Chronicle Legion – La Route de la Conquête – Tome 1 – Chapitre 6 – Partie 1

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Chapitre 6 : Legatus Legionis (2)

Partie 1

Il était 16 h 04 quand Akigase Rikka s’était évanouie dans le fort.

Deux heures plus tard, le fort tutélaire de Suruga avait reçu des nouvelles. Une wyverne chargée de la reconnaissance du périmètre avait découvert des ennemis qui approchaient de la zone.

Il était 18 heures passées. Le ciel du soleil couchant s’assombrissait peu à peu.

Environ deux cents Légionnaires ennemis approchaient de la ville de Suruga sous le couvert de la nuit d’automne.

Partant du fort tutélaire de Fuji, les ennemis avaient utilisé des vols à basse vitesse qui consommaient très peu de liquide ectoplasmique, survolant la Baie de Suruga. Cependant, les ennemis n’étaient pas des Croisés comme la dernière fois.

Il s’agissait maintenant d’une armée de samouraïs bleus du Japon Impérial, des Kamuys.

Le fief de Kinai et les Britanniques avaient uni leurs forces pour établir l’Alliance pour la Restauration. S’opposer à l’Alliance signifiait que des luttes intestines entre Kamuys se produiraient un jour ou l’autre.

Et ce jour-là était ce soir.

Le donjon protecteur de la nation était le noyau du fort tutélaire. Tachibana Hatsune attendait dans le hall du rez-de-chaussée. Les soldats de l’armée provinciale Tōkaidō se dépêchaient d’entrer et de sortir, ce qui signifiait qu’ils travaillaient dur en réponse à l’arrivée de l’attaque ennemie.

Hatsune se tenait seule dans un coin pour éviter de se mettre en travers de leur chemin.

S’il s’agissait d’une fête, Hatsune serait probablement une « fleur murale », mais la situation actuelle était le contraire.

« Guerre civile... Des gens du même pays qui s’entretuent, » Hatsune avait soupiré après avoir dit ça, se sentant anormalement déprimés.

Vu à travers des lunettes roses, l’ère dite Sengoku était une époque où les ambitieux seigneurs daimyo rivalisaient pour la suprématie afin d’unifier la nation — mais ce n’était rien de plus qu’un bain de sang où les Japonais s’étaient entretués lors d’une guerre civile. De même, la Restauration meiji avait vu les réformistes de l’ère Bakumatsu se rallier pour inaugurer une nouvelle ère — mais c’était aussi une époque de troubles civils pleins de tragédies.

Peut-être qu’une telle époque était sur le point d’arriver à nouveau.

« Onii-sama et la princesse, je me demande s’ils vont bien... ? » murmura Hatsune.

Hatsune ne faisait pas seulement partie de l’entourage de la princesse et du Chevalier, mais elle s’était aussi distinguée en sauvant la châtelaine.

Par conséquent, elle avait été autorisée à rester dans le donjon protecteur de la nation. Hatsune ne voulait pas faire une scène, mais au moins elle se sentait reconnaissante d’avoir obtenu une place dans la salle.

Le fait de rester ici lui avait permis de surveiller de près la situation de la bataille.

Par exemple, elle pourrait vérifier en temps réel comment son Onii-sama du clan Tachibana s’était battu et sa sécurité sur le champ de bataille.

« Pour être honnête, la situation est tout à fait défavorable. Tu dois faire de ton mieux, Onii-sama... ! » murmura-t-elle.

La Chevalière qui devait à l’origine combattre à ses côtés, Akigase Rikka était inconsciente et n’était pas apte à venir défendre la zone avant de nombreuses heures.

L’ifrit et l’esprit qui protégeait le fort tutélaire étaient également en mauvais état et ils ne pourraient pas offrir une grosse résistance.

Ainsi, Masatsugu était devenu le dernier espoir de toutes les personnes présentes dans le fort. Il s’était enfoui avec son seigneur Shiori dans le sous-sol du donjon protecteur de la nation, mais n’était toujours pas revenu.

Tout en réfrénant son anxiété, Hatsune avait attendu tranquillement que la bataille commence.

☆☆☆

« Comment est-ce ? » demanda la princesse.

« Comme je m’en doutais... L’eau ici ne me convient pas, » répondit Masatsugu.

Masatsugu était dans le sous-sol du fort tutélaire, actuellement dans le bain du sanctuaire de l’eau.

Shiori était également à ses côtés. La cuve du liquide ectoplasmique, ressemblant à une piscine ronde, était remplie de liquide ectoplasmique artificiel bleu-marine. Le centre avait été conçu comme une fontaine où le liquide bleu s’écoulait continuellement.

Masatsugu trempait seul dans la cuve.

Chargée de l’accompagner et de l’instruire, Shiori était restée à l’extérieur du bain avec son dos tourné vers Masatsugu.

« Qu’entendez-vous par inadapté ? » demanda Shiori.

« Princesse, vous avez dit que le fluide ectoplasmique s’infiltrerait dans mon corps et mon âme pour m’aider à me réapprovisionner, n’est-ce pas ? Malheureusement, je n’ai pas l’impression d’absorber le fluide ectoplasmique, » répondit Masatsugu.

« Je vois…, » répondit-elle.

Shiori écoutait attentivement, mais elle refusait avec insistance de regarder vers la cuve de liquide ectoplasmique.

Elle avait agi ainsi vis-à-vis de Masatsugu pendant tout ce temps parce qu’il était nu. Dès qu’il était arrivé dans la cuve de liquide ectoplasmique, Masatsugu s’était déshabillé parce que les vêtements l’empêcheraient d’absorber le liquide.

Devenant rouge vif, Shiori avait hâtivement tourné le dos à Masatsugu.

Évidemment, elle n’était pas habituée à « regarder les autres » ni à elle-même être regardée. De plus, la princesse était vêtue de l’uniforme de l’école comme avant.

« Au fait, Princesse. D’après ce que j’ai entendu dire... Les femmes de la haute noblesse ont généralement des dames d’honneur pour les aider à changer, de sorte qu’elles n’hésitent pas à se déshabiller devant d’autres personnes. Cela ne semble pas s’appliquer à vous, Princesse, pourquoi ? » demanda Masatsugu.

« Vous parlez des princesses d’il y a presque un siècle ! » s’écria Shiori.

La question franche de Masatsugu avait reçu une réponse sous forme de réprimandes.

« Même si nous sommes des membres de la royauté, il serait problématique de vivre en tant qu’humain moderne si l’on n’avait pas les compétences de base de la vie, comme le fait de s’habiller soi-même. S’il vous plaît, ne soulevez pas de telles questions qui équivalent au harcèlement sexuel ! »

« Je n’aurais pas dû demander, » déclara Masatsugu.

« Mis à part ça, Masatsugu-sama, le réapprovisionnement en fluide ectoplasmique est-il complètement inefficace ? » demanda Shiori, changeant de sujet.

« Oui, bien que... venir ici a au moins accompli quelque chose, » déclara Masatsugu.

Dès qu’il avait terminé, tout le corps de Masatsugu avait brillé d’une faible lueur.

Le pacte tutélaire avait été conclu entre Masatsugu et le sanctuaire de l’eau de Suruga. Cela lui permettait maintenant d’utiliser efficacement l’avantage d’être chez lui, de pouvoir convoquer les Légionnaires à volonté près du fort tutélaire et de ranimer les pertes dans des délais plus courts...

Cela étant dit, tout cela n’avait pas beaucoup de sens pour Masatsugu qui n’avait toujours pas un seul soldat sous son commandement.

« Vous avez la capacité de former un pacte tutélaire, mais pas de vous réapprovisionner en fluide ectoplasmique, » murmura Shiori à elle-même, surprise.

Cependant, elle n’avait pas perdu espoir. De retour sur la situation sur Masatsugu, elle était entrée dans une profonde réflexion. Puis, vingt secondes plus tard, elle avait partagé sa conclusion de manière décisive.

« Je n’ai pas le choix. Je vais devoir aller demander la raison, » annonça-t-elle.

« Demander ? À qui le demanderez-vous ? » demanda Masatsugu.

« Mon grand-père. En fait... J’ai déjà une idée de l’identité de la sorcière qui vient d’attaquer Rikka-sama. Elle est probablement la même chose que moi, » répondit Shiori.

La même chose ? Masatsugu avait été assez surpris. La princesse se tourna lentement la tête vers lui.

Leurs regards s’étaient rencontrés. Malgré que Masatsugu était nu, Shiori n’était plus nerveuse.

Il s’agissait probablement d’une combinaison de l’immersion du bas du corps de Masatsugu dans le liquide ectoplasmique et du fait qu’ils étaient confrontés à une question sérieuse — en tout cas, c’était un sujet très poignant.

« La sorcière est probablement une membre de la royauté. Elle descend d’une princesse qui a épousé une Bête Sacrée en tant que prêtresse pour devenir la consort de la Bête Sacrée... En d’autres termes, elle est soit une fille, soit une petite-fille avec le sang d’une Bête Sacrée qui coule en elle, » expliqua Shiori.

« La sorcière que Hatsune a vue est une membre de la royauté comme vous, Princesse ? » demanda Masatsugu.

« Quand nous prions nos ancêtres, les Bêtes Sacrées, il y a une chance que nos souhaits se réalisent. Normalement, nous prions pour des questions nationales majeures, comme demander à des Bêtes Sacrées d’accorder des Légionnaires ou des Appellations... Quant à moi, » avait dit Shiori en déplaçant légèrement ses cheveux blond-platine scintillants, « Je suis capable de prier plus arbitrairement pour des désirs personnels. Mon sang de dragon est plus fort que n’importe quelle autre princesse, ce qui semble faciliter la communication avec mon grand-père. Cette sorcière polymorphe est probablement — non, elle doit être une princesse dont l’héritage de sang de Bête Sacrée doit être encore plus fort que le mien. »

Hier, Shiori lui avait révélé que le Seigneur Tenryuu lui avait accordé Masatsugu en tant que souhait.

Des liens plus forts avec une Bête Sacrée impliquaient aussi une plus grande proximité avec le mystique.

« Masatsugu-sama, s’il vous plaît, sortez et tenez-vous devant moi... B-Bien sûr, faites d’abord que vous soyez p-présentable, » balbutia Shiori.

Shiori était devenue un peu agitée à la fin. Après avoir parlé, elle avait de nouveau tourné le dos à Masatsugu.

Masatsugu avait quitté la cuve de liquide ectoplasmique et avait enroulé une serviette de bain autour de sa taille. Avec une silhouette élancée, il n’était pas un grand homme aux muscles gonflés. Mais dans l’ensemble, son corps était assez bien entraîné sans la moindre graisse, s’approchant du physique d’un boxeur avant un match.

Ainsi, les deux individus étaient maintenant face à face.

Assis sur le bord de la cuve de liquide ectoplasmique, Masatsugu avait baissé la tête. Shiori avait tendu la main droite sur le front du Ressuscité amnésique.

Puis les yeux de la fille au sang de dragon avaient instantanément brillé en bleu.

« ... Je connais la réponse, » déclara Shiori.

La voix chuchotée de Shiori était très solennelle. Il fallait s’y attendre, car c’était la voix d’une jeune fille de sanctuaire déclarant un oracle.

« Le fluide ectoplasmique doit fusionner avec le corps et l’âme afin d’activer les pouvoirs mystiques... Cependant, Masatsugu-sama, vous avez perdu votre nom et vos souvenirs…, » continua-t-elle.

L’expression de Shiori avait disparu. Son visage avait une beauté froide et inorganique comme celle d’une poupée.

« Cette condition équivaut à perdre une partie de son âme. Un réceptacle incomplet. Une âme endommagée ne peut pas transporter le fluide ectoplasmique... et par conséquent ne peut pas assurer l’approvisionnement d’une armée…, » expliqua Shiori.

Masatsugu avait froncé les sourcils. Il ne s’attendait pas à ce que la perte de ses souvenirs cause un tel problème.

De plus, il avait remarqué que quelque chose s’échappait d’une Shiori sans expression. Masatsugu comprenait instinctivement grâce à la capacité d’un Chevalier à sentir la noesis.

« La raison pour laquelle vous ne pouvez pas matérialiser les Légionnaires est comme je le soupçonnais... C’est après tout un manque de réserves de fluide ectoplasmique. Permettez-moi de profiter de cette occasion... pour prier pour la restauration de votre mémoire. Qu’elle réussisse ou non, on ne peut le savoir qu’après la tentative…, » déclara Shiori.

Masatsugu se sentait très sceptique. Shiori pourrait-elle vraiment prier pour la restauration de ses souvenirs ?

Dans ce cas, pourquoi n’avait-elle pas essayé plus tôt ? Le certain quelque chose qui s’échapperait à la princesse — le flux augmentait. Se pourrait-il que...

« Masatsugu-sama, fermez les yeux, » déclara Shiori.

Malgré sa surprise, Masatsugu avait suivi les instructions de Shiori.

Il avait fermé les yeux et avait vu une sorte de scène.

Tout d’abord, il y avait une salle de classe avec de nombreux élèves du lycée Rinzai. Cependant, il ne s’agissait pas d’un cours, mais d’une réunion du comité exécutif du festival de l’école. La scène s’était de nouveau déplacée vers une salle de classe où une leçon était en cours, puis vers une chambre à coucher dans le dortoir des garçons, puis Masatsugu et Taisei sortant ensemble après l’école...

Les scènes de sa vie quotidienne clignotaient comme dans un kaléidoscope.

Masatsugu avait vu ses souvenirs des deux dernières années, remontant lentement vers l’arrière à partir du plus récent. Il y a un mois, deux mois, trois mois, un an, un an, un an et demi.

Finalement, c’était il y a deux ans, la première fois qu’il avait repris connaissance après sa perte de mémoire.

Il était allongé sur un futon dans une sorte de maison. Quelqu’un du clan Tachibana était à côté de lui et lui avait dit beaucoup de choses pendant qu’il était éveillé. Quelques jours plus tard, il était venu à Suruga.

Masatsugu n’avait aucun souvenir de ce qui s’est passé plus tôt, mais le retour en arrière des souvenirs s’était poursuivi.

— À l’intérieur d’une grotte au fond d’une certaine montagne. Il pleuvait dehors.

À peine réveillé, Masatsugu était nu. Devant lui se trouvait une belle jeune fille.

Ces magnifiques cheveux blond-platine avaient sans aucun doute appartenu à Shiori. Cependant, elle était deux ans plus jeune qu’à l’heure actuelle, ayant seulement quatorze ans. À l’époque, elle aurait dû étudier à l’étranger.

Peut-être que cela s’était produit dans le territoire de Rome orientale ou bien qu’elle était retournée au Japon pour une brève visite.

Quoi qu’il en soit, la princesse avait demandé à Masatsugu d’être son Chevalier et il avait accepté avec magnanimité.

« En guise de remerciement pour m’avoir rappelé dans ce monde, je m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir. »

Cependant, Masatsugu avait alors perdu conscience — .

La scène avait encore changé.

Cette fois, c’était au centre d’une vaste plaine de prairie. Il n’y avait aucun bâtiment en vue. L’horizon était au loin.

Cela ne ressemblait pas à un paysage japonais, mais cela pourrait l’être. Parce que c’était une scène du passé, pas du présent.

Masatsugu... Non, c’était avant qu’il reçoive ce nom. C’était dans sa vie antérieure.

Il montait un cheval au galop. Sa monture n’était vraiment pas un pur-sang. Son corps maigre n’avait pas du tout l’air impressionnant. Cependant, le cheval avait couru à vive allure. Même aujourd’hui, il courait avec force à travers les prairies. La longévité de cette race était son trait de caractère le plus important.

Le cheval courait encore et encore, mangeant de l’herbe dans le désert, étanchant sa soif avec la rosée du matin.

Traversant des milliers de kilomètres, maigre, mais fort et résilient.

C’était vraiment le type de cheval le plus adapté à la guerre. Il était monté à cheval avec l’épée à la main, un arc et un carquois de flèches suspendues à la selle, et il s’était précipité sur le champ de bataille avec une armée qui partageait ses maigres rations. Les soldats sous son commandement montaient des chevaux tout aussi maigres.

Les ennemis... Qui étaient-ils ? Dans quel pays était-il, combattant qui ?

Quel est mon nom ?

Alors que la réponse était sur le point d’être révélée...

Masatsugu avait ouvert les yeux et avait dit à la princesse qui comptait sur le pouvoir de son grand-père, Seigneur Tenryuu, « C’est assez, Princesse... Vous n’avez pas besoin de consommer votre vie plus longtemps. »

« Hein ? » Instantanément, la surprise était apparue sur le visage sans expression de Shiori.

Elle pensait probablement que Masatsugu ne s’en apercevrait pas.

Cependant, Masatsugu avait discerné le secret. « Les Bêtes Sacrées ont de grands pouvoirs, et ils sont même assez importants pour changer le monde. Il est naturel que de demander aux Bêtes Sacrées d’invoquer ce genre de pouvoir exige un prix correspondant. »

« Masatsugu-sama…, » murmura Shiori.

« D’après ce que je peux dire, le prix est payé en utilisant la vie de la personne de la royauté comme vous, n’est-ce pas ? » demanda Masatsugu.

« ... » Shiori inclina la tête sans dire un mot. Le silence avait été la confirmation la plus efficace.

Actuellement, les esprits de la princesse et de Masatsugu étaient retournés dans le bain présent dans le sanctuaire de l’eau. Des plaines herbeuses d’une époque inconnue jusqu’en 1998, dans le fort tutélaire de Suruga à la fin du XXe siècle.

Au moment où ce rituel avait commencé, Shiori avait perdu quelque chose de son corps.

À savoir, la vie, la longévité, la vitalité. Masatsugu était un guerrier dont le chemin se croisait plus près de la mort que n’importe qui d’autre, de sorte qu’il sentait instinctivement que ce que Shiori avait perdu était une vie précieuse.

« Vous avez déjà payé le prix correspondant pour me ranimer, » déclara Masatsugu.

« Le nombre exact m’échappe... Quoi qu’il en soit, ma durée de vie a diminué d’environ cinq ans, peut-être une décennie ou deux. Mais ça n’a pas d’importance, » déclara Shiori.

Shiori avait levé la tête avec détermination.

« La durée de vie des femmes qui héritent du sang des Bêtes Sacrées est toujours très extrême. Elles meurent jeunes d’une manière tragique ou vivent jusqu’à un âge avancé. En héritant si fortement du sang de mon grand-père, je vivrai sûrement longtemps. En plus de…, » continua la princesse.

La princesse avait feint une expression calme et avait continué à afficher un visage courageux.

« Plutôt qu’une longue vie dans les bas-fonds et dans la misère, intimidée par l’Impératrice et ses plus proches partisans... Une vie courte, aussi brillante qu’un feu d’artifice, serait beaucoup plus élégante, » déclara-t-elle.

« Même ainsi, vous avez assez payé. » Trouvant l’attitude têtue de Shiori plutôt mignonne, il avait dit : « Puisque vous avez réduit votre propre vie pour m’obtenir... Ma vie sera à vous, Princesse, » déclara Masatsugu.

C’étaient les paroles d’un général, transmettant une promesse à son seigneur.

Shiori avait l’air surprise en regardant Masatsugu.

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