Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 13 – Chapitre 11

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Chapitre 11 : Grand pot -banquet-

« Tout d’abord, laissez-moi vous féliciter d’avoir tué Ooyamizuchi, oui. Cette victoire a été possible grâce à la coopération entre Leurs Majestés, et par extension, nos deux pays. Cependant, la situation n’est pas encore totalement résolue — il ne peut y avoir de paix dans l’Archipel du Dragon à Neuf Têtes si nous ne nous occupons pas après coup des restes d’Ooyamizuchi. »

Dans ses mains, Poncho tenait le dessin d’Ichiha d’Ooyamizuchi. Il le montra en expliquant les dangers qu’il y avait à laisser le corps d’Ooyamizuchi intact.

« Maintenant que la bête redoutable est vaincue, il ne reste plus qu’un tas de viande. La viande pourrit. Si nous la laissons en place, cela va engendrer des insectes dont se nourriront les animaux sauvages. En se décomposant, elle dégagera une terrible odeur, et deviendra l’hôte de diverses maladies. Si cette viande pourrie entre en contact avec l’eau, elle la contaminera. Il y a aussi le cas des restes de dragons, qui, selon certains rapports, peut aussi devenir un dragon crâne si on les laisse sans rien faire. »

Les soldats qui s’étaient réjouis, pensant que la bataille était terminée, l’écoutaient dans un silence solennel. Cette situation n’était pas encore totalement résolue.

« Comme vous pouvez le déduire, nous devons nous débarrasser des restes d’Ooyamizuchi le plus rapidement possible. Je sais que vous devez tous être épuisés, mais j’aimerais que vous vous mettiez au travail immédiatement. C’est également le souhait de Sa Majesté Souma, oui. »

Les soldats des deux camps avaient abaissé leurs épaules en apprenant qu’ils allaient être affectés à une mission de nettoyage. Tout le monde était épuisé par l’intense bataille qu’ils venaient de mener, donc la réponse était attendue. Annoncer qu’il y aurait du travail physique après le combat ne remonterait pas le moral.

Poncho avait eu des sueurs froides en poursuivant avec un sourire. « Je sais comment vous devez vous sentir, oui. Mais, tout le monde, c’est une bonne nouvelle ! Le plus grand expert en monstrologie, Sire Ichiha Chima, a étudié les différentes parties du corps d’Ooyamizuchi, et tout, sauf la coquille et la carapace, est fait de matériaux comestibles. J’ai entendu dire qu’ils sont aussi assez délicieux, oui. »

En entendant le mot « délicieux », les soldats s’étaient levés. Après une bataille aussi intense, ils étaient tous affamés. Avec le potentiel de bien manger, l’intérêt personnel avait pris le dessus, et les restes devant eux avaient soudainement commencé à ressembler à un énorme tas de trésors.

« Je vais vous expliquer comment le démanteler maintenant. Je sais que vous devez tous être fatigués, mais je vous en prie, occupez-vous-en pour nous, oui. »

Une fois que le Poncho projeté avait baissé la tête, une boule d’eau avait été créée au-dessus du Roi Dragon, et les images de Shana et Souma y étaient apparues. Chacun d’eux donna l’ordre à son propre camp.

« Vous l’avez entendu. Nous sommes des hommes de la mer ici dans l’Union de l’Archipel. Nous rendons grâce à la mer maternelle, ne gaspillant rien des poissons que nous attrapons ou des bêtes que nous chassons. C’est notre mode de vie ! »

« Nous avons fait tout ce chemin, alors allons jusqu’au bout. Une fois les disparus retrouvés et les blessés soignés, suivez les instructions de Poncho, et mettez-vous au travail ! »

Les deux rois ayant donné l’ordre, tout le monde s’était mis à l’ouvrage avec un « Yeahhhh ! »

Ce qui avait commencé comme une bataille grotesque de flottes s’était transformé en une chasse aux monstres, et il était temps de faire la cuisine avec un Kaiju. Simultanément, c’était aussi le début de la plus longue période de travail pour les soldats des deux nations.

 

◇ ◇ ◇

« D’abord, veuillez enlever la tête et les tentacules. Ils seront dans le chemin du démantèlement du corps jusqu’à ce qu’ils soient enlevés, ce qui rendra cela inefficace, donc j’aimerais que vous vous divisiez en une équipe pour la tête, huit pour les tentacules, et une pour le corps, oui » dit Poncho, en lui transmettant les instructions par le simple récepteur.

En entendant cela, Excel avait crié dans le microphone de l’Albert II : « Il dit qu’il veut qu’on lui retire la tête et les tentacules ! »

Elle devait fournir un effort considérable pour maintenir la boule d’eau, c’est pourquoi ils étaient passés à cette méthode de transmission. À présent, les soldats des deux pays s’attaquaient désespérément aux racines des tentacules d’Ooyamizuchi avec leurs épées.

« Hahhhhhhh ! » Aisha frappa en poussant un cri perçant, et son attaque créa un grand creux dans la racine du tentacule. Cependant, bien que les tentacules aient cinq mètres de diamètre aux extrémités, ils étaient deux fois plus larges à la base, et même Aisha ne pouvait pas couper à travers en une seule fois.

Sur l’un des autres tentacules, plusieurs hommes travaillaient ensemble pour y creuser un trou. Ils remplirent après ça l’espace avec de la poudre à canon, puis le dynamitèrent avant de creuser un autre trou pour répéter le processus. C’était un travail lent. Même s’ils avaient réussi à le sectionner de cette façon, c’était toujours un tentacule aussi massif que le corps de Naden. Il fallait le briser et lui arracher la carapace.

Réalisant que ce n’était pas un travail d’un ou deux jours, les soldats avaient commencé à en avoir marre.

En essuyant la sueur de son front après qu’elle ait fini de sectionner un tentacule, Aisha soupira et elle déclara. « … Ouf. Je pense que je vais faire une petite pause. »

En la remarquant, Souma s’était écrié. « Oh, hé, bon travail là-bas, Aisha. »

Il y avait plus de dix grandes casseroles sur les poêles, et Souma et Juna étaient occupés à en remuer une.

« Siiiiire, j’ai faim, » Aisha s’était plainte.

« J’ai compris. Quelle saveur veux-tu ? »

« J’aimerais un bol à amas aromatisé au miso. »

« … Tu sais, si tu manges trop de la même chose, tu vas en avoir marre. On va avoir le même genre de choses pendant des jours, » déclara Juna.

« Ce n’est qu’une préoccupation secondaire. Pour l’instant, je veux juste me mettre quelque chose dans le ventre. »

Souma grimaça un peu devant le regard affamé d’Aisha. « Ah ha ha… C’est vrai. Juna, donne-lui un bol à saveur de miso. »

« Cela arrive ! »

Juna transféra une partie du contenu de la marmite dans un bol en bois et elle le donna à Aisha, qui était ensuite allée s’asseoir sur la plage. Elle commença aussitôt à la dévorer.

Une fois son appétit quelque peu rassasié, entre deux bouchées, Aisha demanda à Souma : « Mmph… Ça a bon goût, mais quelle partie est-ce ? »

« En ce moment, nous sommes en train de faire mijoter les fragments qui se sont détachés pendant le processus de démantèlement, » expliqua Souma, qui avait pris place à côté d’Aisha. « Cela vient des tentacules et de la tête. »

En ce moment, ils ramassaient et faisaient bouillir les parties retirées des tentacules de pieuvre et de la tête de dragon de mer. On le faisait mijoter dans ces marmites avec des produits locaux de l’Union de l’Archipel, ou des légumes et du riz apportés du Royaume.

Les soldats avaient continué à le découper jusqu’à épuisement. Quand ils avaient faim, ils faisaient des pauses pour manger. Une fois qu’ils étaient rassasiés, ils reprenaient le travail. Cela se répétait. Pour éviter que cela ne devienne trop ennuyeux, ils changeaient la recette et aromatisaient la soupe avec du miso, de la sauce soja et d’autres choses du Royaume. Comme il n’y avait pas assez de cuisiniers, Souma avait également aidé.

« Nous utilisons les restes maintenant, mais les tentacules et la viande peuvent être en grande partie séchés et conservés. Dans peu de temps, nous allons surtout faire cuire les organes. Mais Poncho dit qu’ils doivent aussi être savoureux. »

« Mais Ooyamizuchi mangeait des gens, non ? » intervint Juna, assise à côté de Souma. « Est-ce qu’on peut toujours manger sans danger ? »

« Oui. C’est pourquoi nous incinérons les organes buccaux et digestifs. J’aime la langue et les tripes quand je vais faire du yakiniku, mais par contre… »

« La langue ? Tripes ? »

« Ahh, tu peux ne pas tenir compte de cela. Je parle juste de mon ancien monde. Bref, j’ai pensé à extraire quelque chose des parties que nous ne pouvions pas manger, mais vu qu’elles sont au moins partiellement composées d’humains digérer… J’ai décidé que les incinérer me semblait approprié. »

« Je comprends pourquoi… »

Pendant qu’ils discutaient, Halbert était venu avec Naden et Ruby qui le suivaient.

« Souma, on dirait que c’est à nous de jouer, » déclara Naden. « Ils veulent que tu déplaces le Mechadra. »

« … C’est vrai. Bon, je suppose que je vais alors y aller, » déclara Souma.

« Oh ! Sire. Je vais donc venir avec toi… » Aisha avait fait sa demande, se remettant rapidement sur pied.

« Ne penses-tu pas que tu as travaillé assez dur ? Tu devrais te reposer un peu plus longtemps. »

Se levant, Souma dissuada Aisha de venir comme garde du corps et il partit avec les trois autres.

 

◇ ◇ ◇

« Maintenant, en ce qui concerne le corps, je m’attends à ce que la coquille soit une gêne. »

« Avec un mollusque vivant, vous pouvez le faire bouillir ou frire pour que la coquille s’ouvre, mais selon l’analyse d’Ichiha, cette chose n’est pas conçue pour s’ouvrir. Je pense qu’il faudra un effort considérable pour le forcer. »

« C’est pourquoi nous allons commencer par coucher le corps d’Ooyamizuchi sur le côté et retirer le fond de la carapace, la partie qui ressemble au plastron d’une tortue. Le plastron et les parties charnues dont les tentacules sortants devraient pouvoir être coupés. Je pense que le Mechadra et les dragons devraient être assez grands pour accomplir cette tâche.

« Une fois que c’est fait, veuillez prélever tous les organes, oui. »

En suivant les indications de Poncho, je chevauchais sur la tête de Naden — parce que je ne voyais pas devant moi quand elle se tenait sur ses pattes arrière si j’étais sur son dos — et Halbert était sur Ruby. Simultanément, j’appelais et contrôlais aussi le Mechadra, donc il y avait maintenant une ryuuu, un dragon et un dragon mécanique aligné et s’approchant d’Ooyamizuchi. C’était un spectacle à ne pas manquer.

« Poncho disait qu’il voulait qu’on le fasse tomber sur le côté, mais ça va être assez dur, » avais-je ronchonné, et Hal avait hoché la tête.

« Cette chose est comme une montagne. Mais on doit quand même le faire, non ? »

« Bon sang. C’est nous qui faisons le vrai travail ici. »

« J’espère que tu feras quelque chose pour te rattraper plus tard. »

Naden et Ruby se plaignaient toutes deux.

« Je déplace le Mechadra, et les dragons de mer aideront aussi à tirer, d’accord, Naden ? »

« Je le sais, mais où est le mal à me laisser cajoler un peu ? »

Des chaînes s’étendaient du dos d’Ooyamizuchi vers l’eau où les dragons de mer qui tiraient auparavant les navires de guerre étaient attachés à l’autre bout. Quand on poussait, ils tiraient de l’autre côté.

En regardant en bas, j’avais vu un soldat en bas qui nous faisait signe. « On dirait que tout est bon en bas. OK, commençons. »

« Compris. »

« « Oui, monsieur ! » »

Naden, Ruby et le Mechadra avaient placé leurs pattes avant contre la carapace d’Ooyamizuchi, maintenant sans tête et sans tentacule.

« Prêt… Allez ! »

Le corps d’Ooyamizuchi avait tremblé pendant que les trois créatures s’y cramponnaient. Au même moment, les dragons de mer dans l’eau avaient commencé à tirer.

« Prêts, partez ! » Bruit sourd.

« Ho, Hisse ! » Bruit sourd.

« Donnez du pep ! » Bruit sourd.

« Une fois de plus ! » Bruit sourd.

Alors que je criais des ordres, le corps avait lentement commencé à s’incliner.

« Hein ? ! Ça tombe d’un coup ! » Je savais qu’ils avaient vérifié qu’il n’y avait personne dans le chemin, mais j’avais crié juste pour être sûr.

Bientôt, il y eut un grand bruit sourd, et le corps d’Ooyamizuchi tomba sur le côté, projetant de l’eau de mer et du sable. À cet instant, les soldats s’étaient mis à applaudir et à acclamer sans raison valable. Ils étaient probablement excités de voir cet objet gargantuesque se renverser. C’était peut-être comme quand vous avez regardé une vidéo d’une éruption volcanique massive et que vous n’avez pas pu vous empêcher de dire. « Whoa, c’était génial. »

OK, maintenant la partie qui ressemble à un plastron avait été exposée. Nous avions suivi les instructions de Poncho pour l’enlever. Elle était massive, et il faudrait une éternité pour le faire de la même manière que nous avions fait pour les tentacules, donc à la place, Naden et les autres allaient déchirer les parties charnues avec leurs griffes et ensuite l’arracher. C’est là que les griffes de Mechadra, qui avaient été aiguisées en forme de lame, étaient devenues utiles. Elles étaient encore plus efficaces que celles de Naden pour déchirer la chair.

« Le Mechadra était censé être difficile à utiliser, mais il s’avère maintenant très utile, » commenta Naden, à moitié exaspérée. Tu peux le dire encore une fois, avais-je pensé en réponse.

Une fois le plastron retiré, ils avaient déchiré la chair molle à l’intérieur et avaient retiré les organes internes. C’était un peu dur de faire en sorte que Naden et Ruby s’occupent de cette partie, alors j’avais décidé de demander au Mechadra de le faire. Ce truc était vraiment utile pour s’occuper des créatures gargantuesques. Cependant, le Mechadra avait ma propre conscience à l’intérieur, et je me sentais malade, comme si je regardais constamment des images gore. J’avais eu besoin de faire plusieurs pauses pendant que je travaillais, donc ça prenait beaucoup de temps. Quoi qu’il en soit, j’avais fini de retirer tous les organes que je pouvais.

Je m’étais effondré sur le sol et je m’étais assis là à cause du choc psychologique. Naden m’avait regardé avec inquiétude.

« Ça va, Souma ? »

« … C’est peut-être la partie la plus épuisante de toute cette bataille. »

« Tu devrais te reposer. Allez, lève-toi. »

Naden m’avait aidé à retourner dans la zone où se trouvaient les autres. J’avais pensé que le spectacle sanglant dont je venais d’être témoin me dissuaderait de regarder de la viande pendant un certain temps, mais ma tête et mon corps avaient besoin de cette nourriture, alors j’avais commencé à manger dans un bol de soupe d’Ooyamizuchi.

« Mmm ! Juna, quelle partie as-tu utilisée pour cela ? »

« Nous donnons la priorité aux organes non digestifs. On m’a dit que c’était le cœur. »

« Le cœur, hein ? … Merde, c’est bien, » avais-je dit à contrecœur. Cela ne m’avait pas coupé l’appétit.

C’est ainsi que nous avions continué. Nous travaillions, mangions, puis travaillions et mangions encore — en faisant chacun notre tour jusqu’à ce que, trois jours et trois nuits plus tard, les restes d’Ooyamizuchi aient été entièrement démantelés. À ce moment-là, j’en avais tellement marre de voir des parties d’organes que je ne voulais plus jamais les revoir. À l’exception de quelques échantillons conservés à des fins de recherche, la viande d’Ooyamizuchi avait été transformée pour être consommée, ses écailles, ses os et sa carapace avaient été transformés pour servir de matériaux de construction, et les organes avaient été soit mangés, soit leur huile avait été extraite.

Une fois tout le travail accompli, l’Union du Royaume et de l’Archipel avait organisé un banquet pour célébrer le mort d’Ooyamizuchi et les relations amicales entre les deux pays. Cependant, comme il restait encore beaucoup de viande d’organes à consommer, le menu était encore une soupe d’abats. Cette fois, cependant, de l’alcool était également servi, de sorte que les soldats ne s’étaient guère plaints.

Halbert et Ruby participaient également à la fête, assis autour d’un feu de joie sur l’île d’Ikatsuru. Ils avaient été rejoints par Shima Katsunaga et son groupe.

« Hé, tu bois là, Rouge ? » demanda Shima en frappant vigoureusement Halbert dans le dos.

« Aïe… ! Retenez-vous un peu, voulez-vous ? »

Shima devait déjà être en état d’ébriété, car il lui avait répliqué d’un rire chaleureux, alors que son visage était d’un rouge vif.

« Je regardais les exploits du dragon rouge et de son chevalier depuis le sol ! Je n’aurais jamais deviné que vous étiez un couple si jeune ! »

« … On regardait aussi. Nous avons vu combien les hommes de l’Union de l’Archipel sont virils. »

« Ga ha ha !! Vas-y, prends un autre verre ! »

« Bien, bien… »

« Hé. Ne bois pas trop, d’accord ? » avertit Ruby alors que Halbert et Shima claquaient leurs verres ensemble. « Si tu deviens fou pendant que je te regarde, je ne saurai pas quoi dire à Kaede. »

« Je le sais, d’accord ? »

« Ga ha ha ! Quoi, Rouge ? Tes femmes vont-elles te fouetter ? Si tu te dis un homme, tu dois avoir les couilles de leur dire : “Taisez-vous et suivez-moi !” »

Shima avait suivi ce commentaire par un rire chaleureux.

« Halbert. N’allez pas prendre ce qu’il vient de dire au sérieux, » déclara une voix.

En se retournant pour voir de qui venait cette soudaine interjection, Castor était venu, une tasse de saké à la main.

« Puis-je me joindre à vous ? »

« B-Bien sûr ! Allez-y. »

Castor s’était assis dans l’espace qu’Halbert lui avait dégagé, puis il avait fixé Shima du regard.

« Les mots forts ont des émotions fortes qui se cachent derrière eux. Beaucoup de ceux qui vous diront qu’ils n’ont pas peur de leur femme sont plus effrayés que quiconque. J’en ai vu ma part dans l’armée de l’air. »

« … Hmph ! Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? »

Shima avait gonflé sa poitrine, mais Castor avait juste pointé silencieusement derrière lui.

« Vos hommes sourient, vous savez ? »

« Quoiiii !? Bande de voyous ! »

Shima se retourna, son visage était encore rouge, mais ses hommes se hâtèrent de secouer la tête dans le déni. Réalisant trop tard qu’ils ne l’avaient vraiment pas fait, Shima avait réalisé qu’il était tombé dans le piège.

« On dirait que j’avais raison, » déclara Castor d’un air suffisant.

« Tch… »

« Je viens de reconnaître quelqu’un qui a la même odeur que moi, » dit Castor sur un ton moqueur. Il était le maître de maison, ou du moins ce qui semblait l’être, mais depuis qu’Accela était partie vivre avec Excel, il n’avait plus du tout pu tenir tête à sa femme.

Ayant plus ou moins compris cela, Shima se gratta le nez avec gêne bien visible. Si Souma était là, il aurait pensé : si un illusionniste devait montrer à ces gars la chose qui leur fait le plus peur, je parie que ce serait leurs femmes.

Les hommes qui étaient courageux, sauf quand il s’agissait d’affronter leurs femmes, s’étaient tous bien entendus, et Castor et Shima avaient partagé un grand nombre de verres. Une fois libéré de la pression, Halbert avait poussé un soupir de soulagement et avait tourné la tête vers Ruby qui était à côté de lui.

« Bon sang… Ces types de l’Uniion de l’Archipellllll sont gentils et tout, mais ils se laissent trop aller, tu ne crois pas, Ruby ? »

« Oui. Mais ce genre d’atmosphère ne te convient-il pas, Hal ? »

« Ha ha ha, eh bien, oui… Mais quand ça devient comme ça, Souma se fait entraîner dedans, et… oh, attends, Souma et tous les autres ne sont pas là maintenant, hein ? »

Quand il avait dit cela, Halbert avait regardé vers l’Albert II. Ruby lui fit un signe de tête.

« Oui. Naden et les autres sont sur le bateau pour une réunion avec les membres de la Chambre de Sha. »

« Une réunion… C’est vrai. » Halbert avait posé son verre. « Je parie qu’ils ne vont pas s’amuser, festoyer et boire comme nous ? »

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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