Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 4 – Chapitre 5 – Partie 12

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Chapitre 5 : Peser la Nostalgie face au Futur

Partie 12

... Une semaine plus tard.

« Trop mignonnnnnn, » déclara Liscia.

« I-Il est si doux..., » murmura Komain.

« Liscia, l-laisse moi aussi le voir, » protesta Carla.

Le bébé aux oreilles pointues dormait dans les bras de sa mère, et Liscia, Komain et Carla se mettaient devant le bébé à tour de rôle.

Ce jour-là, il y a une semaine, Brad nous avait dit que la procédure avait été un succès, mais nous n’avions pas été en mesure de les rencontrer le jour où cela s’était produit. C’était pourquoi nous avions hâte de voir comment ils allaient, et nous venions donc rendre visite avec le même groupe qu’à l’époque.

Je voulais voir le bébé de près, mais toutes les trois saturaient la zone devant le bébé et je ne trouvais nulle part où aller.

E-Était-ce à ça que ressemblait l’amour maternel... ?

« Ahh, mes compagnons semblent faire une scène, » dis-je. « Désolé pour ça. »

La mère de l’enfant avait souri. « Non, nous avons de la chance que la princesse et les autres adorent mon enfant comme ça. »

La mère était une calme femme-bête à oreilles de chat. J’étais soulagé de la voir en si bonne santé. Son rétablissement ne semblait pas aller poser de problème.

La mère avait tenu la main du bébé. « Nous avons vraiment de la chance. Je veux dire par là que nous avons même Sa Majesté qui est concernée par notre situation. »

Nous avions révélé nos identités à la mère. Mon visage et celui de Liscia étaient tous les deux largement connus, il semblait donc futile d’essayer de garder le secret. Au début, la mère avait été terrifiée (presque comme après que Maître Koumon ait sorti son sceau), mais maintenant, elle s’était largement habituée à nous.

« Eh bien, je suis d’accord avec vous que l’enfant a de la chance, » dis-je. « En fait, incroyablement chanceux. Après tout, il est né quand, non seulement un, mais les deux plus grands médecins de ce pays étaient ici ensemble. »

« C’est vrai, » dit-elle. « Ils ont sauvé mon enfant, mais ils m’ont aussi sauvé. »

C’était une pure coïncidence que Hilde ait visité le village ce jour-là. Parce qu’elle nous avait rencontrés par hasard dans les anciens bidonvilles, parce que nous avions des choses à traiter dans le village de réfugiés, et parce que Hilde avait décidé de nous suivre, les deux grands médecins étaient tous les deux présents. Si l’enfant était né un jour plus tôt ou un jour plus tard, elle n’aurait pas pu recevoir les soins de ces grands médecins. Quand j’y avais pensé, cet enfant avait même sauvé la vie de sa mère.

« Presque comme un dieu de Fuku..., » murmurai-je.

« Fuku... ? » demanda-t-elle.

« C’est un mot de mon monde. Cela signifie la bonne fortune, ou le bonheur, » répondis-je.

« Le bonheur... Hum, Votre Majesté ? » La mère s’était précipitée vers moi. « Ce nom, Fuku. Pourriez-vous le donner à cet enfant ? »

« Hm ? Vous ne demandez pas si vous pouvez lui donner ce nom, mais pour que je lui donne ce nom ? » demandai-je.

Liscia tenait l’enfant dans ses bras. Elle m’avait alors expliqué. « Dans ce monde, quand une personne de haut rang ou une grande personne vous donne votre nom, on croit que vous recevrez une partie de leur grandeur. Alors, s’il vous plaît, donnez ce nom à l’enfant. »

Eh bien, je suppose que je n’ai eu aucun problème avec ça, pensai-je.

« Est-ce un garçon ? » demandai-je.

« Oui, » répondit la mère.

« Eh bien, son nom sera alors Fuku. Élevez-le pour qu’il puisse être en bonne santé, » dis-je.

Après que j’eus dit ça et que je lui ai tapoté la tête, le petit Fuku avait laissé échapper un joli petit son de bébé et avait hoché la tête avec les yeux toujours fermés.

M’avait-il répondu pendant son sommeil ? Ce gamin... il pourrait être une grosse affaire quand il sera grand. Alors que je pensais ça, Liscia avait attentivement regardé mon visage.

« Qu-Quoi !? » demandai-je.

« Les bébés des autres sont gentils et tout, mais avoir notre propre bébé serait tellement mignon, non ? » demanda-t-elle, faisant des regards significatifs dans ma direction.

Ahh, ouais... Cela signifiait probablement exactement ce que je pensais. Hakuya et Marx lui disaient que nous devions déjà produire un héritier. Maintenant que le pays s’était stabilisé, ils faisaient probablement encore plus pression sur elle.

« Oui... Vous avez raison, » dis-je timidement. « Nous avons établi la méthode pour les naissances par césarienne et nous avons de plus en plus de spécialistes en obstétrique et en gynécologie. Ce serait sans danger pour vous d’accoucher n’importe quand maintenant. »

Les yeux de Liscia s’étaient écarquillés. « Je pensais que vous alliez à nouveau déguerpir. »

« Maintenant, écoutez... d’accord, oui, ça fait grandement partie de ça, » dis-je. « Parce que je suis prêt à être votre mari, mais je ne suis pas encore prêt à être père. »

« Oh ! Vraiment... Je vois..., » répondit-elle.

Je voulais pouvoir progressivement avancer dans mes relations romantiques avec Liscia ainsi que les autres filles proches de moi. Mais, pour augmenter le nombre des membres de la famille royale qui avaient précipitamment décliné dans la lutte de succession après la mort de l’avant-dernier roi, le chambellan, Marx, avait insisté. « Je ne tolérerai pas que vous utilisiez des méthodes de contrôle de naissances jusqu’à ce que vous produisiez au moins un enfant ! » Vous pouviez maintenant voir pourquoi j’étais très prudent.

« Eh bien ! À part ça, le taux très élevé de mortalité pendant l’accouchement dans ce monde m’avait énormément préoccupé, » dis-je.

Quand j’avais examiné la population de ce pays, j’avais été surpris du taux de mortalité des nouveau-nés et des femmes enceintes. Dans le Japon moderne, alors que nous pourrions nous inquiéter de savoir si le bébé allait naître en toute sécurité, nous avions rarement pensé à la mère qui pourrait mourir en couches. Cependant, il semblerait que, dans ce pays, les femmes enceintes mourraient relativement souvent. S’il y avait un millier de femmes enceintes, une grosse poignée d’entre elles allaient mourir. Dans ce pays qui manquait d’une étude formelle de l’obstétrique et de la gynécologie, les femmes enceintes mettaient littéralement leur vie en danger pour donner naissance.

En tant que roi, on me disait de produire beaucoup d’enfants avec plusieurs femmes. Si un enfant était né à Liscia, Aisha, Juna ou Roroa, et que je devais perdre l’une d’elles pendant la naissance... Je ne pourrais pas supporter ça.

« Afin de m’assurer que cela ne se produise pas, je devais limiter au maximum le risque de perdre un membre de ma famille, et donc, j’ai énormément poussé sur tout ce qui concernait les réformes médicales, » avouai-je. « Cela pourrait être un abus de mon autorité... »

« C’est correct, n’est-ce pas ? Le résultat est que vous avez fini par aider tout le monde, » Liscia enroula son bras autour du mien. « H-Hé ! Souma. Si faire des bébés est correct maintenant, voulez-vous essayer de travailler dessus ce soir ? »

Quand Liscia avait dit cela, en remuant timidement, je ne pouvais pas m’empêcher de l’aimer. Mais, comme je l’avais déjà dit, je n’avais pas réussi à me convaincre que je devrais être un père, alors j’avais dû tourner la tête et détourner le regard.

« Oh ! Hmm... Après tout, pensez-vous que vous pourriez attendre un peu plus longtemps ? » demandai-je.

« Bon sang ! Vous êtes encore un froussard à la fin ! » cria Liscia.

Quand Liscia haussa la voix, cela fit sursauter Fuku et il commença à faire des histoires. « Wah... Wahhhhhhhh! »

Nous l’avions alors rendu à sa mère et avions essayé de l’amuser avec des grimaces. Owen avait essayé de se joindre à nous et de faire de même, mais son visage avait de nouveau surpris Fuku, le faisant pleurer bruyamment, produisant ainsi une situation encore pire.

Un jour, nous ferons une grande scène bruyante comme celle-ci dans le château royal, pensai-je.

Au milieu de ce bonheur bruyant, c’était ce que je pensais.

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7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Julien Bonneau

    Merci pour le chapitre.

  3. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre.

  5. amateur_d_aeroplanes

    Il est mis au pied du mur. Faudra bien qu’il assure le harem qu’il s’est constitué…

    Plus sérieusement, même de nos jours, il y a encore beaucoup de fausses couches en France, cela est arrivé à plusieurs membres de ma famille.

    • Même chose ici dans ma famille.

      Mais là, c’est bien pire, car il parle de mort des enfants et des mères avec des taux pire que ce qu’on avait au niveau technologique vu qu’ils comptent trop sur la magie qui est tout sauf bonne pour ce genre de cas.

  6. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre.

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