Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 3 – Chapitre 2 – Partie 3

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Chapitre 2 : Réunion à un Coin de Rue de Van

Partie 3

« Ah, Juna, » dis-je. « Attendez une seconde. »

Nous étions l'après-midi quand nous avions quitté le magasin de Sébastien. Pendant que nous étions en train de nous déplacer, cherchant un endroit afin de déjeuner, j’avais demandé à Juna de s’arrêter un instant.

« Quelque chose ne va pas ? » demanda-t-elle.

J’avais alors tendu un petit sac à Juna qui me regardait d’un air interrogateur. « Je voulais vous donner cela. »

« Est-ce vraiment pour moi ? » demanda-t-elle.

Juna l’avait accepté, puis l’avait ouvert et à l’intérieur, il y avait l’accessoire en forme de coccinelle. C’était l’un de ceux que j’avais secrètement achetés plus tôt.

« Hein !? » cria-t-elle. « Hm ! Mais c’est... »

« Vous avez toujours beaucoup fait pour moi, » dis-je. « C’est ma façon de vous dire merci. »

« Non, je ne peux pas accepter quelque chose comme ça, » dit-elle. « Je n’ai pas le droit de... »

« Donnez-le-moi un instant, » dis-je.

J’avais pris la coccinelle des mains de Juna, et je l’avais attachée dans ses cheveux.

Oui, ça ressemblait à ce que j’avais imaginé. Il s’agissait d’une conception un peu enfantine pour la Juna habituellement si mature, mais quand la Juna plus jeune d’aujourd’hui la portait, elle ressemblait à une jeune fille essayant un peu trop durement de paraître mature. C’était vraiment mignon.

« Juna, il vous convient vraiment bien, » dis-je.

« Ohh... » murmura-t-elle.

Alors que j’avais agi comme si j’étais le plus mature, Juna avait rougi d’une façon inhabituelle. J’avais l’impression d’avoir finalement remporté une petite victoire sur elle, alors que c’était elle qui semblait toujours la plus mature. Juna tourna la tête sur le côté et détourna les yeux.

« Sire. Si vous voulez donner des cadeaux à des femmes, assurez-vous de les donner simultanément à la princesse et aux autres. Dans votre position, vous finirez probablement par prendre plusieurs femmes en tant qu’épouse. Si cela arrive, vous ne pouvez pas faire preuve de favoritisme. Vous devez soit les aimer toutes de la même façon, soit accepter que le mariage est juste un autre outil politique et ne pas les aimer du tout. Dans tous les cas, ne pas causer de discorde entre les femmes se trouvant dans votre vie est un autre de vos devoirs, est-ce compris ? »

Juna parla rapidement, essayant de me distraire. Le fait qu’elle ait autant parlé d’un coup était la preuve de son embarras.

« C’est compris, mais ce n’est pas un problème, » dis-je. « J’ai également acheté quelque chose pour offrir à Liscia et à Aisha. »

Quand il s’agissait d’accessoires, Liscia avait tendance à préférer ceux qu’elle pouvait porter dans la bataille sur ceux qui étaient juste mignons. J’avais choisi le collier en cuir bleu pour elle, car il était élégant, mais qu’il ne gênerait nullement Liscia au cœur de la bataille.

Pour Aisha, qui, comme Juna, m’aidait toujours, je projetais de lui donner ce rouge à lèvres que j’avais trouvé, car je pensais qu’il irait magnifiquement avec sa peau brune et en pleine santé. Tout en étant l’hôte de l’émission de musique, il m’avait semblé qu’elle avait été inquiète de savoir à quel point elle était féminine.

« Donc vous n’avez nullement besoin de vous inquiéter à ce sujet, » expliquai-je.

« Est-ce vrai... ? », demanda-t-elle.

« C’est le cas. Et au fait, Juna ? » dis-je.

« ... Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-elle.

« Ce n’est pas Sire, mais c’est Maître Kazuya. Est-ce que vous vous en souvenez ? » dis-je.

« Haaa..., » répondit-elle.

Juste avant ça, Juna m’avait appelé avec un « Sire » et non pas un « Maître Kazuya ». On dirait que quand elle avait commencé à me parler sans interruption, elle essayait vraiment de cacher son embarras.

Juna avait un air renfrogné sur son visage rouge. « Maître Kazuya... est un tyran étonnamment grand. »

« Vraiment ? » demandai-je.

« Oui. Et un fameux homme à femmes, » dit-elle en s’enroulant à nouveau autour de mon bras. Mais cette fois, c’était encore plus étroitement que la dernière fois.

Par-dessus mon épaule, je pouvais voir le sourire embarrassé de Juna, avec cet objet dans ses cheveux qui brillait par-dessus tout.

« Wôw... grand frère, il y a beaucoup de petites boutiques ! » Tomoe avait crié joyeusement, voyant tous les stands de rue alignée dans la place.

Lors de notre recherche d’un endroit afin de déjeuner, Juna nous avait conduits à la place où se trouvait le récepteur du Joyau de Diffusion de la Voix. Il y a seulement un mois, cet endroit avait été une zone en plein air totalement vide, mais maintenant il était rempli d’étals de nourriture et de biens divers. Nous venions juste de mettre les pieds dans la place, mais nous pouvions déjà entendre les propriétaires d’étals tenter d’attirer des clients, et les clients qui marchandaient afin de trouver la meilleure affaire.

Les visages présents dans la foule étaient divers et variés. Les femmes au foyer étaient là afin d’acheter des ingrédients pour le dîner. Un groupe d’artisans était là pour le déjeuner. Même les soldats au repos de l’armée du Royaume étaient là afin d’acheter des collations.

Ils doivent être de l’Armée de Terre, m’étais-je dit. Les soldats de l’Armée de Terre et de l’Armée de l’Air qui campaient à l’extérieur avaient été autorisés à entrer dans la ville quand ils étaient en congé.

Je pourrais également voir un grand nombre de non-humains qui ressemblaient à des voyageurs ou à des aventuriers.

Race, travail, nationalité..., rien de tout cela n’était important ici. Il s’agissait là d’un gros méli-mélo de personnes de tous âges et de tous genres.

« ... Comment cela a-t-il pu finir par devenir ainsi ? » Me demandai-je.

« Grâce à Monsieur Poncho, la crise alimentaire de Van a été considérablement allégée. Mais seul un si grand nombre de personnes peuvent produire de la nourriture en quantité suffisante pour soutenir un restaurant, » expliqua Juna. « Cependant, les personnes qui pensent pouvoir gérer un stand de nourriture se rassemblent ici. C’est donc devenu maintenant le plus grand marché de Van. »

« Dans un endroit isolé comme celui-ci ? » demandai-je. « Ne serait-ce pas mieux dans la rue principale ? »

« C’est parce que le récepteur du Joyau de Diffusion de la Voix se trouve ici, » répondit-elle.

« Oh, je comprends..., » dis-je.

Depuis la diffusion de cette émission de musique, nous avions diffusé quotidiennement le programme d’information de Chris Tachyon pendant la journée et l’émission de chant le soir. Les clients ne s’étaient pas rassemblés ici parce qu’il y avait des stands de présent en ce lieu. Les stands s’étaient rassemblés ici parce qu’il y avait des personnes qui attendaient afin de pouvoir regarder la diffusion produite par le Joyau de Diffusion de la Voix.

C’est un peu comme le marché noir du Japon d’après-guerre, pensai-je. Peut-être qu’un jour ça finira comme Ameyoko [1].

Juna et les Loreleis n’étaient apparues que lors de l’émission de musique de la fin de semaine. Pour tous les autres jours de la semaine, nous avions organisé des émissions où les participants étaient des personnes qui voulaient devenir de véritables Loreleis et qui venaient ici afin de percer dans le milieu.

Le Joyau de Diffusion de la Voix fonctionnait toujours sur un principe de diffusion en direct. Car si les Loreleis avaient été les seules à apparaître lors des émissions, cela aurait été une trop importante pression qui aurait été mise sur leurs épaules.

Si quelqu’un qui participait à ce concours était considéré comme ayant un don pour le chant, il pourrait être nouvellement institué en tant que chanteur tout comme Margarita, ou, si elles étaient attrayantes par-dessus le marché, une Lorelei. S’ils étaient des hommes, ils pouvaient faire leurs débuts en tant que l’une des nouvelles classe d’idoles masculines : les chevaliers chantants, des Orphées.

L’émission avait été simultanément diffusée dans deux pays, Elfrieden et Amidonia, et elle avait pu être vue dans n’importe quelle ville où il y avait un récepteur. La réaction pourrait être différente à Amidonia, ou dans les villes d’Elfrieden qui pourraient réagir de la même manière.

Plus tard, je vais devoir estimer l’impact économique de cela, pensai-je avec un sourire.

C’est à ce moment-là que Tomoe tira sur mon manteau.

« Grand frère, je suis affamée, » dit-elle.

« Oh, c’est vrai, » déclara Juna. « Eh bien, que diriez-vous de nous procurer quelque chose de l’un de ses stands ? »

« Ouais !♪ ! » Tomoe se mit à fredonner après ça.

« Alors, c’est ce que nous ferons, » déclara Juna.

Nous avions tous trois regardé autour de nous les différents stands qui étaient présents. Quarante pour cent se trouvaient être des stands qui vendaient de la nourriture, vingt pour cent vendaient divers accessoires, vingt pour cent vendaient de l’équipement, tandis que le reste s’occupait d’autres produits.

Il semblerait que beaucoup de stands de nourriture vendaient des brochettes. Van était loin de la mer, donc ils ne pouvaient mettre la main que sur les sortes de poissons qu’on trouvait dans les rivières, et avec la crise alimentaire qui persistait encore, les céréales et les légumes étaient chose rare. En revanche, pour la viande, tout ce qu’ils avaient à faire était de chasser les animaux sauvages.

Ils vendaient probablement de la viande qui avait été chassée à l’extérieur des murs de la cité. À cause de ce fait, aucun des stands n’indiquait ouvertement le type de viande qu’ils vendaient. C’était pire que de mal étiqueter leur viande afin de pouvoir la vendre à un prix plus élevé. C’était un mystère total vis-à-vis des créatures dont la viande était actuellement vendue ici.

« On a l’impression de faire un pari en achetant l’une de ses brochettes..., » murmurai-je.

La viande de lapin cornue, je pourrais probablement le supporter, mais la viande de rat et de lézard géante, et bien... Je pense que ma santé mentale prendrait un sérieux coup si je devais manger ça. De plus, s’ils se retrouvaient à chasser tout ce qu’ils pouvaient trouver dans les campagnes avoisinantes, on ne savait pas quels maladies ou parasites pourraient être présents dans la viande. Dans ce monde, il n’y avait pas de lois sur l’hygiène alimentaire, et aucun des cuisiniers n’avait besoin d’avoir de certifications.

Éventuellement, je vais devoir aussi instituer tout cela..., pensai-je.

« C’est correct, » Juna avait dit ça avec un sourire vraiment adorable. « J’ai déjà fait venir les marines avant que nous arrivions ici et ils ont servi de goûteurs pour les poisons. Permettez-moi de vous guider vers un stand sécurisé. »

« Goûteur de poison !? Et non pas des goûteurs culinaires !? » demandai-je.

« Si quelque chose devait vous arriver, alors ce serait une crise nationale, » dit-elle. « Il est tout à fait naturel que nous testions toutes choses sur le marché afin de détecter les poisons. Votre corps n’est plus à vous seul, le saviez-vous ? »

Quoi, je suis maintenant enceinte ? Je voulais faire une blague, mais j’avais immédiatement compris ce qu’elle essayait de me dire. Je ne savais pas si je serais en mesure d’utiliser les Poltergeists Vivant si j’étais malade à la suite d’une intoxication alimentaire. Si je ne pouvais pas le faire, cela signifierait que l’administration du pays serait réduite de plusieurs fois ma personne.

... Oui, il semblait que les goûteurs de poison allaient être une nécessité, pour le bien de mon peuple. Je devais juste l’accepter.

« Et ? Quel a été le résultat des tests afin de détecter les poisons ? » demandai-je.

« Une personne a fini avec des maux d’estomac et est maintenant au repos, » dit-elle.

« Envoyez un messager au château ! » M’exclamai-je. « Chaque fois qu’un plat incluant de la viande ou du poisson est vendu, les ingrédients doivent être listés dans le magasin ! Informez-les que s’ils ne le font pas, ou s’il y a une erreur dans les ingrédients affichés, leur entreprise sera fermée ! »

« J'ai compris, » Juna avait envoyé l’un des marines qui nous protégeaient afin de transmettre ce message au château.

Ce fut l’instant où le Royaume d’Elfrieden vit les débuts de sa première loi sur la sécurité alimentaire.

J’avais l’intention en temps voulu d’élargir la gamme de choses qui exigeaient que leurs ingrédients soient affichés, mais avant cela, je voulais réprimer la fraude à la viande. S’il y avait des bactéries ou des parasites, cela pourrait être une question de vie ou de mort.

« Ho, un marine tombé, » marmonnai-je. « Je ne laisserai pas votre mort être vaine. »

« Heu, non ! Il n’est pas du tout mort. Il a juste subi une intoxication alimentaire, » déclara Juna, levant les yeux vers le ciel.

Non, non ! Je vous ferais savoir que même l’intoxication alimentaire peut être une question de vie ou de mort, pensai-je.

Une fois, mon grand-père avait mangé des œufs crus qui avaient dépassé leur date de péremption. Il avait alors attrapé la Salmonellose [2] et avait été hospitalisé pendant plusieurs jours. Heureusement, ce n’était pas trop grave, mais son refus de jeter quelques œufs à dix yens lui avait fait dépenser des dizaines de milliers de yens en frais d’hospitalisation. Grand-mère l’avait taquiné à ce sujet pendant longtemps après ça.

Eh bien ! mettant cela de côté pour l’instant, nous avions acheté nos brochettes dans un endroit suggéré par Juna, avec un mélange de jus en provenance d’un vendeur de fruits, et nous nous étions assis sur un simple banc afin de pouvoir manger au calme.

Tomoe s’était alors jetée sur sa brochette. « Super ! Grand frère, c’est vraiment délicieux. »

« Oui, c’est vrai. La viande est vraiment bonne, » répondis-je.

« Maître Kazuya, le jus est également délicieux, » déclara Juna.

La viande était savoureuse et bien juteuse. Ce n’était pas si loin des brochettes de bœuf qui étaient vendues dans les festivals, alors j’avais demandé quelle viande avait été utilisée pour cette brochette. Il s’était avéré que c’était d’un Grand Taureau, un gros animal ressemblant à un buffle.

Le jus n’avait pas été refroidi, mais il commençait à être tard en automne, donc il ne faisait pas trop chaud. C’était un peu aigre, mais c’était rafraîchissant après avoir mangé la brochette de viande grasse. Après que nos estomacs soient maintenant pleins, nous avions pris une pause et nous nous étions pour un peu relaxés.

Tomoe avait commencé à hocher la tête à côté de moi, alors j’avais décidé de la laisser faire une petite sieste. Tomoe posa sa tête sur mes genoux avant de se rouler en boule. Sa respiration devint plus faible indiquant qu’elle s’endormait. Alors que je lui avais caressé la tête, je sentis la sensation occasionnée par sa soyeuse chevelure, telle la fourrure d’un véritable chien.

« Héhé ! N’est-elle pas tout simplement la plus mignonne ? » Déclara Juna en regardant le visage endormi de Tomoe. Puis, se rapprochant suffisamment pour que nos épaules se touchent, elle murmura avec un regard triste clairement sur son visage, « J’espère que ces jours paisibles dureront pour toujours. »

« S’il vous plaît, ne parlez pas de choses qui déclenchent des drapeaux d’événements comme ça, » dis-je. « Vous savez que ça ne peut pas arriver, n’est-ce pas ? »

Juna hocha la tête. « L’Armée Impériale est presque là. Leur effectif est proche des cinquante mille hommes. »

« Cinquante milles ? C’est un peu moins que ce à quoi je m’attendais, » dis-je.

Nous avions maintenant des forces armées pour un total de 45 000 soldats de l’Armée Royale d’Elfrieden rassemblés à Van, donc nos forces étaient plus ou moins égales. Bien sûr, une fois que les troupes d’Amidonia avaient été ajoutées à l’équation, l’ennemi aurait sans doute une force supérieure. Mais je m’attendais à ce que l’Empire vienne avec trois fois plus d’hommes.

Pour l’Empire Gran Chaos, qui avait appelé l’humanité à s’unir contre la menace du Domaine du Seigneur-Démon, je doutais fortement qu’ils voulussent ouvrir un nouveau front face à nous, mais s’ils avaient rassemblé assez de troupes pour leur permettre de prendre Van, ça aurait fonctionné afin de nous intimider.

Et pourtant, Juna secoua la tête. « Très probablement que les Amidoniens hésiteront à autoriser ça. Ils devaient avoir peur que si l’Empire venait avec une énorme armée, qu’il y avait un risque qu’ils prennent ce pays pour eux-mêmes. »

« Vous savez, en tant que pays qui a créé la Déclaration de l’Humanité, je doute que l’Empire fasse cela, » dis-je.

S’il disait qu’il n’accepterait aucun changement de frontière d’une part, et qu’ensuite il lançait une guerre d’invasion de l’autre, la Déclaration de l’Humanité ne vaudrait même pas le papier sur lequel elle était écrite. Si cela arrivait, ils perdraient la confiance des pays se trouvant dans leur alliance, et la stratégie de l’Empire afin d’unir l’humanité face au Domaine du Seigneur-Démon s’effondrerait.

« Je veux dire, c’est exactement pourquoi l’Empire a offert une médiation, » rajoutai-je.

« Amidonia a déjà contourné la Déclaration de l’Humanité, » déclara Juna. « Ayant trahi la confiance de l’Empire lui-même, elle ne peut être qu’inquiète d’être trahie à leur tour. »

« ... Comme être pris dans leur propre tissu de mensonges, hein, » dis-je.

Elle avait été prise dans son propre piège. La principauté avait agi contre les vœux de l’Empire, mais elle devait maintenant s’accrocher à son autorité vu qu’elle s’était retrouvée en plein d'une crise majeure. Elle devait donc se sentir quelque peu coupable quant à cette affaire.

Et pour couronner le tout, personne ne respecte les opportunistes, alors elle avait perdu la confiance des autres pays. La principauté devait trembler de peur que l’Empire ne l’abandonne.

« Ça donne envie de lever les yeux vers le ciel... mais c’est pratique pour nous, » dis-je. « S’il y a un fossé entre la principauté et l’Empire, il pourrait y avoir place pour nous. »

« Héhéhé ! Il est temps pour notre bon roi de nous démontrer ses compétences, » déclara Juna.

« J’aurais aimé que vous ne mettiez pas trop de pression sur moi. Est-ce que vous vous en rendez compte ? » demandai-je.

« Ho mon Dieu ! Et moi qui pensais que vous étiez désormais le Maître Kazuya ? » Elle avait répondu joyeusement.

Elle voulait probablement avoir sa petite vengeance pour la remarque que j’avais faite plus tôt.

C’était la Juna qui était avec moi... Juste un moment où je pensais avoir obtenu un avantage sur elle, elle remet tout en ordre.

Notes

  • 1 Ameyoko : Ameyoko est une rue commerçante populaire, reliant la sortie sud de la gare d’Ueno à la station Okachimachi sur la ligne JR Yamanote, au cœur de Tokyo. Il s’agit en réalité de la contraction d’Ameya Yokocho, littéralement « l’allée des boutiques de bonbons ». Aujourd’hui, on trouve des étals de marché alimentaire ainsi que divers magasins de vêtements et d’articles de la vie courante.
  • 2 Il faut savoir que dans certains pays, les œufs « frais » ont déjà plusieurs semaines dans des salles froides afin de pouvoir procéder à toute une batterie de tests.

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6 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.
    Et à toute l’équipe de NdG merci pour cette année 2017. Car vous faites partie des principaux bienfaiteurs qui ont rendu mon année 2017 bien moins pourri que ce qu’elle aurait dû être.
    Donc un grand et sincère merci. 🙂

    • Merci pour ton message.
      Cela nous fait chaud au cœur d’entendre ça.
      Et bien sûr, on compte continuer ainsi avec plein de nouveaux projets, aussi bien pour le site en lui même avec la venue de la V2.1-2.2, sûrement de nouveaux membres qui viendront s’ajouter (tu n’es pas encore venu sur Discord, sinon tu aurais vu que tu avais eu un titre :)) et de nouveaux romans qui seront traduits par l’équipe.
      On va aussi continuer ce qui en cours et sans aucun doute, finir de rattraper plusieurs projets et faire avancer son bonhomme de chemin pour les autres.
      Bonne année.

  3. Merci pour le chapitre.

  4. L'amateur d'aéroplanes

    Oups. J’avais loupé celui-ci. Merci pour ce travail.

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