été surpris, tu sais, » déclarai-je.

« J’étais un peu ivre, donc je ne m’en souviens pas très bien, mais est-ce que j’ai vraiment fait ça ? C’est de ma faute ~, » déclara Aileen.

On pourrait croire que cette conversation avait été préparée, mais c’était la vérité.

Mais voir la peau nue d’Aileen et prendre conscience d’elle n’était pas une excuse pour moi.

Sans nous regarder, Mylarka avait une expression mécontente pour une raison inconnue. Comme prévu, pensait-elle qu’on mentait ?

C’est Manarina qui nous avait servi de médiatrice en écoutant silencieusement notre conversation.

« Ces deux-là n’ont pas l’air de mentir. Mylarka, pourquoi ne les crois-tu pas ? » demanda Manarina.

« Je-Je voudrais… Même si les deux étaient vraiment dans ce genre de relation, je leur donnerais ma bénédiction. Queue et Aileen sont faits l’un pour l’autre après tout, ce ne serait en rien étrange…, » déclara Mylarka.

Mylarka avait toujours été comme ça. Bien que ses manières de parler aient toujours été horribles, elle avait toujours pensé que nous étions tous des amis pendant le voyage.

Les malentendus étant des malentendus, il n’était pas bon de les laisser en paix. C’était aussi pour l’honneur d’Aileen.

« Aileen a également le droit de choisir son propre partenaire. Si elle reste autant autour de moi, ça va me déranger…, » déclarai-je.

Et pendant que je disais ça, l’ambiance avait changé. Pour une raison inconnue, la Seigneur-Démon, Aileen, Mylarka, et même la princesse Manarina, elles concentraient toutes leurs regards sur moi.

« Bien que je savais déjà qu’il avait ce genre de personnalité. Ce serait bien que tu aies plus confiance en toi, » déclara Aileen.

« Parce que tu es toujours humble…, c’est bien la raison pour laquelle cette situation s’est produite. Tu es vraiment un homme ennuyeux, » déclara Mylarka.

« Qu… Pourquoi me racontez-vous n’importe quoi ? Même si le problème était sur le point d’être résolu à la perfection, » déclarai-je.

« Maître, c’est naturel que cela arrive. Même la princesse Manarina est perplexe en ce moment, » déclara la Seigneur-Démon.

« N,Non… Je, euh… La modestie de Sire Queue a toujours attiré mon attention, depuis que je l’ai vu pour la première fois il y a cinq ans, » la princesse Manarina avait dit cela, tout en étant rouge jusqu’au bout des oreilles, elle ressemblait totalement à une jeune fille amoureuse.

« … Il y a cinq ans, vous avez dit ? Attendez, vous vous en souvenez ? Princesse, » demandai-je.

« Mais… il n’y a pas besoin d’être si poli avec moi. Appelez-moi par mon prénom, Héros Queue. Depuis le jour où vous avez eu une audience avec le roi, il y a cinq ans, je ne pourrais pas oublier ce nom, » déclara Manarina.

Il y a cinq ans, la princesse m’attendait pendant que j’avais une audience avec le roi. Cette princesse était la première princesse Manarina elle-même, elle m’avait regardé, et il semblerait que je lui avais laissé une bonne impression.

Il n’y avait aucun moyen pour que quelque chose d’aussi commode soit réel. Même si cela devrait l’être, c’était vraiment arrivé — c’était comme tirer le ticket gagnant d’une loterie.

« N,Non… Je n’ai rien fait, la raison pour laquelle j’ai pu devenir maître de guilde, c’est aussi parce que j’étais pitoyable… n’est-ce pas ce que vous croyez ? C’est vrai, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Oui, vous étiez modeste, mais vous étiez vraiment considéré comme un membre de l’asservissement du Seigneur-Démon, vous savez ? » répondit-elle.

« S’il pensait vraiment que tu n’es arrivé qu’au château du Seigneur-Démon et que tu n’as rien fait, même si c’est une guilde qui s’effondre, il ne te donnerait en aucun cas le poste de maître de guilde. Queue est vraiment naïf, » déclara Aileen.

« Sire Queue n’a montré qu’une petite partie de ses réalisations, en essayant toujours d’être modeste. Mais si quelqu’un faisait attention, il le remarquerait, » déclara Manarina. « Je parle du fait qu’au sein de l’équipe d’asservissement du Seigneur-Démon, vous étiez quelqu’un d’indispensable. »

Avec les mots de la Princesse Manarina, la Seigneur-Démon hocha la tête. En disant que c’était si évident, je serais reconnaissant que vous arrêtiez. C’était tellement embarrassant pour moi qui avais pensé que cela ne serait jamais exposé, s’il y avait eu un trou, j’aurais sauté droit dedans.

« Même lorsque nous nous sommes réunis dans ce bar, vous… vous vous êtes laissé voir comme un homme qui aviez commencé à boire ses problèmes lamentablement, mais vous avez quand même écouté avec sérieux ma demande, » déclara Manarina. « Quand vous avez commandé le lait, cela semblait dire que vous ne vous embêteriez pas avec une enfant comme moi, j’étais triste… mais juste après cela, vous avez commandé une boisson si fascinante. Avez-vous réalisé à quel point j’étais heureuse, à ce moment-là ? »

Bien que je me souvienne de ce sourire — si c’est vers quelqu’un que l’on avait toujours voulu revoir au cours des cinq dernières années, le sens aurait complètement changé.

La princesse Manarina avait mis ses mains dans ses manches. Et puis, de là, elle avait sorti le Symbole de la famille royale qu’elle avait caché, et l’avait mis sur mes mains, puis elle m’avait tenu les mains serrées.

« Voici mes remerciements à ce sujet. Pour être honnête, ce n’est pas suffisant, mais… si à l’avenir il y a des demandes où vous pourriez en avoir besoin, être utile pour vous serait alors suffisant pour rembourser ma dette. »

« … Si la princesse le dit… Non, c’est bien sans tout cela, n’est-ce pas ? Si j’ai besoin de l’aide de la royauté, je serai à votre charge, » déclarai-je.

« Oui. Si c’est pour Sire Queue, je ferais n’importe quoi…, » déclara Manarina.

Même si vous dites cela, résister à l’offensive de la Seigneur-Démon était déjà assez difficile — mais si même la princesse Manarina se joint à ça, je me demande combien de temps je vais tenir.

« Mylarka, est-ce bien d’être en colère contre Queue ? Comme il est toujours comme ça, cela ne changera pas, » déclara Aileen.

« Je suis désolée pour le malentendu, mais Queue est toujours aussi lâche que d’habitude. Je me demande si je ne devrais pas venir te rendre visite l’un de ces jours et redevenir une habituée, » déclara Mylarka.

Il semblait que la relation entre Aileen et Mylarka était rétablie en toute sécurité — et après cela, nous avions organisé une fête pour célébrer l’accomplissement de la demande, maintenant tout ce qui me restait était de survivre au feu concentré des filles. La Seigneur-Démon et moi avions préparé les boissons pour tout le monde. Et une fois les portions de chacun alignées, j’avais reçu les regards de tout le monde, et à contrecœur, vraiment à contrecœur, j’avais pris l’initiative.

« Puis… pour nos retrouvailles, pour la Princesse Manarina, pour féliciter beaucoup de choses. Santé ! »

« « « Santé ! » » »

***

Partie 5

5 — Cinq ans de questions qui valent la peine d’être posées

Après le début du quart de nuit, je m’étais assis sur le siège pour les clients en train de boire avec un groupe. Il y avait Mylarka, Aileen et Manarina. Parfois, la Seigneur-Démon était venue nous apporter de la nourriture et des boissons — mais peut-être qu’elle était attentionnée, puisqu’elle n’avait pas participé à notre conversation, elle servait surtout les autres clients.

« zzz... zzzz... »

« Mylarka… Queue… Réconcilier, heureuse… fwah… »

Il n’y a pas longtemps que nous avions commencé à boire, mais il se pouvait qu’elles aient été affectées par l’atmosphère ici et se soient enivrées, Manarina et Aileen dormaient sur la table.

Une Mylarka encore éveillée avait fini son verre, alors j’avais pris son verre.

« Si je bois encore, je ne pourrai plus escorter Manarina. Du jus de fruits, ça ira, » déclara Mylarka.

« Au cas où tu aurais la gueule de bois demain, je devrais faire des boissons aux herbes. Ils sont plutôt rafraîchissants, tu sais, » déclarai-je.

« Oui, s’il te plaît. Ton côté prévenant est si gentil que c’est admirable, » déclara Mylarka.

Je ne savais pas vraiment si elle me complimentait ou quelque chose comme ça — je lui avais juste fait un sourire amer, puis j’étais allé à la cuisine et j’avais rapidement préparé des boissons pour 4 personnes, et j’étais retourné à ma place.

« … Magnifique. Cela sent bon… Quel genre d’ingrédients as-tu utilisés ? » demanda Mylarka.

« Eh bien, bois et découvre-le, » déclarai-je.

« Un jeu de devinettes, hein… nn. C’est… des mûres ? » demanda Mylarka.

« Ooh, bien deviné. J’ai pensé que les mûres te dessoûleraient. Puisque tu es professeur d’académie, tu te sers beaucoup de tes yeux, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« … Tu es, vraiment…, » balbutia Mylarka.

Mylarka essayait de dire quelque chose, mais elle s’était arrêtée à mi-chemin, puis elle avait encore porté le verre à sa bouche.

Sa gorge blanche gloussait profondément, c’est ainsi qu’elle bougeait — je ne devrais vraiment pas la fixer, mais j’étais quand même charmé par elle.

« … Hey. Queue, pourquoi ne veux-tu pas te démarquer autant ? » demanda Mylarka.

« hm ? Ce n’est pas une grande raison, mais…, » répondis-je.

« C’est impossible que ce soit vrai. Quelqu’un d’aussi intelligent que toi, capable de reconstruire cette guilde facilement, et d’aider Manarina… étant quelqu’un qui est capable de faire autant, pourquoi choisir une méthode aussi détournée ? Bien que tu aies pu obtenir un poste décent, ton idéal ne devrait pas être si facilement réalisable, » répondit Mylarka.

Mylarka me regardait, ses yeux pleins de douceur. Je n’avais pas de réponse adéquate, c’est ce que j’avais essayé de le dire avec mes yeux.

« S’il te plaît, écoute ça en pensant que c’est une histoire inventée. Dans un village de montagne dans les bois, il y avait un enfant qui était stupidement fort dès la première fois qu’il a ouvert les yeux, mais il n’avait pas conscience de sa propre force absurde, » déclarai-je.

Mylarka était restée silencieuse et avait écouté attentivement sans rien faire d’autre. Pendant que j’admirais encore une fois son honnêteté, j’avais continué l’histoire.

« Cet enfant, sa famille lui a dit de ne jamais utiliser sa force. Il obéit et il vécut paisiblement, mais à un moment donné, il y eut une bête magique qui s’est soudain manifestée près du village. Afin de laisser ses amis s’échapper, l’enfant prit un bâton de bois et combattit à lui seul la bête magique avec leur style de combat autodidacte et la repoussa, » déclarai-je.

« … Cet enfant, a-t-il été blessé ? » demanda Mylarka.

« Je suppose qu’il a eu de la chance, il n’a pas eu une seule égratignure. Bien qu’il y ait eu une chose à laquelle il ne s’attendait pas, » répondis-je.

« … Cet enfant… Il est devenu tout seul, n’est-ce pas ? » demanda Mylarka.

Je n’avais rien dit du tout face à la remarque de Mylarka. Je pensais qu’elle serait capable de deviner le reste de l’histoire elle-même, mais quand elle avait deviné la vérité, je n’avais pas pu en rire aussi facilement que je le pensais.

« Étant quelqu’un qui a réussi à vaincre une bête magique qui effrayait même les chasseurs adultes avec un simple bâton, tout le monde dans le village, avait interagi avec l’enfant comme s’ils avaient affaire à une horreur. L’enfant devint isolé du village, alors il passa la plupart de son temps dans les montagnes. Tant qu’il resterait dans les montagnes, il n’aurait pas besoin d’être repoussé par les villageois, après tout. »

Après avoir tant parlé, j’avais apporté ma tasse en verre à ma bouche. Mylarka semblait ne pas savoir quoi dire. Essayer de lui faire ce regard n’était pas du tout mon intention.

Cependant, après qu’elle ait pris une gorgée de son verre pour se calmer, et peut-être à cause de l’alcool, ou peut-être parce que la pièce était assez chaude, mais ses joues étaient devenue rouges.

« Le chagrin de cet enfant est dû au fait qu’il a tardé à rencontrer des gens qui lui ressemblaient. En utilisant son pouvoir quand il le devait, il peut vraiment apprécier ça. Au lieu de fuir sans rien faire, c’est beaucoup plus héroïque, n’est-ce pas ? » déclara Mylarka.

« … C’était juste une histoire inventée, » demandai-je.

« C’est pourquoi je vais le dire comme si c’était inventé. Maintenant, je comprends pourquoi tu ne veux pas te démarquer autant. C’est pourquoi tu as choisi une telle méthode, » déclara Mylarka.

Tant que je me préparais, et tant que j’y prêtais assez d’attention, je pouvais le terminer sans me démarquer.

Mais ne pas faire le meilleur usage des dons que j’avais reçus, et pourrir lentement dans l’obscurité était quelque chose que j’aimerais éviter. Même si vous dites que c’est contradictoire, je voulais choisir cette méthode.

« … Hey, dans des moments comme ça, je devrais te servir un verre. Même s’il n’y a que toi, veux-tu boire encore un verre ? » demanda Mylarka.

« Avoir Mylarka que me sert un verre, c’est… Demain, il va peut-être pleuvoir de la magie de l’Annihilation, » répliquai-je.

« Tu es bête, mais je vais te pardonner pour cette fois-ci. Pour aujourd’hui, oublie tout et bois, » déclara-t-elle.

Tout en disant cela, Mylarka riait d’elle-même, il était extrêmement rare pour elle d’être aussi franche.

« … Si tu agis toujours comme ça, honnêtement, tu n’auras pas d’ennemis où que tu ailles, » déclarai-je.

« Oh, mais je n’ai jamais eu d’ennemis. Mais si c’est contre quelqu’un d’aussi méticuleux et impeccable que toi, je pourrais me battre un peu, » répliqua Mylarka.

La Mylarka d’aujourd’hui était de bonne humeur — bien que je ne puisse pas me calmer sans ses paroles abusives, ce n’était pas mal non plus. Après ça, j’avais bu l’alcool que Mylarka m’avait versé pendant que j’avais eu une petite conversation avec elle. Bien que nous ne parlions pas de tout ça avant, le fait de parler d’une partie de ce que nous faisions était quelque chose qui me tenait à cœur.

***

Partie 6

6 — La Stratégie démoniaque d'attirance de la Seigneur-Démon ~ Oreiller de genoux ~

Tout le monde était rentré chez lui, et il était tard le soir après la fermeture du bar. Au deuxième étage, la Seigneur-Démon libre était entrée dans le bain en premier, et j’étais sorti du bain après m’être submergé dedans. J’avais versé la bouteille de soda au citron dans un verre, j’avais sorti de la glace de la chambre froide et je l’avais bue en une gorgée. Se réhydrater après le bain était après tout important.

Alors je m’étais assis sur le canapé, tout en prenant une grande bouffée d’air — quelqu’un avait mis sa main sur mon épaule.

« Hum… Qu’est-ce que c’est que ça ? Je croyais que tu dormais déjà…, » déclarai-je.

En essayant de dire ça, j’avais réalisé. Parce que Mylarka était venue ici, j’avais tout oublié, c’est à dire…, quelque chose que la Seigneur-Démon avait fait chaque fois que quelque chose comme ça arrivait.

« Une fois que les demandes commencent à s’installer, je dois récompenser le maître. Pour ce faire… Cette fois, j’ai préparé ce plan…, » déclara la Seigneur-Démon.

J’avais senti une présence terriblement maléfique — sur le col de sa chemise de nuit, la peau nue d’elfe blanche de la Seigneur-Démon était mise à nu.

« Je ne veux pas vraiment regarder, mais… quel genre de vêtements portes-tu en ce moment… ? » demandai-je.

« Ne pas vouloir regarder n’est pas vraiment une bonne chose à dire maintenant, n’est-ce pas ? Je porte actuellement des vêtements destinés aux vêtements de nuit…, » répondit-elle.

Je m’étais lentement retourné pour regarder par-dessus mon épaule. Et là-bas, où est-ce qu’elle avait trouvé quelque chose comme ça ? Ou peut-être qu’elle l’avait apporté depuis le début. Au-dessus de son déshabillé, pour une raison inconnue, la Seigneur-Démon portait un tablier. Autour de sa poitrine, il y avait une très jolie marque de cœur.

« P-Pourquoi… Tablier est, qui… ? » demandai-je.

« Même si tu me demandes pourquoi… dans celle que le maître fréquente, il y en a une comme ça à l’épicerie, non ? La madame m’a dit que ces vêtements rendaient les hommes heureux, » déclara la Seigneur-Démon.

La Seigneur-Démon avait posé ses mains sur sa poitrine, et elle était fière pour une raison quelconque. Mais parce que la partie inférieure du déshabillé était courte, ses charmantes jambes blanches étaient éblouissantes — il y avait aussi la marque du cœur sur sa poitrine, je ne pouvais tout simplement pas la regarder droit dans les yeux.

« fufu… Pendant que le maître flirtait avec la fille démone et Lady Mylarka, tes yeux brillaient, même si tu essayais de le cacher, je l’ai remarqué, tu sais ? » déclara la Seigneur-Démon.

« Qu’est-ce que tu insinues ? » demandai-je.

« Le Maître est devenu indépendant dès son plus jeune âge, alors je peux voir que tu as faim d’amour maternel. Tu aurais pu être un peu plus honnête, tu sais ? » déclara la Seigneur-Démon.

Le visage de la Seigneur-Démon avait rougi. Je n’avais même pas besoin de deviner, elle avait à tous les coups bu de l’alcool pendant que j’étais dans le bain. Pour me tenter.

« … Ma mère m’a dit que je me suis séparé d’elle assez rapidement, tu sais, » déclarai-je.

« Si c’est le cas, tu dois vouloir être gâté par une femme autre que ta mère. Peu importe à quel point un homme est convenable, ils adorent être gâtés. C’est du moins ce que je crois, » déclara la Seigneur-Démon.

Pendant que la Seigneur-Démon disait ça, elle s’était assise à côté de moi. Et puis, elle m’avait regardé sans rien dire.

« Qu-Quoi... ? » regardant toujours le moi qui le lui avait finalement demandé, avec un sourire qui semblait dire qu’elle avait attrapé un poisson, elle avait tapoté légèrement ses genoux en disant.

« Maître, n’hésite pas à utiliser mes genoux comme oreiller. »

« Qu… N -Non… C’est déjà l’heure de dormir, il faut que je me réveille à l’heure ou sinon…, » répondis-je.

« Hmm… J’ai eu beaucoup de mal pour préparer ces vêtements, tu sais. C’est bien de céder un peu, non ? » demanda-t-elle.

Pour reprendre son amulette, elle essayait de me charmer. Pendant que je disais cela, elle avait protesté que c’était ce qu’elle avait décidé de faire elle-même.

Son tablier et ses cuisses douces qui passaient à travers son petit déshabillé — si je me reposais la tête dessus, cela pourrait devenir dangereux.

« … Céder un peu, c’est bien, non ? » demanda-t-elle.

« Ne le dis pas deux fois. J’ai compris… Alors, juste un peu, » répondis-je.

Dès que j’avais répondu, la Seigneur-Démon était devenue heureuse. Je m’étais allongé sur le canapé, la tête sur les genoux de la Seigneur-Démon.

La masse qui avait reçu ma tête était si douce que j’avais senti un pomf.

Pomf, sa folle douceur avait réagi à ma tête couchée dessus. Cela m’avait laissé une impression si profonde, et comme pour solidifier davantage le fait que je n’avais pas d’expérience avec les femmes, mon expression faciale était raide et solide.

« … S-Super… Tu as fait mieux que ce à quoi je m’attendais. Tu es plutôt bon, » déclara-t-elle.

« Si tu es ivre, je te dessoûlerai plus tard. Ou devrais-je le faire maintenant ? » demandai-je.

« mh, mu… Je me suis soûlée pour me mettre un peu dans l’ambiance. Si tu fais ça, ça va me rendre mes actions insignifiantes…, » répondit-elle.

Même si elle pouvait être si audacieuse, la Seigneur-Démon pouvait parfois devenir très timide, bien que je le sache déjà grâce à nos interactions jusqu’à présent.

Cependant, si tous les membres de l’équipe d’asservissement du Seigneur-Démon me voyaient ainsi en ce moment, je me demande ce qui se passerait s’ils ne croyaient pas que nous vivons simplement ensemble et que nous avions une relation immorale — .

« Maître, ce n’est pas la fin, » déclara la Seigneur-Démon.

« hm… ? »

La Seigneur-Démon avait tenu ma tête et l’avait levée.

Juste devant mon visage, il y avait deux masses abondantes. C’est comme s’il s’agissait de deux montagnes jumelles, et entre elles, la Seigneur-Démon me regardait en souriant — j’avais presque oublié que c’était un numéro pour me tenter.

« Bon garçon, bon garçon… Pendant que je fais ça, même un homme fort a l’air faible…, » déclara la Seigneur-Démon.

Elle m’avait tapoté la tête, c’était impossible de décrire comment c’était bon. Mais si je continuais à écouter la Seigneur-Démon, ce serait gênant, alors j’avais couvert mes yeux d’un de mes bras.

« Bien que cela m’ait plus ou moins affecté, si c’est fait sans conviction, on ne peut pas vraiment parler de me gâter, » déclarai-je.

« Tu es plutôt têtu… cependant, j’y ai bien réfléchi… comme je m’y attendais de la part du maître, j’ai besoin de trouver un meilleur plan…, » déclara-t-elle.

Bien que la Seigneur-Démon ait sérieusement pensé à cela, honnêtement, il y avait une partie de moi qui pensait que c’était incroyable.

Tandis que je me disais « encore un petit peu plus », je regardais avec fascination la Seigneur-Démon s’inquiéter sérieusement à ce sujet, sans me lever de son oreiller de genoux.

***

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