Chronicle Legion – La Route de la Conquête – Tome 2 – Chapitre 3 – Partie 1

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Chapitre 3 : Coeur de Lion

Partie 1

Le fort tutélaire de Suruga était situé sur une région montagneuse formée de deux montagnes adjacentes dans un alignement nord-sud.

La ville de Suruga se trouvait à l’ouest de ces montagnes tandis que la ville de Shimizu se trouvait à l’est. Actuellement, Masatsugu Tachibana et ses deux compagnons voyageaient dans un véhicule domestique à l’allure simple, allant de Suruga vers Shimizu.

« Si calme..., » Masatsugu marmonnait depuis le siège du passager avant. Il regardait par la fenêtre les rues de Suruga.

Il était 9 h du matin. Mis à part l’heure matinale évidente, il y avait un certain manque de vie à l’extérieur. Dès le départ, la population était clairsemée dans cette ville régionale, mais il n’y avait pas de piétons à l’extérieur. Les voitures étaient aussi peu nombreuses.

C’était comme si tous les résidents étaient partis en vacances — .

« C’est naturel, Onii-sama. Contrairement à notre lycée, beaucoup d’écoles et d’entreprises sont en vacances. Après tout, tu as facilement faim si tu cours partout sans raison valable, » répondit Hatsune depuis le siège du conducteur, habillée comme d’habitude dans sa tenue Haikara-san.

La circulation sur la route était très légère et Hatsune roulait assez vite. De plus, elle avait formé son pacte de tutelle au sanctuaire de l’eau hier.

« Les rations distribuées aux civils ne sont pas particulièrement généreuses. Le fort tutélaire a également réquisitionné l’essence dans toute la ville. Il n’y a pas beaucoup de voitures qui se déplacent à l’extérieur, » continua Hatsune.

« En d’autres termes... La population se cache chez eux, retenant leur anxiété et leur insatisfaction, n’est-ce pas ? » La beauté installée sur la banquette arrière avait conclu ça avec sa belle voix.

Cette belle jeune fille était vêtue d’une blouse blanche et d’une jupe bleu-marine avec ses cheveux blond-platine noués en queue de cheval à l’aide d’un ruban rouge. Elle était Shiori Fujinomiya, une princesse du Japon Impérial.

Aujourd’hui, son joli et tape-à-l’œil visage était orné d’une paire de lunettes.

Son but était le camouflage. Cela avait également renforcé son aura de personne remplie « d’esprit et intellectuelle » par rapport à l’habituelle allure qu’elle avait.

De plus, elle utilisait une technique de déguisement réalisée avec des noesis provoquant une dissonance d’images, empêchant ceux qui ne la connaissaient pas de la reconnaître comme princesse.

D’ailleurs, Masatsugu portait un t-shirt blanc à manches longues couplé avec un pantalon noir.

Avec une veste noire sur le dessus, sa tenue vestimentaire était de couleur semblable à l’uniforme de l’école.

« Êtes-vous vraiment sûre, Princesse ? Une personne aussi importante que vous n’a pas besoin de se risquer en quittant Suruga pour mener à bien ce genre de mission..., » demanda Hatsune.

« C’est bien, parce que je suis la seule capable de le faire, » répondit Shiori à Hatsune de manière tout à fait décidée.

« Bien que Suruga ait le génie nommé Sakuya, il ne serait pas facile d’emmener cette enfant en dehors de la ville. En plus, elle doit encore gérer le fort tutélaire, » continue Shiori.

« Princesse, n’avez-vous pas mentionné qu’elle possède une timidité très humaine ? » demanda Hatsune.

« Et franchement, j’aimerais aussi quitter la ville pour changer de rythme, » continua Shiori.

« Princesse, votre tendance machiavélique à ruiner intentionnellement des histoires inspirantes est totalement géniale, » déclara Hatsune.

« Je dois remercier Rikka-sama d’avoir accepté ma suggestion, » déclara Shiori.

Masatsugu ressentait la même chose.

S’il arrivait quelque chose à la princesse, la responsabilité incomberait carrément à Rikka en tant que châtelaine de Suruga. Malgré cela, elle avait accepté la suggestion de Shiori sans la moindre hésitation.

« De penser que Votre Altesse serait adepte des techniques noétiques... Vous être vraiment à la hauteur du nom de la lignée du Seigneur Tenryuu. Il n’y a actuellement aucun maître noétique à Suruga plus accompli que vous voulez faire, Votre Altesse. S’il vous plaît, aidez-nous, » après que Shiori ait révélé sa propre « capacité », Rikka avait immédiatement donné la réponse ci-dessus.

La princesse Chevalier de la Maison Akigase avait donné la priorité à l’opportunisme plutôt qu’à la sécurité.

« Hatsune, notre travail est de protéger la princesse. Si nécessaire, cela ne sera pas seulement avec des épées. Il se peut que nous ayons à convoquer des troupes — Légionnaire. Prépare-toi, » déclara Masatsugu.

« Bien sûr, Onii-sama ! » déclara Hatsune.

La novice Chevalière répondit joyeusement au rappel de Masatsugu.

La position actuelle de Hatsune était la dame d’honneur de la princesse ainsi qu’un chevalier sous son commandement direct.

... En fait, Hatsune n’avait hérité de l’appellation Kurou Hougan Yoshitsune qu’hier. Lorsqu’elle avait tenté une convocation, un seul Légionnaire s’était présenté à elle.

Son pouvoir ne s’était pas pleinement éveillé — elle était dans un état proto-Chevalier.

Elle devrait être capable de convoquer des douzaines de Légionnaires une fois qu’elle s’y serait habituée. À l’heure actuelle, sa Force de Chevalier était provisoirement « juste » de 1.

Hatsune conduisait en ce moment la voiture le long d’une autoroute nationale, traversant la ville de Shimizu à toute vitesse.

Comme la ville de Suruga, cette région était aussi isolée telle « une île sur terre ».

Il y avait vraiment un manque marqué de vie dans cette zone. La circulation des piétons et des véhicules était faible. S’il continuait le long de l’autoroute nationale, ils allaient arriver au barrage routier de l’Alliance pour la Restauration.

« Au fait, Hatsune, tu as rencontré un garçon pendant le rituel. C’était Yoshitsune, te rendant visite dans un rêve pour tester ta succession au Kurou Hougan Yoshitsune, n’est-ce pas ? » demanda Masatsugu.

« Je pense que oui, » répondit Hatsune.

Masatsugu en était immédiatement certain. Kurou Hougan Yoshitsune était l’Appellation tirée directement du nom d’un général. Avant son amnésie, Masatsugu était retourné au royaume humain en tant que Ressuscité, mais pour certaines raisons, Yoshitsune ne l’avait pas fait — .

Masatsugu savait instinctivement que c’était la vérité.

D’un autre côté, Shiori avait dit : « Peut-être que le Seigneur Yoshitsune s’est avéré être une personne d’une aide inattendue. »

« Pourquoi dites-vous cela ? Il était si violent avec moi ~, » déclara Hatsune.

« Pensez-y un peu. Nous connaissons beaucoup d’anecdotes sur les anciens guerriers, y compris des légendes dont la véracité est difficile à confirmer... Il y a une histoire au sujet de Seigneur Yoshitsune, qui implique Ushiwakamaru qui a défait Benkei au Pont de Gojō à Kyoto. C’est probablement fictif, » déclara la princesse.

« Puis il a choisi de me tester au pont parce que..., » commença Hatsune.

« C’était peut-être une blague de sa part, puisqu’il savait qu’une telle légende circulait dans le monde futur, » répondit la princesse.

Ce n’était pas une possibilité si impossible que ça. Masatsugu hocha la tête en signe d’accord.

Même si Yoshitsune était un génie des arts martiaux, comment aurait-il pu remporter une victoire écrasante en tant qu’enfant contre le tout aussi rare héros, Musashibō Benkei ? À notre époque où les morts pouvaient renaître, tout pouvait arriver.

Cependant, la légende de la valeur martiale au pont de Gojō sonnait vraiment comme étant trop artificiel.

« Bien sûr, il est aussi possible que la vérité soit plus étrange que la fiction, » Shiori haussa les épaules et mit fin à cette conversation.

Le véhicule ordinaire avait continué de rouler en douceur avec les trois passagers à son bord.

Alors qu’ils traversaient la rivière Okitsu et s’apprêtaient à quitter la zone urbaine de Shimizu, Hatsune avait arrêté la voiture. L’altitude ici était relativement élevée.

... La voiture roulait en ce moment le long d’une route nationale qui longeait la côte de la Baie de Suruga.

C’était littéralement une route en bord de mer, et elle suivait presque le même parcours que l’ancienne autoroute de Tōkaidō à l’époque d’Edo. Des routes de montagne escarpées se trouvaient devant, tandis que le pont de Satsuta se trouvait à proximité. En passant par les stations postales de Yuijuku et Kanbarajuku, on atteindrait alors la rivière Fuji.

De l’autre côté de la rivière Fuji se trouvait la ville de Fuji, qui était aussi la ville où se trouvait le fort tutélaire de Fuji.

L’artiste ukiyo-e Utagawa Hiroshige avait également représenté une partie de ce paysage dans Les cinquante-trois stations du Tōkaidō.

Cette route qui traversait un terrain montagneux possédait en vérité moins de vingt kilomètres et c’était un trajet assez rapide. Cependant, Hatsune avait garé la voiture sur le côté et le trio avait débarqué.

« Pour l’instant, nous choisirons le côté le plus proche de la ville de Fuji comme destination... la rivière Fuji, » déclara Shiori.

Shiori avait utilisé des noesis pour projeter plusieurs images visuelles dans l’air.

Elles avaient toutes montré des routes larges dans les montagnes. Chaque endroit avait été enseveli sous les débris venant de glissements de terrain, étant manifestement impraticables pour le moment.

Shiori avait envoyé des bêtes de rétention en reconnaissance et avait utilisé le contrôle noétique pour afficher ce qu’elles avaient vu.

« La situation est la même pour toutes les routes sortantes de la ville de Suruga — toutes les routes sortantes sont bloquées par l’Alliance pour la Restauration. Au col de Satsuta, un peu plus loin le long de notre route actuelle, il y a eu des glissements de terrain. Mais plutôt que des catastrophes naturelles, ils ont tous été causés par les Croisés. »

Après ça, Shiori avait montré une image d’un poste de péage autoroutier.

Le poste de péage était un point de contrôle avec de nombreux soldats britanniques caucasiens se trouvant à l’intérieur.

« Ils ont dû laisser les autoroutes intactes afin de pouvoir à l’avenir les utiliser pour transporter des fournitures. Cependant, étant donné qu’il y a un certain nombre de points de contrôle de sécurité stricts et le fait qu’ils ont établi une supériorité navale dans la Baie de Suruga, si l’on voulait entrer dans les montagnes..., » Shiori sourit d’une manière sardoniquement.

« Dès que les bêtes de l’Alliance pour la Restauration capteront l’odeur des humains, elles attaqueront comme des ours affamés, » continua-t-elle.

« Princesse, j’ai une question ici. Quelles sont les chances d’être attaqué ? » demanda Hatsune.

« D’après ce que j’ai entendu, la probabilité de rencontrer une bête de rétention dans ce genre de situations est à peu près la même que les rencontres de monstres dans les jeux. Dans chaque zone, le nombre de bêtes de rétention est d’au moins trois chiffres au minimum, » répondit Shiori.

« ... En effet, » Masatsugu avait levé les yeux dans la direction de la ville de Fuji. « Trois wyvernes britanniques blanches volent là-bas. »

« Eh, tu peux voir ça, Onii-sama ? Je ne vois rien du tout, » déclara Hatsune alors qu’elle plissait les yeux, regardant attentivement dans la même direction.

Au bout de vingt secondes, elle avait finalement abandonné et avait dit avec surprise. « Franchement, j’ai été testé, et j’ai une acuité visuelle quasi parfaite... Onii-sama, ta vue est vraiment surhumaine. »

« Vraiment ? Je pensais que c’était assez normal de voir ainsi, » répondit-il.

Du point de vue de Masatsugu, il y avait trois points blancs qui volaient vers le nord-est. En y regardant de plus près, les points blancs possédaient des contours en forme de wyvernes.

Ignorant leur conversation, Shiori avait dit en toute confiance, « Cependant, la situation serait complètement différente pour ceux qui sont très habiles dans le contrôle noétique comme moi. Je trouverai une solution. Hatsune, pouvez-vous vous préparer ? »

« J’ai compris ~, » déclara-t-elle d’une manière enjouée.

Hatsune avait fait ce qu’on lui avait demandé, en prenant trois planches minces de format A3 et en les posant au sol.

Les trois planches étaient des talismans de bêtes de rétention. Shiori avait touché les talismans comme elle l’avait fait avant. Les talismans des bêtes de rétention s’étaient activés, se transformant en « loups ». Ils étaient couverts d’une belle fourrure argentée et possédaient des corps énormes aussi gros qu’un cheval.

Les trois bêtes de rétention de taille moyenne — les Loups Mibu — étaient apparues.

Selon la légende, Hijikata Toshizō avait mené une meute de ces Loups Mibu, se battant à travers divers champs de bataille dans l’est du Japon.

« Parmi toutes les bêtes de rétention, les Loups Mibu ont un sens de l’odorat particulièrement vif. Ils détecteront immédiatement les bêtes de rétention qui s’approchent. Si nous avons la malchance de rencontrer des bêtes de rétention ennemies... Je vais les chasser en utilisant les noesis, » déclara la princesse.

Tous les trois avaient alors chevauché un Loup Mibu différent.

Les loups avaient commencé à courir. Ils devaient se diriger vers l’est en direction de la rivière Fuji en traversant la montagne où il n’y avait pas de routes. Aussi rapides que le vent, les Loups Mibu avaient traversé des pentes et des forêts mixtes comme s’ils couraient sur un terrain plat.

À l’occasion, ils faisaient un détour, probablement parce qu’ils détectent l’odeur des bêtes de rétention britanniques.

Malgré cela, il avait fallu environ deux heures au trio pour atteindre leur destination. Après la descente de la forêt de montagne, ils étaient arrivés face à une vaste verdure provenant d’une plantation de thé.

Devant eux se trouvait la rivière Fuji emplie d’une eau claire et vive.

La rivière Fuji n’avait pas un débit massif. Il y avait beaucoup de gravier déposé sur le rivage ou sur les bancs de sable.

Dans le ciel du nord-est se trouvait une vue imprenable d’un sommet sacré, offrant le paysage majestueux du sommet enneigé du mont Fuji.

Il avait l’air encore plus grand et plus impressionnant que la vue depuis la ville de Suruga.

Le trio était descendu des Loups Mibu, marchant de nouveau sur leurs propres pieds.

« ... Princesse, n’est-ce pas déjà dans la sphère d’influence de l’Alliance pour la Restauration ? » demanda Hatsune.

« En effet. Cependant, ils ne nous demanderont pas de présenter des pièces d’identité à moins que nous ne fassions quelque chose de trop suspect. S’il vous plaît, soyez aussi calme que possible, » déclara la princesse.

« Hmm ? » murmura Masatsugu.

Masatsugu se sentait intrigué. Il avait senti un puissant bruit venant de l’autre côté de la rivière Fuji.

Il avait alors balayé son regard sur les rues de la ville de Fuji, une ville régionale semblable à Suruga. Le fort tutélaire de Fuji, qui avait été conquis par les Britanniques, se trouvait à plus de dix kilomètres dans cette direction.

« Hatsune, sais-tu d’où vient cette présence bizarre ? » demanda Masatsugu.

« Euh ? Hmmm... Wouah, c’est incroyable ! » la Chevalière novice avait regardé le ciel de l’est et avait instantanément sursauté en raison de la surprise.

Les gens ordinaires n’étaient pas très sensibles aux ondes néoétatiques. Après avoir hérité de Kurou Hougan Yoshitsune avec succès, les sens de Hatsune avaient été graduellement augmentés. Cette fois, Masatsugu et elle avaient détecté la même chose.

Actuellement, une puissante énergie noétique tourbillonnait dans le ciel au-dessus du fort tutélaire de Fuji.

Au centre de ce vortex se trouvait un gigantesque globe oculaire !

« Est-ce Morgane la Fée ? » demanda Masatsugu.

« Je pense que oui. L’image principale a été transportée au Point de Contrôle d’Hakone... Ce qui reste au fort tutélaire de Fuji est probablement son ombre, » expliqua Shiori à Masatsugu.

Les Loups Mibu qu’ils utilisaient comme locomotion grognaient avec férocité depuis leur arrivée ici.

Ils regardaient fixement l’autre côté de la rivière Fuji, se préparant au combat. Leur hostilité était dirigée contre la barrière que Morgane la Fée avait déployée pour repousser les bêtes de rétention.

Les bêtes de rétention de taille moyenne ou plus grande n’avaient pas été très affectées par la barrière, mais il semblait qu’elles ne se sentaient pas non plus à l’aise.

Shiori avait agité la main et les trois Loups Mibu avaient couru dans la montagne.

« Préparons-nous immédiatement, » déclara-t-elle.

Le trio avait traversé à pied la plantation de thé et les routes, se dirigeant vers la rive de la rivière Fuji.

Assez rapidement, ils étaient arrivés au bord de l’eau. Masatsugu et Hatsune avaient travaillé avec efficacité. À l’aide de pelles pliables, ils avaient creusé dix trous peu profonds.

Le fait de creuser dans le gravier sur les berges de la rivière était un travail pénible, mais heureusement, les deux individus étaient très confiants dans leur force physique. La tâche avait rapidement été terminée.

Shiori avait alors placé un talisman de bête de rétention dans chaque trou. Ces minces rectangles avaient la taille de cartes utilisées pour écrire des poèmes japonais. Une fois les talismans placés, les deux chevaliers avaient rapidement refermé les trous.

« Je vous supplie d’apparaître. Que les dieux soient avec vous, » Shiori toucha les trous refermés et récita une incantation pour compléter les préparatifs.

« Princesse, cela fera-t-il venir des bêtes qui ne perdront pas face à la barrière ? » lui demanda Hatsune.

« Je ne peux pas affirmer avec certitude. Le taux de réussite est d’environ 60 %, » répondit la princesse.

Le regard de Hatsune pouvait indiquer. « Eh, ce n’est pas 100 % », face à quoi Shiori toussa légèrement.

« On ne peut rien y faire. C’est un concours de technique pour voir si la force de mes noesis peut éclipser l’influence de Morgane la Fée, » déclara Shiori.

« D’accord, » déclara Hatsune.

« Si les noesis que j’ai versées dans un talisman sont plus fortes, elle produira une bête de rétention qui ne perdra pas face à la barrière. Cependant, puisqu’il s’agit en fin de compte d’une barrière déployée par le meilleur esprit des forces britanniques, il est difficile d’être optimiste ici, » déclara Shiori.

« C’est donc comme ça que ça marche, » déclara Hatsune.

« Naturellement, mon contrôle noétique est de première classe. Si j’échoue ici, cela signifie qu’il ne peut être accompli sans une équipe de maîtres experts du Bureau noétique, » déclara Shiori.

« Saisissez toutes les occasions de montrer votre confiance de temps en temps, Princesse, car vous êtes si impressionnante ♪, » déclara Hatsune.

En écoutant la conversation entre les deux filles, Masatsugu avait réalisé quelque chose.

Devant eux se trouvait une vue dégagée et magnifique centrée sur le sommet sacré numéro un du Japon, le mont Fuji, et une armée de Kamuys survolait cette vision.

Quelques centaines de Kamuys avançaient dans une formation sphérique.

Une armée de Légionnaires britanniques sortait également pour intercepter les Kamuys.

Surpassés en nombre dans un rapport de deux contre un du côté des Kamuys, ces Légionnaires étaient semblables en apparence à des Croisés, mais au lieu de la couleur blanche habituelle, elles étaient d’un pourpre vif.

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