Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 9 – Chapitre 4 – Partie 5

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Chapitre 4 : Finale

Partie 5

Était-ce arrivé un peu après midi ?

« Qu’est-ce que tu en dis ? Peux-tu le voir maintenant ? »

À peu près au moment où les forces de défense nationale du royaume avaient terminé leur déploiement et avaient commencé à encercler et à exterminer les monstres, Aisha était debout dans le camp principal avec Tomoe et Ichiha assis sur ses épaules.

S’ils étaient sur ses épaules, c’était parce que les petits lui avaient dit. « On ne voit pas très bien la bataille d’ici. »

Nous étions déployés sur les hauteurs pour voir les mouvements de toute l’armée, mais parce que nous avions des boucliers placés devant nous pour arrêter les flèches, entre autres choses, la petite taille des enfants rendait impossible de voir les combats.

« D’accord, nous pouvons voir beaucoup mieux maintenant, » dit Tomoe. « Merci beaucoup. »

Contrairement à une Tomoe enchantée, Ichiha semblait plus hésitant. « Oui, c’est vrai qu’on voit mieux, mais… Je ne suis pas sûr de faire en sorte que la candidate pour devenir la deuxième reine primaire du Royaume de Friedonia le fasse… »

Cependant, Aisha avait dit. « Ce n’est rien, » et elle avait ri de ça. « Vous ne pesez presque rien, alors ne vous inquiétez pas pour ça. »

« Non, hm… Il ne s’agit pas du poids, il s’agit de savoir à quel point c’est inapproprié…, » déclara Ichiha.

Il y avait une femme qui allait devenir reine, et elle le laissait monter sur ses épaules. On pouvait parfaitement comprendre ce que ressentait Ichiha. Mais notre pays était plutôt facile pour ce genre de choses, vous savez. Moi y compris.

J’agissais de façon appropriée dans le cadre de mes fonctions officielles, mais je n’aimais pas vraiment l’idée d’agir 24 heures sur 24 en tant qu’individu important. Si je ne me soulageais pas quand je le pouvais, j’avais les épaules raides.

« Aisha dit que c’est bon, donc c’est probablement bon, tu ne crois pas ? » avais-je dit à Ichiha avec un sourire ironique.

« S-Souma ! » protesta-t-il.

« Allez, tu es venu dessiner des monstres, n’est-ce pas ? » avais-je dit. « Tu dois vraiment le faire. »

« Urkh... D’accord, » déclara-t-il.

Ichiha plaça la planche à dessin autour de son cou, et son fusain se mit à courir à travers le papier.

« Elle n’a pas besoin de les laisser s’asseoir sur ses épaules, » suggéra Naden, qui les observait tous les trois en étant à côté de moi, et en croisant les bras. « Ne pourrais-je pas juste me transformer et voler ? Les enfants devraient être en sécurité dans la gondole. »

Je n’irais pas moi-même sur le champ de bataille cette fois-ci, alors il me semblait qu’elle était coincée dans le camp principal, sans rien à faire. J’avais donné une petite tape sur la tête à une Naden insatisfaite.

« Si tu faisais ça, je devrais assigner de la cavalerie-wyverne afin de t’escorter, non ? Chaque membre de la cavalerie-wyverne que nous avons amené participe à la bataille, donc nous ne pouvons plus leur causer de problèmes, » répondis-je.

« Je suis presque sûre qu’avec Aisha et moi, tout irait bien, quels que soient les monstres volants, » répondit Naden.

« Si tu prenais les deux enfants, ce serait dans une gondole. C’est dangereux de se battre avec une gondole, non ? S’il arrivait quelque chose à Ichiha pendant qu’on s’occupe de lui pour le Duc Chima, ce serait un gros problème, » déclarai-je.

« … Tu marques un point. » On aurait dit que Naden était convaincue.

Mais, pendant que nous parlions…

« N’êtes-vous pas un peu trop détendus ? » Yuriga, qui était aussi à côté de moi, nous regardait avec les yeux froids. « C’est la bataille finale contre ces monstres, n’est-ce pas ? Ne devriez-vous pas être plus tendu, plus… ? C’est ça, sérieux ! N’avez-vous pas besoin d’agir sérieusement ? »

« Tu dis cela, mais il ne s’agit plus que de les entourer et de les écraser maintenant…, » avais-je dit.

Cette fois, pendant que les forces de l’Union des nations de l’Est retenaient l’ennemi, les forces du royaume de Friedonia allaient attaquer dans la formation de l’aile de la grue. Les unités des ailes gauche et droite se déploieraient graduellement, encerclant et éliminant l’ennemi. C’était un plan simple.

En résumé, c’était. « Entourez-les de tout ce que nous avons. »

Si je voulais éviter de laisser des monstres s’échapper, alors je devais travailler avec les autres pays pour diviser le travail, mais les forces du syndicat étaient au milieu d’une dernière lutte pour se distinguer.

Cela n’avait peut-être pas été impossible, mais ils n’étaient pas en mesure d’assurer une coordination étroite avec nous en ce moment.

Ce que nous pouvions faire, c’était faire de notre mieux pour encercler l’ennemi et tuer autant de monstres que possible ici.

L’important, c’est que les monstres ne puissent pas s'échapper comme une meute. Si peu d’entre eux s’échappaient, et qu’ils se séparaient, il suffirait d’envoyer une demande aux forces de défense de chaque pays et à la guilde des aventuriers pour les gérer.

« Nous devons juste jouer notre rôle, » dis-je. « Ce qui, pour moi, c’est rester dans le camp principal, et c’est à peu près tout. Si j’essaie d’aller à l’avant, je causerai des ennuis inutiles. »

« C’est vraiment un mystère, » déclara Yuriga. « Sans faire preuve de force ou de férocité, c’est un miracle que les soldats soient prêts à vous suivre, vous le savez ? »

« Maintenant, écoute, toi. Tu ne trouves pas que ta façon de parler est un peu grossière ? » Naden fixa Yuriga. Elle lâchait un peu de son aura d’intimidation de ryuuu, de sorte qu’un enfant ordinaire aurait pu éclater en larmes rien qu’en la regardant dans les yeux.

Cependant, Yuriga avait regardé Naden droit dans les yeux et avait dit. « Franchement ! Les gens se soumettront à quelqu’un de plus fort qu’eux, mais si vous montrez ne serait-ce qu’un instant de faiblesse, ils vous quitteront. Quand mon père est mort, j’ai vu un certain nombre de clans quitter la Maison de Haan ou comploter pour nous trahir. Ces clans ont tous été anéantis par mon frère quand il a pris le pouvoir, bien sûr. »

Étant frappée par un sujet si lourd comme si ce n’était rien, Naden était à court de mots. « Yuriga, tu… »

Il semblait que ce n’était pas seulement Fuuga, Yuriga avait aussi vécu une vie différente de celle que la plupart des gens mènent.

« Il faut rassembler les gens et les conduire avec force, » insista Yuriga. « C’est ce que mon frère dit toujours. »

Les steppes de Malmkhitan étaient comme l’Union des nations orientales en miniature. Il y avait une variété de petites et moyennes factions qui se disputaient le pouvoir, s’unifiaient et se séparaient à nouveau. Dans un tel monde, il n’avait probablement pas d’autre choix que de les unir par la force. Personne ne pourrait dire que c’était une erreur de le faire.

« Je suis sûr que gouverner par la force était la bonne façon de faire les choses à Malmkhitan, » je m’étais accroupi devant Yuriga, je l’avais rencontrée à hauteur des yeux pendant que je parlais. « Mais le monde n’est pas comme les steppes ou l’Union des nations de l’Est. Les valeurs sont formées par la nature de la région et l’histoire commune, donc c’est plus compliqué que cela. Il y a une nation gouvernée par l’autorité religieuse, et une nation unie par les obligations monétaires des contrats de mercenaires. Il y a un pays comme l’Empire du Gran Chaos qui élève le drapeau des idéaux pour affronter le Domaine du Seigneur-Démon. »

« … Je ne comprends pas vraiment, » répondit-elle.

« Oh, um… Ce n’était peut-être pas la meilleure conversation à avoir avec une fille de 13 ans, » déclarai-je.

« Ne me traitez pas comme une enfant ! » cria-t-elle.

« C’est une telle réplique qu’un enfant dirait, » répondis-je

« Grr…, » Yuriga avait serré ses dents.

Je n’étais pas très adulte dans ma façon de traiter un enfant, hein ?

Mais quand même… En entendant son histoire, je me sentais un peu mal pour elle. Me sentant incapable de la laisser seule, je voulais lui donner quelques conseils, mais si elle n’y arrivait pas, cela n’avait pas beaucoup de sens.

Maintenant, comment pourrais-je dire ceci… ?

« Je sais… Si tu en as l’occasion, tu devrais venir dans mon pays. De cette façon, tu rencontreras toutes sortes de gens, et entreras en contact avec les différentes vies qu’ils mènent. Si tu fais cela, je suis sûr que tu rencontreras des systèmes de valeurs différents des tiennes, » déclarai-je.

« Hmm… Est-ce comme ça que ça se passe ? » demanda Yuriga.

« C’est comme ça que ça se passe, » répondis-je.

Yuriga ne semblait pas entièrement convaincue, mais elle avait finalement acquiescé. « Je m’en souviendrai au moins. »

Puis, à ce moment-là, une acclamation s’éleva du champ de bataille. L’encerclement des monstres venait d’être achevé.

Les énormes monstres comme les rhinosaurus zombies étaient vaincus par une attaque ciblée de la cavalerie temsbock dirigée par Fuuga et Durga, ainsi que de la cavalerie-wyverne menée par Hal et Ruby.

Des éclairs massifs s’étaient déchaînés et des flammes intenses s’étaient déchaînées à l’infini.

Les monstres avaient tenté de fuir lorsqu’ils avaient vu les énormes créatures s’abattre, mais l’encerclement était déjà terminé. La grande majorité d’entre eux s’étaient jeté sur les soldats de la formation et avaient été tués, ou avaient été écrasés par l’encerclement, n’ayant nulle part où aller.

C’était un piétinement unilatéral.

Ce qui avait autrefois été tant de monstres tordus se transforma en cadavres sans vie, et finalement le bruit des coups et les cris de mort disparurent du champ de bataille.

Les épais nuages qui recouvraient le ciel s’éparpillèrent, et lorsqu’il était teint en rouge par le soleil couchant, les soldats applaudissaient. « Hip, hip, hip, hourra ! »

C’était le cri qui annonçait la fin de la vague des monstres.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre!

  3. Merci pour le chapitre

  4. Merci pour le chapitre.

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