Histoire Supplémentaire : L’Histoire d’un certain Groupe d’Aventuriers 3
Dans la guilde des aventuriers.
Le personnel de la guilde achetait des reliques ou des matériaux récoltés à partir de monstres trouvés dans des donjons explorés par des aventuriers, qui ainsi gagnaient leur vie en le faisant. Ils agissaient également en tant qu’intermédiaire pour les quêtes qui impliquaient des choses telles que l’éradication de bêtes dangereuses, la protection des marchands, et le massacre de monstres qui étaient sortis des donjons.
Parce que les aventuriers avaient déjà voyagé dans de nombreux pays, la guilde des aventuriers était indépendante des états dans lesquels elle opérait.
Un groupe visitait en ce moment la branche de la guilde à Parnam. Ce groupe se composait du séduisant épéiste au sang chaud Dece, de Juno, la jeune voleuse à la face de bébé et aux cheveux blonds, de l’affamé et macho Augus, du jeune prêtre doux et affable Febral, et de la mage calme et bien proportionnée Julia.
« Est-ce le groupe de Dece ? » demanda la réceptionniste. « Votre récompense pour la quête d’escorte de villageois est ici. »
La fille à la réception leur avait donné un salut superficiel et un sac plein de pièces d’argent. Le sac était légèrement gonflé, faisant briller les yeux de Juno et Augus.
« N’avons-nous pas ici plus que quelques mois de gains ? » demanda Juno, toute excitée.
« Même s’il est divisé en cinq parts, n’est-ce pas une grosse somme !? » s’exclama Augus. « Maintenant, je peux obtenir de nouveaux coups de poing articulés... Non, ou alors peut-être quelque chose de plus haute qualité ! »
Debout à côté de ces deux-là qui étaient aveuglés par l’argent de la récompense, Febral inclina la tête de côté avant de poser une question. « Même si nous sommes payés sur une base individuelle, et non pas comme un groupe, cette récompense ne semble-t-elle pas trop élevée pour la quête ? Y avait-il une sorte de bonus spécial appliqué ? »
La réceptionniste sourit et acquiesça. « Tout à fait. Cette quête a été faite par ceux du Château royal. Ils nous ont dit : “Ce qui est censé être une nouvelle race de monstre, le pierrot de flammes, est apparu au sud. Nous aimerions demander votre aide pour escorter les résidents des villages voisins pendant que nous les évacuons”. Mais, avec l’invasion prématurée effectuée par la Principauté d’Amidonia, nous avons reçu des rapports que beaucoup de nos habitants avaient rencontrés les forces de la principauté. »
« Oh, c’est donc ça, » déclara Juno. « Je les ai également rencontrées. »
La réceptionniste hocha la tête. « Heureusement, parce que les habitants des villages ont été évacués, nous avons été en mesure de minimiser les dommages causés aux citoyens du royaume par les troupes de la principauté. Cependant, en raison de l’ennui inattendu que cela a signifié pour les aventuriers, le château a émis un bonus dû au danger spécial. C’est le montant supplémentaire que vous voyez là. »
« Je vois, » dit-elle. « Cela à du sens... »
Dece et les autres avaient accepté l’argent de la récompense, puis ils se dirigèrent vers une table dans le bar qui avait été installée à l’intérieur de la guilde.
Une fois que l’argent avait été partagé de manière égale, Dece avait demandé à Febral. « Donc, à propos de ce qu’elle vient de nous dire... Qu’est-ce que tu en penses ? »
« Parles-tu de la prime due au risque imprévu ? » Febral lui demanda ça en retour, ce à quoi Dece acquiesça.
« Les villes et villages qui venaient d’être attaqués par les pierrots de flammes se trouvaient sur la route empruntée par les forces de la principauté, et parce que nous venions juste d’évacuer les habitants, les pertes humaines étaient maintenues au minimum... Je veux dire, n’est-ce pas un peu trop pratique ? » demanda Dece.
« ... Tu as raison, » répondit Febral. « Peut-être que le royaume était sur ses gardes contre l’armée de la principauté pendant tout ce temps. Auraient-ils pu se dépêcher de nous faire évacuer les résidents parce qu’ils anticipaient une attaque ? »
Quand Febral avait présenté cette théorie, Juno inclinée la tête sur le côté. « Hm ? Mais, j’ai moi-même vu les pierrots de flammes quand j’étais avec M. Petit Musashibo, tu t’en souviens ? »
« Ils ressemblaient à des torses de mannequin avec des torches pour les têtes, non ? » demanda Febral. « Cela semble être facile à faire, n’est-ce pas ? »
« Étaient-ils alors une pure invention ? » demanda Julia d’une voix détendue, à laquelle Febral hocha la tête.
« Oui. Cela semble très probable. Le roi doit avoir eu une raison de faire cela, » répondit Febral.
« Hehe. Ce n’est pas comme si cela nous importait vraiment, » Augus enveloppa son bras épais autour du cou de Febral. « Les intrigues des pays ne sont pas les tâches des aventuriers. Ce qui est important pour nous, c’est que nous finissions la quête, et que nous gagnions beaucoup d’argent pour cela. Ai-je raison ? »
Dece sourit ironiquement. « Tu as raison. Plutôt que de s’inquiéter de ça, réfléchissons à ce que nous allons faire avec tout cet argent. »
« Pour ce soir, comment se passer d’un festin, Hmmmm ? » Julia déclara cela doucement. Et puis c’était arrivé...
Quelque chose d’assez massif était entré par la porte de la guilde. Dans ses mains se trouvait un naginata, et sur son dos se trouvait un panier en osier. Son visage était couvert par du tissu de soie sous lequel se trouvaient deux adorables yeux ressemblant à des glands ainsi que des sourcils broussailleux. Qui était-ce ? Était-ce un gros cocon de mite ? Était-ce un monstre d’œuf ?
« Attends, mais c’est M. Kigurumi ! » s’exclama Juno au moment où elle s’en rendit compte.
Quand le Petit Musashibo entra dans la guilde, il se tourna vers la réceptionniste et lui tendit quelque chose. Était-ce... une lettre ?
« Oh ! Une livraison, je vois, » déclara la réceptionniste. « Merci pour vos services. »
« ... » (Petit Musashibo avait levé le pouce.)
Après avoir délivré la lettre, le Petit Musashibo se retourna pour partir vu que son travail était terminé, mais Juno n’allait pas laisser faire cela.
Elle se pencha sur le haut de sa tête. « Hey, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. Je vois que tu es aussi de retour du sud. »
« ... » (« J-Juno ? » Petit Musashibo avait réagi avec surprise.)
Le Petit Musashibo, qui avait légèrement rétréci sous le poids de Juno, avait agité ses bras.
Juno resta sur le Petit Musashibo, frottant ses joues contre lui. « Merci de m’avoir sauvé là-bas. La principauté m’a presque rattrapée. »
« ... » (« Eh bien, je suis content que tu ailles bien, » dit-il en la tapant dans le dos.)
« Ahaha! Mais maintenant, j’y pense, n’étais-tu pas plus effrayé par le fait que je marchais toute seule comme ça ? Je parie que tu es là pour la même quête, alors tu sais, tu aurais pu compter sur nous pour obtenir de l’aide. »
« ... » (« J-Je suis honoré d’entendre ça, » répondit-il, puis il inclina la tête à plusieurs reprises.)
Le reste du groupe regardait cet échange se dérouler avec des yeux écarquillés.
« Comment peuvent-ils vraiment avoir une véritable conversation comme ça... ? » Dece se demandait ça à haute voix.
« N’est-ce pas... l’amour ? » suggéra Febral.
« Oh ! Commences-tu aussi à croire maintenant la théorie de Julia, hein, Febral ? » demanda Augus.
« Hehe, » Julia se mit à rire. « Haha. »
Pendant qu’ils en parlaient tous les quatre, la réceptionniste, qui avait lu la lettre, les appela. « Oh ! Vous là-bas. Aviez-vous pris la quête d’escorte de villageois ? »
« Hm ? Oui, c’est le cas... mais que se passe-t-il ? » demanda Dece.
La réceptionniste avait souri. « Il semble qu’il y ait une autre récompense supplémentaire pour vous de la part du château. C’était dans la lettre qui vient d’arriver. “Le travail des aventuriers a sauvé la vie de beaucoup d’habitants de ce pays, et ainsi, pour récompenser leur dur labeur, un petit banquet aura lieu au château, dans lequel ils sont les bienvenus.” Voilà ce qui est écrit. »
« Un banquet au château royal ? » Dece fronça les sourcils. Alors qu’ils avaient déjà reçu une prime de risque, un banquet semblait somptueux.
« Je ne veux pas y aller, » déclara Juno, clairement désintéressée, alors qu’elle continuait à se coller contre le Petit Musashibo. « Le château ressemble à un endroit trop étouffant. On aurait l’air si déplacé là-bas. »
« Heh heh heh. Êtes-vous sûr de vouloir dire ça ? » la réceptionniste avait rit et elle avait dit d’un ton confiant. « Ne le saviez-vous pas, mais le banquet a lieu à la Place d’Ishizuka ? »
« « Venez-vous de dire la Place d’Ishizuka ? » » demandèrent Augus et Febral en même temps.
« En as-tu déjà entendu parler ? Augus, Febral ? » demanda Dece.
Les deux hochèrent la tête avec impatience.
« Nous en avons juste entendu parler... c’était une conversation entre villageois, » répondit Augus. « Il y a un restaurant avec de la nourriture incroyablement délicieuse dans le château, disent-ils. »
« D’après ce que j’ai entendu, c’est un restaurant que le Roi Souma et le ministre de la crise alimentaire, M. Poncho Panacotta, ont installé à l’intérieur du château, » répondit Febral. « J’ai entendu dire que c’était fait pour voir si les habitants dans ce pays pourraient accepter les plats mangés dans l’Ancien Monde du roi Souma. »
« Oui oui oui, c’est la vérité ! » Pour une raison inconnue, la réceptionniste devenait très excitée quand elle parlait. « Il y a différents plats, mais tous sont rapides à manger, bon marché et savoureux. C’est vraiment une merveilleuse chose. Cependant, étant à l’intérieur du château, et étant seulement ouvert la nuit, vous ne pouvez pas manger là-bas à moins que vous y travailliez. Une fois, quand j’ai accompagné le chef de guilde au château, j’ai eu l’occasion d’aller y manger. Gloups, le goût était vraiment inoubliable. »
Quand il vit la réceptionniste essuyer la bave du coin de sa bouche avec un regard ravi présent sur son visage, Dece fut émerveillé. « Est-ce que vous allez bien ? Êtes-vous sûre qu’il n’y a pas d’ingrédients bizarres dans cette nourriture ? »
« Je suis sûre que c’est probablement superrrr, » déclara Julia. « Après tout, il s’agit de la nourriture digne d’un roi. »
Juno avait essayé de demander au Petit Musashibo, qui était en dessous d’elle. « Veux-tu aussi venir avec moi, M. Kigurumi ? As-tu aussi pris cette quête ? »
« ... » (« Oh, non, pas moi..., » répondit-il tout en plaçant ses bras devant lui et en secouant la tête)
« Quoi ? Viens avec moiiiiii, » supplias Juno. « Si tu n’acceptes pas, je vais te tirer jusqu’à là-bas. »
« ... » (« N-Non, s’il te plaît ! Arrête-toi ! » dit-il, agitant ses bras et ses jambes tout autour de lui.)
Juno avait continué à malmener le Petit Musashibo. À la fin, elle l’avait forcé à promettre qu’il assisterait au banquet.
***
Et ainsi, le soir du banquet.
Dans le château, une ancienne cave à vin dans le château qui n’était plus utilisée avait été remodelée en quelque chose comme un restaurant izakaya (bistro japonais) et avait reçu le nom la Place d’Ishizuka. C’était ici que les quelques dizaines d’aventuriers qui avaient participé à la quête d’escorte faisaient la fête.
Pour ce banquet, des tables étaient alignées au centre avec de grandes assiettes de nourriture que chacun était libre de prendre. C’était ce qu’on appelle un buffet. Les aventuriers avaient sauté avec voracité autour des plats inhabituels et délicieux. (Surtout ceux qui utilisaient la sauce soja et le miso.)
Ceci s’était produit juste au moment où le groupe de Juno, avec le Petit Musashibo qu’elle traînait avec elle, avait fini de se mettre en rang. Ils avaient réussi à obtenir tous les plats et les boissons alcoolisées qu’ils voulaient, et ils étaient retournés à leur place.
Quelqu’un s’était alors approché du podium en face de l’entrée. Il s’agissait d’une jeune fille qui portait un uniforme militaire rouge et qui avait des cheveux mi-courts.
Quand ils virent cette jeune femme...
« Quoi !? La Princesse !? » Quelqu’un s’exclama en raison de la surprise.
Il y avait des murmures pleins d’excitation qui se répandaient dans la pièce. Celle qui se tenait sur le podium était sans aucun doute la princesse Liscia, fille de l’ancien roi de ce pays et fiancée à l’actuel roi (provisoire), Souma Kazuya.
Liscia s’inclina, puis commença à parler d’une voix claire. « Vous tous, Aventuriers, je vous souhaite la bienvenue au château de Parnam. Je suis la fiancée du roi Souma, Liscia Elfrieden. Je suis ici afin de vous saluer aujourd’hui, à la place de Souma qui est actuellement indisponible en raison de sa lourde charge de travail. Je voudrais tous vous remercier d’avoir accepté la récente quête. »
Liscia s’inclina encore une fois.
Juno regarda, semblant profondément impressionnée. « C’est vraiment une princesse qui est devant mes yeux. Elle a l’air d’avoir mon âge, mais elle semble si distinguée. »
Le Petit Musashibo avait manifestement détourné les yeux quand Juno avait donné cette impression. C’était parce qu’il hésitait à appeler la princesse distinguée, étant donné qu’elle venait, récemment, de se déchaîner sur le champ de bataille.
Liscia avait alors pris un verre de vin. Puis, le soulevant haut, elle avait dit. « Merci à vous tous. Grâce à vous, beaucoup de nos citoyens ont été sauvés. Au nom de Souma, et de toutes les personnes que vous avez sauvées, je vous salue. Alors maintenant... Santé ! »
« « « Santé ! » » »
Après cela, le banquet avait vraiment commencé. Les aventuriers buvaient énormément de vin, se léchaient les lèvres après avoir mangé du tatsuta-age [1], des pains aux spaghettis, des brochettes de fruits de mer frits, et beaucoup d’autres plats pas encore communs dans ce pays.
« Ce tatsuta-age est vraiment génial. Je ne peux pas avoir assez de bière avec ça ! » Augus déclara ça avec enthousiasme, et Febral hocha la tête en signe d’accord.
« Il semble qu’ils utilisent la sauce de soja des loups mystiques pour ça, » déclara Febral. « C’est vraiment très bon. »
« Les brochettes de poulpes frites sont aussi très bonnes, » déclara Julia. « Tiens Dece, dit Ahhh ! »
« Attends ! Julia !? Es-tu déjà saoule !? » s’exclama Dece.
Ils s’étaient tous amusés. Juno, dont les yeux étaient déjà un peu flous, s’enroulait autour du corps du Petit Musashibo. Elle poussait une chope de bois pleine de bière contre sa joue. « Allez, M. Kigurumi, tu dois aussi en boire. »
« ... » (« Je suis un mauvais buveur !? » s’exclama-t-il, paniqué.)
« Si tu ne bois pas, je t’en donnerais en faisant le bouche-à-bouche, » menaça Juno.
« ... » (« Ceci va juste tacher le tissu, alors s’il te plaît ne le fais pas ! D’accord, je vais le boire par moi-même ! »)
Puis le Petit Musashibo tourna le dos à Juno. Quand elle se demandait ce qui se passait, le regardant d’un air douteux, soudain la main d’un homme sortit de la couture se trouvant dans son dos.
« Quoi !? » Cette scène choquante avait fait que Juno avait envoyé sa tête vers l’arrière. Le bras qui était sorti du Petit Musashibo avait pris la chope de bière d’une Juno hébétée avant de revenir dans le corps du Petit Musashibo. Puis, après quelques mouvements à l’intérieur, la chope vide avait été expulsée depuis son dos.
« Quoi !? Qu’est-ce que c’était à l’instant... ? » cria Juno.
Le Petit Musashibo se retourna pour lui faire face et frappa avec une main sur son épaule. « ... » (« Une illusion d’optique ! » dit-il, hochant la tête de haut en bas.)
« Hein ? Mais, tout à l’heure, j’ai vu..., » cria-t-elle.
« ... » (« Une illusion d’optique ! as-tu compris ? » Il avait incliné sa tête sur le côté.)
Tout ce que Juno pouvait dire à ce moment-là était, « Euh, d’accord, »
À partir de là, avec l’interruption occasionnelle d’une illusion d’optique, les deux burent ensemble. Alors qu’ils faisaient ça, Liscia avait furtivement regardé cela et les avait observés.
***
Vingt minutes plus tard.
« ... » (Le corps de Petit Musashibo s’était alors renversé et il était tombé sur le dos...)
Juno qui mangeait et buvait à côté de lui avait crié en raison de la surprise.
« Quoi ? Est-ce que ça va, monsieur !? N’est-ce pas un peu tôt pour que tu t’évanouisses ? » demanda Juno.
Juno secoua son corps, mais Petit Musashibo ne pouvait pas se lever, il semblait totalement hors service. Puis, un « Pardonnez-moi, un moment », avait été déclaré par une voix d’adulte.
« Hein !? » s’exclama Juno.
Quand Juno leva les yeux vers la voix qui l’interpella soudainement, la jeune fille en uniforme militaire se précipitait vers le Petit Musashibo. Il s’agissait de la princesse Liscia. Elle fut si surprise que la princesse lui parlât soudainement que sa bouche s’ouvrait et se refermait en un choc muet.
Liscia pressa son oreille contre la bouche du Petit Musashibo.
« Vous êtes à votre limite. À cause de l’alcool... Ça a du sens, » après avoir dit ça, Liscia avait fait s’asseoir le Petit Musashibo. « Je vais prendre soin de cette personne. Je vous laisse gérer les choses ici. »
« B-Bien sûr..., » Juno avait répondu, l’air absent.
Liscia regarda le visage de Juno.
« Hm ? ... Y a-t-il quelque chose sur mon visage ? » demanda Juno.
« Non, ce n’est rien, » déclara Liscia. « En tout cas, j’espère que vous vous amusez pleinement. »
Après lui avoir dit ça, Liscia s’éloigna avec le Petit Musashibo.
Juno ne savait pas trop quoi penser, ne pouvant qu’observer leurs dos.
***
« Pourquoi avez-vous poussé si loin pour pouvoir y participer ? » demanda Liscia. « Vous êtes même allé jusqu’à porter ce costume de kigurumi. »
Alors qu’ils descendaient le couloir du château, le Petit Musashibo empruntait l’épaule de Liscia pour pouvoir avancé. Une voix masculine était alors venue de l’intérieur du Petit Musashibo.
« Hey, voulez-vous vraiment me blâmer ? » demanda-t-il. « Même moi, j’ai des personnes avec qui je dois sortir et sociabiliser. »
« Vous dites ça, mais ce ne sont pas vos connaissances, ce sont ceux de ces poupées, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle. « Maintenant, dépêchez-vous et sortez de cette chose. Personne d’autre ne peut vous voir ici. »
Après que Liscia eut dit cela, le dos de la poupée s’était largement ouvert et Souma en avait émergé, dégoulinant de sueur. En plus de la chaleur du costume de kigurumi, il avait de l’alcool en lui, alors son visage était plutôt rouge. Après avoir fini de sortir du Petit Musashibo, Souma s’était assis par terre, épuisé.
Normalement, Souma contrôlait à distance le Petit Musashibo grâce à son talent, Le Poltergeists Vivant, mais aujourd’hui il devait manger et boire, alors il était entré dans le costume.
Liscia le regarda avec exaspération, prêtant l’épaule de Souma pour s’y appuyer. « Écoutez, si vous allez vous reposer, ne le faites pas ici, faites-le dans votre lit dans le bureau des affaires gouvernementales. Je vais plus tard demander à quelqu’un de ranger la poupée. »
« Ahh, je suis désolé, » déclara Souma. « Cela me serait d’une grande aide si vous pouviez le faire pour moi. »
Souma s’était appuyé sur Liscia pour se soutenir alors qu’il marchait sur des jambes tremblantes.
« Au fait, cette fille, Juno ? » demanda Liscia en se dirigeant vers le bureau des affaires gouvernementales. « Elle est mignonne, n’est-ce pas ? »
Souma détourna les yeux. « Je n’ai rien fait avec elle qui ferait que je me sentirais mal, d’accord ? »
« Oh, je n’ai jamais rien dit à ce sujet, n’est-ce pas ? » demanda Liscia.
Liscia le regardait, tandis que Souma ne pouvait pas soutenir son regard.
Si quelqu’un les avait entendus, il aurait pensé qu’ils ressemblaient à un vieux couple marié.
Notes
1 Tatsuta-age : Il s’agit d’un plat de poulet mariné qui est frit. Parfumé au saké, gingembre, mirin, et sauce soya. http://cuisineflipp.blogspot.ca/2012/01/tori-no-tatsuta-age-poulet-frit.html
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre
Pas facile de faire la fête quand on est roi 🙂