Chargez sa magie avec un sourire – Tome 5 – Chapitre 139

Bannière de Chargez sa magie avec un sourire ***

Chapitre 139 : Élection Générale des Esclaves

Dans la Capitale Royale de Ribek, zone sud.

Je marchais avec un jeune homme tout en inspectant la zone.

Le nom de cet homme était Erasto. Il s’agissait d’un citoyen de Ribek qui vivait dans le coin.

Peu après mon retour à Ribek, j’avais accepté la demande d’Erasto et j’étais donc venu ici.

« Certes, cet endroit est devenu désordonné, » déclarai-je.

Ce que je voyais devant mes yeux, c’était des bâtiments qui semblaient être placés au petit bonheur la chance.

La rue qui les séparait serpentait en méandres inutilement.

Si vous entriez de l’extérieur de Ribek, vous finiriez par vous entortiller et tourner tellement que vous ne sauriez pas où vous étiez et où vous deviez aller.

À ce moment-là, cela me donnait presque l’impression d’un bidonville.

« Oui. Cette région date en grande partie d’avant le début de votre règne. Ces bâtiments sont de nouvelles constructions de Votre Majesté, mais ils ont été construits exactement aux mêmes endroits qu’auparavant. De plus, ils ont été construits rapidement l’un après l’autre, de sorte que c’est devenu ainsi, » répondit-il.

« Je vois, » déclarai-je.

« C’est très troublant. Si les gens entrent par le sud et tentent d’atteindre le centre ou le nord... ils se perdront à tous les coups. De plus, le transport prendra plus de temps que nécessaire, » déclara-t-il.

Erasto parlait d’une manière jeune avec un discours poli, mais rarement utilisé d’après son hésitation.

Je pouvais facilement imaginer ce qu’il disait.

En résumé... il n’y avait pas de routes principales dans cette zone.

Il y avait beaucoup de chemins sinueux et il devenait facile de se perdre.

Dans les premiers temps où il était difficile de se procurer de la nourriture, cela n’avait pas d’importance... mais actuellement, c’était devenu un véritable problème.

Nous avions finalement atteint une petite place où un certain nombre de citoyens attendaient.

J’avais regardé les personnes présentes. « Sont-elles les personnes qui vivent dans le coin ? »

« Oui, » répondit-il. Erasto avait alors parlé en tant que représentant du quartier. « Ce sont les gens qui souhaitent demander de l’aide à Votre Majesté. »

« Je vois. Nous devons réaménager la zone, tout mettre sur une grille et nommer la route. Ah oui, nous avons récemment mis au point un produit semblable à l’asphalte, alors nous l’utiliserons, » déclarai-je.

« Je ne sais pas pour la dernière chose, mais merci beaucoup ! » déclara Erasto.

« « « Merci beaucoup ! » » » Les citoyens avaient tous pris la parole.

« Nous vous sommes toujours reconnaissants pour votre travail, Votre Majesté ! » déclara Erasto.

« « « Nous vous en sommes reconnaissants ! » » »

« Ne vous inquiétez pas pour ça. Ce sont des maisons que nous avons construites avec le DORECA, il est donc facile de les réaménager, » déclarai-je. « J’enverrai mes esclaves ici. Pour que nous puissions terminer les choses rapidement, vous devrez faire sortir les choses qui n’ont pas été faites par DORECA. »

« Compris ! ... euh, Votre Majesté ? » Il avait parlé avec vivacité, mais peu après ça, il parlait avec hésitation.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je.

« C’est à propos de mademoiselle l’esclave... mais pourriez-vous envoyer votre première esclave... s’il vous plaît ? » demanda Erasto.

« Risha ? Pourquoi ? » demandai-je.

« S’il vous plaît ! » déclara Erasto avec une force incroyable alors qu’il s’inclinait.

Pourquoi demander ça tout d’un coup ? Alors que je me demandais ça...

« « « S’il vous plaît !! » » » Les autres citoyens avaient également crié et s’étaient inclinés.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demandai-je.

Ils avaient tous levé la tête et m’avaient regardé avec passion.

S’il vous plaît — leurs regards me suppliaient.

« ... je vois. Je suppose que je peux…, » j’avais été agressé par ces regards passionnés et sans réfléchir, j’avais indiqué mon accord.

Les citoyens avaient tous vu leur excitation aller au-delà de leurs attentes.

 

☆☆☆

 

Le Palais de Ribek.

Je l’avais regardé fixement.

Le Palais possédait une barrière absolue quand je l’avais construit, il était parfait. Mais maintenant, avec toutes les mères et les filles esclaves, c’était devenu un peu étroit à mon goût.

D’ici peu, je devrais le restructurer pour avoir quelque chose de plus grand.

« Hm ? »

Depuis le palais émergea une esclave.

Il s’agissait de l’esclave la plus calme parmi elles... Yuria.

« Yuria —, » j’allais l’appeler, mais à mi-chemin, ma voix s’était arrêté.

Derrière elle, il y avait un groupe d’enfants qui couraient, ils ressemblaient à une petite troupe.

Ils étaient tous en âge d’aller à l’école primaire. Il y avait environ 10 garçons et filles.

Parmi eux, il y avait un garçon portant un chapeau qui ressemblait au leader.

« Mademoiselle l’Esclave, nous avons rassemblé les rapports, » déclara le garçon.

« Bon travail. Montrez-moi ça, » déclara Yuria.

« Ok ! » Le représentant avait remis le paquet de papiers à Yuria.

Yuria les avait regardés, les avait vérifiés.

« D’accord, merci beaucoup, » déclara Yuria.

« Est-ce bon ? » demanda le garçon.

« Cela l’est. Je peux mettre de l’ordre dans les informations, » déclara Yuria.

« Avons-nous été utiles ? » demanda le garçon.

« Oui, c’est le cas, » Yuria était calme comme d’habitude.

Les enfants étaient joyeux. Les filles souriaient et les garçons étaient très fiers.

Oh ? Utilisait-elle des enfants pour recueillir des informations ?

« Mademoiselle l’Esclave ! Peut-on faire autre chose ? » Le leader lui demanda ça. Les enfants la regardaient tous avec des yeux emplis d’attentes.

« Oui, alors…, » Yuria avait donné des instructions aux enfants.

J’avais l’impression d’être sur le chemin, alors j’avais décidé de m’éloigner tranquillement.

 

☆☆☆

 

D’une façon ou d’une autre, j’avais fini par marcher dans toute la ville de Ribek.

Non seulement la section sud, mais il y avait un besoin de restructuration et d’amélioration dans d’autres domaines.

Jusqu’à présent, je me concentrais sur les bases de la vie, mais à partir de maintenant, je sentais que nous allions entrer dans une phase de développement rapide.

La déesse m’avait demandé de « restaurer » ce monde.

Je pourrais le faire normalement, mais ce serait ennuyeux.

À la manière dont j’agissais maintenant, je voulais aller au-delà de la simple restauration, je voulais évoluer et l’améliorer.

J’avais entendu beaucoup de choses, mais ce que j’avais entendu m’avait fait réaliser qu’avant d’être détruit, ce monde était principalement au niveau du moyen-âge de mon monde.

Selon mon bon sens et mes connaissances, la restauration était encore « coincée dans le passé ».

C’est pourquoi je voulais progresser vu que maintenant, les bases étaient stables.

J’avais des connaissances. Je savais beaucoup de choses, du moyen-âge jusqu’au début de l’âge moderne. J’avais des connaissances sur de nombreuses technologies pionnières.

Je les matérialiserais lentement mais sûrement à l’aide du DORECA.

Pour l’instant, j’avais pour but de commencer à développer des choses semblables à des machines. Des choses qui avaient une force motrice et des dispositifs comme les lumières électriques.

L’éclairage électrique était particulièrement important. La capacité des humains à conquérir l’obscurité de la nuit était importante pour le développement.

En utilisant la magie, je pourrais aussi créer des lumières magiques...

J’avais légèrement souri en regardant la ville animée autour de moi.

J’avais fini par remarquer quelque chose.

Y compris les magasins que j’avais déjà vus... sur les stands et dans les magasins... il y avait l’une des deux marques sur eux.

Il y avait une marque rouge ou une marque blanche et jamais les deux sur le même bâtiment.

Cela me dérangeait un peu de voir ça et je devenais de plus en plus inquiet quant à sa signification.

J’avais regardé partout dans ce quartier commerçant.

Sans exception, chaque magasin avait l’une des deux marques.

« Qu’en penses-tu, Akito ? » demanda une voix.

« Oh, » j’avais été surpris d’être appelé si soudainement.

Je m’étais retourné et j’avais alors vu le chef de Kazan, Malte.

« Malte... qu’est-ce que tu veux dire par là ? » demandai-je.

« Cette chose…, » déclara Malte en montrant les deux marques différentes.

« Risha ou Yuria, laquelle des deux ? » demanda Malte.

« Hein ? » Je n’avais aucune idée de ce qui se passait.

 

☆☆☆

 

« Je suis désolée, Maître ! » déclara Risha.

« Je suis désolée, » déclara Yuria.

À l’intérieur de la salle de réception du palais, Malte mangeait avec joie du gâteau et buvait du thé. Cependant, Risha et Yuria s’excusaient auprès de moi.

« D’abord, dites-moi ce qui se passe, » ordonnai-je.

Risha et Yuria avaient échangé des regards avant que Risha ne commence son explication.

« C’est arrivé pendant que le Maître était parti. Nous ne nous en sommes pas rendu compte, mais les habitants de la ville ont commencé à se diviser entre la faction de la première et la seconde esclave. »

« Y a-t-il eu une querelle ? » demandai-je.

« Pas spécialement... mais... euh…, » déclara Risha.

« ... »

Risha et Yuria ne semblaient pas vouloir s’exprimer.

Qu’est-ce qui se passe ? Me demandai-je.

« Je répondrais à leur place, » déclara Malte avec un sourire satisfait. « Les esclaves favorisent le Maître et le Maître favorise les esclaves, n’est-ce pas ? Et Akito, tu es affectueux avec elles, n’est-ce pas ? »

« Tout à fait, je leur montre mon affection, et les récompenser est mon principe, » répondis-je.

Et alors ? J’avais regardé Malte.

« Il y a eu une rumeur qui a circulé. Je ne sais pas d’où ça vient, mais ça se passe comme ça. “Les réalisations des esclaves changent le degré d’affection qu’elles reçoivent”. Il y a donc maintenant des factions qui soutiennent chacune des deux, ce qui s’est réchauffé récemment, » expliqua Malte.

Elle avait souri avec un regard taquin dans les yeux.

« Cela s’est transformé en un concours sur qui obtiendrait plus de réalisations et recevrait tes faveurs. C’est entre Risha et Yuria. Donc cette marque que tu as vue…, » déclara Malte.

« ... Euh, en gros…, » déclarai-je.

J’avais trié dans mes pensées. J’avais compris ce genre de choses.

C’était quelque chose de très familier...

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

  4. Merci pour le chapitre et bonne continuation!

  5. Merci pour le chapitre

Laisser un commentaire