Chronicle Legion – La Route de la Conquête – Tome 1 – Chapitre 6 – Partie 2

Bannière de Chronicle Legion – La Route de la Conquête ***

Chapitre 6 : Legatus Legionis (2)

Partie 2

Avec Shiori se tenant à côté de lui, Masatsugu avait quitté le bain. Devant eux se trouvait un vaste réservoir de couleur bleu marin qui était composé de liquide ectoplasmique artificiel. Il s’agissait du but original d’un sanctuaire de l’eau.

Il y avait un réseau de sentiers au-dessus de cette piscine bleue.

En marchant le long des sentiers, Masatsugu avait atteint le centre du sanctuaire de l’eau.

Shiori l’avait suivi. Elle n’avait rien dit après avoir écouté sa promesse plus tôt. Elle semblait troublée et très embarrassée.

Masatsugu s’était déjà séché et avait revêtu de son uniforme, de sorte que son apparence ne devrait pas en être la cause.

« Masatsugu-sama... Merci pour votre gentillesse, » déclara timidement Shiori. « Non seulement vous m’avez empêché d’utiliser plus de ma vie, mais vous m’avez même dit de tels mots... »

« Il est trop tôt pour me remercier. Je n’ai pas encore prouvé que j’ai le pouvoir de vous servir, Princesse, » répondit Masatsugu.

« C’est déjà très bien ainsi. Même si vous ne parvenez pas à acquérir le pouvoir des Légionnaires à l’avenir, Masatsugu-sama, je suis ravie. Vos paroles m’ont été très précieuses, » Shiori avait fini par sourire joyeusement.

Le fait de remercier quelqu’un en face d’elle était quelque chose d’embarrassant et difficile pour elle.

« Je suis sincèrement reconnaissante d’avoir pu vous rencontrer, » continua-t-elle.

Peut-être s’agissait-il de sa première expérience de ce genre dans toute la vie de Shiori.

Ayant cherché un Legatus Legionis, elle avait été très impressionnée par le caractère de Masatsugu Tachibana et ne s’était pas inquiétée de l’étendue de ses capacités — .

Devant la princesse, Masatsugu avait plissé les yeux et avait augmenté l’intensité de sa noesis.

« S’il vous plaît, Princesse, » déclara-t-il.

Le sanctuaire de l’eau était très spacieux avec un plafond très haut, un sanctuaire vaste et majestueux. Grâce à cela, Masatsugu avait pu libérer en une seule fois les noesis massives cachées en lui.

*BOOM !*

Un vent fort avait soudainement soufflé, tourbillonnant autour de Masatsugu comme une tornade.

« Kyah ! » Près d’ici, Shiori avait émis un petit cri.

Cette rafale était les noesis de Masatsugu. Les Noesis elles-mêmes n’avaient ni couleur ni forme, mais la présence d’ondes noétiques extrêmement puissantes se manifesterait de cette manière.

Le vent s’était précipité dans tous les coins du sanctuaire aquatique pendant que Masatsugu évoquait des images dans son esprit.

Il imaginait une armée de soldats géants ailés se rassemblant sous son commandement. À l’intérieur du vaste sanctuaire de l’eau, des Kamuys rouge pourpre étaient soudainement apparus. Ils étaient les « Kanesadas » qu’il avait nommés hier.

Mesurant près de huit mètres de haut, les soldats étaient équipés de fusils à baïonnette. Et il n’était pas du tout seul.

Un nombre stupéfiant de Kanesadas occupaient tout le sanctuaire de l’eau.

« Grâce à votre prière, Princesse, j’ai pu avoir un léger aperçu de mon passé. Je suppose que cela compte comme l’accomplissement de la prière. Je suis maintenant capable d’utiliser le pouvoir dans cette mesure, » déclara Masatsugu.

« Mais... Masatsugu-sama, cela ne résout toujours pas les problèmes, » avait répondu Shiori avec tristesse.

Les Kanesadas dans le sanctuaire de l’eau étaient des entités spirituelles translucides.

Ils étaient environ un millier. En fait, peu importe l’étendue du sanctuaire de l’eau, il ne pouvait pas contenir une si grande armée. Les mille Kanesadas ne pouvaient s’adapter qu’en se chevauchant les uns sur les autres. Cela ne serait pas possible à moins qu’il s’agisse d’entités spirituelles non corporelles.

L’armée de Kanesadas était simplement apparue sans se matérialiser.

« Comme je le pensais, le fluide ectoplasmique est essentiel pour matérialiser les Légionnaires, » déclara Shiori.

« J’ai aussi une idée pour résoudre ça, » déclara Masatsugu.

« Hein !? » s’exclama Shiori.

Masatsugu avait souri face à la surprise de la princesse. Au lieu de sa légère grimace habituelle, c’était un sourire si rare et naturel.

Vraisemblablement, la conversation avec Shiori avait permis à son cœur et à son âme de se détendre plus que jamais auparavant.

« Les Bêtes Sacrées divines sont assez gentilles pour s’occuper de leur famille liée par le sang. En supposant que mon intuition soit juste, c’est vraiment un fait intéressant que j’ai découvert, » déclara Masatsugu.

« Alors... qu’est-ce que c’est ? » demanda Shiori.

« Plutôt que d’envoyer un spécimen parfait de Ressuscité, il vous a donné un Ressuscité défectueux et amnésique qui consommerait ainsi moins de votre vie. Me choisir parmi des milliers de généraux du passé... La raison en est probablement parce que je suis capable de me battre malgré la perte de mémoire. »

« Me dites-vous que c’était l’œuvre de mon grand-père ? » demanda Shiori.

Surprise par sa suggestion, Shiori était à court de mots.

« Est-ce pour moi qu’il vous a choisi, Masatsugu-sama, et qu’il vous a privé de vos souvenirs — ? » demanda Shiori.

« Je n’ai aucune preuve, mais c’est une forte possibilité. Le seigneur que j’ai servi dans ma vie antérieure... ne serait pas considéré comme un homme capable. Ou peut-être qu’il m’en voulait personnellement, » répondit Masatsugu.

Masatsugu avait haussé les épaules. Il n’avait toujours pas accès aux souvenirs de son passé.

Cependant, il était maintenant pleinement conscient de ses propres forces et faiblesses, ainsi que du genre de général qu’il était.

« Chaque fois qu’une guerre éclatait, je n’avais jamais assez de rations ou d’argent. Chaque fois, j’ai dû me précipiter pour combattre en toute hâte et partir en expédition sur des milliers de kilomètres avec un manque de ravitaillement qui se faisait sentir tous les jours, » expliqua Masatsugu.

« Eh b-bien…, » balbutia Shiori.

« C’est pourquoi nous sommes devenus si endurcis. Mes soldats buvaient toujours de l’eau boueuse pour étancher la soif et partager de maigres rations avec les chevaux. Le fait d’avoir gagné bataille après bataille — a fait que nous sommes devenus une armée de troupes d’élite, » Masatsugu continua son explication sans afficher la moindre émotion.

« …, » la princesse était sans voix face à ces révélations.

« Bien sûr, ce n’était pas une armée disciplinée. Nous avons souvent pillé pour obtenir de la nourriture et de l’eau, et même abattu nos chevaux devenus des camarades en cas d’urgence, buvant leur sang pour refaire le plein d’énergie, » continua Masatsugu.

« Masatsugu-sama, votre vie antérieure pourrait être…, » déclara Shiori.

En écoutant les anecdotes de Masatsugu, Shiori s’était souvenue de certains faits historiques.

« Un commandant à la tête d’une armée de cavalerie... Peut-être ? » demanda Shiori.

« Est-ce ce que vous avez compris ? C’est impressionnant ! Le Fait d’Armes appartenant à un général comme moi —, » répondit Masatsugu.

Le Fait d’Armes. Une capacité qui permet de reconstituer d’illustres exploits de batailles du passé.

Izumi-no-Kami Kanesada avait accordé un katana à chaque Légionnaire sous son commandement, leur permettant d’utiliser le style Tennen Rishin. L’épée tueuse d’Oni de Rikka Akigase, Onikiri Yasutsuna, possédait également un Fait d’Armes permettant à l’utilisateur d’abattre personnellement les Légionnaires.

Comme ces Appellations, les Ressuscités étaient le résultat d’anciens exploits martiaux renaissant en tant qu’humains.

« Mon Fait d’Armes est une technique pour continuer à animer les Légionnaires après avoir épuisé le fluide ectoplasmique présent en moi, » annonça Masatsugu.

« Masatsugu-sama... ! » s’écria Shiori.

« Malheureusement, il ne peut pas être activé de manière isolée et j’ai besoin de quelqu’un pour m’aider. Princesse, j’aimerais vous demander votre aide, » demanda Masatsugu.

« Certainement ! Je suis prête à faire n’importe quoi pour aider ! » s’écria Shiori.

La princesse avait accepté avec joie, mais Masatsugu avait secoué la tête et lui avait dit : « Non, comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas un homme qui aime à contraindre les autres. Si vous ne voulez pas, princesse, repoussez-moi immédiatement. »

« Eh... ? Masatsugu-sama ? Kyahhhh !? » s’écrivit Shiori.

Sans permission, Masatsugu avait simplement pris une Shiori surprise dans ses bras.

Il avait ensuite doucement déposé le corps délicat de la princesse sur le chemin dans le sanctuaire d’eau. Puis, avec une parole de pardon, il avait positionné tout son corps sur elle.

Cette posture était semblable à la façon dont Masatsugu avait bloqué la chute du Kamuy deux jours plus tôt.

Le visage de la princesse était juste devant lui. Rien qu’en comblant cet écart de vingt centimètres, Masatsugu pouvait facilement prendre ses lèvres par la force.

Alors qu’il était assez près pour sentir le souffle de l’autre, Masatsugu avait chuchoté, « Le sanctuaire de l’eau est une installation pour fournir le fluide ectoplasmique. Quand on se bat quelque part sans sanctuaire de l’eau, que fait-on quand le fluide ectoplasmique s’épuise ? La réponse est simple. »

Les mille Kanesadas qui occupaient le sanctuaire de l’eau — .

Cette armée illusoire avait instantanément disparu. D’innombrables sphères de lumière bleues avaient pris leur place, rayonnant d’un éclat fantastique pour illuminer le sanctuaire de l’eau. Les sphères de lumière avaient à peu près la taille d’une luciole dansant le long des berges de la rivière.

Il s’agissait de la preuve que le Fait d’Armes du Voleur de Sang Ectoplasmique s’était activé.

« On pourrait prendre du fluide ectoplasmique à ceux qui ont encore des réserves. Ce n’est pas difficile à comprendre ça, » déclara Shiori.

« Ou, piller directement celle des autres…, » rajouta Masatsugu.

Totalement bloquée sous Masatsugu, Shiori avait lentement spéculé sur ce qu’il avait dit.

Elle avait regardé son visage avec une expression très nerveuse. Intelligente comme elle l’était, elle avait instantanément compris le principe clé derrière ce Fait d’Armes.

« En effet... Les pouvoirs mystiques ne s’activent qu’après que le fluide ectoplasmique se combine avec l’âme. Puis, si l’on prend du liquide ectoplasmique que quelqu’un d’autre a déjà absorbé —, » déclara Shiori.

« Alors il n’y a pas de problème pour moi. En d’autres termes, ceux à qui je devrais demander de l’aide sont…, » commença Masatsugu.

« ... des Chevaliers, dont le corps et l’âme stockent le fluide ectoplasmique pour nourrir leurs Légionnaires…, » ajouta Shiori.

« Ou des femmes de la royauté, dont le sang peut être utilisé comme précurseur du fluide ectoplasmique, » compléta Masatsugu.

Cette situation était semblable à celle de passer la nuit de noces avec son mari après avoir échangé les vœux du mariage.

Actuellement, Shiori émettait des airs de nouvelle mariée. On pourrait aussi appeler cela des vibrations d’innocence.

En regardant une Shiori si attachante, Masatsugu avait doucement déclaré : « Princesse, s’il vous plaît, partagez avec moi le pouvoir des Bêtes Sacrées qui réside en vous. »

« Ça ne me dérange pas. Mais pourquoi prenons-nous cette posture ? Il n’est pas nécessaire de s’allonger ensemble si l’on partage simplement du liquide ectoplasmique, » répondit Shiori.

« J’ai besoin de ce qui coule sous votre peau, » répondit Masatsugu.

Masatsugu avait alors caressé la joue de la princesse.

Shiori avait tremblé et elle ne pouvait s’empêcher de se sentir nerveuse. Masatsugu lui avait calmement souri, essayant d’apaiser ses émotions.

D’une manière incroyable, Masatsugu s’était mis à sourire naturellement depuis un certain temps maintenant, une expression qu’il avait normalement du mal à montrer.

« Je sentirai la texture de votre peau et la chaleur de votre sang. Puis, je vous ferais transférer votre chaleur jusqu’à mon corps, en vous la volant, pour la transformer en nourriture pour le combat... C’est ainsi que mon pouvoir fonctionne, » expliqua Masatsugu.

« En d’autres termes, il vous faut un contact avec la peau !? » demanda Shiori.

Shiori était trop abasourdie par ce qu’il lui disait et Masatsugu avait répondu très simplement.

« Si vous ne le voulez pas, alors oublions ça, » déclara Masatsugu.

« Pas du tout ! Pourquoi n’aimerais-je pas vous aider, Masatsugu-sama ? C’est juste que c’est un peu trop près selon moi ! » répondit Shiori.

« Puisque vous n’êtes pas à l’aise avec ça, je suppose que je vais…, » commença Masatsugu.

« Je n’ai pas dit ça. Je vous trouve un peu ennuyeux parfois, Masatsugu-sama, mais vous avez une sorte de charme vraiment incroyable…, » murmura Shiori.

La princesse avait alors détendu son corps et sa nervosité avait quelque peu diminué.

Elle lui parlait doucement comme si elle chuchotait. « D’ailleurs, avec vous si près de moi, Masatsugu-sama, je ne peux m’empêcher de sentir mon cœur battre fortement… »

« C’est vrai, vos joues chauffent de plus en plus, » répondit Masatsugu.

« Je n’y peux rien non plus ! » déclara Shiori, rougissant de l’embarras d’être sous Masatsugu.

Pendant ce temps, Masatsugu n’arrêtait pas de lui caresser la joue, savourant audacieusement la chaleur du visage de la princesse.

« C’est la première fois que je suis traitée de cette manière…, » murmura Shiori.

« Princesse, si ça ne vous dérange pas, j’aimerais que vous vous prépariez un peu, » demanda Masatsugu.

Shiori voulait à l’origine éviter tout contact visuel avec Masatsugu.

Alors que Masatsugu regardait son beau visage, la princesse, embarrassée et tremblante, hocha la tête et s’était lentement assise.

Masatsugu s’était aussi levé pour lui donner de la place.

Après ça, Shiori avait attrapé ses boutons.

Shiori portait l’uniforme du Lycée Rinzai. Elle avait détaché les boutons de son chemisier en séquence, exposant le haut de son corps, et avait également retiré ses bras des manches.

Actuellement, son chemisier était simplement drapé sur ses épaules.

Avec seulement un soutien-gorge restant sur le haut de son corps, sa peau pâle et souple était bien visible.

Il s’agissait notamment de son corps en pleine maturité, dont Masatsugu avait été témoin dans un maillot de bain la dernière fois.

« Princesse, » murmura Masatsugu.

« Masatsugu-sama ! » s’écria Shiori.

Masatsugu avait de nouveau enlacé Shiori étroitement. Dès qu’il avait poussé délicatement Shiori au sol, elle l’avait serré dans ses bras de sa propre initiative.

Elle faisait cela pour supprimer son malaise et son embarras. En même temps, l’excitation et la passion avaient finalement percé les profondeurs de son éducation de princesse à l’abri.

 

 

Masatsugu avait alors pressé son visage contre le joli cou de Shiori.

« Vos mains et votre visage sont si froids... Ils sont comme de la glace, » constata Shiori.

« C’est parce que j’ai convoqué les Légionnaires alors que je suis à court de liquide ectoplasmique. C’est pourquoi j’ai besoin de vous, Princesse, » répondit Shiori.

« O-Oui ! » balbutia-t-elle.

Shiori avait serré ses bras autour du dos de Masatsugu.

Leurs corps s’étaient rapprochés plus intimement. Pour Masatsugu, dont le corps était gelé, la peau douce de Shiori bouillonnait. Même avec son uniforme rigide noir entre les deux, il pouvait clairement sentir sa chaleur.

Cela semblait déjà très agréable, mais c’était loin d’être suffisant.

En maintenant un contact étroit avec le cou de Shiori, Masatsugu embrassa sa peau chaude et tendre.

Sa langue et ses lèvres n’avaient pas oublié de lécher et de sucer la peau de la princesse.

« Ah — . »

La princesse avait instantanément gémi face à la succion sur son cou.

Masatsugu avait absorbé la chaleur de son corps noble et du sang qui coulait sous sa peau tendre — le sang précieux hérité du Seigneur Tenryuu et la matière première, le fluide ectoplasmique.

De cette manière, la langue et les lèvres de Masatsugu se déplaçaient contre son cou pâle et la base de son oreille.

Il suçait la peau nue de la jeune fille, la léchait, et même mordillait à l’occasion.

C’était très nostalgique pour lui. Masatsugu se souvenait très vaguement d’une vie passée sur et hors du champ de bataille. À l’époque, chaque fois qu’il avait besoin de boire le sang de son cheval pour éviter la faim et la soif, il les tranchait doucement dans le cou avec son couteau.

Lors de ces moments-là, le sang qui coulait directement, il l’avait savouré et l’avait avalé.

La chaleur du sang s’infiltrait dans son corps et son âme affaiblis, se transformant en énergie utilisable pour le combat. De la même manière, Masatsugu suçait la peau de Shiori.

« Mm... Ahhhh, » les gémissements de Shiori devenaient légèrement plus bruyants.

Malgré la chaleur qui lui avait été volée de force, il y avait un sentiment grandissant provenant des deux corps unis en un seul, et elle avait éprouvé un sentiment indescriptible d’enlèvement et de connexion.

Sa voix ressemblait à des sanglotements, mais elle était plus dans les coulisses de l’extase.

« Masatsugu... — sama. Mmmmmmm, » avait-elle gémi.

La gorge pâle, la nuque, l’épaule — Masatsugu continuait à embrasser sa belle peau soyeuse sans faire de pause, ne serait-ce qu’un instant. Tout en profitant de la sensation de chaleur et de douceur, il avait volé la chaleur du sang de Shiori.

Dans le processus, Shiori avait déclaré avec surprise : « Votre corps, il est encore si froid... »

Pendant que Masatsugu suçait sa peau et sa chaleur, Shiori lui caressait doucement le visage et le cou.

Ses paumes avaient parcouru chaque centimètre de lui non couvert par l’uniforme — par exemple, ses tempes, l’arrière de sa tête, ses mains — comme si elle essayait de réchauffer son corps froid.

C’était le soin attentionné offert par Shiori. Utilisant ses propres paumes, elle avait essayé de partager sa chaleur corporelle avec Masatsugu autant que possible.

Intimement liés, ils ne s’étaient pas séparés à aucun moment. La poitrine généreuse de la princesse était comprimée sous le poids de Masatsugu.

« Princesse... »

Les lèvres de Masatsugu avaient été les premières à lâcher sa peau.

Au cours de cette brève interruption, les deux personnes s’étaient regardées avec passion dans les yeux de l’autre.

Instantanément, Masatsugu avait su par instinct. S’il prenait les lèvres de Shiori en ce moment, elle ne refuserait certainement pas.

Il pouvait couvrir les lèvres de cette beauté et prendre facilement du plaisir dans un baiser.

Cependant, il ne l’avait pas fait. Ce genre de chose devrait attendre jusqu’à ce que leurs cœurs et leurs âmes soient en plus grande harmonie.

Il croyait que Shiori chercherait naturellement un baiser à ce moment-là. Alors il serait capable de suivre l’affection dans son cœur et de la couvrir de son amour tendre. Il n’était pas nécessaire de la forcer à l’embrasser maintenant.

Encore une fois, Masatsugu avait établi un contact visuel avec la princesse.

Il avait ensuite enterré son visage dans son cou pâle, déplaçant à nouveau ses lèvres sur sa peau.

Shiori accepta doucement l’indiscipline de Masatsugu et elle avait naturellement saisi sa main, la tenant fermement. Leurs mains s’étaient serrées l’une contre l’autre.

« Mmmm — Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmm ! » Shiori avait gémi d’une manière séduisante, mais sans dire un mot.

Son sentiment de connexion avec Masatsugu avait atteint un point culminant.

Avec un « ah... », la princesse avait perdu conscience, s’évanouissant sous Masatsugu. Les symptômes étaient très semblables à ceux de l’anémie. Son corps ne pourrait pas supporter d’autres baisers.

La modération était la clé et il était temps d’arrêter. Masatsugu s’était levé avec précaution du sol.

Son corps était maintenant brûlant. La chaleur volée dans le sang de sa dame de haute lignée — l’essence du fluide ectoplasmique — était entrée dans le sang de Masatsugu, attendant tranquillement d’être libérée.

« Je suppose que je vais utiliser ce pouvoir pour en premier traverser cette bataille avec succès…, » murmura-t-il.

En fin de compte, il s’agissait d’une méthode irrégulière. Le réapprovisionnement par la voie normale devrait fournir beaucoup plus de liquide ectoplasmique.

Toutefois, il n’avait pas d’autre choix que d’utiliser efficacement les moyens limités dont il disposait. Masatsugu avait hoché la tête avec satisfaction et il avait doucement caressé la joue d’une Shiori inconsciente jusqu’à ce qu’elle se réveille.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire