La Croix d’Argent et Dracula – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : Créature née sur Terre

Partie 2

« ... Hier, pourquoi avez-vous été si épouvantable ? Même si vous êtes sans espoir, vous ne devriez pas être si mauvais ! » (Rushella)

« Ce n’était qu’un examen physique, alors pourquoi aurais-je dû y aller à fond ? » (Hisui)

Après l’école, devant les casiers à chaussure, Rushella critiquait les résultats d’Hisui. Ses résultats pouvaient au mieux être vus comme étant médiocres.

Mais Rushella avait refusé d’accepter ces résultats et elle l’avait donc critiqué à maintes reprises.

« Il semblerait que vous n’étiez pas sérieux. Vous n’avez vraiment pas fait attention, n’est-ce pas ? » (Rushella)

« Est-ce que tout le monde n’est pas ainsi ? De plus, je ne devrais pas être critiqué par quelqu’un qui n’y a même pas participé. » (Hisui)

Comme l’éducation physique avait eu lieu à l’extérieur de l’école, Rushella avait donc utilisé ses yeux mystiques pour éviter l’examen.

Même si elle n’était pas une professeur, elle s’était retrouvée assise sur une chaise, tenant dans ses mains, son parasol, tout en encourageant et applaudissant Hisui.

Pour être honnête, c’était devenu ainsi extrêmement embarrassant. Et l’épreuve physique des hommes/femmes était en plus supposée être séparée.

« Pourquoi donc regardiez-vous mes tests physiques ? » (Hisui)

« C’est votre travail de forger votre propre corps afin que vous puissiez me protéger. Même si vous êtes étrangement incapable de devenir membre de ma race, vous êtes capable de travailler sous le soleil, comblant ainsi ma faiblesse. » (Rushella)

« Mon principe de vie est de ne pas gaspiller d’énergie. Qu’est-ce qui est si spécial avec l’éducation physique ? Juste de traverser tous ces méandres est déjà très bien. » (Hisui)

« Ne soyez pas trop fier de vous-même. Quand vous étiez sérieux plus tôt, vous n’étiez pas si spécial. » (Rushella)

« Vous savez vraiment comment faire mal. Vous avez ainsi franchi toutes mes lignes défensives. » (Hisui)

« Maintenez votre esprit en alerte. Quand il s’agit de la “période des cours”, vous n’êtes qu’à moitié concentré, n’est-ce pas ? Pourquoi êtes-vous autant sans valeur ? » (Rushella)

« Ce n’est pas grave. Dans les moments critiques, la force à l’intérieur de mon corps sortira. » (Hisui)

« Arrêtez de répandre des inepties. Vous êtes mon serviteur, alors dans les moments où des vies sont en danger, vous devriez vouloir mourir pour moi ! » (Rushella)

Rushella afficha alors ses apparences d’appartenance à la "classe supérieure", et Hisui n’allait pas faire valoir son opinion pour éviter de créer des conflits stériles.

Il arrêta de regarder Rushella et ouvrit son casier. En ramassant ses chaussures, il trouva une feuille de papier.

Le message était à la fois mystérieux et intéressant.

*

« Je vous attendrais dans la salle vide au premier étage du deuxième bâtiment. »

*

Il réfléchit un instant, puis quitta son casier à chaussures et se dirigea vers le bâtiment central de l’école.

« Attendez une seconde. Où allez-vous ? » (Rushella)

« J’ai quelque chose à faire. Pourquoi n’allez-vous de l’avant, et que vous ne rentrez pas déjà à la maison ? » (Hisui)

« Pourquoi êtes-vous encore en colère ? Arrêtez de débiter des âneries. Vous êtes mon escorte, alors, il est de votre devoir de me ramener jusqu’à cette résidence si rudimentaire. » (Rushella)

« Avez-vous toujours l’intention de vivre chez moi... ? Si vous n’êtes pas satisfaite, vous pouvez aller chercher une résidence adéquate pour vous, Mademoiselle la Vampire ! » (Hisui)

Alors qu’Hisui se plaignait, Rushella se rendit compte qu’elle n’avait aucun argument à sortir et cessa donc de parler.

Et c’est ainsi qu’Hisui s’échappa de cette situation, pour ainsi pouvoir se diriger vers la salle en question.

N’étant toujours pas familier avec la disposition intérieure de l’école, il s’y perdit à plusieurs reprises avant de finalement trouver le bon endroit.

Hisui ouvrit alors la porte et tomba face à face avec un amoncellement de chaises et de bureaux.

Il semblerait que cette salle ne soit actuellement pas utilisée, peut-être en raison du fait qu’elle était une pièce d’angle. Dans tous les cas, il n’y avait, à première vue, personne de visible à l’intérieur.

Alors qu’Hisui regardait par la fenêtre, le soleil qui descendait à l’horizon, il entendit alors une voix provenant de derrière lui.

« Ah, tu es donc bien venu ! » (inconnue)

« ... On dirait que ce n’était pas une fausse piste. Mais que me voulez-vous ? » (Hisui)

Hisui se retourna, et vit à ce moment-là que celle qui venait de lui parler était l’une des filles de sa classe.

Elle avait l’air extrêmement féminine pour une fille de son âge. Possédant des cheveux de la couleur du thé, coiffés en une longue queue de cheval. Mais il ne pouvait malheureusement guère se souvenir d’autre chose que son visage, même après avoir été présent lors des présentations faites au cours de la matinée.

Donc, il ne se souvenait même plus de son nom.

« Vous êtes... » (Hisui)

« Mei, Mei Sudou. » (Mei)

« Ah oui, c’est vrai... ! » (Hisui)

Alors qu’Hisui s’en remémorait, Mei en profita pour se rapprocher de lui. Non, l’enlacer devrait être une description bien plus fidèle à la réalité.

Avec une "croissance" qui pouvait largement rivaliser avec celle de Rushella, se pressant contre sa poitrine, et pour couronner le tout, avec un bouton de la chemise de la jeune fille, défait, le garçon pouvait amplement voir un vallon extrêmement fascinant. Mei leva aussitôt sa tête pour l’observer.

« Pourquoi... vouliez-vous me voir ? » (Hisui)

Refrénant ses instincts masculins, Hisui feignit d’être calme.

« ... ne comprenez-vous vraiment pas ? » (Mei)

Sudou répondit avec un sourire diabolique et sur un ton d’une douceur exquise. Elle était vraiment très mignonne.

Pour être honnête, c’était même sexy à s’en damner.

Elle ressemblait vraiment à une personne qui était très expérimentée sur le sujet. Sa jupe était extrêmement courte. Et en plus, elle avait gardé sa chemise déboutonnée dans un style qui ferait d’elle la numéro une de l’école.

« ... Je ne comprends vraiment pas. On est juste le premier jour d’école. Alors, pour quelle raison m’avez-vous appelé ici ? » (Hisui)

Hisui prit alors conscience de la situation et commença donc à regarder autour de lui.

Il ne semblait vraiment pas y avoir quelqu’un d’autre autour d’eux. Voyant son attitude, Mei lui demanda.

« À part nous deux, personne d’autre n’est présent. Alors qui cherches-tu ? » (Mei)

« Quelqu’un qui pourrait être en train d’attendre, prêt à se moquer du fou qui croit naïvement à ce message, est pris dans son imagination dût à l’excitation du moment, et a être venu ici sans crainte... une telle possibilité ne peut pas être exclue ! » (Hisui)

« Quoi ? Pourquoi dis-tu cela maintenant ? As-tu des problèmes de confiance ? Même si tu étais très surpris aujourd’hui, il ne devrait y avoir personne dans la classe qui commencerait à jouer des farces dès le premier jour de classe, n’est-ce pas ? » (Mei)

« ... Oui, c’est vrai. » (Hisui)

Hisui poussa un soupir de soulagement.

Alors qu’il était profondément enfoui dans ses pensées, le visage heureux de Mei vint encore plus près de lui.

« ... N’est-ce pas un peu trop proche ? » (Hisui)

« Je me suis intentionnellement rapprochée de toi. Hisui-san... tu me sembles si froid... difficile donc pour les autres personnes de se rapprocher de toi. Au cours de la présentation de ce matin, j’ai senti que tu observais attentivement toutes les personnes présentes. » (Mei)

« ... Avez-vous vraiment le droit de dire ça ? Et qu’est-ce qui vous a fait commencer à avoir des vues sur moi ? » (Hisui)

« C’est très simple à comprendre. Beau garçon, la peau blanche, doit à coup sûr être le meilleur des étudiants de première année et doit être génial quand tu te travestis, n’est-ce pas ? » (Mei)

« Serais-je vraiment ainsi ? » (Hisui)

Hisui tendit la main pour se toucher le visage.

Pour être honnête, il n’avait vraiment pas cette impression. Même si son apparence semblait attirer les vampires, mais, disons-le, ce n’était pas quelque chose d’appréciable, du moins pour lui.

« Beau garçon... personne autour de toi ne te l’a jamais dit ? » (Mei)

« Celle qui m’a élevé m’a toujours dit que je “ressemblais à une fille” et “ne soyez pas aussi efféminé”. » (Hisui)

Hisui marmonnait cela pour lui-même, mais Mei devenait de plus en plus intéressée en entendant cela, et donc elle rapprocha encore plus son visage.

Les deux étaient si proches l’un de l’autre, qu’ils pouvaient sentir le souffle de l’autre et leurs lèvres étaient extrêmement proches de la fusion.

« Je dis que... » (Hisui)

« Si tu ne te rends pas compte de ton propre attrait, alors maintenant, je te l’annonce clairement maintenant. » (Mei)

La diablesse devant lui, lui fit un sourire enchanteur.

Hisui ne pouvait pas arrêter sa respiration, et continua à secouer légèrement la tête.

« Vous devriez arrêter de jouer avec moi et aller chercher quelqu’un d’autre de plus convenable. » (Hisui)

« Ahh, si sérieux ? La vie au lycée... en voulant un magnifique petit ami avec qui passer toute la journée ensemble... n’est-ce pas un souhait tout à fait normal ? » (Mei)

« Ce matin, c’était juste le temps des présentations. Alors n’est-ce pas très étrange que cette scène se déroule là ? Ce n’est pas à première vue l’amour... tout ce que j’ai fait selon vous, c’est d’être beau ? » (Hisui)

« Veux-tu en savoir plus sur l’autre ? Alors pas de problème, je te dirai tout me concernant. » (Mei)

Mei libéra ses mains, puis plaça ses bras autour du cou d’Hisui.

Elle en profita pour se coller encore plus à loin, rapprochant par la même occasion leurs lèvres.

« As-tu quelque chose à voir avec cette enfant nommée Rushella ? Les rumeurs parmi les filles sont vraiment angoissantes. » (Mei)

Il profita donc de cette occasion pour lui dire la vérité, mais Sudou sembla alors encore plus suspicieuse.

« Vraiment ~ ? Elle est si mignonne, et en plus, elle possède un corps magnifique. » (Mei)

« Oui, mais côté personnalité, c’est absolument horrible. » (Hisui)

Et également pas une humaine... mais il ne pouvait pas dire cela à haute voix. En regardant le visage empli d’honnêteté d’Hisui, Sudou commença finalement à le croire.

Elle décida donc qu’il fallait continuer à le poursuivre avec encore plus d’assiduité.

« Alors, ceci ne serait pas un problème si je devenais, dès maintenant, ta petite amie. Et donc, laisse-moi devenir ta petite amie ! » (Mei)

Ses lèvres s’étaient encore rapprochées alors qu’elle lui déclarait cela.

Comme elles étaient sur le point de se toucher, Hisui finit par se libérer et recula d’un pas.

« Qu’est-ce que tu fais là ? » (Mei)

« Ça devrait plutôt être ma phrase. Arrêtez de faire ce type de blagues. Ce genre de choses... est très étrange, n’est-ce pas ? » (Hisui)

Hisui n’avait vraiment aucune mauvaise intention, mais cette phrase fit néanmoins froncer les sourcils de Sudou.

« Étrange... veux-tu parler de moi ? » (Mei)

« Bien sûr. Je ne déteste pas du tout le fait que vous me louiez, et je pense que la façon dont vous le faites est vraiment très mignonne, mais soudainement vous m’appelez à vous puis vous agissez d’une manière si séduisante et vous vous confessez à moi... peu importe comment je le regarde, je trouve que c’est quelque peu étrange. Mais le fait que cela ne soit pas choquant devrait être ce qui est le plus surprenant... » (Hisui)

La voix d’Hisui s’arrêta brusquement.

Mei mordit alors ses lèvres puis saisit un des coins d’un bureau.

*CRACK !* un morceau du bureau se détacha alors.

Il est clair qu’elle n’avait exercé aucune force ― c’était plutôt comme si elle venait de briser une petite branche d’arbre.

À la suite de cela, ses doigts délicats enveloppèrent le morceau brisé et le réduisirent en poudre.

Peu importe comment vous la regardiez, ce n’était certainement pas la force d’une lycéenne.

Subitement, après avoir été appelé ici afin de recevoir une confession ―― — et maintenant, il y avait cette force surnaturelle.

Étrange. Tout cela semblait être très étrange.

Hisui regarda la jeune fille se trouvant devant lui.

« EN QUOI SUIS-JE ÉTRANGE !? DE QUOI N’ES-TU PAS SATISFAIT !? » (Mei)

Le visage de Mei éclata de rage et ses dents commencèrent à grincer.

Kujou eut subitement peur et commença donc à reculer.

« Non, je n’ai jamais dit que je ne suis pas satisfait... » (Hisui)

« Pourquoi ne peux-tu pas le faire avec moi !!!? Il est parfaitement clair que tu l’as déjà fait avec une vampire ! » (Mei)

« TOI...! » (Hisui)

Mei perdit sa voix, puis maintint sa bouche fermée. Mais il était déjà trop tard, car le garçon commençait déjà à l’interroger.

« L’avez-vous découverte pendant les présentations...!? Et m’avez-vous juste appelé ici juste pour le confirmer ? » (Hisui)

« Non, absolument pas... » (Mei)

Dans cette position inversée, Mei commença à reculer. Kujou, quant à lui, avança d’un pas, mais ce faisant, la fit accidentellement trébucher.

« AHHHH... » (Mei)

« Faites attention ! » (Hisui)

Hisui, par réflexe, essaya de la rattraper, mais il était déjà trop tard.

Alors que Mei s’effondra, elle l’entraîna également avec elle.

*BING !* la mâchoire du garçon frappa violemment le sol et des étoiles explosèrent devant ses yeux.

Sa vue devint obscure, et cela bien qu’Hisui avait repris connaissance très rapidement.

« Ça fait mal... » (Mei)

« Hein ? » (Hisui)

Même si ses yeux étaient ouverts, ils ne voyaient que l’obscurité.

Mais il y avait une sensation inconnue de chaleur et de douceur fort agréable, présent contre son visage.

Médusé, il se rendit alors compte de ce qui était actuellement présent devant lui.

Devant ses yeux se trouvait un morceau de tissu triangulaire. C’était d’une catégorie extrêmement féminine pour une simple étudiante de première année, et il était de plus, composé de matériaux de haute qualité.

C’était... l’un de ces sous-vêtements légendaires, hyper sexy.

La zone la plus importante était masquée, et donc Kujou ne pouvait pas directement la voir, mais cette défense était bien éphémère si l’on y réfléchit bien.

(... !!)

Le jeune homme avait finalement compris la situation dans son ensemble.

Il était sous la jupe de Mei.

Il savait déjà qu’il était trop tard, mais il essaya quand même de détourner le regard en tant que gentilhomme, en regardant à gauche et à droite, mais il n’y avait là que d’étouffantes cuisses qui se présentaient à sa vue.

« Hee... ? » (Hisui)

Comme griffonnée à travers la peau soyeuse de la jeune fille, se trouvait une série de lettres noires.

C’était différent des tatouages. C’était plutôt comme si elles avaient été écrites directement de dessous la peau.

Kujou fut paralysé pendant un moment, alors que ces lettres — ou plutôt ces jambes, avaient finalement quitté son champ de vision. Dans le même temps, la lumière s’était de nouveau répandue depuis le haut, et sa capacité à apprécier le jardin d’une vierge s’était terminée.

« Ahhh... » (Mei)

Déjà, Mei se leva prestement. On dirait qu’elle n’avait pas été blessée par la chute.

L’atmosphère devenait alors de plus en plus gênante, alors que les secondes s’écoulaient. Bien que tout cela ne soit qu’un accident, Hisui ne pouvait que balbutier une explication à la suite de cette situation. Il se préparait déjà à recevoir une gifle imminente, mais c’est alors que Mei lui murmura.

« ... l’as-tu vue !? » (Mei)

Le garçon avait évidemment vu cette chose qui n’était là que pour le plaisir des yeux

Incapable donc de le nier, il ne pouvait que détourner les yeux, tout en cherchant une issue.

« Ah ! Ça ? C’était quelque peu excitant. » (Hisui)

Son cœur faisant même des ratées à cause de la terreur qu’il ressentait alors qu’il regardait dans la direction de Mei, qui de son côté, tenait ses jambes collées étroitement, et ses mains tenaient fermement sa jupe. Elle semblait très gênée, complètement différente de celle d’avant.

Face à sa réaction naturelle, Hisui n’avait naturellement pas d’excuses et ne pouvait que tout avouer.

« Désolé, ce n’était nullement intentionnel. Si vous voulez me gifler, alors faites-le, je l’accepterai sans même broncher. » (Hisui)

« ... l’as-tu vue !? » (Mei)

Elle le répéta encore une fois.

Hisui pencha la tête due à la confusion.

Il était clair qu’il verrait bien cela se faire dans une situation comme celle qui s’était produite plus tôt.

Mais, Mei utilisait toujours une main pour tenir sa jupe, l’autre pour couvrir sa jambe droite. Et c’est alors que le garçon comprit finalement de quoi elle parlait.

 

 

Elle ne demandait pas à propos de sa culotte... mais plutôt à propos de cette étrange ligne d’écriture.

« Ah, oui, je l’ai vue... » (Hisui)

Avant qu’Hisui ne rajoute à cela.

« Est-ce... un tatouage !? Vous ne devriez pas marquer votre si belle peau comme ça. Un tatouage ne devrait-il pas être juste quelque chose de mignon ? Ce genre de lettres et de chiffres anglais est... » (Hisui)

En y pensant, Kujou se remémora des lettres en question.

FC-XX07 : une séquence qu’on pourrait trouver sur une machine.

« Peut-être que ce n’est que pour suivre la mode, mais tatouer un tel chiffre ou peut-être, est-ce un numéro de série comme pour une machine ? » (Hisui)

Bien que ce ne soit qu’une blague, le visage de la fille se tordit à ces mots.

Puis, elle répondit avec une expression complexe.

« L’Excitation... viendrait naturellement. En d’autres termes, si vous ne voulez pas de cela, alors, vous feindrez naturellement votre intérêt. Et donc, en vérité... haineux, envers quelque chose d’inhumain. » (Mei)

Déclara Mei, avant de poursuivre.

« Devenir excité... ceci devrait se manifester naturellement. En d’autres termes... pour ne rien laisser paraître, je dois retenir mes sentiments. Mais même comme ça... cela reste encore désagréable. Avec cette chose inhumaine... » (Mei)

« Vous êtes... » (Hisui)

Le cerveau de Kujou recommença alors à fonctionner. Il y avait toujours cette fille extrêmement belle devant lui. Mais quelque chose était différent d’avant, il y avait des faits qui ne se disaient pas à haute voix.

Elle avait reconnu la vraie nature de Rushella et il y avait cette étrange écriture sur sa jambe. Combiné les deux, on peut sentir que quelque chose d’anormal était présent.

« Qu’est-ce que vous êtes ? Êtes-vous humaine ? » (Hisui)

« ... Si impertinent que tu sois. Bien sûr que je suis une humaine. Une humaine tout à fait normale. » (Mei)

« Vous avez tort, car vous êtes loin d’être une personne normale. » (Hisui)

Hisui avait froidement déduit cela. Mei le regarda alors avec une rage bouillonnante, emplie d’intentions meurtrières.

« Il semblerait que de vous avoir dit cela, vous a conduit vers la rage. Donc ceci me confirme que vous n’êtes vraiment pas humaine. Dans ce cas, qu'êtes-vous ? » (Hisui)

« ... » (Mei)

« Vous n’avez pas peur de la lumière du soleil, donc vous n’êtes pas un vampire. Mais quoi qu’il en soit, votre force est largement supérieure à celle d’une lycéenne. J’ai vu le numéro de série, alors ai-je bien compris ? Êtes-vous un androïde ? » (Hisui)

« Tellement impoli ! Qui est un androïde ? Je suis une humaine ! ... je ne suis juste pas né depuis le ventre d’une mère ! » (Mei)

Mei libéra un peu de sa rage en parlant rapidement.

« Alors, comment avez-vous donc été créée ? Clonée ? Ou fabriqué artificiellement ? Nous ne sommes pas dans un roman de science-fiction... il n’y a pas encore eu d’exemples concrets, n’est-ce pas ? » (Hisui)

« Oui ! Il y a déjà eu un cas dans le passé. Après 11 mois dans un laboratoire... » (Mei)

« Ha ? » (Hisui)

Kujou fronça les sourcils, puis analysant les paroles de Mei, tout à coup, la couverture d’un célèbre roman apparut alors dans son esprit.

Il avait lu, une fois, une traduction fidèle de ce livre ― et il commença donc lentement à se souvenir du contenu.

« Je suppose que cela ne sert à rien de le cacher. Tu es une personne forte, et tu l’as déjà fait avec une vampire. Je pensais aussi que tu verrais à travers moi, et c’est pourquoi je te veux encore plus. Mais ce vampire n’a jamais caché le fait de qui elle est, n’est-ce pas ? Et portant un parasol, toute personne qui comprend le mythe des vampires saura exactement qui elle est. » (Mei)

On dirait qu’elle avait abandonné de pouvoir gagner contre Kujou, alors elle commença à parler de tout ce qu’elle avait sur le cœur.

« Hum ! Hi-kun, as-tu déjà entendu parler du conte de Frankenstein ? » (Mei)

« Heu. Je l’ai déjà lu, et je peux encore me remémorer de certains détails. » (Hisui)

C’était une triste histoire de renommée mondiale.

Le jeune génie Victor Frankenstein qui avait découvert le secret de la création de la vie et pour prouver sa théorie avait créé le premier humain artificiel.

Cependant, le plan était censé donner naissance à un être magnifique, mais il avait créé à la place, une abomination vraiment monstrueuse. C’était ainsi que le monstre de Frankenstein avait pris vie.

Celui-ci, avec les vampires, était synonyme de monstres.

Selon les connaissances de Kujou, comme les vampires, ils existaient, cachés dans la société humaine, une espèce rare de "monstres".

« L’original est célèbre, mais j’avais entendu dire que c’était un roman de science-fiction. Cela signifie-t-il que vous êtes... » (Hisui)

« Correct, ce génie fou, le monstre de Victor Frankenstein ―― — tu pourrais dire que je suis le dernier modèle sorti du moule. Et cette marque, comme tu l’as déjà dit, est un numéro de série. Bien sûr, je la déteste énormément. » (Mei)

Mei regarda alors l’écriture sur sa jambe droite, comme si c’était une sorte de cicatrice hideuse.

Peu importe la façon dont son corps était similaire à celui d’un humain, seule cette partie permettait aux personnes de reconnaître qu’elle était artificielle.

« Selon l’histoire, ce monstre n’avait pas de descendances. » (Hisui)

Kujou commença alors à se rappeler un peu plus du contenu du roman et raconta cela à Mei.

Ce créateur, Victor était tellement différent de la créature. Ils avaient connu ensemble tant d’événements. Finalement, sa création était venue le voir et lui avait demandé de créer un compagnon pour lui ―, mais le créateur avait refusé.

Cela semblait avoir grillé un fusible entre le père et le fils, et dès lors, se détestant mutuellement, cela avait entraîné un cycle de vengeance menant à leurs destructions finales.

« Il est vrai que le prototype original est mort seul. Et Victor n’avait pas encore révélé le secret sur sa création. Mais il n’avait pas détruit ses notes et il y eut des fragments laissés derrière lui. Des génies ont ainsi hérité de sa folie. Poursuivant ses recherches, ils nous ont finalement donné naissance. » (Mei)

Avec un air de dégoût, Mei lui expliqua la vérité derrière le chef-d’œuvre littéraire.

Comme la créature originale et laide qui avait détesté son créateur scientifique, Mei semblait également abriter des sentiments compliqués envers le génie empli de folie qui l’avait créé.

« Mais, maintenant que tu as découvert que je ne suis pas une humaine, qu’est-ce que tu vas faire ? » (Mei)

Mei rapprocha ses bras, tout en observant le garçon.

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