Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 11 – Chapitre 2 – Partie 5

Bannière de Genjitsushugisha no Oukokukaizouki ☆☆☆

Chapitre 2 : La vraie bataille de la chanson de l’Est et de l’Ouest

Partie 5

« Bon travail, » déclara Liscia. « Tiens, prends un peu d’eau. »

« Merci… Ouf. »

J’avais pris une grande respiration, puis j’avais desserré le col de mon uniforme. J’avais tourné mon regard vers le récepteur simple placé au milieu de la pièce. Là, j’avais pu voir Roroa et Chris expliquer le plan (celui pour le public) pour cet événement. Elles enregistraient dans une pièce séparée, afin que leur gemme ne capte pas le son de notre émission.

« Est-ce que le son de quand j’ai excité les hommes a fini par être diffusé au peuple ? » avais-je demandé.

« Roroa a fait du bon travail en jouant avec un “On dirait que les soldats sont prêts à partir”, » déclara Liscia.

« Eh bien, c’est bien. Maintenant… nous attendons juste que le rapport soit fait, » déclarai-je.

Pour cette expérience, l’Académie royale avait envoyé un grand nombre de chercheurs spécialisés en magie et dans des domaines connectés, et ils étaient positionnés tout autour de la zone pour rendre compte des infimes fluctuations du pouvoir magique.

Quelles chansons affecteraient quelle magie ? J’étais impatient de le découvrir.

« Et maintenant…, » Liscia s’était levée en douceur et avait posé sa rapière sur sa hanche.

« Attends, Liscia. Tu ne peux pas prévoir de…, » commençai-je.

« Aisha participe, n’est-ce pas ? Ma mère surveille Cian et Kazuha dans le château, alors je veux aussi participer. Entre la grossesse et la naissance, j’ai laissé mes compétences se rouiller. Si je veux être une mère cool, je dois retrouver mon instinct de combat, » déclara Liscia.

« Une mère a-t-elle besoin d’instincts de combat… ? » demandai-je.

Il y avait des signes que Liscia serait une mère difficile, et c’était exactement ce qu’elle était en train de devenir. Eh bien, il n’y avait presque pas de danger cette fois-ci, donc je suppose que c’était bien. Elle avait passé tout son temps à s’occuper de nos enfants ces derniers temps, alors je devais la laisser déployer ses ailes de temps en temps.

« Amuse-toi bien, » déclarai-je.

« Merci, Souma, » répondit-elle.

Liscia m’avait donné un baiser, puis était sortie de la pièce en un éclair. Elle était plus courageuse que jamais.

« Et maintenant… Je suppose que je vais aller aider Roroa, » déclarai-je.

J’avais quitté la salle pour m’occuper de mon propre travail.

 

◇◇◇

« Juna… Oh, non, Lady Juna. »

Alors que la bataille allait bientôt commencer, la Lorelei Komari Corda, qui était enveloppée dans une robe aux couleurs printanières, avait entamé une conversation avec Juna alors qu’elles attendaient dans les coulisses de la scène.

Juna, qui portait une robe bleue, était très noble et très belle. Même maintenant qu’elle était mariée, son éclat ne s’était pas éteinte.

« Juste Juna est correct, Komari, » dit-elle avec un sourire.

« Non, vous êtes une reine, Lady Juna…, » déclara Komari.

« C’est vraiment bon ainsi. Quand je suis devant le Joyau de Diffusion de la Voix, je veux être moi-même, » déclara Juna.

« … Je comprends. Juna, » déclara Komari.

Touchée par le doux sourire de Juna, Komari ressentait à nouveau l’importance de la présence de celle qu’ils appelaient la Prima Lorelei.

En général, le mot Lorelei était synonyme du terme d’idole sur Terre, de sorte que Juna, qui ne pouvait plus être une idole après avoir épousé Souma, était appelée chanteuse comme Margarita.

Cependant, les gens l’appelaient encore non pas la chanteuse, mais la Prima Lorelei. Comme si les mots Prima Lorelei avaient été séparés du concept de ce qu’était une Lorelei.

Le titre Prima Lorelei était devenu quelque chose uniquement pour Juna. Cela avait montré à quel point le soutien de la population à son égard était grand, même maintenant.

Pour Komari, que l’on appelait la Post-Juna, son successeur, Juna était un idéal vers lequel elle s’efforçait, mais aussi un grand mur qu’elle espérait un jour transcender.

C’est pour cela qu’elle lui avait parlé : pour lui transmettre cette volonté.

« Je suis ici parce que tu as vu quelque chose en moi. Je ne pourrais pas être plus reconnaissante pour cela. C’est pourquoi… Je veux que tu écoutes mes chansons dans l’équipe adverse, » déclara Komari.

« … »

Dans ce programme, les chanteurs seraient également répartis en deux équipes, encourageant respectivement les attaquants et les défenseurs. En bref, ils seraient également en concurrence les uns avec les autres.

Komari était du côté de l’attaque, tandis que Juna était du côté de la défense. Leurs voix s’entrechoqueraient sur le champ de bataille et permettraient aux hommes de se battre au maximum.

« Je vais chanter avec tout ce que j’ai, » commença Komari, en plaçant sa main sur l’un de ses seins. « Pour que je puisse te remplacer dans l’industrie de la musique. Pour que je puisse montrer une performance qui ne me fasse pas honte d’être celle que tu as choisie, ton successeur. J’ai l’intention de te rendre cette faveur en te montrant, à travers ce projet, à quel point j’ai grandi. »

« … Vraiment ? » Juna avait fait disparaître son sourire et avait écouté la proclamation audacieuse de Komari avec un visage sérieux. Puis, la regardant droit dans les yeux, elle lui avait dit. « Je peux voir ta détermination. Mais il y a une partie de ce que tu as dit qui me préoccupe. »

« … Qu’est-ce que cela pourrait être ? » demanda Komari.

« Que tu me remplaces. Suis-je déjà une personne du passé pour toi ? Mon mariage avec Sa Majesté diminue-t-il d’une manière ou d’une autre mon attrait en tant que chanteuse ? Est-ce peut-être ce que tu essaies de dire ? » demanda Juna.

Une émotion calme, mais intense se cachait dans ces mots.

« … ! » Intimidée par l’air autour de Juna, Komari avait dégluti.

C’était comme si elle regardait une flamme bleue. Chaud malgré l’air froid. Cet air de dignité qui avait submergé ceux qui l’avaient vue était celui d’une reine, même si Juna essayait de le nier.

Alors que Komari se tenait là, sans voix, Juna avait regardé sur le côté. Quand elle l’avait fait, l’air de dignité qui l’entourait avait disparu.

Que se passe-t-il ? Komari s’interrogeait en suivant la ligne de mire de Juna. Là, elle avait vu Souma parler à Roroa qui venait de terminer sa présentation. Il avait dû venir ici quand il avait fini son discours aux soldats. À peine les avait-il rejoints que…

« Chéri, je sais que tu viens d’arriver, mais tu as un travail à faire ! » déclara Roroa.

« … Je sais, mais le calendrier est assez serré, hein ? » déclara Souma.

Il semblerait qu’il allait compiler les rapports qui arrivaient des alentours du site d’expérimentation. Comme les capacités de Souma étaient spécialisées dans la paperasserie, les gens se tournaient vers lui pour faire le travail, même s’il était roi.

« Du travail de bureau même ici, hein ? C’est toujours aussi fatigant, » déclara Souma.

« Nyahaha, cependant, ce serait bien s’il y avait une chanson qui renforcerait ta magie. En connais-tu de bonnes ? Comme une chanson de travail pour remplir des papiers, » demanda Roroa.

« Hm… Le jour J, peut-être ? » demanda Souma.

« Quel genre de chanson est-ce ? » demanda Roroa.

« Entre les paroles, il y a des segments d’appel et de réponse sur la façon dont ils veulent rentrer chez eux, » déclara Souma.

« Écouter ça te tuerait le moral…, » déclara Roroa.

… Être roi, est-ce si difficile ? Komari trouvait ça un peu bizarre. Puis Juna, qui les avait écoutés tous les deux, s’était mise à rire.

« Hum, y avait-il quelque chose dont on pouvait rire dans cette conversation ? » demanda Komari.

« Ne t’inquiète pas. Cela arrive tout le temps, » déclara Juna.

« Tout le temps… ? » demanda Komari.

« Tu ne peux pas le laisser seul, n’est-ce pas ? C’est exactement pour cela que je veux être à ses côtés et le soutenir, » déclara Juna, en serrant ses mains devant sa poitrine comme si elle chantait.

« En le rencontrant, et en rencontrant tous les gens autour de lui, j’ai été touchée par tant de sortes d’amour. Romantique, parental, familial… C’est un moment inestimable, qui me permet de marcher avec ceux qui sont importants pour moi, et la joie de vivre elle-même. Maintenant que je comprends cela, je peux chanter encore plus fort qu’avant. Sur l’amour, les rêves, la croyance, la tristesse et la joie d’être en vie en ce moment, » déclara Juna.

Ces mots auraient dû être aimables, mais ils avaient frappé au plus profond du cœur de Komari.

C’est Juna Souma… pensait-elle. C’était un nouveau rappel que, même maintenant que son nom de famille avait changé, elle était toujours une Lorelei aimée par le peuple.

« … Haha ! Tu es vraiment la Prima Lorelei, Juna, » déclara Komari.

Komari avait ri. Ce n’était pas un rire froid ni un rire de mépris. Elle était tout simplement heureuse. Cette Juna, son idéal, et sa cible, se tenait toujours devant elle comme un personnage imposant.

Elle avait donc regardé Juna droit dans les yeux et avait déclaré. « Un jour, je te surpasserais ! »

« C’est une merveilleuse démonstration de détermination. Mais je ne vais pas ouvrir la voie facilement, tu sais ? Je veux que tu me voies briller. Parce que nous avons besoin de figures de ce genre, » déclara Juna.

« Bien sûr ! Maintenant que ton éclat s’est accru aux côtés de Sa Majesté, je vais viser encore plus haut ! » déclara Komari.

« Hee hee, j’ai hâte d’y être. Maintenant, allons-y. » Juna sourit et lui tendit la main. Komari l’avait pris sans hésitation.

« D’accord ! Je vais chanter de tout mon corps, de toute mon âme et de toute ma force ! » déclara Komari.

Le spectacle d’ouverture de cette expérience était un duo des deux Loreleis.

 

◇◇◇

Alors que les deux Loreleis chantaient, la bataille avait commencé.

Elles chantaient le thème d’ouverture passionné d’un anime de robot relativement nouveau. Entraînée par leurs voix, l’équipe d’attaque avait commencé par une forte offensive.

L’équipe de défense avait désespérément abattu les boules de feu et les flèches magiques qui s’arquaient vers eux, ou les déviaient avec des boucliers. Au milieu de tout cela, Halbert se tenait juste au bord du mur.

Bien qu’il ait repoussé les attaques occasionnelles qui lui tombaient dessus, à en juger par son regard, il semblait un peu hors de lui. Ce qui dominait sa tête en ce moment n’était pas la bataille, mais une seule femme.

Cela s’était produit hier encore.

« Je suis enceinte, tu sais, Hal. »

Son amie d’enfance qui était maintenant sa femme principale l’avait annoncé devant Ruby et ses parents.

Kaede semblait un peu ailleurs ces derniers temps, mais c’était apparemment à cause des nausées matinales. Ils avaient pris de longues vacances après leur mariage et les avaient utilisées pour se rendre en Venetinova et dans d’autres endroits, tous les trois faisant l’amour à leur guise, alors… Eh bien, c’était en quelque sorte le résultat évident.

Naturellement, la Maison de Magna avait été bouleversée par la fureur que cela avait suscitée.

Son père, Glaive Magna, avait été submergé par l’émotion et avait commencé à gifler Halbert dans le dos, tandis que sa mère, Elba, avait eu les larmes aux yeux en félicitant sa belle-fille.

Sa deuxième femme, Ruby, était aussi heureuse pour Kaede qu’elle l’aurait été pour elle-même.

Halbert pendant ce temps… était tellement choqué que son esprit s’était vidé. Il savait que ce jour viendrait, et il avait même prié pour cela aussi. Pourtant, c’était si soudain qu’il n’avait pas pu le traiter.

Puis, ramené à la raison par la douleur de Glaive qui le frappait continuellement dans le dos, cela s’était lentement infiltré en lui, et l’émotion s’était rapidement installée en lui.

« Aw… yeahhhhhhhhh ! » Halbert avait soulevé Kaede et l’avait fait tourner en rond.

« Wôw ! Attends, Hal !? » s’écria Kaede.

Quand Souma avait découvert qu’il allait être père dans la République, il avait été déçu que Liscia ne soit pas là devant lui. Mais Kaede était là, juste en face de Halbert, et il l’avait serrée dans ses bras alors qu’il éclatait de joie.

Mais il s’était laissé emporter, alors…

« « « Fais attention à elle! » » »

… Ruby et ses parents lui avaient tous crié dessus.

Pour cette raison, Kaede ne participait pas à cette bataille simulée. Il y avait apparemment un grand nombre de personnes qui ne pouvaient pas participer pour des raisons similaires.

Deux mois après tous ces mariages dans la capitale, une épidémie de nausées matinales s’était déclarée dans les familles des nouveaux mariés. Elle sera suivie d’un baby boom l’année suivante.

☆☆☆

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour les chapitres

Laisser un commentaire