Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 8 – Épilogue  – Partie 2

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Épilogue : L’armée Friedonienne, vers l’Est

Partie 2

C’était le même jour, à la même heure, dans la ville centrale du duché de Chima, Wedan.

Dans cette région aux nombreuses petites et moyennes nations, cette ville abritait le château qui abritait le duc de Chima, une nation qui avait utilisé la diplomatie pour rejoindre des factions influentes et protéger leur maison. Il était aussi solidement construit qu’on pouvait s’y attendre. Il était bordé au sud par des montagnes et au nord par une rivière qui était reliée au Dabicon.

Dans toute l’histoire, les ducs de Chima se retranchaient ici lorsqu’ils étaient attaqués par des forces hostiles et, tout en repoussant leurs ennemis dans une bataille de siège, ils attendaient le soutien des alliés pour surmonter cette situation difficile.

Parce que cette ville était placée proche des montagnes, le château de Duke Chima, le château présent dans Wedan, était à mi-chemin d’une montagne, dans une position où il pouvait observer d’en haut la ville et ce qui se trouvait en dehors des murs de la ville.

En termes Friedoniens, le château de l’ancien général de l’armée, Castor, le Château du Dragon Rouge, était la comparaison la plus proche en termes de disposition.

Il y avait un enfant seul sur les murs du Château Wedan.

Cet enfant, qui avait l’air d’avoir une dizaine d’années, était assis sur le bord du mur, avec un morceau de charbon de bois qui traversait une feuille de papier placer sur une planche de bois. Là où le gamin regardait maintenant, de l’autre côté du mur, les armées de l’Union des Nations de l’Est se battaient avec les monstres.

Il y avait tellement de monstres qu’ils semblaient faire disparaître la terre. Cependant, la diplomatie inhabituelle du duc Chima avait rassemblé de nombreux renforts, et ils avaient en quelque sorte survécu à l’offensive de l’ennemi.

Il y avait beaucoup de bruits venant du champ de bataille. Il y avait le bruit du métal qui frappait le métal, le bruit des explosions magiques, le bruit des monstres qui rugissaient, les cris de guerre des soldats. Tous ces bruits atteignaient ce château.

Au milieu de ces bruits, le gamin traînait silencieusement du charbon de bois sur le papier.

 

 

« Tu dessines encore, Ichiha ? » Face à la voix soudaine, il y avait une belle fille d’une vingtaine d’années aux cheveux noirs qui descendait jusqu’à la taille et qui se tenait là.

La femme portait une tenue qui ressemblait à un hakama, et elle donnait l’impression d’être une beauté japonaise traditionnelle, mais elle portait une armure de cuir sur cette tenue et portait une longue épée sur son dos.

Quand le gamin l’avait vue, il avait fermé les yeux. « Mutsumi ? »

La belle et forte femme était Mutsumi Chima, la fille aînée de l’actuel duc de Chima, et l’enfant était le plus jeune de ses cinq frères, Ichiha Chima.

Ichiha pencha la tête sur le côté. « N’es-tu pas allée sur le champ de bataille aujourd’hui ? »

« Oui, » déclara-t-elle. « Père a insisté pour que je ne laisse pas les seigneurs voir à quel point je suis un garçon manqué. Je reste à la maison aujourd’hui, car je n’ai pas d’autre choix. »

Voyant à quel point Mutsumi semblait insatisfaite, Ichiha gloussa. « Je ne peux pas lui en vouloir. Les seigneurs se battent parce qu’ils veulent que tu sois leur femme. »

Le duc de Chima avait envoyé un avis disant : « Pour les pays qui nous envoient des renforts, en réponse à votre performance, je donnerai à chacun de vous l’un de mes six enfants, autres que mon fils aîné, qui est mon héritier, pour servir de serviteur », à chaque pays de l’Union des Nations de l’Est.

C’était une stratégie que le vieux et sage duc de Chima utilisait pour sauver son propre pays, positionnant également ses fils et ses filles dans des factions puissantes qui pourraient être efficaces sur le champ de bataille.

Il avait dit qu’il les offrirait comme vassal, mais les garçons et les filles de Maison Chima étaient connus pour être beaux. S’ils acceptaient, un mariage pourrait être arrangé pour qu’ils puissent aller dans n’importe quel pays comme époux ou épouse. Si cela se produisait, le duc de Chima deviendrait un parent de nombreuses puissances influentes, ce serait donc tout ce qu’il pourrait demander.

De tous les frères et sœurs Chima, Mutsumi était la plus populaire.

Avec son excellente ingéniosité et ses compétences martiales, les seigneurs luttaient pour se distinguer sur le champ de bataille afin d’en faire leur épouse ou celle de leur fils.

En regardant le champ de bataille, Ichiha avait demandé à Mutsumi. « Je suis sûr que celui qui se bat le mieux dehors va dire qu’il veut que tu sois sa fiancée. Qu’est-ce que tu en penses ? »

La réponse de Mutsumi était très simple. « Ça ne m’importe pas. J’aime après tout les personnes qui ont de la force. Je suis d’accord si c’est quelqu’un qui est personnellement fort. Ou quelqu’un qui peut renverser le champ de bataille avec son ingéniosité. Quelqu’un qui peut commander beaucoup de soldats serait bien aussi. Qui qu’ils soient, je veux voir quelqu’un dont le nom peut faire trembler le monde de l’endroit où il se tient. Si je pouvais épouser quelqu’un comme ça, ce serait mieux. » Ses paroles se teintaient de joie.

Sentant que les mots venaient de son cœur, Ichiha avait souri avec ironie. « Est-ce comme ça que ça marche ? »

Mutsumi avait pressé les cheveux de son petit frère. « Tu es aussi devenu un homme bien. Au lieu de rester ici à dessiner, pourquoi ne pas faire de l’exercice ? »

« Ne demande pas l’impossible. Mon corps est faible, » répondit-il.

Ichiha était né avec un corps qui n’était pas naturellement fort.

Il tombait souvent malade au changement des saisons, lorsque les températures changeaient le plus, et se retrouvait confiné dans son lit. Pour cette raison, il ne pratiquait pas les arts martiaux comme ses frères aînés, mais il restait enfermé dans sa chambre à lire, à dessiner des images comme passe-temps et à devenir de plus en plus introverti.

Il avait dit. « D’ailleurs, le monde a oublié que j’existe. »

Elle était silencieuse.

Il avait été dit que la Maison de Chima avait sept frères et sœurs très compétents.

Hashim (25 ans) — Fils aîné : Un excellent politicien.

Nata (22 ans) — Deuxième fils : Un homme musclé qui maniait une hache géante.

Mutsumi (20 ans) — Fille aînée : Vraiment très belle, avec d’excellentes capacités martiales et de l’ingéniosité.

Gauche (18 ans) — Troisième fils : Le meilleur archer du monde.

Yomi (17 ans) — Deuxième fille : Sœur jumelle aînée, excellente mage.

Sami (17 ans) — Troisième fille : Sœur jumelle cadette, également une excellente mage.

Nike (16 ans) — Quatrième fils : Magnifique garçon. Sa lance se déplace plus vite que l’œil ne peut le suivre.

C’est ainsi que les sept d’entre eux étaient connus, mais Ichiha Chima, le cinquième fils qui venait d’avoir dix ans cette année, ne faisait pas partie des frères et sœurs compétents.

Il avait les mêmes traits réguliers que ses frères aînés, mais il était encore un enfant, cet introverti maigre et maladif qui dessinait toujours des images, donc il n’était pas connu dans le monde.

Naturellement, il n’avait pas été inclus en tant que l’une des récompenses offertes par le Duc de Chima.

Mutsumi ne savait plus quoi dire, mais elle avait forcé un sourire joyeux et avait tapé Ichiha dans le dos.

Ce coup soudain avait fait reculer la tête d’Ichiha. « Que ferais-tu si je tombais ? »

« Je ne t’ai pas frappé si fort. Tu te sentais déprimé, alors j’ai fait ça pour te donner de l’énergie, » déclara-t-elle.

« Argh… »

Puis Mutsumi enlaça Ichiha par-derrière, lui chuchotant à l’oreille. « Ne t’inquiète pas. Je suis sûre que tu seras quelqu’un de bien un jour. »

« … Sur quelle base dis-tu ça ? » demanda-t-il.

« L’intuition féminine. J’ai l’impression que de nous tous, frères et sœurs, tu es le seul à voir autre chose. C’est valable aussi pour ce que tu dessines maintenant. Je pense que tu as probablement quelque chose à laquelle le reste d’entre nous n’aurait jamais pensé, » déclara-t-elle.

« Quelque chose… ? Je crois que je n’ai rien, » répondit-il.

Ichiha boudait, mais Mutsumi lui sourit. « Bien sûr que non. Celui qui a le plus de difficulté à le voir, c’est toi-même. Alors… Ichiha, implique-toi plus avec les autres. Je suis sûre que ce sera l’un d’entre eux qui réaliseront ta vraie valeur. »

Ichiha avait encore l’air boudeur, mais il prenait à cœur les paroles de Mutsumi sur son engagement avec les autres.

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8 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre!

  4. Merci pour ce chapitre !!! Hâte de lire la suite, du coup Souma risque de gagner deux nouveaux vassaux qui j’espère seront très intéressants.

  5. Merci pour le chapitre. On dirait que l’on a un futur cartographe. Ou intendant.

  6. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.
    PS : Et bien cette fois-ci notre bon roi va gagner un nouvel ami et serviteur plutôt qu’une fiancée. C’était temps !

  7. Merci pour le chapitre

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