Prologue
Partie 3
« Alors, au moins, pourriez-vous défendre cette ville ? » demanda Laminitus, poussant un soupir.
« Si vous vous retiriez de cette ville, je vous couvrirais pendant que vous le feriez. Mais en tant qu’aventurier, je n’ai pas l’intention de m’installer en permanence dans cette ville désertique, » déclara Diablo.
« Nous n’avons rien dit au sujet de la résidence permanente. Mais Nous avons d’autres options que la retraite. Peut-être pourriez-vous renforcer Nos forces ? » demanda-t-elle.
« Si une armée de la même taille qu’hier devait attaquer, il faudrait une centaine de guerriers, chacun ayant à peu près la force d’un Paladin. Ou dix avec la force du gouverneur de Faltra, » déclara Diablo.
« Cela Nous fait nous souvenir de quelque chose... Le capitaine des Paladins Batutta a disparu depuis un moment. Savez-vous quelque chose ? » demanda-t-elle.
« Il est mort... selon toute vraisemblance, » répondit Diablo, après un moment d’hésitation.
« Quoi !? » s’exclama Laminitus, les yeux écarquillés en état de choc.
« Pour plus de détails, tu peux le demander à Lumachina. Elle connaît toute l’histoire, et elle est sûrement la plus digne de confiance, » répondit Diablo.
« Certes, la Grande Prêtresse ne ferait jamais un faux témoignage..., » déclara Laminitus
« Est-ce tout ce dont tu as besoin ? Si c’est le cas..., » déclara Diablo.
« Nous comprenons que vous ne souhaitez pas rester longtemps dans cette ville, mais vous n’avez pas encore décidé quand partir, n’est-ce pas ? » demanda Laminitus.
« C’est vrai, » répondit Diablo.
D’abord, ils devraient se reposer. Diablo était fatigué, et ses compagnons étaient aussi épuisés.
Ils s’étaient rendus de Faltra à la Tour de Zircon, en passant par l’ancien domaine du Seigneur Démon, et avaient défié Batutta sans répit entre les deux. Peu de temps après, ils avaient dû fuir Laminitus, et s’étaient rendus au donjon de Diablo sans avoir le temps de retourner en ville. Puis ils étaient passés directement du nettoyage du donjon à la guerre d’hier.
— Mes PV et mon PM vont bien, mais je suis vraiment épuisé...
« En ce qui Nous concerne, Nous préférons que vous restiez aussi longtemps que possible. Nous vous offrirons la meilleure hospitalité possible pour que vous puissiez le faire, » déclara Laminitus.
Diablo remarqua soudain que l’écart entre eux s’était soudainement rétréci. Laminitus s’était penchée silencieusement, s’approchant assez près pour que leurs épaules se touchent.
— Hein ? Qu’est-ce qui se passe ici ?
Diablo perdait peu à peu son sang-froid. Dans ce monde, c’était un sorcier beau et robuste qui contrôlait une magie puissante, mais à l’intérieur il était un joueur chaste, inexpérimenté et enfermé. Il n’arrivait pas à garder ses repères lorsqu’une femme dans une tenue aussi révélatrice s’approchait de lui.
Il baissa le regard, pour être salué par le profond décolleté de Laminitus. De la fente de sa jupe qui s’était ouverte, Diablo avait aussi bien vu ses cuisses exposées.
— Sacré...
Mais un Seigneur Démon ne laisserait jamais une paire de seins ou une cuisse exposée le distraire !
Laminitus s’appuya lourdement contre lui. Le bras de Diablo se tenant dans son décolleté.
« Aaah... ! !? »
« Mmm... Vous êtes très... robuste, n’est-ce pas... ? »
— Elle parle de mon bras, c’est ça ? C’est à tous les coups mon bras. Ce n’est rien d’autre dont elle pourrait parler !
Les démons étaient une race qui n’excellait pas beaucoup dans leurs statistiques physiques, mais son corps de niveau 150 le rendait plus fort que le guerrier ordinaire.
« B-Bien sûr que si. » Il avait à peine réussi à bégayer une réponse.
« Ça Nous fait Nous souvenir que vous voulait un en-cas, non ? » Les lèvres de Laminitus s’étaient plissées en un sourire espiègle.
« T-Tout a fait... »
« Nous avons apporté du chocolat..., » déclara-t-elle.
Elle avait sorti une perle noire ronde. Le chocolat était une confiserie de haute qualité et assez chère dans ce pays.
« C’est... très gentil de ta part, » déclara Diablo.
« Maintenant, ouvrez la bouche..., » déclara-t-elle.
« Je peux manger sans ton aide, » déclara Diablo.
« Oh, oubliez ça... Vous pouvez considérer ceci comme un spectacle en prime..., » déclara-t-elle.
« Argh... »
Se disputer sur ça lui semblait vraiment stupide, alors Diablo ouvrit la bouche en faisant preuve d’obéissance. Laminitus avait mis le chocolat — directement dans sa propre bouche.
Alors qu’il se demandait si Laminitus lui tirait sur la jambe, ses lèvres rougeâtres se rapprochèrent de ses lèvres. L’esprit de Diablo était devenu complètement vide alors qu’une douce sensation enveloppait ses lèvres. Quelque chose de doux se glissa entre ses lèvres écartées...
Chocolat.
— Est-ce... sa langue !?
Laminitus avait poussé ses lèvres contre les siennes, et avait étendu sa langue dans sa bouche.
Une femme lui léchait la langue. C’était comme si tout son corps flottait sur sa langue molle. Sa langue jouait avec sa bouche alors que sa main était poussée contre ses seins.
Pour couronner le tout, la main libre de Laminitus s’était glissée dans la moitié inférieure de Diablo, le caressant par-dessus son pantalon, comme pour confirmer sa forme.
« Hmm... Vous êtes assez dur ici..., » Laminitus ronronnait entre leurs lèvres collées.
— Elle veut dire ma jambe ! Ma cuisse ! Mon muscle quadriceps !
Le stress l’avait poussé à renforcer ses jambes, ce qui avait sollicité les muscles de ses cuisses.
Il n’y avait rien d’autre de dur à parler ! Seul un esprit pervers supposerait qu’il y avait une autre chose perverse à laquelle elle faisait référence.
Le frottement de Laminitus était devenu graduellement plus vigoureux et audacieux.
« Hehe hehe hehe... Vous êtes si massif..., » déclara Laminitus.
— Elle parle de ma taille ! J’ai après tout 1,88 m !
Laminitus avait environ 1,70 mètre de haut, ce qui la rendait grande pour une femme, mais encore petit par rapport à Diablo.
Les bruits de tissu se firent entendre, et quelque chose d’humide avait remué. Il y avait ensuite eu la respiration langoureuse de Laminitus se mélangeant dans les oreilles de Diablo. Leurs lèvres étaient si rapprochées qu’il avait l’impression qu’elles allaient fondre ensemble.
« Hnnng... Aaah... »
« H-Hey... »
Il s’était finalement éloigné de Laminitus. Ils avaient probablement passé cinq minutes à s’embrasser.
Diablo réalisa qu’il avait retenu sa respiration tout le temps, et qu’il respirait profondément, envoyant de l’air dans ses poumons.
« Vous n’avez pas beaucoup d’expérience avec les baisers, n’est-ce pas, Diablo ? » demanda Laminitus, le regardant avec des yeux enivrer. « Ce n’est sûrement pas votre première fois, n’est-ce pas ? »
« Hmph... Bien sûr que non, » déclara Diablo.
Quand il était arrivé dans ce monde, Rem et Shera l’avaient embrassé dans le cadre du « Rituel d’Asservissement », et il venait d’embrasser Klem l’autre jour quand il lui a mis un « Collier d’esclavage ». Mais c’était sa première fois en dehors d’un rituel, sans parler de son premier baiser sérieux...
Laminitus lui léchait les lèvres. La lumière de la bougie brillait sur ses lèvres humides.
« C’est une honte. Alors, que diriez-vous de votre expérience... ici ? » demanda Laminitus.
« Attends, qu’est-ce que tu fais ? » demanda Diablo.
« N’avons-nous pas dit que nous offririons la meilleure hospitalité possible pour que vous restiez ? Ne vous inquiétez pas, Nous sommes du genre à toujours viser la perfection. Nous vous promettons que vous vous sentirez comme au paradis, » déclara Laminitus.
— Quel paradis, de quoi parles-tu !?
Ce n’était plus une question de bien ou de mal, c’était une séduction flagrante !
« Je n’apprécie pas que..., » commença Diablo.
Dans son monde, Diablo n’avait pas de travail. Il passait sa journée à jouer, mais c’était juste parce que la société n’avait pas besoin de quelqu’un comme lui. Il n’était pas au chômage en raison de sa paresse, et c’était en fait une personne assez sérieuse. Sa disposition trop sérieuse l’avait donc poussé à penser que séduire quelqu’un pour obtenir ce qu’il voulait était la mauvaise chose à faire. En aucun cas, il n’hésitait « parce qu’une gonzesse le draguait ».
Totalement. Définitivement.
Diablo leva les bras et fit de l’espace entre lui et Laminitus. Son bras était encore bien serré entre ses seins.
« Uhn... » s’écria par le nez Laminitus.
« Argh... »
« Ne voulez-vous pas les toucher... ? Heh, vous pouvez faire ce que vous voulez..., » déclara-t-elle.
« N-Non. Ce n’est pas ça..., » déclara Diablo.
« Vous n’avez pas besoin d’être timide. Ou peut-être préféreriez-vous ça ? » demanda Laminitus.
Laminitus avait appuyé son corps contre celui de Diablo, le poussant vers le bas, sur le lit.
« Écoute-moi bien, » commença Diablo.
« Essayez-le. Je vous promets que ça fera du bien..., » déclara Laminitus.
— Vraiment !?
Non non non non non non, pas bon. Se sentir bien n’est pas bon.
« Ce n’est pas le problème ici..., » déclara Diablo.
Alors que Diablo luttait pour trouver un moyen non violent de la rejeter, Laminitus commença à défaire avec agilité sa ceinture.
« Hehe hehe hehe... Vous êtes vraiment robuste... Si long... et dur..., » déclara Laminitus.
Comme pour confirmer la forme de ce qu’elle avait exposé à l’air, Laminitus l’enveloppa de ses deux mains. La ceinture était, bien sûr, le fermoir de son « Bracelet du Monarque », et ce qui était exposé dans les airs était son bras droit.
On ne peut pas souligner à quel point c’est important.
Puis sa longue langue avait commencé à ramper le long de son bras droit. C’était chatouilleux, mais, comme elle l’avait dit, ça faisait du bien.
Sa langue tiède était différente du contact d’une main. Cette sensation unique avait fait frissonner Diablo.
« Aaah... »
« Heheh... Alors, cela vous plaît ici ? » demanda-t-elle.
Sa langue léchait la partie épaisse — c’est-à-dire l’articulation de son poignet droit — sans relâche, faisant prendre à Diablo une seule et forte respiration. Après l’avoir suffisamment humidifié, Laminitus plaça son bras entre ses deux gonflements. Soutenant ses deux monticules avec ses bras, elle avait appuyé sur son bras comme un hot-dog et avait commencé à bouger et à le frotter.
Lubrifié par la sueur et la salive, son long et dur « bras » montait et descendait, enveloppé par les deux seins de Laminitus. Ce n’était pas comme les stimulations chatouilleuses et douces précédentes, un sens défini du poids et de la pression qui s’exerçait continuellement sur lui, puis se retirait.
« Aaah, nnngh... Qu’est-ce que vous dites de ça ? » Laminitus avait haleté.
« C’est, Hmm... »
Il n’y avait pas à le nier : C’était incroyable.
Mais aucun Seigneur Démon ne se contenterait jamais de dire : « Ça fait du bien ! » face à une telle chose.
Plus il restait longtemps sans paroles, plus les actions de Laminitus devenaient agressives.
« Nnngh, Aaah, mmm, toujours pas satisfait... ? Alors, Nous allons faire ça..., » déclara-t-elle.
« Argh... »
« Aaah, mmm..., » Laminitus avait commencé à gémir bizarrement.
« QuQu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Diablo.
« M-Moi, aussi... Les bouts sont frottés ! » déclara-t-elle.
« Les bouts !? » s’écria-t-il.
« Aaaa ! Nnng, mmm, aaah, nnng ! »
Elle déplaçait sa poitrine de haut en bas, en utilisant sa taille et ses genoux. La chaleur l’excitait de plus en plus.
— C’est mauvais, ça. C’est vraiment, vraiment mauvais.
Diablo s’était levé involontairement à moitié du lit, quand...
Toc toc...
Un bruit de frappe était venu de la porte, dissipant le brouillard qui s’était emparé de l’esprit de Diablo. Il s’en était sorti, comme si de l’eau froide s’était répandue sur lui.
Il s’était dépêché de remettre la boucle (du bracelet) en place. Laminitus, aussi, avait réajusté sa robe en désordre.
« Hmph... Qui ose me déranger ? » demanda Diablo avec la voix d’un Seigneur Démon.
Zut, au moment où cela devenez intéressant 😈
Merci pour le chapitre.