Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 4 – Chapitre 5 – Partie 2

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Chapitre 5 : Peser la Nostalgie face au Futur

Partie 2

Et ainsi, nous étions allés à la ville du château de Parnam.

Liscia, Owen, Carla et moi nous nous promenions dans la rue commerçante au milieu de la journée. Parce que nous étions là en secret, nous voyagions à pied et non en calèche.

« Gahaha! » Owen riait. « Je suis heureux que vous me choisissiez comme votre garde du corps, votre... »

« Tssss ! Owen... Combien de fois dois-je vous dire de ne pas m’appeler Votre Majesté au milieu de la ville comme ça ? » protestai-je.

« Oh, toutes mes excuses, » répondit-il.

La façon dont Owen avait ri sans avoir l’air le moins du monde coupable m’avait fait avoir mal à la tête. Owen semblait être de bonne humeur après avoir été choisi comme garde du corps, alors il était encore plus énergique que d’habitude.

« Cette fois, nous sommes ici en secret... alors, s’il vous plaît, je vous en supplie..., » dis-je.

« Mais bien sûr, je suis bien conscient de cela, » explosa Owen.

Était-il vraiment ? Pour un groupe qui essayait d’être discret, nous nous étions démarqués d’une manière vraiment étonnante.

Il y avait moi qui portais les vêtements du voyageur de style Kitakaze Kozou qui était devenu ma tenue préférée quand je devais aller incognito. Il y avait Liscia portant l’uniforme d’étudiante qu’elle avait revêtu quand nous étions allés ensemble dans la ville du château, il y avait en plus Carla, la dragonewt, dans une tenue de femme de chambre et un vieil homme macho dans une armure légère portés par des aventuriers. Nous marchions tous ensemble. Pourrions-nous faire un ensemble plus dépareillé que ça ? Je ne pouvais pas reprocher aux passants de tourner la tête pour nous regarder chaque fois que nous avancions.

« Même un groupe d’aventuriers hâtivement rassemblés ressemblerait plus à un groupe unifié que nous..., » murmurai-je.

« Si vous aviez porté un uniforme d’étudiant comme la dernière fois, cela n’aurait-il pas mieux fonctionné ? » demanda Liscia. « Ce n’est pas comme si Sire Owen ne pouvait pas se faire passer pour un professeur dans sa tenue. »

« Du même coup, si vous vous étiez habillée comme une aventurière, nous aurions pu ressembler à un groupe d’aventuriers, » dis-je.

Pendant que nous nous disputions, nous avions tous les deux regardé la servante dragonne se tenant derrière nous.

« Qu-Quoi !? Pourquoi êtes-vous tous les deux en train de me regarder ? » cria Carla.

« De toute façon, Carla allait se démarquer, Hmm..., » acquiesça Liscia.

« Tout à fait. Je veux dire qu’après tout, elle porte cette robe de femme de chambre très révélatrice, » dis-je.

« Elle serait hors de propos, peu importe comment nous nous habillons, » déclara Liscia.

« N’êtes-vous pas terriblement méchant en sachant que je ne porte pas ça par choix ? » Carla protesta bruyamment, mais... c’est quand même une robe de femme de chambre.

Bien sûr, nous avions proposé qu’elle se change pour porter quelque chose d’autre, mais Serina n’avait pas voulu en entendre parler. L’uniforme de femme de chambre de Carla n’était pas le type classique avec une jupe longue, il s’agissait d’un type de robe à froufrous (ou, pour aller un peu plus loin, une tenue pour les filles dans les Cafés Maid). Serina était totalement une sadique quand on pense au fait qu’elle l’oblige à marcher ainsi dans la ville. Carla était rouge de honte depuis qu’elle était avec nous...

« À ce propos, Votre... Sire Kazuya, est-ce vraiment la route que vous voulez prendre ? » Owen avait demandé ça en étant quelque peu confus.

« Hm ? Oui, c’est bien par ici... Pourquoi cette question ? » demandai-je.

« Eh bien, c’est juste que... si je me souviens bien, ce chemin conduit à..., » commença-t-il.

« Ah ! ... C’est vrai, » Liscia semblait avoir aussi réalisé quelque chose, mais ne semblait pas vouloir le dire. « Si nous continuons sur cette route... »

... Oh, c’est ce que c’est, pensai-je. « Si nous continuons, nous irons dans les vieux bidonvilles, n’est-ce pas ? »

« Tout à fait, » répondit Owen. « Ce n’est pas un endroit où je voudrais vous emmener tous les deux. »

Même dans la capitale royale Parnam, il y avait un côté sombre. En raison de la grande population, il y avait ceux qui avaient réussi dans les affaires, ceux qui avaient gagné un bénéfice moyen, et ceux qui avaient échoué. Les bidonvilles étaient un endroit où ceux qui avaient échoué, mais qui n’étaient pas tombés assez loin pour devenir des esclaves dérivaient et travaillaient pour leur salaire journalier.

Beaucoup de maisons étaient de simples cabanes. Ces zones étaient insalubres et sujettes aux épidémies. Les personnes qui s’étaient rassemblées ici étaient d’origine douteuse, et le taux de criminalité était élevé.

De toute façon, c’était le genre d’endroit où il était.

« C’est déjà de l’histoire ancienne, » dis-je.

« Est-ce que cela a changé ? » demanda Liscia.

« Ce serait plus rapide de vous le montrer. Je veux dire par là que quand je réfléchissais à ce que je ferais dans l’avenir avec ces bidonvilles..., » j’avais fait un geste comme si j’avais quelque chose comme un tuyau dans mes mains pendant que je parlais. « ... J’ai rencontré quelqu’un qui était étrangement enthousiaste, en train de dire : “La saleté sera stérilisée !” »

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre

  4. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

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