Chargez sa magie avec un sourire – Tome 5 – Chapitre 150

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Chapitre 150 : Maître hanté et sale

« Il semble qu’il y ait un bon emplacement là, » déclarai-je.

Nous nous tenions devant le bord de mer en regardant une île d’un air hagard.

« Cette île, desu ? » demanda Lilia.

« Oui, cette île. Et cet endroit me semble parfait. C’est entouré d’eau, ce qui rend l’endroit automatiquement difficile à attaquer. Il s’agit d’une forteresse naturelle, » expliquai-je.

« Je vois, desu, » déclara Lilia.

« Comment sommes-nous supposés y aller, dano ? » demanda Arisa.

« Il devrait y avoir quelque chose qui s’appelle une barque à l’intérieur de la liste d’artisanat. On y arrivera facilement avec la création magique d’urgence, » expliquai-je.

J’avais pensé à quelque chose qui était apparu dans la carte de bronze et je le leur avais dit.

« Compris. Je vais rapidement le faire, desu, » déclara Lilia.

« Arisa le fera, dano ! » déclara Arisa.

La paire mère-fille s’était battue pour être celle qui allait le faire.

« Arisa est l’enfant ici, desu, alors laisse-le à ta mère, desu, » déclara Lilia.

« Maman est toujours utile au Maître, alors tu devrais aussi me donner des chances de l’être, dano, » déclara Arisa.

Cette compétition était saine à regarder, mais j’avais rajouté un peu plus dans leur conflit.

« Avec la barque, il devrait y avoir quelque chose qu’on appelle une rame là-dedans. Celle qui ne créera pas les objets nous transportera sur l’île, » déclarai-je.

« Elle va..., »

« Pagayer ? »

Elles avaient toutes les deux dégluti en disant ça.

« Hmmm, je veux être utile à Onii-chan et faire la barque..., » déclara Lilia.

« Mais le fait de pagayer avec la rame est aussi très utile, dano, » déclara Arisa.

Elles avaient cessé de concourir et elles luttaient plutôt pour décider ce qu’elles voulaient le plus faire.

Elles se disputaient pour savoir ce qui serait mieux. Plus je regardais cette discussion qui était mignonne, plus je trouvais que c’était mignon.

Nous n’étions pas pressés, alors j’avais apprécié la situation sans rien dire de plus.

« Si c’est si loin, alors on va faire un concours, desu ! » déclara Lilia.

« Concours ? » demanda Arisa.

« C’est ça, desu. Il faut de la force pour ramer, alors on va faire un bras de fer, desu, » déclara Lilia.

« J’accepte ton défi, dano ! » déclara Arisa.

La mère et la fille avaient ainsi commencé à faire un bras de fer sur la plage.

Cela devenait de plus en plus amusant.

Bien sûr que Lilia avait gagné. La force d’une mère était évidemment plus grande que celle de son enfant.

« Super, desu ! » déclara Lilia.

« On ne peut rien y faire, dano..., » déclara Arisa.

Arisa avait perdu, mais elle n’était pas particulièrement déprimée. Elle avait alors sorti sa Carte d’esclave et avait fabriqué la barque en utilisant seulement de la magie.

Nous avions mis le bateau sur l’eau et nous étions montés à bord.

« Allons-y, desu, » déclara Lilia.

Elle était montée en dernier et avait commencé à pagayer avec la rame.

La barque avançait lentement alors que nous traversions doucement l’étendue d’eau.

« Haa, haa, haa..., » Lilia avait pagayé toute seule et elle était maintenant épuisée.

« Bon travail, tu t’en es bien sortie. Je vais te donner ceci, » déclarai-je.

« Merci beaucoup, desu ! »

— Magie a été augmentée de 100 000 —

Alors que nous traversions, j’avais donné à Lilia une médaille en origami et elle avait été ravie en un instant.

« Ohhh... quelle chanceuse, dano... ! » déclara Arisa.

« Si tu fais de ton mieux, tu en auras aussi une, desu, » déclara Lilia.

« Je ferai de mon mieux, dano, » déclara Arisa.

Elle avait fait une petite pose pour montrer sa détermination pendant que Lilia lui remontait le moral.

Je les avais fait venir avec moi pendant que nous explorions l’île.

Un monstre était alors apparu devant nous.

« Qu’est-ce que c’est que ça, desu ? » demanda Lilia.

« Ça pue, dano..., » déclara Arisa.

La mère et la fille s’étaient serrées dans les bras l’une contre l’autre avec effroi.

Cette créature avait l’air d’un humain... mais elle montrait ici et là des signes de pourriture. Je n’y voyais rien d’autre qu’un zombie.

J’avais laissé les deux filles derrière moi et j’avais rapidement agi.

J’avais frappé le zombie en lui enfonçant la mâchoire jusqu’à la poitrine.

« Ce n’était rien d’important. Et aussi, il se déplace lentement. Un Elka est plus fort, » déclarai-je.

Il était vraiment dans la classe des monstres les plus faibles que j’aie rencontrée depuis mon arrivée dans ce monde.

Puissance, vitesse et défense.

Peu importe ce que c’était, c’était au rang le plus faible.

Mais le zombie... il s’était lentement relevé.

Puis, de plus en plus loin sur l’île, d’autres zombies avaient commencé à apparaître.

Et finalement, près d’une centaine de silhouettes étaient apparues.

Si on le couplait à leur apparence effrayante, ces zombies avaient assez de puissance pour détruire toute colonie qui aurait pu autrefois se trouver sur cette île.

« Pour l’instant, débarrassons-nous d’eux, » déclarai-je.

J’avais donné un coup de pied au sol et j’avais sauté dans la masse des zombies.

J’avais commencé à donner des coups de poing, des coups de pied et des projections.

Les zombies avaient été repoussés les uns après les autres. Ils étaient individuellement différents, et il y avait même des zombies bien plus puissants parmi eux.

Uaaaaaaa, ils gémissaient et chargeaient à une vitesse dont un Elka aurait honte.

Avant de m’en rendre compte, je m’étais retrouvé sur un arbre et certains m’avaient sauté dessus avec leurs griffes acérées.

Il y en avait même un qui était horriblement gras et qui crachait de l’acide.

Il y avait beaucoup de variations dans les zombies que je voyais.

Mais je les avais tous vaincus à mains nues.

À cause de cela, mes bras étaient couverts de viande de zombies et de liquides.

C’était vraiment dégoûtant.

« O-Onii-chan, » déclara Lilia.

« Papa..., » déclara Arisa.

Lilia et ma fille m’avaient appelé.

Je m’étais retourné pour les voir toutes les deux me fixer avec des regards très compliqués.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Est-ce que ça va ? » demandai-je.

« Oui, desu. Mais à ce propos, je pense que vous devriez utiliser une arme, desu, » déclara Lilia.

« Papa est fort, mais... c’est vraiment très sale, dano..., » déclara Arisa.

« Hm ? Ohhhh, » m’exclamai-je.

Je m’étais regardé une fois de plus et... franchement, on pouvait dire que mon apparence était clairement dégoûtante.

En fait, c’était une bonne chose.

« C’est ça, une arme, » déclarai-je.

Une épée d’esclave, oui, une Véritable Esclave Éternelle.

En raison de l’attaque de Seiya, j’avais dû détruire la lame que j’avais utilisée depuis longtemps.

La barrière qui avait tout détruit ne disparaîtrait pas tant que tout ce que j’avais fait n’aurait pas été détruit. J’avais donc dû moi-même m’en débarrasser.

Après cela... Je n’avais pas fabriqué d’autre arme alors j’étais actuellement désarmé.

Je devais donc changer ça.

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci, pour le chapitre.

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  5. Merci pour le chapitre !

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