Chargez sa magie avec un sourire – Tome 5 – Chapitre 140

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Chapitre 140 : La Représentante d’Akito

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Chapitre 140 : La Représentante d’Akito

Partie 1

Aujourd’hui, j’étais parti avec Risha.

Nous avions quitté la ville de Ribek et étions allés en pleine nature sans prendre le train.

À un moment donné, j’avais parlé à Risha qui marchait à un pas derrière moi. « S’est-il passé des choses pendant mon absence ? »

« Tout s’est bien passé, » répondit-elle. « Tout le monde a agi selon les politiques du Maître. Les citoyens ont augmenté en nombre. Il y a eu plusieurs attaques des forces du Dieu maléfique, mais les forces d’élite et le peuple de Kazan les ont repoussés. »

« Je vois, » avais-je dit en hochant la tête.

Maya et les femmes qui avaient utilisé le cuirassé Risha et les habitants de Kazan qui étaient des guerriers jusqu’au dernier avaient agi. Je pouvais parfaitement imaginer la scène.

Même quand j’aidais Lyra, le pays continuait sans problème à vivre.

C’était une bonne chose.

« ... » Risha m’avait jeté un coup d’œil de côté.

En ce moment, elle semblait incapable de se calmer. On aurait dit qu’elle avait quelque chose à dire.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je alors.

« Hein ? » s’exclama-t-elle, surprise.

« N’as-tu pas quelque chose à me dire ? » demandai-je.

Risha hésita avant de prendre une profonde respiration. « Quand le Maître n’était pas là, je n’arrivais pas à me calmer. Il s’agit de la première fois que je m’éloigne du Maître pendant si longtemps. »

« N’as-tu pas pu te calmer ? » demandai-je.

Était-elle mal à l’aise ou se sentait-elle seule ? me demandai-je.

« Oui. Euh... sans les nouveaux ordres du Maître, je me réveillais le matin sans avoir eu de repos et j’étais incapable de me calmer, » répondit Risha.

« Je vois, » déclarai-je.

C’était... vraiment comme on pouvait s’y attendre venant de Risha.

Les Esclaves Éternelles étaient ce type de race. Elles aimaient leur Maître et désiraient des ordres. Elles étaient adorables et admirables.

Je le savais depuis le début, mais je me l’étais remémoré une fois de plus.

J’avais l’impression en ce moment que je devais m’excuser d’être parti si longtemps, mais c’était plutôt que je ressentais plutôt comme si j’avais le besoin de leur donner une sorte de cadeau.

Je pensais à... mais j’avais fini par abandonné.

« Quand on reviendra, tu travailleras encore plus, » déclarai-je.

« Ok ! » déclara-t-elle.

Au moment où je lui avais annoncé ça, Risha avait souri et la pierre précieuse sur son collier s’était mise à briller d’une vive lumière.

 

***

 

 

Nous avons marché jusqu’à ce que nous puissions voir la ville d’Akito.

« La ville d’Akito, Maître ? » demanda Risha.

« Oui, » répondis-je.

« Pourquoi avons-nous marché au lieu d’utiliser le train ? » demanda-t-elle.

« C’est une affaire importante. Le train ne serait pas acceptable dans cette situation, » répondis-je.

« Important... compris. Je vais contacter Monsieur Madway, » commença Risha.

« Attends, » j’avais arrêté Risha alors qu’elle partait en courant vers la ville.

« Pourquoi ? » Risha m’interrogea en inclinant la tête en raison de la confusion.

En réponse à son regard sur moi, j’avais sorti ma deuxième Carte, la Carte de magie.

Quand ma carte avait évolué de « Commun » à « Rare », j’avais été devenu capable d’utiliser de nouvelles magies.

J’avais activé deux magies et j’avais placé un cercle pour Risha et moi.

Nous nous étions alors tous les deux transformés.

Le visage de Risha était resté le même, mais ses cheveux étaient devenus noirs au lieu d’être blonds.

Ses oreilles pointues s’étaient arrondies et son collier à son cou avait disparu.

De plus, sa robe vert foncé s’était transformée en un habit plus approprié pour une villageoise de classe aisée.

Pour résumer, elle s’était soudainement transformée en une jeune femme d’une famille riche !

« Maître, vous avez l’air différent ! » déclara Risha.

« Risha, toi aussi, » déclarai-je.

« Ah, c’est vrai..., » elle avait dit ça en regardant ses mains et en touchant ses oreilles.

« Incroyable, vous pouvez aussi faire ça, Maître ? » demanda-t-elle.

« Il s’agit d’une nouvelle magie. C’est un sort pour changer les apparences. Pour revenir à son apparence d’origine, il suffit de dire “bozbet” et... Ahh ! » m’écriai-je.

Je l’avais dit sans le vouloir.

Au moment où je l’avais fait, j’étais retourné à mon apparence précédente.

J’étais maintenant un Akito normal.

J’avais souri avec ironie et j’avais jeté la magie une fois de plus sur moi.

Mon lapsus m’avait coûté un usage de magie inutile. Mais je pouvais aussi le considérer comme une démonstration de son fonctionnement.

« Voilà. Comprends-tu maintenant ? » demandai-je.

« Oui ! ... mais pourquoi avez-vous changé nos apparences ? » demanda-t-elle.

« Désormais, nous serons les habitants de la ville d’Akito. Nous serons un jeune couple qui s’est retransformé en humain après avoir été des bêtes, » déclarai-je.

« Jeune couple ? Le Maître et moi ? » s’écria Risha.

« Oui, » répondis-je calmement.

« C’EST C’EST C’EST C’EST C’ESTTTTTTTTTT, C’EST BEAUCOUP TROP ! » Risha avait crié en pleine panique alors que son visage devenait rouge.

Il semblait qu’une Esclave Éternelle jouant le rôle d’un jeune couple marié était quelque chose qui la ferait paniquer à ce point ?

J’avais parlé pour la calmer. « C’est nécessaire. C’est quelque chose que j’ai besoin de faire pour ce que j’ai prévu de réalisé ici. »

Quand je lui avais parlé sur un ton qui indiquait qu’il s’agissait d’un ordre, Risha s’était calmée.

« Compris, » répondit-elle.

Se calmer à raison de l’ordre de son Maître était vraiment attendu venant d’une Esclave Éternelle.

Elle était plus calme, mais elle me regardait encore.

Elle m’avait regardé avec confusion comme si elle demandait « Pourquoi ? »

Je lui avais alors donné plus de détail. « Le pays s’est plus ou moins développé. Notre population a dépassé les 10 000 personnes, mais la plupart des citoyens connaissent mon visage. J’ai fait le tour du monde en tant que roi, mais il y a une possibilité qu’il se passe des choses dont je ne suis pas au courant. La possibilité qu’on me montre qu’une façade afin de me masquer la réalité. »

« Dans ce cas, nous..., » commença Risha.

« Ce serait la même chose pour vous toutes. Vous êtes les esclaves les plus loyales envers le Roi. S’ils ne me le montrent pas, ils ne vous le montreront certainement pas, » continuai-je.

« C’est vrai, » Risha hocha la tête.

Maintenant que Risha et Yuria étaient traitées en quelque chose d’équivalent à des idoles, ils voudraient encore moins leur montrer ces choses... mais je ne l’avais pas rajouté.

« C’est pour ça qu’on se transforme et qu’on se faufile comme des gens ordinaires. J’aimerais voir la vérité dénudée de la ville, » déclarai-je.

« Est-ce que c’est si... Ah ? » Risha avait été déconcertée par quelque chose.

« Il y a six villes, alors... allons-nous toutes les faire ? » demanda-t-elle.

J’avais ri. Elle n’avait pas pris beaucoup de temps pour le deviner.

La ville d’Akito.

La ville de Bisk.

La ville de Magatan.

La ville de Kazan.

La ville de Bragadeleu.

La ville de Pelmi.

Et si on exclut la cité royale de Ribek, il y en avait six autres villes.

Et face à cela.

La première esclave, Risha.

La deuxième esclave, Mira.

La troisième esclave, Yuria.

La quatrième esclave, Lilia.

La cinquième esclave Raisa.

La sixième esclave, Svetlana.

J’avais six esclaves adultes à mes services.

Le nombre de villes et leur nombre étaient identiques.

Et aujourd’hui, j’avais pris Risha à Akito avec moi.

Elle avait compris que j’avais décidé d’aller dans les autres villes et je me faufilais avec mes autres esclaves.

« OK, alors allons-y. » déclarai-je.

« Oui ! » déclara-t-elle.

Nous avions alors commencé à marcher.

Cependant, Risha restait comme d’habitude en marchant à un pas derrière moi.

Sa manière respectueuse d’agir envers moi était bien trop comme Risha, alors ce n’était pas bon dans une telle situation.

Son comportement rendrait probablement certaines personnes suspectes.

« Risha, » déclarai-je.

« Qu’est-ce qu’il y a, Maître ? » demanda-t-elle.

« Notre scénario demande d’agir comme un jeune couple, » déclarai-je.

« Ahh ! » s’exclama-t-elle.

Que devons-nous faire ? Son visage semblait demander cela.

« Ta manière d’agir est celle d’une esclave. Ce n’est donc pas acceptable. Nous devons ressembler davantage à un couple marié, » déclarai-je.

« Mari et femme... Comment peut-on faire cela ? » demanda Risha.

« Hmm, nous pourrions tenir le bras de l’autre tout en marchant l’un à côté de l’autre, » répondis-je

« B-Bras ! » s’exclama Risha.

« Tout à fait, » j’avais hoché la tête et Risha était devenue incroyablement agitée.

« Ce genre de — pouvoir lier mon bras avec celui du Maître..., » murmura-t-elle.

« Risha, » je lui avais fait un regard sérieux. « C’est un ordre. »

« Att..., d’accord, » Risha avait finalement obéi.

Elle avait timidement tenu mon bras avec le sien et elle s’était collée à moi.

« Est-ce que c’est bon ainsi ? » demanda-t-elle timidement.

« Parfait, » répondis-je.

Nous avions ainsi uni nos bras et étions entrés dans la ville d’Akito.

Même s’il s’agissait d’un ordre, le fait de voir Risha avoir une petite crise de panique en raison de devoir croiser nos bras était adorable.

... et ses seins étaient aussi vraiment très doux.

***

Partie 2

Cela faisait longtemps que je n’avais pas été dans la ville d’Akito.

La simple hutte dans laquelle Madway avait vécu s’était incroyablement développée depuis que je l’avais rencontré pour la première fois.

De tout nouveaux bâtiments avaient été construits et les personnes allaient et venaient sur des routes pavées. Diverses marchandises étaient en vente dans les magasins et les étals.

La population d’ici avait dépassé le millier d’individus. Il s’agissait de l’une des villes les plus développées.

À l’entrée, il y avait un homme qui faisait le guet en tant que garde.

Je m’étais approché de lui et je l’avais appelé. « Excusez-moi. »

« Que voulez-vous ? » demanda l’homme.

« On est redevenu des humains alors qu’on était avant ça des... euh, des singes ? On nous a dit de venir ici, » déclarai-je.

J’avais joué mon rôle et je lui avais raconté notre histoire le plus simplement possible.

« Ahh, ok ok. Je compris, » le garde hocha rapidement la tête.

Il avait l’air habitué vu qu’il avait sorti une feuille de papier et me l’avait donnée.

Il s’agissait d’une carte. D’après ce que je voyais dessus, il s’agissait d’une carte de la ville.

« Tenez ! Vous devez aller au bureau du gouvernement et allez leur raconter votre histoire. Ils vous donneront pour l’instant des vêtements, de la nourriture et une maison, » déclara le garde.

« Avez-vous vraiment dit qu’on nous donnera une maison !? » j’avais forcé une réponse emplie de surprise..

« Oui, soyez reconnaissant de cela, » répondit-il. « Il s’agit d’une loi bienveillante promulguée par Sa Majesté. À ce propos, il est facile de bien vivre dans cette ville. C’est surtout permis par Sa Majesté le Roi. Alors, calmez-vous et remerciez-le. »

« Je comprends, » déclarai-je.

« Bon... Je vous le dirai à l’avance dans le cas où les personnes liées au gouverneur ne vous le disent pas. Récemment, il y a eu un étrange groupe religieux qui circule dans les environs. Ce sont apparemment des individus qui ne sont pas satisfaits du roi. C’est quelque chose dont nous ne sommes pas fiers, alors ce serait mieux si vous ne vous impliquez pas avec eux, » déclara le garde.

« J’ai compris. Merci pour l’information, » déclarai-je.

« À plus tard. Et bienvenue dans la ville d’Akito, » déclara le garde.

Il avait terminé avec une phrase standard de type Jeux de Rôle et nous étions partis plus loin. J’avais plié la carte qui ne me servait pas et j’avais commencé à marcher jusqu’au bureau du gouvernement.

« Dès le début, j’ai déjà appris quelque chose de bien, » déclarai-je à Risha.

« Hein ? » s’exclama Risha.

Risha et moi étions encore en train de lier nos bras, mais elle avait l’air confuse.

« Un étrange groupe religieux se trouve présent ici. Risha, étais-tu au courant ? Yuria t’a-t-elle dit quelque chose à ce propos ? »

« Non, je n’en avais aucune idée, » déclara Risha.

« Je vois. C’est le genre d’informations sensibles que je voulais entendre de la part des citoyens. Risha, tu devras également enquêter minutieusement sur ça. Les petites choses liées à la vie quotidienne sont importantes, » déclarai-je.

« J’ai compris Maî — Je veux dire... C-Chéri, » déclara-t-elle.

« ... »

Je m’étais arrêté de marcher et j’avais regardé le visage de Risha.

Risha avait commencé à paniquer. « Je-Je suis désolée. C’était impoli de ma part. »

« Non, ça ne l’était pas. En vérité..., » commençai-je.

C’était bien joué. J’avais alors chuchoté près de ses oreilles. « Nous sommes un couple, donc c’est bien d’agir ainsi. Si tu veux, tu peux même m’appeler par mon prénom. »

« J-Je préfère... c-chéri, » déclara Risha.

Elle l’avait dit d’une voix qui semblait sur le point de disparaître à la fin.

La Risha timide était adorable et vraiment mignonne.

 

***

 

Nous avions été guidés par l’un des fonctionnaires du gouverneur et nous nous étions dirigés vers une maison vacante dans le quartier résidentiel.

Il s’agissait d’une maison normale en bois avec un futon et des vêtements en tissu placés à l’intérieur.

« Ce sera votre maison à partir d’aujourd’hui... euh, quel était votre nom ? » demanda-t-il.

« Sakimori, » déclarai-je.

« D’accord. C’est un nom rare. D’où venez-vous ? » demanda le fonctionnaire.

« Je n’en suis pas sûr. Était-on vraiment des singes avant ça ? J’ai du mal à me souvenir de ce qui s’est passé avant, » déclarai-je.

« Oh, il y a des cas comme ça. Cela a dû être un grand choc de mourir de cette manière. Ne vous découragez pas de ça. Grâce au Roi de ce pays, nous pouvons bien vivre. Il s’agit presque d’une utopie. C’est suffisant pour que vous puissiez lentement profiter de votre nouvelle vie ici, » déclara le fonctionnaire.

« Merci, » lui répondis-je.

« Si vous avez faim, allez dans les centres de distribution afin d’obtenir du Pushinee. Ce n’est pas bon, mais vous pouvez en avoir autant que vous le voulez. Vous pouvez aussi demander à vos voisins, » déclara le fonctionnaire.

Le fonctionnaire avait ainsi expliqué diverses choses. En gros, il avait parlé des bases que j’avais mises en place depuis longtemps.

Il s’agissait de la garantie d’avoir accès en tout temps aux bases vitales et que si je voulais plus, je devrais travailler. Le garde de la porte et le fonctionnaire du gouvernement avaient fait preuve d’assez de diligence.

Il ne restait plus qu’à se mêler à la ville et à voir les choses avec mes propres yeux.

Le fonctionnaire avait terminé son explication puis il était parti en fermant la porte.

Les seuls qui restaient présents dans la maison étaient Risha et moi.

OK alors, nous devrions mettre la touche finale à notre infiltration...

« C-Chéri. Ne sort-on pas aujourd’hui ? » demanda Risha.

Elle hésitait encore en m’appelant Chéri.

Comme je le pensais, j’aime vraiment ça. J’avais un peu réfléchi et je lui avais répondu. « Aujourd’hui, on ne sortira pas. »

« Alors cela sera juste toi et moi, seul, C-Chéri ? » demanda Risha.

« Tout à fait, » avais-je répondu en hochant la tête.

Le fait d’entendre Risha m’appeler « Chéri » était vraiment une bonne chose.

Cela donnait une sensation de fraîcheur, mais la voir avec des cheveux noirs et longs donnait l’impression d’être une jeune épouse encore chaste.

Pas mal, pas mal du tout. C’était un sentiment formidable que je ressentais en ce moment.

De plus, le « Toi et moi seul » et le « Chéri » avait nourri mon imagination.

Cela donnait l’impression qu’elle n’était plus mon esclave, mais bien ma jeune épouse. Cela m’avait fait imaginer diverses choses.

« Bozbet — Maître, » déclara Risha.

Alors que j’étais perdu dans mes rêveries, Risha avait soudain prononcé le mot magique et était revenue à sa forme originale.

« Maître... Maître ! » Elle répétait « Maître » en pleine crise émotionnelle.

Qu’est-ce qu’elle fait ? — Je me le demandais.

— Magie a été augmentée de 100 000 —

« ... pfff » je n’avais pas pu m’empêcher de rire.

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