Ecstas Online – Tome 2 – Chapitre 1 – Partie 2

+++

Chapitre 1 : La Sainte Tombe

Partie 2

Je courais en ce moment dans la nature sauvage. J’avais ainsi traversé des prairies, j’avais grimpé des montagnes, j’avais traversé des rivières et je m’étais frayé un chemin à travers les sommets des monts qui s’élevaient devant moi. Il y avait beaucoup de pluie et de vent, l’altitude augmentait, la température baissait et la neige tombait tout autour de moi. Même si j’avais fait plusieurs pauses sur le chemin, j’avais continué à courir dans des environnements difficiles qui avaient changé de façon frénétique pendant une demi-journée. J’étais finalement arrivé dans le donjon des montagnes de Rummel où la « Sainte tombe » avait été découverte.

Je suppose que j’étais en fait l’un des meilleurs coureurs à pied au Japon. Cependant, mes chaussures et mes vêtements se limitaient à l’armure du Roi-Démon.

« Êtes-vous…, le Roi-Démon, Hellshaft-sama !? »

Les orcs qui gardaient l’entrée du donjon me regardèrent avec émerveillement. Une agitation était présente à l’intérieur et à l’extérieur du donjon comme si une ruche était retournée.

« Le Roi-Démon est venu personnellement, allez appeler le chef du site ! Dépêchez-vous ! »

Les orcs confus disparurent rapidement dans le donjon. Au bout d’un certain temps, un orc arriva avec un équipement plus petit, mais mieux équipé que les autres. C’était probablement le chef de la zone. Quand il m’avait vu, son visage s’était raidi et des sueurs froides avaient commencé à jaillir.

« Nous devrions avoir quelques jours avant l’arrivée de l’unité de récupération… pas possible, vous êtes venus seuls, sans compagnons…, » déclara-t-il.

Avant que je ne m’en rende compte, le contremaître s’était agenouillé comme s’il s’effondrait et avait crié sur les autres orcs.

« Imbéciles ! Pourquoi restez-vous là à ne rien faire ? Vous voulez être battus à mort !? » cria-t-il.

Les orcs dans les environs s’agenouillèrent en panique et se prosternèrent devant moi, en faisant bien attention à bien écraser leur tête contre le sol. Le chef de la zone me fit un rapport d’une voix tremblante de peur.

« Pour être venu dans un endroit aussi inesthétique, je suis vraiment désolé… avons-nous fait quelque chose de mal ? »

Pour être honnête, j’avais du mal à respirer, mais ce n’était donc pas le problème. J’avais mis mes mains sur mes genoux et j’avais réussi à répondre à l’orc en reprenant mon souffle.

« O-oui… p-pour une certaine raison, je suis venu seul d’abord pour inspecter… a-alors guide-moi, » ordonnai-je.

Et ainsi, j’étais entré dans le donjon, guidé par l’orc qui se sentait obligé envers moi. L’entrée était large, mais se rétrécissait à mesure que j’y pénétrais. Il n’y avait pas de lumière, mais les rochers sur les murs rayonnaient d’une couleur jaune-vert pâle et tout le donjon était enveloppé d’une lumière vert pâle.

« Dans cette mine, on extrait des roches incandescentes. Le minerai brut est enfoui dans les murs et le sol du donjon, ce qui permet de travailler sans lumière, » en disant cela, le chef de la zone avait montré un sourire étrange sur son visage, l’air heureux.

Le passage avait fini par devenir plus étroit que le couloir de l’école, et des virages et des branches apparurent. Ils n’étaient pas naturels, quelqu’un les avait faits, en creusant des trous dans la montagne. Après avoir traversé l’entrée étroite, une pièce assez grande était apparue devant moi. Le chef s’était arrêté et avait tourné son visage vers moi.

« Et donc, quand nous avons extrait ces minerais, nous avons découvert ce donjon. Nous avons été surpris. Bien qu’il semble avoir été fabriqué par quelqu’un avant, les mécanismes des pièges fonctionnent toujours d’une manière ou d’une autre, » déclara-t-il.

« Pièges ? » demandai-je.

« Oui, à cet étage, lorsque vous marchez sur un carrelage noir, une cage se ferme, verrouillant la sortie, » expliqua-t-il.

J’avais alors regardé la sortie de l’autre côté de l’entrée où je venais d’arriver. Certainement, au plafond, je pouvais voir une partie des barres de fer qui permettait l’emprisonnement. Est-ce que cela descend, nous emprisonnant dans cette pièce ?

« Mais il semble qu’il n’y ait pas de barre de fer à l’entrée, » déclarai-je.

« Oui. Il y a plusieurs pièces cachées sur le chemin, je suppose que celles-là permettent de cacher les soldats. Et puis les torturer lentement à mort dans cette pièce, » expliqua-t-il.

« Hmm… Je vois. S’ils ne sont pas pris au piège, alors que se passe-t-il ? » demandai-je.

« Le plus fort a été placé comme gardien du trésor dans cette pièce, » répondit-il.

J’avais franchi la sortie et une pièce plus grande était apparue devant moi. Un énorme golem était assis au centre de la pièce. Je vois, est-ce le boss de ce donjon ? Tout son corps était fait de roches jaunâtres avec de petites pupilles qui brillent dans des yeux enfoncés. Sa bouche atteignait ses oreilles, et des dizaines de crocs pointus, semblables à des bijoux, étaient alignés. Il semblait grand même en position assise, mais on pouvait penser qu’il faisait près de 5 mètres en position debout. Il me regarda. Il avait l’air mignon quand il baissa la tête, mais si je le rencontrais en tant qu’ennemi, il serait une vraie menace. La guilde 2A n’était peut-être pas à la hauteur.

« C’est l’individu que nous avons utilisé pour la construction, nous l’appelons Golem d’Adamite, mais c’est le plus fort ici, donc je le laisse surveiller ici pour le moment, » déclara le chef.

En effet, c’était le premier qui avait été remplacé par de l’équipement lourd, et maintenant il montait la garde.

Je l’avais regardé et le Golem d’Adamite s’était gratté le dos comme s’il était gêné. Je n’arrivais pas à me débarrasser du sentiment que le golem est un homme d’âge moyen d’un chantier de construction qui essayait de se battre, de se maintenir, bien que dans ce cas, je ne pouvais pas en demander trop, n’est-ce pas ?

« De plus, nous avons engagé quelques mercenaires qui sont fiers de leurs compétences et qui errent près d’ici, » déclara le chef.

C’est ainsi que j’avais fait la connaissance de monstres qui ressemblaient à des roses de sable, de mante religieuse géante et d’épouvantables araignées d’un mètre de long. Quelle que soit leur apparence, ils semblent tous être des monstres de niveau 20 ou plus.

« … Je vois. Et la Sainte Tombe ? » demandai-je.

« Oui, c’est par ici…, » répondit-il.

Je regardais le mur du fond, et il y avait une boîte en bois posée sur le sol. Alors que je la regardais et que je m’en approchais, le chef de chantier ouvrit le couvercle et me la montra.

« C’est…, » murmurai-je.

C’était une belle épée blanche. Alors que le fourreau était également blanc, la lame était blanche comme de la porcelaine blanche. Une partie plate était disposée sur la lame de l’épée pour écrire un nom.

Si mon nom y est écrit, il deviendra une arme capable de me tuer d’un seul coup, n’est-ce pas ?

« Ah ! Toucher avec vos mains peut être dangereux, Roi-Démon ! » déclara le chef de chantier.

L’orc avait élevé une voix hâtive vers moi alors que j’essayais d’atteindre l’épée. Mais dans cet état, je n’avais pas à m’inquiéter de faire des dégâts. Je devais m’en assurer. De cette façon, je finirais par récupérer la Sainte Tombe. Si je pouvais faire cela, je n’avais pas à faire des choses troublantes comme être un obstacle pour la Guilde 2A et les faire échouer lors de la quête.

« … Hmm? »

J’avais touché l’épée et sélectionné la commande « Collecter l’objet », mais elle n’était pas apparue dans ma liste d’objets. Je pense que je ne suis pas éligible pour posséder cet objet.

Donc, au final, les choses ne vont pas être aussi faciles, hein ?

À ce moment-là, l’un des orcs avait fait un bond dans la pièce, suivie d’un mouvement de roulade.

« M-Mauvaise nouvelle ! Un groupe d’humains arrive dans la ville au pied de la montagne ! » cria l’orc.

Ils sont déjà arrivés !? Bon sang, il fallait que je les rencontre aussi vite.

J’avais alors parlé aux orcs qui avaient l’air inquiets. « Il fait presque nuit. Les humains vont sûrement se remettre de la fatigue de leur voyage. L’attaque aura lieu demain matin. Défendez cette épée quoiqu’il en coûte ! Compris ? »

« Oui, Sire !! »

Les orcs, les mercenaires et le golem s’étaient agenouillés et s’étaient inclinés profondément.

« Encore une chose, il faut être prudent. Un type parmi eux a dessiné les symboles ☆ sur son armure et son bouclier. Il est inutile de se mêler de ses affaires, » déclarai-je.

« Hein ? Qu’est-ce que ça fait… ? » demanda le chef du chantier.

« Hmm. Cette personne peut être un peu utile. Essayez de le laisser faire ce qu’il veut pendant un certain temps, c’est tout. Ne vous inquiétez pas pour lui, » ordonnai-je.

J’avais continué à donner des ordres aux orcs qui penchaient leur tête avec perplexité.

« Une dernière chose, creusez un trou dans le mur de cette pièce et préparez une pièce cachée. Il n’est pas nécessaire d’y cacher des soldats. Au contraire, personne ne doit s’en approcher, » ordonnai-je.

J’avais jeté un coup d’œil aux orcs qui s’étaient à nouveau inclinés profondément puis je m’étais dirigé rapidement vers la sortie. Puis, je sortis du donjon et je courus vers le bas, en m’assurant de ne pas être vu. J’avais fait un détour, ne suivant pas le chemin de montagne et je m’étais dirigé vers la ville au pied de la montagne, en faisant semblant de courir après la Guilde 2A.

+++

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Un commentaire :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Encore des orcs qui vont être sacrifiés… Je plains les PNJ de ce jeu.

Laisser un commentaire