Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 4 – Chapitre 6 – Partie 1

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Chapitre final : Dans la neige

Partie 1

— 31e Jour du 12e mois de l’année 1546 du Calendrier Continental — La Capitale Royale, Parnam

Il y avait huit jours dans la semaine de ce monde. Avec quatre semaines dans un mois, cela signifiait que chaque mois avait 32 jours. Il y avait douze mois dans une année, donc l’année se terminait le 384e jour.

Le printemps se déroulait du troisième jusqu’au cinquième mois. La période du sixième au huitième mois était l’été. Le neuvième au onzième, l’automne, et le douzième jusqu’au deuxième mois de l’année suivante étaient l’hiver.

Aujourd’hui se trouvait être le 31e jour du douzième mois. Dans le calendrier de la Terre, ce serait la Saint-Sylvestre, mais dans le calendrier de ce monde, c’était juste un jour à la fin de l’année.

Dans ce pays, la Saint-Sylvestre et le Jour de l’An étaient généralement célébrés tranquillement avec ses amis et sa famille. Normalement, le château n’était pas très occupé (l’année politique commençait le premier jour du quatrième mois), à part les prêtres qui célébraient la cérémonie du Nouvel An, mais en ce moment la grande salle du château de Parnam était dans un état de pandémonium.

« Aisha, portez cet ensemble à droite, » ordonna Liscia.

« Compris, prin... Dame Liscia, » répondit Aisha.

En suivant les instructions de Liscia, Aisha avait ramassé un ensemble de décors de scène qui aurait normalement pris plusieurs adultes à soulever et l’avait facilement jeté sur son épaule. On pouvait toujours compter sur Aisha pour faire les gros travaux... Oh !

« Carla, Hal, » ordonnai-je. « Alignez ces deux piliers par ici. »

« Compris, Maître, » répondit Carla.

« D’accord... D’accord, » répondit Hal. *Soupir*

À la suite de mes instructions, Carla et Halbert, un commandant d’avant-garde de la Force de Défense Nationale, avaient apposé des objets en forme de pilier de marbre (faux) qui semblaient appartenir au Parthénon. De là, Liscia et moi avions continué à donner des ordres à mes vassaux (et à mes fiancées), suivant les plans se trouvant dans mes mains.

« Franchement ! Imaginer que vous n’utiliseriez pas seulement la Force de Défense Nationale, mais aussi une future reine pour faire le travail dur pour vous..., » Ludwin avait dit ça avec un sourire ironique.

Derrière nous, Ludwin, le capitaine de la Garde Royale, et son commandant en second, Kaede, finalisaient les détails de leur plan de sécurité sur place.

« Vous savez, ce serait impensable dans tout autre pays, » déclara Kaede. « Et aussi, Hal, travaille plus vite. Plus Vite. Plus Vite. »

« Je le fais déjà, Kaede ! » répliqua Hal.

J’avais agité ma main dédaigneusement face à Ludwin. « Franchement, c’est Aisha elle-même qui a dit qu’elle voulait nous aider. D’ailleurs, c’est un fait avéré qu’il n’y a personne dans ce château plus fort qu’Aisha. »

Si nous avions eu des mages de terre (les mages pour le contrôle de gravité), cela aurait été facile, mais ils avaient tous été envoyés à la réalisation de routes pour la Principauté d’Amidonia nouvellement absorbée. Nous n’avions pas de grues pour une utilisation en intérieur, ce qui signifiait que nous devions compter sur le travail humain pour tout cela, et je ne pouvais pas voir de raison de laisser les muscles d’Aisha être gaspiller.

Liscia laissa échapper un soupir exaspéré. « Honnêtement... Si vous aviez tout simplement dit quelque chose comme ça plus tôt, nous n’aurions pas à le faire avec ce calendrier si serré... »

« Ce n’est pas comme si j’avais pu le faire, » dis-je. « Je veux dire par là que j’ai seulement eu cette idée il y avait une semaine. »

« C’est assez incroyable que tout le monde dise, “Faisons-le !”, pour quelque chose que vous avez trouvé sur l’impulsion du moment, » déclara Liscia.

E-Eh bien, dernièrement, j’ai eu l’impression que mes freins commençaient à tomber en panne, pensai-je.

Avec Roroa et Colbert qui se joignaient à nous, il y avait plus de financement à ma disposition, et Genia la surscientifique donnait gaiement naissance à de nombreuses inventions. En outre, à cause des nombreuses nouvelles politiques que nous avions instituées, les habitants de Friedonia eux-mêmes avaient développé un penchant pour l’étrange et débordaient de curiosité. C’était comme l’esprit de l’artisan japonais, ou quelque chose comme ça, « Peu importe comment cela peut sembler insignifiant, quand on maîtrise une chose, ça devient un art. » Voilà comment une pensée paresseuse qui était sortie de ma bouche il y avait une semaine...

« Oh, hé, c’est presque la fin de l’année. Si c’est la fin de l’année, c’est l’heure du Festival de la Chanson de fin d’année de Kouhaku. »

... avait fini par être mis en œuvre comme ça.

La première à m’entendre dire ça, Roroa, avait dit. « Quoi !? Quoi !? Parle-moi un peu de ce merveilleux nom qui ressemble à du profit ! »

Alors j’avais fini par devoir lui expliquer Kouhaku, la Bataille des Chants Rouge et Blanc...

Au moment où je l’avais fait, Juna, qui écoutait aussi, avait dit : « Un festival de chansons, n’est-ce pas ? Cela ressemble à une opportunité de mettre nos talents au travail », et elle était inhabituellement proactive à ce sujet.

Puis Pamille et Nanna, ainsi que d’autres Lorelei, et la générale devenue chanteuse, Margarita, étaient devenues très enthousiastes à l’idée, et après un certain temps, elle était allée si loin que je ne pouvais nullement leur dire. « Eh bien, non. Après tout, nous ne le faisons pas ! »

Entre les Loreleis du café chantant Lorelei, qui à un moment donné s’était transformé en quelque chose comme une société de production, et les participants des émissions concernant le concours de chant amateur Nodo Jiman que nous avions effectué après la prise de Van, c’était devenu un événement de grande envergure. C’était à ce moment-là que la course soudaine pour préparer les choses avait commencé.

Eh bien, le fait que tout le monde travaillait ensemble afin de créer quelque chose était amusant dans un festival culturel, mais cela signifiait que ma charge de travail avait augmenté d’autant plus.

Le plus dur allait être la partie « blanche » du rouge et blanc de Kouhaku.

L’Équipe Rouge (chanteuses), dirigée par Juna, avait de la variété et du flair, mais les chanteurs masculins n’avaient pas laissé autant d’impact. La grande majorité d’entre eux était arrivée ici à travers le Nodo Jiman, et ils avaient tous chanté des chansons folkloriques de ce monde. S’il n’y avait pas d’idoles masculines participant à Kouhaku, et que c’étaient tous des chanteurs enka, ça ne serait pas très stylé, n’est-ce pas ?

À cause de cela, j’avais décidé d’un grand déploiement expérimental de ma réponse d’idole masculine face aux Loreleis — les chevaliers chantants, Orphies — que j’avais développé depuis un certain temps.

« Maintenant, mes Orphies ! Rassemblez-vous ! » dis-je.

« « « D’accord, Sire ! » » »

Quand je les avais appelés, trois jeunes hommes qui discutaient de quelque chose dans le coin étaient venus vers moi. L’un d’entre eux, le grand homme de vingt ans aux cheveux argentés, m’avait salué et m’avait dit : « L’unité de l’Orphie Yaiba est prête et attend vos ordres. »

Il s’agissait d’un humain de Van et le chef des Yaiba, Axe Steiner. Il était un homme séduisant avec des yeux tape-à-l’œil et frais, mais son discours trop formel qui était caractéristique des jeunes hommes d’Amidonia lui avait donné une image trop stricte.

Quand il vit la façon dont Axe agissait, le jeune homme relativement décontracté aux cheveux manquants avait ri avec ironie. « Merde ! Notre chef est si raide. Ai-je raison, Kukri ? »

« Je pense que tu es un peu trop décontracté, Kotetsu, » acquiesça Kukri.

Le jeune homme-tigre frivole et superficiel était Kotetsu Burai. Il était un homme fougueux avec des rayures jaunes et noires distinctives, athlétiques, et ses mouvements de danse précis l’avaient fait ressortir même dans ce groupe.

Celui vers lequel il s’était tourné pour avoir un accord était un collègue d’âge moyen et joli garçon, Kukri Carol. Je pense que vous l’aurez compris à partir de son nom de famille, mais Kukri était un Kobito qui était le grand frère de Pamille Carol. Il remplissait clairement la position de shota dans l’unité, mais il était toujours l’aîné des trois.

... Franchement, la race des kobitos était effrayante.

Eh bien ! De toute façon, il s’agissait des trois membres de la première unité d’idole de Friedonia, Yaiba. Le nom venait du fait que tous les trois avaient des noms qui ressemblaient à des armes blanches. Et après tout, je n’avais pas eu beaucoup de temps pour trouver un nom.

À la base, j’avais envisagé d’inclure Hal, qui avait aussi un nom d’arme, dans leurs membres, mais il avait fermement refusé. Selon Kaede, « Vous savez, Hal peut contrôler la hauteur, mais il n’a pas l’oreille musicale. »

Cependant, ce n’était pas important maintenant. J’avais frappé dans mes mains. « Je veux que les membres d’Yaiba commencent à répéter dès que la scène est prête. »

« D’accord, Sire ! » annonça Steiner. « Êtes-vous certain que vous voulez que nous y allions d’abord, Sire ? »

« Je veux tester si la scène est assez solide, » dis-je. « C’est le seul acte au cours de la bataille des chansons ou il y aura plusieurs membres chantant et dansant. Si ça tient avec les hommes, alors ça tiendra pour tout le monde. »

« D’accord Sire ! Compris, » répondit-il.

Quand Axe, qui était aussi raide et formel que jamais, se dirigea vers la scène terminée, les deux autres sourirent ironiquement et le suivirent.

« Bon sang, » déclara Kotetsu. « Pourquoi notre chef doit-il être aussi carré ? »

« C’est parce qu’il est nerveux, n’est-ce pas ? » déclara Kukri. « Même si je suis sûr que sa personnalité a aussi quelque chose à voir avec ça. »

« Hé, vous deux ! On se dépêche ! » Quelqu’un avait crié alors qu’ils traînaient les pieds vers la scène.

« « Eek! » » avaient-ils alors crié, sursautant même à ce moment-là.

Quand les deux hommes s’étaient tournés avec hésitation, ils avaient trouvé une Margarita fronçant les sourcils qui se tenait là dans une robe rouge foncé. C’était une couleur voyante, mais cela ne la rendait que trois fois plus intense.

Margarita les regarda tous les deux de haut en bas puis elle haussa la voix. « Vous êtes le visage de Friedonia ! Tenez-vous droit et pensez à vos actes ! »

« « O-Oui M’dames ! » »

« Si vous avez compris, alors, faites-le, » déclara-t-elle. « Et plus vite que ça ! »

« « C-Compris ! » »

Margarita était sortie du lot pour devenir générale dans la société patriarcale d’Amidonia. Quand elle les réprimanda, ces deux-là répondirent avec la même rigidité que Axe et firent route vers la scène. Ils agissaient comme de nouvelles recrues qui avaient été disciplinées par un instructeur.

Puis Margarita m’avait remarqué et elle avait baissé la tête en toute hâte. « T-Tiens ! Votre Majesté ! Je vous ai laissé voir quelque chose de très embarrassant. »

« Oh, ça ne me dérange pas, » dis-je. « Ils sont un groupe de fortes personnalités, alors le fait que vous les preniez en charge nous aide. Cependant... cette tenue est vraiment quelque chose. »

« C’est, eh bien... Je me suis faufilé dehors pendant l’essayage des costumes, » répondit-elle.

« Vous vous êtes faufilée dehors ? » répétai-je.

« Oh, voilà. S’enfuir en plein pendant un essayage ? Ce n’est pas juste, Margie. »

« P-Princesse?! » cria Margarita.

« “Margie” ? » répétai-je.

Je m’étais retourné afin de regarder, car Margarita avait poussé un cri et Roroa se précipitait vers nous.

Elle nous avait atteints et s’était accrochée doucement autour de mon bras. « Chéri, j’ai aussi travaillé durement. Complimente-moi. Complimente-moi. » Elle frottait son visage contre mon épaule.

Ses adorables petits gestes d’animaux semblaient quelque peu calculés, bien que... malgré tout, elle soit vraiment mignonne. Le fait était que, sans la coopération financière de Roroa, ce plan n’aurait pas pu aboutir.

Je l’avais caressée sur le sommet de la tête. « Vous avez été d’une grande aide. Merci, Roroa. »

« Mwuhuhuh ! » gloussa-t-elle.

« Allez, Roroa, » dit sévèrement Liscia. « Vous avez reçu vos éloges, et maintenant, êtes-vous satisfaite ? Nous travaillons en ce moment, alors il est temps pour vous d'y aller. »

Liscia attrapa Roroa par la peau du cou comme elle pourrait le faire avec un chat et l’arracha de moi. Roroa était rentrée dans le jeu et elle avait même lâché un miaulement ludique.

« Attends, je n’ai pas eu le temps de faire ça, » ajouta Roroa, tout en s’interrompant. « Je vais ramener Margie avec moi. Car après tout, nous sommes encore au milieu de son essayage de costume. »

« Costume ? Voulez-vous parler de cette robe rouge ? » demandai-je.

Roroa m’avait fait un rire audacieux. « J’ai hâte d’y être. Ça va vous faire tomber à la renverse pendant l’événement principal. »

« Je n’aime pas trop ça, princesse ! » protesta Margarita. « Pas ça. Épargnez-moi au moins cela ! »

« J’ai déjà tout mis en ordre, alors abandonne et accepte-le, » Roroa sourit.

« Nooonnn! Pas les dix-huit mètres ! » cria Margarita.

Margarita avait été traînée par Roroa, l’air plus effrayée que je ne l’avais jamais vu auparavant. Margarita pourrait effrayer n’importe quel homme moyen insensé, mais elle ne pouvait pas résister à Roroa, l’ancienne princesse d’Amidonia. Je n’avais vraiment pas compris l’équilibre des forces entre les anciens Amidoniens.

« Et, attendez, de toute façon qu’est-ce qu’elle voulait dire par “dix-huit mètres” ? » demandai-je.

« C’est apparemment la longueur de sa robe, » déclara Juna.

La Lorelei était venue ici parce qu’elle était la prochaine à répéter après les Yaiba. Elle ne portait pas sa tenue habituelle permettant facilement de danser. Au lieu de cela, elle portait une robe bleue vraiment lumineuse et avait l’air très jolie dedans.

« Attendez ! Une robe de dix-huit mètres ? » demandai-je, effrayé.

« Roroa disait qu’elle voulait quelque chose qui ferait que toute l’audience n’en croirait pas ses yeux, » déclara Juna. « Elle va mettre Madame Margarita sur scène dans une robe massive de dix-huit mètres. J’ai entendu dire que la robe est peinte avec de la mousse lumineuse en poudre, comme celle que nous utilisons dans les réverbères, et elle dégage une lumière éblouissante. »

« Eh bien, c’est... voyant à souhait, » dis-je.

Je ne savais pas trop. Mais d’une manière ou d’une autre, je pouvais voir cela devenir un événement annuel et ça deviendrait plus grandiose chaque année.

Margarita... Je pensais qu’elle était la grande boss de l’industrie du divertissement, mais elle était apparemment la dernière boss.

Que devrais-je faire ? me demandais-je. J’avais prévu que Margarita chante la version japonaise de « Snake Eater [1] », mais peut-être devrais-je changer cela pour « Kaze to Issho ni [2]. »

C’est à ce moment-là que je remarquai une autre fille debout derrière Juna.

Elle était une jeune fille à l’allure simple de quinze, peut-être seize ans. Elle était mignonne, mais ne se distinguait en aucune façon. C’était une sorte d’apparence de fille au naturelle.

« Juna, qui est cette fille ? » demandai-je.

« Laisse-moi vous la présenter, Sire, » dit Juna. « Cette fille est Komari Corda. Elle était en formation de Lorelei jusqu’à tout récemment, mais je pense lui faire faire ses débuts dans cette bataille de chansons. »

« Je-je suis Komari Corda ! C’esst un plaisssir de vous rencontrer ! » hoqueta la fille.

En trébuchant de façon spectaculaire sur ses mots, Komari inclina profondément la tête vers moi. Pendant que je riais ironiquement à quel point elle était tendue, Juna avait donné un peu plus d’information à son sujet.

« Elle a une voix avec de la place pour la croissance, et un enthousiasme pour la pratique qui me fait penser qu’elle va se transformer dans le futur, » déclara Juna. « Je pense qu’elle peut avoir le talent caché pour pouvoir me dépasser en tant que Lorelei. »

« Eh bien, c’est impressionnant..., » dis-je.

« Je-je ne pourrais jamais ! C’est trop d’honneur pour moi de suggérer que je puisse vous surpasser, Madame Juna ! » cria Komari.

Quand j’avais vu Komari essayer en toute hâte d’agir humblement, j’avais pensé, oh, je peux le voir...

Son charme provenait probablement du fait qu’elle était non raffinée, vous donnant inconsciemment envie de l’encourager. C’était un charme que la Juna déjà perfectionné n’avait pas. Quand cette fille aurait fini, elle pourrait être une Lorelei qui pourrait diriger le monde du chant du royaume.

Elle était quelqu’un dont j’avais hâte de voir la progression.

C’est à ce moment que l’actuel ministre des Finances du Royaume de Friedonia était apparu.

« Ah, madame Juna, madame Komari, » dit Colbert. « Alors c’est ici que vous étiez toutes les deux. »

Pour une raison inconnue, Nanna, la fille-bête aux oreilles de chat, était suspendue autour de ses épaules. Pamille la kobito se tenait aussi derrière lui, tenant la manche de Colbert. Je ne savais pas quoi dire... Ils ressemblaient à un père et une fille.

« Colbert, elles vous adorent beaucoup, » commentais-je.

« Votre Majesté, c’est vous qui les avez poussées sur moi..., » déclara Colbert.

En plus de ses fonctions de ministre des Finances, Colbert s’occupait de leurs finances (et de la paperasse). Ce pays était au milieu d’une montée en flèche sans précédent du concept des Loreleis. Pour Juna, Nanna et Pamille, en particulier, en tant que premières Loreleis, il y avait beaucoup plus d’argent qui circulait autour d’elles qu’elles ne pourraient jamais utiliser personnellement. Mis à part Juna, qui était candidate au château pour devenir une reine secondaire, il était dangereux pour Nanna et Pamille, qui étaient encore des citoyennes ordinaires, même s’ils étaient Lorelei, de recevoir trop d’argent. C’est pourquoi j’avais fait appel au talentueux Colbert pour gérer leurs biens, organiser des gardes du corps (principalement des femmes de la Force de Défense Nationale) et gérer d’autres affaires générales pour elles. En un sens, il était comme leur manager.

Je pouvais comprendre que c’était pour cela qu’il passait beaucoup de temps avec elles, mais pourquoi l’aimaient-elles autant ?

Quand je leur ai demandé ça, elles m’avaient dit.

« Les repas ! Il me traite bien ! Je mange beaucoup de poisson ! » cria Nanna.

« Après les réunions, M. Colbert m’emmène souvent au restaurant, » rajouta Pamille. « Quand on y va, il ne me traite jamais comme une enfant. Il me traite toujours comme une vraie dame. »

... Voilà. Il les apprivoisait avec de la nourriture, hein ! Non, dans le cas de Pamille, c’était un peu différent, mais...

« Colbert, si vous leur mettez la main dessus, attendez qu’elles grandissent d’abord un peu, » dis-je.

« Je ne vais pas le faire, d’accord !? » s’écria Colbert.

« Je ne vais pas grandir, mais..., » Pamille avait un regard aigre sur son visage.

Hmm... heu... désolé.

« N’avez-vous pas toutes les quatre une répétition ? » demandai-je, en couvrant en toute hâte mon erreur.

« Tout à fait, » répondit Juna. « Quand les Yaiba auront fini, nous irons après ça. »

J’avais regardé vers la scène où les trois d’Yaiba chantaient avec passion. C’était une chanson d’un groupe d’idoles masculines dans l’autre monde. Je n’avais pas été au courant de ce qui était à la mode, mais le genre de chansons qu’ils jouaient tout le temps pendant les publicités était resté coincé dans la tête. Il s’agissait d’une bande de jeunes gens cool qui chantaient des chansons cool avec tout leur cœur. Je pensais que cela pourrait être suffisant pour capturer les cœurs des dames de Friedonia.

« Tout le monde, nous avons apporté de la nourriture pour vous tous ! » appela Serina.

« A-Afin que cela reste simple à manger, nous avons décidé d’aller avec des boulettes de riz et des sandwichs, » balbutiait Poncho. « Bien sûr, il y a aussi des petits pains spaghetti. »

« Grand Frère, Grande Sœur, il est temps de manger ! » appela Tomoe.

Pendant que je regardais Yaiba, Serina, Poncho et Tomoe, les servantes étaient arrivées avec les repas. Elles avaient toutes de grands paniers dans les bras. Ils étaient probablement remplis de boulettes de riz et de pain. Quand elles les avaient étalés sur une longue table, tout le monde s’était rassemblé.

« Oh ! Cela a l’air bien, » déclara Hal. « Pouvons-nous en avoir ? »

« Hal, tu sais, tu dois d’abord t’essuyer les mains, » gronda Kaede.

« Carla, s’il vous plaît, préparez le thé pour tout le monde, » ordonna Serina.

« Compris, Chef des Femmes de Chambre ! » répondit Carla.

Comme la zone avait commencé à devenir plus animée avec la conversation, je regardais distraitement. « Les choses ont vraiment grandi... »

« C’est bien le cas, » avait convenu Liscia.

Il semblait que Liscia avait entendu la pensée que je laisserais filtrer dans mes paroles. Je me sentais mal à l’aise, mais Liscia m’avait fait un grand sourire.

« Vous avez rassemblé des personnes, des individus se sont rassemblés autour de vous, et avant que nous le sachions, nous sommes entourés par cette immense foule, » déclara Liscia.

« C’est rassurant, mais ça me rend aussi nerveux, » avouai-je. « Cela veut après tout dire que j’ai beaucoup plus de personnes que ce que je veux protéger. »

« Qu’est-ce que vous dites ? »

Liscia posa sa main gauche sur sa hanche, pointant son index droit vers mon nez. « Les personnes que vous voulez protéger, elles veulent aussi protéger votre règne. C’est pourquoi... ceux que vous voulez protéger vous protégeront sûrement. »

Quand Liscia avait fermement déclaré cela, mystérieusement, cela me donnait l’impression qu’elle avait raison.

« Le feront-elles, hein ? » demandai-je.

« Oui, elles le feront, » répondit Liscia.

« Je vois... Eh bien, Liscia, pourrais-je vous demander de tenir le fort ici pendant un moment ? » demandai-je.

« Je peux, mais... où allez-vous ? » demanda-t-elle.

« Il se trouve qu’il y a des personnes que je dois rencontrer. Regardez, Hakuya est maintenant ici pour moi, » dis-je.

Quand j’avais regardé vers l’entrée, Hakuya venait d’arriver.

« Au revoir, » dis-je. « Je reviens bientôt. »

« Bien sûr. Laissez-moi me chargez de ça ici, » dit-elle.

Alors que Liscia me regardait partir, j’avais quitté la grande salle. Puis, avec Hakuya, j’avais marché dans les couloirs.

Nous n’avions pas parlé en cours de route. Il faisait déjà noir dehors.

Il était environ huit heures. Je repensais à la façon dont les choses se déroulaient maintenant dans la grande salle. Si l’on regardait ce qu’il restait à faire... nous étions partis à coup sûr pour une nuit blanche.

Je devais m’assurer d’envoyer les artistes à la maison plus tôt afin qu’ils puissent se reposer. Il allait être diffusé en direct, donc si nous les laissions rester avec nous, s’ils s’effondraient pendant l’événement principal, ce serait un désastre total.

Pendant que j’y pensais, nous étions arrivés à la pièce qui était notre destination.

Devant la porte, Hakuya s’écarta pour me faire place, se plaçant debout avec son dos face à la fenêtre en face de la porte. Il voulait probablement attendre ici. Je ne lui avais pas interdit d’entrer dans la pièce, mais Hakuya avait décidé de s’abstenir de le faire de son propre chef. Puis, croisant les bras devant lui, il m’avait donné un signe de tête respectueux.

« J’ai les Chats Noirs qui patrouillent dans la zone, » déclara-t-il. « Alors, prenez aussi longtemps que nécessaire afin de leur parler. »

« J’y vais, » dis-je en hochant la tête. Puis, j’avais ouvert la porte avant d’entrer dans la pièce.

Au moment où j’avais fermé la porte, la pièce était soudainement devenue sombre. Dans la pièce éclairée à la lueur d’une bougie, ce qui attira mon attention fut le lit de très grande taille (king size) et la terrasse éclairée par la lune. Les personnes que je cherchais buvaient du thé à la table de verre près du rebord de la fenêtre. Quand j’avais approché de là, ces personnes avaient posé leurs tasses de thé et elles se levèrent.

« Qui voilà ! Sire Souma, cela fait longtemps. »

« C’est bon de vous revoir, Votre Majesté. »

J’avais alors salué les deux qui m’avaient accueilli ici. « Bonjour. Cela fait un moment depuis la dernière fois, Sire Albert et Madame Elisha. »

Ceux qui m’attendaient étaient les parents de Liscia, l’ancien roi, Sire Albert, et sa reine, Madame Elisha.

Notes

  • 1 Snake Eater : Metal Gear Solid 3 : Snake Eater (メタルギアソリッド3 スネーク・イーター, Metaru Gia Soriddo Surī Sunēku Ītā ?, communément abrégé en MGS3) est un jeu vidéo d’action-infiltration créé, produit et réalisé par Hideo Kojima, développé et édité par Konami en 2004 sur PlayStation 2. Il a été réédité en 2006 sur le même support avec un nouveau sous-titre : Subsistence; et en 2012 sur Nintendo 3DS sous le titre Metal Gear Solid Snake Eater 3 D.
  • 2 Kaze to Issho ni : Titre anglais, Together With the Wind (japonais : 風といっしょに Kaze to Issho ni) est un single japonais qui a été publié le 3 septembre 1998. Il a été libéré sur cassette CD et audio. Il présente la musique de Mewtwo Strikes Back.

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre.

    [spoil]

    es que l’on va avoir les réponse sur les chat noir et qui soutien souma dans l’ombre

    [/spoil]

  4. amateur_d_aeroplanes

    Je signale un e oublié dans la phase suivante lors de l’arrivée de Colbert a montée :
    Ce pays était au milieu d’une monté-e- en flèche sans précédent du concept des Loreleis.

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