Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 4 – Histoire courte en prime 2

Bannière de Genjitsushugisha no Oukokukaizouki ☆☆☆

Histoire courte en prime : Post-Juna

Je m’appelle Komari Corda. Je suis une fille humaine, et j’ai dix-sept ans.

Je viens d’une famille d’agriculteurs et je suis née la deuxième de six enfants. La famille n’avait pas beaucoup d’argent, et pour aider à nourrir mes nombreux frères et sœurs, dès l’âge de quatorze ans, j’ai commencé à me rendre dans la capitale, Parnam, pour travailler dans une entreprise appartenant à une connaissance de mon père.

L’entreprise que l'ami de mon père possédait était un restaurant et j’y travaillais comme serveuse.

Il était ouvert peu avant midi jusqu’à environ dix heures du soir, mais... il était particulièrement effervescent pendant les nuits. C’était parce que beaucoup de clients buvaient à cette période de la journée.

« Komari, veux-tu venir boire un verre avec moi ? » demanda un client.

« Je-Je travaille encore..., » j’avais refusé avec douceur, parce que l’interaction avec les clients faisait partie de mon travail, puis je m’étais éloignée de ce client. Au moment où je l’avais fait, un autre client avait frappé cet ivrogne qui m’avait invitée à le rejoindre.

C’était parce que le propriétaire m’avait dit clairement que si quelqu’un me draguait, tous ses amis et lui seraient mis sur la liste noire. Il y avait des gens avec qui je ne savais pas trop comment traiter, mais les habitués étaient tous de bonnes personnes, et je me sentais en sécurité dans ce travail. Cela pouvait être très difficile, mais je devais travailler dur pour mes frères et sœurs à la maison.

C’était tout ce qu’il y avait à dire sur mon travail, mais j’avais aussi quelque chose que j’aimais secrètement.

« Komari, je vais te donner un pourboire, alors chante quelque chose pour nous, tu veux bien ? » demanda un client, tout en agitant une pièce de monnaie dans les deux sens.

« Oh, ça a l’air bien ! Je veux aussi entendre ça. »

« Ouais. Écoutons celle que la Lorelei chantait l’autre jour sur le Joyau de Diffusion de la Voix. »

Et ainsi, les pièces de cuivre qui seraient mes pourboires s’empilaient sur la table.

« ... D’accord, » avais-je dit. « Alors écoutez cette chanson que Nanna Kamizuki a chantée sur le Joyau de Diffusion de la Voix. »

J’avais commencé à chanter entre les tables. C’était quelque chose que j’aimais secrètement faire.

Je ne savais pas quand cela avait commencé, mais à un moment donné, je fredonnais pour moi-même en essuyant les tables avant l’heure d’ouverture, et le propriétaire m’avait entendue. Il avait aimé ça, et il avait décidé que je devais chanter une fois devant les clients. Les clients avaient aimé mon chant et, depuis lors, on m’avait parfois demandé de chanter comme ça. Le propriétaire m’avait laissée garder les pourboires que je gagnais ainsi dans le cadre de mon revenu, alors j’avais beaucoup de motivation pour le faire.

Quand j’avais eu fini la chanson, les clients avaient applaudi.

« Wôw ! Komari, peu importe quand je t’entends le faire, tu chantes toujours si bien. »

« Le chant des Loreleis est incroyable, mais je pense que je préfère le style plus simple de Komari. »

« Ils font ce concours de chant amateur sur le Joyau de Diffusion de la Voix, non ? Pourquoi ne pas essayer, Komari ? »

« Toi aussi, tu es adorable. Tu ferais peut-être une meilleure Lorelei que tu ne le penses ? »

« N-Non... Moi, une Lorelei ? C’est un trop grand honneur pour quelqu’un comme moi..., » avais-je dit, cachant mon visage derrière un plateau.

Moi, devenir une Lorelei... ? Je ne pourrais jamais. Je les avais vues sur le Joyau de Diffusion de la Voix, et toutes les Loreleis étaient si radieuses. Surtout celle qu’ils appelaient la Prima Lorelei, Juna Doma. Sa voix quand elle chantait et son beau visage, était unique en leur genre, et même une femme comme moi était subjuguée par elle. Seule une personne comme elle pouvait monter sur scène. Une simple fille d’une famille d’agriculteurs comme moi n’avait pas sa place dans ce monde... Mais...

Est-ce normal de rêver de chanter dans un endroit comme ça un jour ?

Tout en y réfléchissant, je m’étais remise au travail.

 

☆☆☆

 

C’était arrivé quelque temps après ça.

Le royaume avait changé son nom du Royaume d’Elfrieden au Royaume d’Elfrieden et d’Amidonia (le Royaume de Friedonia en abrégé), et il y avait beaucoup de choses qui se produisait dans le monde, mais je travaillais comme serveuse au même endroit, et je vivais ma vie avec seulement des demandes occasionnelles de chanter.

Mais un jour, alors que je faisais mon travail habituel de serveuse...

« Excusez-moi ! Y a-t-il ici une Komari Corda ? » une femme qui était assise à une table dans le coin m’avait appelée. Cette femme portait une robe à capuchon, et je ne voyais pas très bien son visage, mais elle avait une voix très claire avec un timbre doux.

« Oui, je suis Komari..., » avais-je dit, en m’approchant d’elle.

La femme avait posé une pièce d’or sur la table. « Puis-je vous demander de me chanter une chanson ? »

« Attendez, c’est... une pièce d’or !? Je ne peux pas accepter autant ! » avais-je protesté.

C’était cent fois plus que ce qu’on me payait habituellement pour chanter. Je ne pouvais pas chanter quelque chose d’assez bon pour valoir ce genre d’argent. Je le lui avais dit, mais la femme m’avait déclarée avec gentillesse. « S’il vous plaît. Je veux vous entendre chanter du mieux que vous le pouvez. »

La sincérité avec laquelle elle m’avait parlé m’avait dit que ce n’était pas le caprice d’une personne riche. Il y avait quelque chose en elle... La femme avait une aura qui attirait ceux qui la regardaient. Si elle le voulait avec tant d’insistance, je devais le faire pour elle.

« ... OK, » déclarai-je enfin. « Je chanterai avec tout ce que j’ai. »

J’avais donc chanté aussi fort que j’avais pu. C’était une chanson que Juna Doma avait déjà chantée sur le Joyau de Diffusion de la Voix. J’avais entendu dire qu’il s’agissait d’une chanson du pays de Sa Majesté le roi Souma, mais que Juna avait écrit des paroles dans la langue de ce pays, ou quelque chose comme ça. Je pensais que la chanson convenait bien à Juna, qui était calme et douce, tout en restant puissante.

Quand j’avais fini la chanson, la femme avait applaudi. Les autres clients du restaurant qui m’avaient écoutée m’avaient aussi applaudie, et je m’étais sentie un peu gênée.

« Euh... qu’est-ce que vous en pensez... ? » avais-je osé demander.

Les coins des lèvres de la femme se levèrent un peu en disant. « Vous étiez charmante. Vous avez une bonne voix pour chanter. Cependant, votre technique est un peu sous-développée. Je pense que le fait que vous êtes autodidacte et que vous n’avez pas de connaissances spécialisées joue un rôle important à cet égard. »

Argh... Ces mots mordaient, mais ils étaient tout à fait justes, donc je ne pouvais rien dire en retour.

« Cependant, le fait d’être sous-développé signifie que vous avez encore du potentiel, » déclara la femme. « Si vous acquériez de l’expérience et visez plus haut, ce n’est pas un rêve que de devenir la plus grande Lorelei de cette génération. »

Maintenant, elle me faisait beaucoup plus d’éloges que je ne le pensais.

« Non... Moi, la meilleure de cette génération... ? » avais-je bégayé. « C’est impossible. »

« Oh, mon Dieu. Pourquoi dites-vous cela ? » demanda la femme.

« Eh bien, la Prima Lorelei est Mademoiselle Juna Doma, non ? Pour moi de surmonter sa beauté parfaite et sa voix chantante... Ce n’est tout simplement pas possible, » déclarai-je.

« Hee hee. Je ne suis pas si géniale, vous savez ? » La femme avait retiré son capuchon.

« Hein ? ... Quoiiiiiiiiiiiiiiiii !? »

Il y avait Mademoiselle Juna Doma devant moi.

E-Est-ce vraiment elle !? Euh !? Pourquoi est-elle ici !?

Alors que j’étais encore sous le choc, Juna m’avait fait un sourire espiègle et m’avait dit. « Je suis désolée de vous avoir testée comme ça. J’ai entendu dire qu’il y avait une possible Lorelei avec un grand potentiel ici dans ce restaurant, et je suis venue vous chercher. »

« M-Moi !? » demandai-je.

« Tout à fait. J’en suis sûre maintenant que je vous ai entendu chanter. Vous avez le potentiel de devenir une Lorelei que chaque personne dans ce pays aimera. Qu’est-ce que vous en dites ? Viendrez-vous au café chantant, le Lorelei, pour apprendre à chanter et viser à devenir une Lorelei ? Bien sûr, ça ne me dérange pas si vous continuez à travailler ici en même temps. »

« M-Mais..., » commençai-je.

J’avais regardé autour de moi. Les clients disaient tout. « Félicitations, Komari ! » « Je suis si heureux pour toi ! » « On va avoir besoin de faire une célébration. Barman, donne-m’en un autre ! » et ils m’avaient tous donné leur bénédiction. Le propriétaire m’avait montré un pouce en l’air depuis la cuisine.

Tout le monde... Merci infiniment !

Avec tous leurs encouragements, j’avais ainsi donné une réponse ferme à Juna. « Oui ! Je me réjouis de travailler avec vous ! »

C’est aujourd’hui, ce jour-là, que j’avais fait mon premier pas en tant que Lorelei.

 

☆☆☆

 

Lors de cet instant, alors que Komari Corda avait fait son premier pas pour devenir une Lorelei, elle avait beau être heureuse, mais tandis que Juna affichait un léger sourire sur son visage, elle débordait de joie à l’intérieur, encore plus que Komari.

J’ai trouvé quelqu’un de bien. Je ne pouvais pas trouver de meilleure personne pour me succéder, pensa Juna.

Récemment, Souma avait dit à Juna. « Quand d’autres chanteuses se seront rassemblées et que nous aurons formé assez de personnes pour maintenir le programme, je le jure, je viendrais vous chercher, Juna. »

Juna avait dit : « J’attendrai ce jour avec impatience, Sire, » mais elle ne lui avait jamais dit qu’elle travaillerait activement pour que ce jour arrive plus tôt.

Quand cette fille aura mûri, j’espère que vous viendrez me chercher comme vous l’avez dit, Votre Majesté, pensa Juna.

En pensant cela, Juna affichait un sourire espiègle.

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre !

  3. Merci pour le chapitre.
    PS : Pendant un instant j’ai cru que Juna tournai presque à la yandere…

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