Chronicle Legion – La Route de la Conquête – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 7

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Chapitre 2 : Légions envahissantes (2)

Partie 7

Le sanctuaire de l’eau était situé entre cent à deux cents mètres sous le donjon protecteur de la nation.

Comparé au hall du rez-de-chaussée du donjon protecteur de la nation se trouvant au-dessus de la surface, le sanctuaire de l’eau était dix fois plus spacieux. On pourrait appeler cela un espace extrêmement vaste. En termes simples, il s’agissait d’un « grand espace ouvert entouré de pierre », entièrement construit en marbre blanc.

Le plafond était très haut, au moins vingt mètres de haut.

Des douzaines de piliers ronds avaient été distribués uniformément à l’intérieur, chaque pilier identique en taille avait un diamètre de six ou sept mètres. Le style rappelait celui des anciens temples grecs.

Il n’y avait aucun signe d’humains dans cet environnement si serein.

À l’inverse, il y avait une grande quantité d’« eau bleue » répandue sur le sol.

Aussi loin que l’œil pouvait voir, il s’agissait d’une surface bleu marine, semblable en couleur aux belles mers du sud. L’eau avait été entrecroisée par des blocs étroits de pierre, sans doute pour être utilisé comme chemins. Ils n’étaient pas nombreux, mais les personnes pouvaient marcher dessus.

Cet endroit, rempli d’eau bleue bénite, était un temple sacré de l’eau.

Il y avait un coin de la pièce qui était connecté à ce réseau de chemins accessible sur la surface de l’eau bleue.

Une certaine fille habillée comme une jeune fille du sanctuaire se tenait là, immobile. Il s’agissait de l’image du génie Sakuya. Cependant, son contour était encore plus flou qu’avant.

Son état actuel était très faible, et elle n’était même pas capable de soutenir une projection.

« Invasion, Légi... onnaire... Seiryuu, soutenir, échec..., » murmura-t-elle.

Sakuya réfléchissait d’un air absent.

En dépit de son apparence jeune, Sakuya était en fait un génie qui avait vécu près d’un siècle. Son âme avait accumulé beaucoup de fatigue. Sa personnalité était également « timide » et « fragile ».

Pour une fille délicate comme elle, l’invasion de Croisés était une épreuve douloureuse.

Le fait qu’elle était entrée en contact de trop près avec des ondes noétiques remplies d’esprit combatif, de soif de sang et d’intention offensante provenant des deux chevaliers et des nombreux Légionnaires avait fait subir à l’âme de Sakuya de graves dommages, comme si elle avait été attaquée physiquement.

Le contact avec le monde extérieur était actuellement un lourd fardeau pour elle.

Tout à l’heure, elle avait chassé un renard de liaison importun. Cela étant dit, elle voulait toujours remplir ses fonctions.

« Tentative de ré invoqué Seiryuu... Échec... Appel de renforts... Tentative de communication noétique... »

Sakuya avait consciencieusement effectué plusieurs tâches avec lenteur.

La vitesse de progression était aussi lente qu’une tortue. Elle attendait patiemment que les tâches se terminent. Elle avait alors remarqué qu’une certaine tâche était terminée, le statut des forces amies avait été vérifié.

« Le Chevalier Kamamoto... Tué au combat... Cependant, la bataille continue... »

En temps normal, quand le Chevalier les commandant était mort au combat, ses Légionnaires disparaissaient complètement.

Cependant, les Kamuys avaient à cette occasion obéi à la dernière volonté du vieil homme et avaient refusé d’abandonner le combat.

Le Légionnaire impérial du Japon, le Kamuy, était connu pour sa plus grande loyauté envers ses seigneurs. Le secret de l’histoire inspirante cela provenait probablement des liens créés au cours des années entre les Kamuys et le chevalier âgé en plus de leurs dispositions de loyautés absolues.

Cependant, la réalité était après tout difficile. Une armée qui avait perdu son commandant ne pouvait pas être en position de force.

Les Kamuys avaient vaillamment résisté face aux trente Croisés ennemis, mais ils étaient déjà à leurs limites. Il était très probable que dans quelques minutes, l’armée des Kamuys allait être anéantie. Ou peut-être que les effets de la volonté finale s’affaibliraient et qu’ils allaient disparaître d’eux-mêmes.

C’était pendant ces quelques minutes...

Que la situation avait changé. Deux Croisés avaient franchi la ligne de défense, avaient pu se défaire des Kamuys qui obstruaient leur passage et ils avaient réussi à envahir le fort tutélaire.

***

En compagnie de la princesse Shiori et de son lointain cousin Hatsune, Masatsugu se trouvait dans les locaux du fort tutélaire.

Deux Légionnaires britanniques, des Croisés, étaient finalement descendus du ciel. Les Kamuys qui gardaient la porte latérale s’étaient précipités afin d’intercepter l’ennemi.

Les deux samouraïs bleus impériaux du Japon avaient tiré consécutivement tout en s’approchant des Croisés.

Naturellement, les forces britanniques avaient riposté face à ces tirs. Les deux camps avaient déployé des barrières de protection tout en échangeant un feu nourri. En matière de nombres, ils étaient à égalité, à deux contre deux.

Cependant, ayant perdu leur commandant, les Kamuys bougèrent lentement et furent facilement tués par les Croisés.

Percés par des tirs de lumières dans l’abdomen, ils avaient disparu telle la brume matinale.

« Princesse !? Les deux gardes de la porte ont été facilement vaincues par l’ennemi ! » Hatsune hurla un avertissement, mais il y avait aussi d’autres choses qui se battaient contre les Légionnaires britanniques.

Ceux-ci n’étaient pas des Chevaliers ou des Légionnaires, mais les soldats du fort tutélaire de Suruga.

Tout en conduisant un certain nombre de véhicules légèrement blindés, ils avaient approché les deux Croisés. L’un des soldats avait ouvert la trappe supérieure et avait exposé la partie supérieure de son torse. Il portait un lance-roquettes antichar sur son épaule.

Cette arme permettait de propulser des grenades autopropulsées par fusée de 110 mm, spécialisées pour neutraliser l’armure lourde des tanks.

De plus, il y avait un petit camion militaire transportant une petite plate-forme de lancement de missile sol-air.

Ainsi, en utilisant les armes des forces conventionnelles, ils avaient tenté de s’opposer aux Légionnaires.

Une dizaine de grenades et de missiles furent envoyés successivement sur les Croisés envahisseurs.

Chaque projectile avait bel et bien impacté leur cible. Des explosions et des ondes de choc avaient produit un semblant de tempête qui faisait rage tout autour des deux Légionnaires britanniques. Malheureusement, leur armure blanche n’avait subi aucun dommage.

Alors qu’elle était témoin de cette scène, Shiori poussa un profond soupir. « Les attaques sans puissance mystique ont 90 % de chances de n’avoir aucun effet. C’est une propriété partagée par tous les types de Légionnaires. Sans un coup de chance massif, il est impossible de les vaincre en utilisant des armes conventionnelles... »

Après cela, le bruit des hélices put être entendu sur les lieux.

Deux hélicoptères de combat volaient autour des Croisés alors qu’ils effectuaient une attaque en tenaille.

Des lanceurs de missiles antichars étaient suspendus sous les hélicoptères, et bien sûr, les pilotes les avaient actionnés, mais cela s’était révélé tout à fait inutile.

Les deux Croisés avaient riposté sans discernement en une impitoyable punition envers ces choses gênantes qui leur tournaient autour.

Des véhicules blindés, des camions et des hélicoptères avaient tous été abattus et avaient explosé en lumineuses gerbes de débris. Rien ne pouvait être fait face à ça. Même une division lourdement blindée et possédant une puissance de feu supérieure ne serait pas capable de gérer un seul Légionnaire...

« Bonté divine ! » Hatsune haleta face à ce spectacle.

Heureusement, ces courageux soldats ne s’étaient pas sacrifiés en vain. Pendant qu’ils retenaient l’attention des Croisés, quatre autres Kamuys arrivèrent du ciel.

Ayant senti plus tôt les ondes noétiques de Shiori, les Kamuys s’étaient précipités afin d’aider à la défense du fort tutélaire.

Les Samouraïs bleus et les deux Croisés n’étaient pas distants de plus de dix mètres. Il s’agissait d’une distance où la partie baïonnette de leurs armes jouerait leur rôle, alors qu’ils engageaient dans un combat rapproché.

... Cependant, les deux Croisés étaient plus agiles que les quatre Kamuys dans leur état apathique.

Chaque fois que les Croisés frappaient avec leurs fusils, les lames acérées installées à leur bout déchiraient l’armure bleue des Kamuys et leur uniforme, projetant du sang bleu en de longues éclaboussures.

En effet, le sang circulant dans les veines des Légionnaires était bleu. Plus précisément, il devrait être appelé fluide ectoplasmique.

Ce liquide bleu était la source de toutes sortes de pouvoirs mystiques, pour des choses aussi petites que des automates possédés par des esprits ou des entités aussi grandes que des Légionnaires ou des sanctuaires de l’eau. Tel était le but du liquide ectoplasmique.

« Princesse, Onii-sama ! Regardez par là-bas ! » Hatsune pointa du doigt l’un des Croisés alors qu’elle cria.

Le soldat géant ailé de blanc tenait un Kamuy par le cou avec sa main droite. Le Kamuy avait été soulevé et jeté au loin par le Croisé.

Le corps géant épuisé du Kamuy avait volé dans les airs sous les rayons du soleil couchant.

Suivant une trajectoire parabolique, le corps de huit mètres était sur le point de tomber sur le groupe de Masatsugu...

« Dépêchez-vous et courez ! Tout de suite ! » Shiori avait rapidement donné des ordres. Hatsune et Masatsugu avaient rapidement réagi face à cela.

Hatsune se précipita aussi rapidement qu’une gazelle et fut la première à s’échapper du site de l’écrasement probable du Légionnaire. Bien sûr, Masatsugu ne s’était pas laissé distancer d’une grande distance.

En tant que jeune camarade du clan Tachibana, Masatsugu était sur le point de démontrer son accélération explosive quand...

« Kyah...! » De façon inattendue, la fille à côté de lui était tombée tout en lâchant un cri. Le sol était clairement plat sans obstacle à proximité, mais la fille trébucha en courant, tombant à plat sur la pelouse.

Masatsugu s’arrêta juste au moment où il allait commencer à sprinter.

Il avait interrompu de force son élan. Le gigantesque Kamuy était sur le point de toucher le sol dans moins de cinq secondes.

Il n’avait pas eu assez de temps pour ramasser la fille tombée et s’enfuir à toute vitesse.

« ... ! »

Ayant été nommé garde du corps de la jeune fille, Masatsugu se sentait enclin à la sauver. Mais, même s’il n’avait pas été son garde du corps, il n’aurait pas pu laisser seul une fille faisant face à une mort imminente.

Basé sur ces pensées, son corps avait exécuté une certaine action, mais tout cela n’était certainement pas par pure imprudence.

Il croyait avec certitude qu’il pouvait sauver la fille de cette façon et qu’il survivrait lui-même par la même occasion.

« Masatsugu-sama !? » cria Shiori.

Masatsugu se jeta sur une Shiori abasourdie afin de la protéger avec son propre corps.

Il se positionna sur ses bras et ses jambes comme s’il faisait des pompes afin d’éviter d’écraser la princesse avec le poids de son propre corps. Ainsi, Shiori était positionnée dans le faible espace entre Masatsugu et le sol.

Immédiatement après ça, un fort impact avait frappé avec violence le dos de Masatsugu.

« Guhhhhhhhhhhh ! » gémit Masatsugu.

Le Kamuy pesait plusieurs centaines de tonnes.

Masatsugu serra les dents, endurant l’impact et le poids du Légionnaire écrasé. Il avait tenu le coup, dans la douleur, affichant une scène terrible... puis, une minute ou deux passèrent... et sa posture qui faisait penser qu’il effectuait des pompes n’avait pas vacillé et était restée solide.

Ce qui pesait sur le dos de Masatsugu était la poitrine du géant. Le Kamuy écrasé était couché face contre terre.

« Masatsugu-sama, Masatsugu-sama !? »

En entendant la princesse crier alors qu’elle était remplie d’anxiété sous lui, Masatsugu poussa un soupir de soulagement.

Le fait que Shiori puisse encore parler signifiait qu’elle était indemne. Il remarqua que le visage surpris, mais également magnifique de Shiori Fujinomiya était juste devant ses yeux, extrêmement proche de lui. Maintenant qu’il y pensait, cette posture était comme s’il immobilisait la princesse avant d’en faire son affaire.

Naturellement, ils ne s’embrassaient nullement. Il n’expérimentait pas non plus l’aimable douceur d’une femme. Néanmoins, parce qu’ils étaient à proximité, Masatsugu avait remarqué quelque chose.

En dépit de la silhouette mince de la princesse, elle était assez mature et sexy en tant que femme.

Les courbes de son buste et de ses hanches étaient assez voluptueuses. Si elle et Hatsune étaient côte à côte dans leur maillot de bain, ce serait certainement une compétition serrée.

« Masatsugu-sama... Masatsugu-sama ! E-Êtes-vous indemne !? » demanda la princesse.

« Je vais bien. En passant, Votre Altesse, puis-je vous poser une question ? » demanda Masatsugu.

« V-Veuillez procéder, » répondit Shiori.

« Vous avez trébuché juste au moment où nous avons commencé à courir... Ne seriez-vous pas vraiment très mauvaise en sport ? » demanda Masatsugu.

« I-Il s’agit là de l’un de mes secrets et un particulièrement important de mon point de vue. Je ne peux pas facilement en parler ! » répondit-elle.

« Puisque cela affecte mon travail de garde du corps, je dois m’en assurer. Cependant..., » déclara Masatsugu.

Écrasé sous le corps massif d’un Légionnaire, Masatsugu était allongé sur la princesse impériale. Il y a une heure, jamais dans ses rêves les plus fous, il ne s’attendait pas à ce que cela se produise. Cependant, Masatsugu était calme à un degré vraiment inimaginable, presque inhumain.

En effet, cette situation triviale n’était pas une crise pour lui.

« Il n’est pas nécessaire de répondre à ma question. Je comprends déjà parfaitement votre réponse de tout à l’heure, » déclara Masatsugu.

« Quoi !? Oh, au fait, Masatsugu-sama, cette force qui est la vôtre..., » commença-t-elle.

Masatsugu n’avait pas attendu que la princesse finisse de parler.

Rassemblant toutes ses forces, il se redressa lentement. « Gu... uhh... G—uhhhhhhhhhh! »

Alors qu’il utilisa son dos, Masatsugu souleva lentement les centaines de tonnes du Kamuy et essaya de se lever du sol.

Il avait finalement réussi à obtenir une posture demi-accroupie. Actuellement, Masatsugu agissait comme un cric industriel humain, soulevant le poids de plusieurs centaines de tonnes que représentait la poitrine d’un Kamuy d’une hauteur de quatre-vingts ou quatre-vingt-dix centimètres.

Ensuite, il avait achevé son action en une seule fois.

« Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! » Accompagné d’un violent cri, Masatsugu redressa sa posture, se levant en une imposante posture.

Finalement, il avait poussé le Kamuy de sa tête comme s’il avait renversé une crêpe sur une plaque chauffante. Cette force monstrueuse était vraiment ridicule.

Tout en faisant un demi-cercle, le géant bleu était à nouveau tombé sur le sol.

 

Auparavant, le Kamuy était couché face contre terre, mais cette fois, son dos avait heurté le sol, produisant un lourd bruit d’impact dans les lieux.

Debout à côté du Kamuy, Masatsugu détend ses épaules avec désinvolture.

Il saignait depuis quelque part sur le dessus de sa tête et le sang coulait le long de son front. Masatsugu s’était senti profondément impressionné en voyant qu’il avait seulement souffert de si peu de blessures. Un humain ordinaire ne pourrait pas être aussi fort et robuste.

Grâce à ce pouvoir, il avait pu protéger la princesse. Allongée sur le sol, la princesse le regardait fixement.

Sur le côté, Hatsune était gelée sur place. Elle avait demandé à Masatsugu avec étonnement, « Onii-sama... D-Dieu merci, vous allez bien... Non, attends, mais qu’est-ce que tu as bien pu faire là !? »

Tournant le dos aux deux filles, Masatsugu s’avança de sa cible. Une discussion détaillée devrait attendre que les choses soient réglées.

Il s’était lentement approché des deux Croisés. Parmi les Kamuys qui se battaient, il n’en restait qu’un seul tandis que les autres étaient tous allongés sur le sol en tant que cadavres. (Petite note, le seul survivant était le Kamuy qui était couché sur Masatsugu et Shiori tout à l’heure.)

Les Croisés blancs de la Grande-Bretagne n’avaient plus d’adversaires à se battre depuis un certain temps déjà.

Cependant, ils avaient simultanément arrêté leurs mouvements.

Alors qu’il regardait le minuscule mortel se trouvant devant eux, ils avaient agi comme s’ils avaient rencontré un ennemi terrifiant.

Les Croisés avaient levé leurs fusils et avaient visé Masatsugu.

Masatsugu lui-même marchait tranquillement vers les Croisés et avait simplement donné un simple ordre. Alors qu’il agissait comme s’ils n’étaient que de minuscules et inoffensifs insectes pour lui, il avait décidé qu’il n’avait pas besoin de se salir les mains.

« Termine-les, » ordonna-t-il.

Le Kamuy étendu sur le sol derrière Masatsugu avait réagi alors qu’avant ça, il avait presque écrasé à mort la princesse et Masatsugu. Ses yeux étaient désormais illuminés, et les mouvements de tout le corps du samouraï effectuaient désormais des mouvements d’une extrême fluidité et rapidité.

La méthode que le Kamuy avait utilisée afin de se lever rappelait la vitesse et l’agilité d’une bête sauvage.

Le Kamuy avait ensuite survolé la tête de Masatsugu, chargeant les deux Croisés comme un léopard.

Poussant devant lui son fusil à baïonnette à la vitesse de l’éclair, le Kamuy avait percé la poitrine d’un Légionnaire britannique avec sa lame. Cependant, l’attaque massive était loin d’être terminée.

Le Kamuy trancha vers le haut afin de retirer le fusil à baïonnette hors du corps de son adversaire, cette entaille avait sectionné l’artère carotide du Croisé. Il en fit de même avec le deuxième.

La bataille était ainsi terminée. L’offensive rapide du Kamuy avait frappé les organes vitaux avec précision, abattant facilement les deux Croisés.

« Rouge-violet... ? » marmonna Masatsugu pour lui-même.

Le Kamuy suivant ses ordres avait tranquillement changé de couleur.

À l’origine bleue, son armure et son uniforme militaire avaient changé pour devenir « une nuance de pourpre mélangée à la couleur du sang ». Ni lisse, ni glamour, cependant, c’était une nuance assez frappante de rouge-violet.

... En ce moment, le fort bruit des pales d’hélices retentit dans l’air au-dessus du fort tutélaire.

Un hélicoptère militaire était arrivé de l’ouest, flanqué d’une dizaine de Kamuys bleus. Les renforts étaient enfin arrivés.

« Ça devrait être Rikka-sama de la Maison Akigase. Alors, laissez-lui le restant des troupes ennemies, » au moment où Masatsugu le remarqua, Shiori était venue à ses côtés et lui avait dit ça. « Masatsugu-sama... Avez-vous enfin effectué votre réveil ? Un legatus legionis ou également... Un Véritable Chevalier. »

La princesse avait prononcé des mots inconnus.

La princesse impériale japonaise regardait fixement le visage de Masatsugu.

***

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Un commentaire :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Et ben. On a un nouvel  »homme d’acier » !

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