Chargez sa magie avec un sourire – Tome 5 – Chapitre 146

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Chapitre 146 : Tout Offrir

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Chapitre 146 : Tout Offrir

Partie 1

J’avais ainsi combattu Seiya avec la lame de feu de Risha.

Comme on s’y attendait de celui qui avait acquis la puissance du Dieu maléfique... Seiya était plus fort que jamais.

Après que nous ayons bloqué nos armes, nous nous étions criés dessus.

« Enlève ta barrière et va-t’en d’ici ! » criai-je.

« Ne sois pas arrogant Akitoooooo ! Ceci ! Est ! MA ! HAINE ! » cria Seiya.

Un vent nauséabond avait soufflé vers moi. Je l’avais immédiatement esquivé. Un coup de pied venant de Seiya et couvert d’aura malicieuse avait de peu éraflé mon visage.

« Ce pays, bâtard ! Ces villes ! Je ne disparaîtrai pas tant que tout ne sera pas détruit ! » cria Seiya.

« Tu me détestes à ce point ! » déclarai-je.

« BIEN SÛR ! Si tu n’étais pas là, j’aurais eu une belle vie ! » cria Seiya.

« Tu t’es fait ça tout seul !! Réfléchis-y ! Toutes ces choses étaient tes propres actions ! Je n’ai rien fait ! » répliquai-je.

« TU ME REGARDES DE HAUT, C’EST CE QUE JE DÉTESTE LE PLUS CHEZ TOI !! » cria Seiya.

« Quoi !? Es-tu un gamin !? » répliquai-je.

En criant, j’avais frappé avec mon épée vers le côté et avais coupé le bras droit de Seiya. Le bras avait tracé une parabole dans les airs jusqu’à ce que j’utilise les flammes de ma lame pour la réduire en cendres.

« Pas encore !! » cria-t-il.

En même temps qu’il criait ça, le bras de Seiya s’était régénéré.

« Argh, » avais-je gémi.

{Est-ce que ça va, Maître ?} demanda Risha.

« Je vais bien, » répondis-je.

Afin de rassurer Risha, j’avais fait semblant d’aller bien.

Quoi que Seiya ait fait, un air pourri et puant m’avait attaqué. L’odeur dégoûtante ressemblait presque à celle d’un poisson pourri.

Miasme, c’était le mot qui m’était venu à l’esprit. C’était probablement ça ou quelque chose de très similaire.

« Uoooooooooooooon ! »

« Quoi ? » m’écriai-je.

Je n’avais pas eu la moindre occasion de réfléchir, car Seiya m’avait à nouveau attaqué.

J’avais bloqué et je m’étais opposé à lui en ripostant. Je l’avais frappé depuis le centre, coupant son corps en deux. Toute sa moitié supérieure ne tenait qu’à un fil, mais elle se régénérait rapidement.

« Akitooooooooooo ! » cria Seiya.

« Son endurance est-elle infinie ? » demandai-je.

« C’est ma rancune !! VOIS COMMENT ELLE EST GRANDE ! » cria Seiya.

Nous avions ainsi continué à nous battre après ça. En cours de route, certains bâtiments avaient été détruits. Et chaque fois qu’ils étaient détruits, les yeux de Seiya brillaient d’une lueur maléfique.

« Comment cela va-t-il, Akito ? À ce rythme, la ville que tu as construite ne sera plus rien, » déclara Seiya.

« Je peux la refaire. Seiya... tu ne comprends vraiment rien, » répondis-je.

« Quoi !? » s’écria Seiya.

« Peu importe combien de choses tu détruiras, ou peu importe comment tu t’épuiseras à détruire, ce n’est pas comparable à un simple sourire, » répondis-je.

« — ! »

« Ça ne peut pas se comparer à un seul sourire de mes Esclaves Éternelles, » continuai-je.

« Jusqu’où irais-tu... POUR ME RIDICULISER !!?? » cria Seiya.

J’avais entendu un claquement de veine... Un gros vaisseau sanguin sur son front avait explosé et le sang s’écoulait depuis.

Cependant, je ne me moquais pas de lui. C’était une vérité pure et simple. Même si toutes les maisons d’ici étaient détruites, ce ne serait qu’au niveau de plusieurs centaines de milliers de points de magie pour tout restaurer.

Si on y pense comme ça, ce n’était qu’au pire un sourire.

Mis à part ma force de combat actuelle, la destruction de Seiya n’était qu’à ce niveau.

« Tu dois le savoir Seiya. Avec Risha et Raisa... leurs deux sourires peuvent facilement restaurer cette ville, » déclarai-je.

« Qui diable sont-elles !? » s’écria Seiya.

« Risha mit à part... souviens-toi au moins de RAISA !! » criai-je.

Ma colère avait aiguisé ma maîtrise de l’épée.

J’avais effectué une frappe rapide et j’avais séparé avec violence la tête de Seiya de son corps, et lors d’une deuxième attaque, j’avais également fendu sa tête en deux.

Je brûlais de rage en voyant sa réaction.

J’avais ensuite brûlé sa tête fendue avec des flammes et j’en avais également enveloppé son corps.

Son corps se consommait en tombant à genoux tout en se tordant de douleur.

Mais les flammes avaient continué à brûler.

Ils avaient brûlé jusqu’à ce que tout le corps de Seiya soit réduit en cendres.

Je ne pensais pas l’avoir vraiment tué, mais pour l’instant, c’était fini.

« ... »

« Maître, » déclara Risha.

J’avais regardé le corps de Seiya incinéré, tandis que Risha, qui était revenue à la normale, s’approchait de derrière moi.

« Merci beaucoup, » déclara-t-elle.

« Qu’est-ce que tu... Je suppose que c’est normal qu’il soit insensible, » déclarai-je.

« Oui, merci de vous être fâché pour Raisa, » déclara Risha.

« ... il ne ressentait vraiment rien pour elle... Raisa, à sa manière, a travaillé aussi dur qu’elle le pouvait pour Seiya jusqu’à ce qu’il la jette. Elle a probablement travaillé plus dur que vous toutes..., » déclarai-je.

« Oui..., » déclara Risha.

« C’est dingue qu’aucun sentiment ne soit né de ça, » continuai-je.

« Mais, je pense que c’est bien, » annonça Risha.

« Hm ? » m’exclamai-je.

« Parce qu’il était une personne comme ça, Raisa est maintenant l’esclave du Maître, » déclara Risha alors qu’elle me regardait droit dans les yeux.

« C’est parce que dans toute l’histoire des Esclaves Éternelles... nous sommes... Les esclaves du maître sont les Esclaves Éternelles les plus heureuses de tous les temps, » elle l’avait dit alors qu’elle souriait de joie.

« Je vois... alors je penserai à ça comme une bénédiction, » déclarai-je.

« Oui ! » s’exclama Risha.

« OK alors... J’ai battu pour l’instant Seiya... et... hm ? » demandai-je.

« À l’aide ! » cria une voix lointaine.

J’avais entendu des citoyens appeler à l’aide.

Risha et moi, nous nous étions regardés et nous étions partis en courant.

***

Partie 2

En chemin, nous avions repéré des monstres, mais comme Seiya avait disparu, ils se tordaient de douleur en disparaissant lentement comme s’ils avaient plus de force vitale en eux et qu’ils s’asphyxiaient lentement.

Donc, nous les avions ignorés et nous avions parcouru la zone à toute allure. Ainsi, nous avions atteint la périphérie de la ville, donc les limites de la barrière.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Votre Majesté ! Regardez-moi ça ! » L’un des citoyens avait crié cela.

Et comme on me l’avait demandé, j’avais regardé la barrière se trouvant tout autour de nous.

« La barrière bouge... ? Non, elle se contracte ! » m’exclamai-je.

Ce n’était pas seulement de face. Sur les côtés, et en haut, la barrière rapetissait petit à petit. La barrière en forme de dôme autour de la ville d’Akito se rétrécissait lentement mais sûrement.

La barrière qui rétrécissait avait alors touché la première chose présente autour de la ville... la muraille de la ville.

« Elle fond..., » m’exclamai-je alors que je sursautais en raison de ce que je voyais.

La barrière avait ainsi touché le mur... un mur fait à l’aide du DORECA et elle avaient commencé à le dissoudre en un instant.

La barrière avait ainsi continué de se replier sur elle-même.

« Uwaaaaaaaaaa ! »

« C-Courrez ! »

Les citoyens s’étaient ainsi enfuis vers le centre de la ville.

La barrière avait ainsi continué de se rétrécir en engloutissant les bâtiments en cours de route.

« Ahhh ! » criai-je.

J’avais frappé la barrière avec ma Véritable Esclave Éternelle.

Mais je n’avais ressenti aucun vrai retour d’information. C’était comme frapper avec mon épée dans un vent violent.

« Maître ! L’épée ! » cria Risha.

« Euh..., » m’exclamai-je.

J’avais regardé l’arme et j’avais vu qu’une partie de la lame avait fondu.

« La Véritable Esclave Éternelle, c’est..., » m’exclamai-je.

« Allons-y, Maître. Passons la porte magique et retournons à Ribek ! » déclara Risha.

« Ce n’est pas bon signe, » déclarai-je en retour.

« Hein ? » s’exclama Risha.

« Je n’abandonnerai pas cette ville, » déclarai-je.

« M-Mais, » déclara Risha.

« ... »

J’avais réfléchi à tout ce qui s’est passé avant. Tout en m’éloignant de la barrière qui se refermait, j’avais réfléchi à ce que je pouvais faire. J’avais regardé le cuirassé Risha de l’autre côté de la barrière.

La batterie principale tirait toujours. Cependant, sa magnifique puissance de feu était repoussée par la barrière.

Le cuirassé n’était pas efficace et la Véritable Esclave Éternelle n’était pas efficace.

La barrière était un cadeau d’adieu de Seiya.

« Voilà à quel point il a de la haine..., » murmurai-je.

Je ne pouvais m’empêcher d’être rempli d’un étrange sentiment d’admiration.

« On dirait qu’il déteste vraiment tout ce que le Maître a fait, » déclara Risha.

« Ouais... hm ? » m’exclamai-je.

« Hein ? » Risha semblait confuse.

« Qu’est-ce que tu viens de dire ? » demandai-je.

Risha avait l’air vraiment très confuse par mon attitude.

« Euh... qu’il déteste vraiment tout ce que le Maître a fait... ? Il l’a dit pendant votre dispute avec lui, » répondit Risha.

C’était certain... qu’il l’avait fait.

— Ce pays, bâtard ! Ces villes ! Je ne disparaîtrai pas tant que tout ne sera pas détruit ! —

Seiya l’avait dit avec un visage rempli de haine.

« ... Risha, as-tu ta carte ? » demandai-je.

« Hein ? Oui, je l’ai, » répondit-elle.

Risha était perplexe alors qu’elle sortait sa carte d’esclave.

« Il faut utiliser “Déconstruction”, » ordonnai-je.

« OK, qu’est-ce que je dois détruire ? » demanda Risha.

« Tout, » répondis-je.

« Hein ? » s’exclama Risha.

« Débarrasse-toi de tout ce que j’ai fait avec le DORECA, » répondis-je.

« Tout ça ? Tout ? » demanda-t-elle.

« Oui. Détruis vraiment tout, y compris les vêtements des gens ! Tout. Dépêche-toi. »

« D’accord ! » s’exclama Risha avant de s’enfuir en pleine panique.

Au fur et à mesure que la barrière s’était contractée, les habitants s’étaient rassemblés au centre de la ville.

Sans avoir le temps d’expliquer, Risha et moi avions fait le tour de la ville pour tout démonter.

Il y avait une certaine résistance, un certain nombre de gens pensaient que j’étais devenu fou.

Je les avais ignorés et j’avais continué.

« Maître ! C’est fini ! Tout est détruit ! » déclara Risha.

Finalement, tous les bâtiments avaient disparu et les citoyens étaient nus.

« La barrière ne s’est pas arrêtée, » déclarai-je.

La barrière autour de la ville avait rétréci à la taille d’un grand terrain de baseball.

Il n’y avait pas beaucoup de temps avant que les citoyens soient enveloppés.

« Mais bien sûr, » déclarai-je.

J’avais regardé Risha et je lui avais parlé. « Après tout, on les a toujours. »

J’avais utilisé mon DORECA et j’avais lancé « Deconstruction ».

Ma Véritable Esclave Éternelle avait disparu.

« Ah... » s’exclama Risha.

« Risha, » déclarai-je.

« Oui, » répondit-elle.

« Je suis désolé, mais... nous devrons détruire ça aussi, » déclarai-je alors que j’avais pointé du doigt le collier présent autour du cou de Risha.

C’était la preuve de sa loyauté, et c’était la chose qui la rendait la plus heureuse... son collier d’esclave.

C’était également un objet fait grâce à mon DORECA. Si on ne le détruisait pas, la barrière ne s’arrêterait pas.

Comme prévu, je me sentais mal.

Mais...

« Compris, » répondit-elle.

Risha avait agi comme si ça ne la dérangeait pas et avait levé le cou vers moi.

« Est-ce... d’accord ? » lui demandai-je.

« Tout ce qui appartient à un esclave est après tout à son maître. Si c’est nécessaire, faites-le, s’il vous plaît, » déclara Risha.

« Je vois. Je te remercie, » répondis-je.

J’avais utilisé mon DORECA et j’avais détruit sa robe, sa Carte d’Esclave et finalement son collier.

Tout comme les citoyens, elle était nue comme le jour de sa naissance.

Et enfin, dès le moment où « tout ce que j’avais fait » avait été détruit à l’intérieur de la barrière...

La barrière s’était dissipée sans faire un bruit.

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