Chargez sa magie avec un sourire – Tome 4 – Chapitre 121

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Chapitre 121 : Hygiène de la ville

Je me trouvais en ce moment dans le village, avec Anna et les villageois d’origine d’ici. Il y avait au total dix maisons. C’était un petit village pour une vingtaine d’habitants au maximum. Ils étaient tous rassemblés devant moi en ce moment.

« Je vous remercie énormément, » déclara Anna alors qu’elle s’inclinait devant moi. Les autres villageois avaient fait de même.

En regardant la situation, j’avais constaté que presque tout ce qui était présent était fait avec mon DORECA. Les habitations, la nourriture et l’entrepôt, et les vêtements qu’ils portaient. Tout cela venait du DORECA.

Les différentes choses qu’ils utilisaient avant ça avaient été remplacées par des versions de qualité supérieure et qui étaient toutes neuves.

« C’est grâce à Votre Majesté, » déclara Anna.

« Ne vous inquiétez pas pour ça. Si vous n’avez plus de Pushinee, envoyez-moi un message. D’ici peu, nous relierons des rails pour que vous puissiez utiliser le train afin de faciliter les échanges, » déclarai-je.

« Train ? » demanda Anna qui semblait confuse. On dirait qu’elle ne sait pas ce que c’est.

« Vous comprendrez rapidement la première fois que vous le verrez, » avais-je répondu.

« Compris. Merci encore pour votre aide, » déclara-t-elle.

Puis, Anna et les villageois s’étaient à nouveau inclinés devant moi. J’avais agité la main afin de leur dire au revoir, puis j’étais parti de là.

Les six enfants esclaves étaient à l’entrée... mais elles ne m’avaient pas encore vu les rejoindre. Elles étaient toutes rassemblées à un seul endroit pour faire quelque chose.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demandai-je en les voyant agir ainsi.

« Ah, Mathter. » Chasri avait alors répondu. Elle semble avoir pris la position de chef du petit groupe.

« Nettoyage des ordures ~, » avait-elle répondu à ma question.

« Nettoyage des ordures ? » avais-je demandé, car je ne comprenais pas vraiment.

« Tout à fait ! » répondit-elle.

J’avais jeté un coup d’œil par-dessus leurs épaules afin de voir ce dont elle parlait. Là, il y avait des morceaux de bois qui était sur le sol. Cela semblait être des restes de matériaux et des déchets provenant de la création des maisons et de l’entrepôt.

Vuela était en train d’utiliser sa carte d’esclave pour les « déconstruire ».

« Je vois, les déchets produits par DORECA sont détruits par le DORECA, » déclarai-je.

« Tout à fait ! » répondit-elle.

J’avais veillé sur elles pendant qu’elles continuaient leur nettoyage.

 

☆☆☆

 

J’étais en train de marcher avec mes enfants esclaves en pleine nature. Actuellement, nous revenions du village de Ribek et les enfants marchaient en ce moment devant moi.

Elles se tenaient la main et chantaient des chansons.

Chaque fois que quelque chose attirait leur attention, Arisa, l’enfant de Lilia, se mettait à courir, puis elle déterrait le rocher et le scrutait attentivement.

Chaque fois que je ne leur avais pas donné une tâche, elles se comportaient comme des enfants de leur âge.

Je n’arrivais pas à décider ce qui était mieux, la vue d’elles jouant innocemment ou lorsqu’elles partaient travailler.

« Olga, » dis-je.

« Oui, »

Olga, l’enfant de Svetlana, m’avait regardé droit dans les yeux.

« Fais-moi une chaise, elle peut être avec de la magie, » ordonnai-je.

« D’accord, » répondit Olga.

Olga avait sorti sa carte et elle avait fait un tabouret. Elle avait posé le tabouret sur le sol. Le sol était inégal, donc il vacillait beaucoup.

Cela ne me dérangeait pas et je m’étais assis dessus.

« Suivante... Irina, » dis-je.

« Oui, » répondit Irina.

« Masse mes épaules, » ordonnai-je.

« ... À vos ordres ! » répondit-elle.

— Magie a été augmentée de 5 000 —

Elle m’avait regardé sans comprendre pendant un moment, mais ses yeux avaient brillé lorsqu’elle avait couru se placer derrière moi.

Toute joyeuse, elle avait commencé à masser mes épaules pendant que les cinq autres la regardaient avec envie.

La sensation douce quand elle essayait de me masser les épaules n’étaient pas le vrai but.

... C’était adorable, mais ce n’était pas la question.

C’étaient des enfants, mais c’étaient des Esclaves Éternelles. Des esclaves. Il valait mieux leur donner quelque chose à faire.

Soudain, je m’étais redressé mon dos bien droit. J’avais dégainé la Véritable Esclave Éternelle et j’avais touché les joyaux, les aspirant à l’intérieur.

{Mathter ?} Chasri semblait perplexe.

Je pouvais aussi sentir la confusion des autres dans mon esprit.

« Cette méthode est plus rapide, » dis-je.

Elles étaient devenues encore plus confuses après ça.

« On va se dépêcher et retourner à Ribek. J’ai du travail pour vous toutes, » déclarai-je.

Après que j’eus dit ça, elles étaient toutes excitées.

 

☆☆☆

 

Le soleil s’était couché quand nous étions rentrés dans la ville de Ribek.

J’avais vu une silhouette familière au loin avant d’entrer en ville.

« Risha, » déclarai-je.

{Maman !}

Nous nous connaissions depuis assez longtemps pour que je la connaisse par sa silhouette. Mon premier esclave Risha se tenait là.

Les cheveux qu’elle avait coupés quand j’avais fait mon épée d’esclave, le « Don de l’Esclave » avaient complètement repoussé depuis. C’était l’une de mes esclaves qui ressemblait le plus à une Elfe.

« Ah, bon retour, Maître, » déclara Risha.

« Je suis de retour. Qu’est-ce que tu faisais ? » demandai-je.

« Hmm, je faisais de l’élimination des déchets, » répondit Risha.

« Élimination des déchets ? » demandai-je en inclinant la tête sur le côté.

Risha avait jeté un coup d’œil à ce qui se trouvait à côté d’elle et j’avais également jeté un coup d’œil dans la même direction.

Les environs étaient assez sombres, donc c’était difficile à distinguer, mais je pouvais voir une grande quantité d’ordures.

Une montagne même

« ... Autant ? » demandai-je.

C’était une quantité surprenante. C’était tellement énorme que je ne pouvais pas tout voir en même temps — cela devrait presque être aussi grand qu’un terrain de baseball.

« Il y avait une montagne d’ordures ici ? » demandai-je.

« Oui, tous les déchets de Ribek sont transportés ici. Puis parfois, nous venons ici et nous les détruisons avec le DORECA, » déclara Risha.

« Chasri a appris cela de maman, » déclara Chasri.

Je vois, donc c’est de là qu’elles avaient connu la technique.

« Bon travail, continue s’il te plaît, » déclarai-je.

« Oui ! » Risha avait recommencé à s’occuper des ordures.

Il y avait une maison en bois à moitié cassée qui était clairement faite avec un DORECA. Elle avait été détruite proprement avec le « démantèlement ». Il y avait diverses choses qui avaient été détruites l’une après l’autre.

Après être restés à côté d’elle pendant un certain temps, nous avions continué jusqu’à Ribek.

Au moment où nous étions entrés dans la ville, le soleil était complètement couché. La nuit, Ribek était encore très vivante. La rue principale avait beaucoup d’étals et de stands présents où les hommes qui avaient terminé une dure journée de travail mangeaient et buvaient.

C’est bien, continuer ainsi.

Mais il y avait un problème. Ce que mes enfants esclaves avaient fait et ce que Risha faisait. Rien qu’en regardant, j’avais réalisé un fait.

La ville était... sale. Il y avait des ordures ici et là. Elle n’était pas répandue partout, mais il y avait des déchets en quantité. C’était probablement des ordures qui n’avaient pas encore été emportées.

À ce moment-là, un citoyen était passé à côté de la poubelle et s’était pincé le nez en essayant de partir rapidement de là.

Je dois m’occuper de ça.

 

☆☆☆

Je me trouvais en ce moment dans le bureau du Palais de Ribek dans lequel j’avais appelé Yuria.

« Quelle est la situation actuelle en ce qui concerne les déchets ? » demandai-je.

« Situation… ? » demanda-t-elle.

« Montre-moi tout ce qu’il y a à savoir sur ça, » ordonnai-je.

« ... Alors, c’est comme ça, » déclara Yuria avec son expression impassible habituelle alors qu’elle écrivait sur le tableau noir.

Elle avait tracé une jauge d’ordure sous les autres besoins de la ville.

Ribek

Habits : ■■□□□

Nourriture : □□□□□

Habitations : ■■■□□

Déchets : ■■■■■

« Hohoho. C’est devenu si mauvais que ça ? » demandai-je.

« Plus précisément... c’est comme ça, » répondit-elle imperturbable.

Elle avait dit cela puis elle avait recommencé à détailler la vraie situation.

Elle avait fait un sixième, septième et huitième carré sur le tableau... et 8 sur 5.

« Oh... et les autres villes ? » avais-je demandé.

« C’est comme ça, » répondit-elle avant de tracer aussi des carreaux pour chacune des villes.

« La plupart des villes sont déjà à sept ? Je dois résoudre ce problème de déchets. Si nous laissons tomber ce problème, il y aura des effets sur la santé... et les maladies deviendront un problème, » déclarai-je.

« Tout ira bien si nous faisons des panacées, » répondit Yuria.

« Il vaudrait mieux que les gens ne tombent pas malades. Même sans cela, je ne veux pas que les villes deviennent ainsi, » dis-je.

J’essayais de faire revivre le monde, je ne pouvais pas laisser les ordures s’accumuler comme ça.

« Nous procéderons donc à l’élimination des déchets, » constata Yuria.

« Brûler ou enterrer ? » me demandai-je à haute voix.

« Les jeter à la mer ? » demanda Yuria.

« Ça n’a pas l’air de résoudre le problème, » dis-je en souriant amèrement.

Cela n’aurait aucun sens.

« L’enterrer serait mal... peut-être le brûler ? » murmurai-je.

« Le fait de brûler autant de déchets serait problématique. Cela augmentera chaque jour sans pouvoir y faire face... si nous utilisions une flamme de four appropriée, nous aurions besoin d’au moins 1 000 âmes de Raba, » déclara Yuria.

« Hm ? » dis-je alors que je me souvenais de quelque chose.

« Oui ? » demanda-t-elle.

« L’Âme de Raba ? » demandai-je.

« Oui. Celles utilisées pour les systèmes de four et les chaudières des bains. Si nous les utilisions pour brûler les ordures, nous en aurions besoin d’environ 1 000. C’est pour ça que c’est gênant. Si vous les faites avec de la magie, ça prendrait toute notre magie, » dit Yuria avec un regard douloureux.

C’était la détresse de quelqu’un qui connaissait les chiffres.

Mais j’étais différent. Je venais d’obtenir l’atout qui résoudrait les difficultés.

« On va faire un incinérateur. Rassemble tous les esclaves à disposition, » déclarai-je.

Yuria avait l’air confuse, mais elle avait obéi à mes ordres et avait rassemblé tout le monde.

***

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8 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre

  4. Merci pour le chapitre.

    Dommage que la cadence est ralentie depuis quelque temps

  5. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.
    PS : Chance augmenté à plus d’effet qu’il ne l’imaginait ! Non seulement ça lui a permit d’attirer les bon monstre mais également de faire évoluer son doreca de manière à ce que ce dont il allait avoir besoin soit disponible !

  6. Merci pour le chapitre

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