Chargez sa magie avec un sourire – Tome 5 – Chapitre 146 – Partie 2

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Chapitre 146 : Tout Offrir

Partie 2

En chemin, nous avions repéré des monstres, mais comme Seiya avait disparu, ils se tordaient de douleur en disparaissant lentement comme s’ils avaient plus de force vitale en eux et qu’ils s’asphyxiaient lentement.

Donc, nous les avions ignorés et nous avions parcouru la zone à toute allure. Ainsi, nous avions atteint la périphérie de la ville, donc les limites de la barrière.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Votre Majesté ! Regardez-moi ça ! » L’un des citoyens avait crié cela.

Et comme on me l’avait demandé, j’avais regardé la barrière se trouvant tout autour de nous.

« La barrière bouge... ? Non, elle se contracte ! » m’exclamai-je.

Ce n’était pas seulement de face. Sur les côtés, et en haut, la barrière rapetissait petit à petit. La barrière en forme de dôme autour de la ville d’Akito se rétrécissait lentement mais sûrement.

La barrière qui rétrécissait avait alors touché la première chose présente autour de la ville... la muraille de la ville.

« Elle fond..., » m’exclamai-je alors que je sursautais en raison de ce que je voyais.

La barrière avait ainsi touché le mur... un mur fait à l’aide du DORECA et elle avaient commencé à le dissoudre en un instant.

La barrière avait ainsi continué de se replier sur elle-même.

« Uwaaaaaaaaaa ! »

« C-Courrez ! »

Les citoyens s’étaient ainsi enfuis vers le centre de la ville.

La barrière avait ainsi continué de se rétrécir en engloutissant les bâtiments en cours de route.

« Ahhh ! » criai-je.

J’avais frappé la barrière avec ma Véritable Esclave Éternelle.

Mais je n’avais ressenti aucun vrai retour d’information. C’était comme frapper avec mon épée dans un vent violent.

« Maître ! L’épée ! » cria Risha.

« Euh..., » m’exclamai-je.

J’avais regardé l’arme et j’avais vu qu’une partie de la lame avait fondu.

« La Véritable Esclave Éternelle, c’est..., » m’exclamai-je.

« Allons-y, Maître. Passons la porte magique et retournons à Ribek ! » déclara Risha.

« Ce n’est pas bon signe, » déclarai-je en retour.

« Hein ? » s’exclama Risha.

« Je n’abandonnerai pas cette ville, » déclarai-je.

« M-Mais, » déclara Risha.

« ... »

J’avais réfléchi à tout ce qui s’est passé avant. Tout en m’éloignant de la barrière qui se refermait, j’avais réfléchi à ce que je pouvais faire. J’avais regardé le cuirassé Risha de l’autre côté de la barrière.

La batterie principale tirait toujours. Cependant, sa magnifique puissance de feu était repoussée par la barrière.

Le cuirassé n’était pas efficace et la Véritable Esclave Éternelle n’était pas efficace.

La barrière était un cadeau d’adieu de Seiya.

« Voilà à quel point il a de la haine..., » murmurai-je.

Je ne pouvais m’empêcher d’être rempli d’un étrange sentiment d’admiration.

« On dirait qu’il déteste vraiment tout ce que le Maître a fait, » déclara Risha.

« Ouais... hm ? » m’exclamai-je.

« Hein ? » Risha semblait confuse.

« Qu’est-ce que tu viens de dire ? » demandai-je.

Risha avait l’air vraiment très confuse par mon attitude.

« Euh... qu’il déteste vraiment tout ce que le Maître a fait... ? Il l’a dit pendant votre dispute avec lui, » répondit Risha.

C’était certain... qu’il l’avait fait.

— Ce pays, bâtard ! Ces villes ! Je ne disparaîtrai pas tant que tout ne sera pas détruit ! —

Seiya l’avait dit avec un visage rempli de haine.

« ... Risha, as-tu ta carte ? » demandai-je.

« Hein ? Oui, je l’ai, » répondit-elle.

Risha était perplexe alors qu’elle sortait sa carte d’esclave.

« Il faut utiliser “Déconstruction”, » ordonnai-je.

« OK, qu’est-ce que je dois détruire ? » demanda Risha.

« Tout, » répondis-je.

« Hein ? » s’exclama Risha.

« Débarrasse-toi de tout ce que j’ai fait avec le DORECA, » répondis-je.

« Tout ça ? Tout ? » demanda-t-elle.

« Oui. Détruis vraiment tout, y compris les vêtements des gens ! Tout. Dépêche-toi. »

« D’accord ! » s’exclama Risha avant de s’enfuir en pleine panique.

Au fur et à mesure que la barrière s’était contractée, les habitants s’étaient rassemblés au centre de la ville.

Sans avoir le temps d’expliquer, Risha et moi avions fait le tour de la ville pour tout démonter.

Il y avait une certaine résistance, un certain nombre de gens pensaient que j’étais devenu fou.

Je les avais ignorés et j’avais continué.

« Maître ! C’est fini ! Tout est détruit ! » déclara Risha.

Finalement, tous les bâtiments avaient disparu et les citoyens étaient nus.

« La barrière ne s’est pas arrêtée, » déclarai-je.

La barrière autour de la ville avait rétréci à la taille d’un grand terrain de baseball.

Il n’y avait pas beaucoup de temps avant que les citoyens soient enveloppés.

« Mais bien sûr, » déclarai-je.

J’avais regardé Risha et je lui avais parlé. « Après tout, on les a toujours. »

J’avais utilisé mon DORECA et j’avais lancé « Deconstruction ».

Ma Véritable Esclave Éternelle avait disparu.

« Ah... » s’exclama Risha.

« Risha, » déclarai-je.

« Oui, » répondit-elle.

« Je suis désolé, mais... nous devrons détruire ça aussi, » déclarai-je alors que j’avais pointé du doigt le collier présent autour du cou de Risha.

C’était la preuve de sa loyauté, et c’était la chose qui la rendait la plus heureuse... son collier d’esclave.

C’était également un objet fait grâce à mon DORECA. Si on ne le détruisait pas, la barrière ne s’arrêterait pas.

Comme prévu, je me sentais mal.

Mais...

« Compris, » répondit-elle.

Risha avait agi comme si ça ne la dérangeait pas et avait levé le cou vers moi.

« Est-ce... d’accord ? » lui demandai-je.

« Tout ce qui appartient à un esclave est après tout à son maître. Si c’est nécessaire, faites-le, s’il vous plaît, » déclara Risha.

« Je vois. Je te remercie, » répondis-je.

J’avais utilisé mon DORECA et j’avais détruit sa robe, sa Carte d’Esclave et finalement son collier.

Tout comme les citoyens, elle était nue comme le jour de sa naissance.

Et enfin, dès le moment où « tout ce que j’avais fait » avait été détruit à l’intérieur de la barrière...

La barrière s’était dissipée sans faire un bruit.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre !

  3. Merci pour le chapitre.

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