Chapitre 115 : Le chemin des esclaves
« Chasri, emmène ça dans le village et apporte-le à la grand-mère là-bas, » déclarai-je.
« Ok~ » elle avait levé ses mains d’une manière mignonne et avait transporté la maison en bois à l’intérieur du village.
« ... » La jeune fille nommée Anna que Midolfan avait tenté de violer un peu plus tôt avait la bouche grande ouverte en raison de son incrédulité. « Cette petite fille... est fantastique. Et les autres enfants le sont également. »
Après ça, Anna avait regardé autour d’elle.
Chasri et les cinq autres enfants se déplaçaient dans la zone en réalisant les tâches qui leur avaient été confiées. En ce moment, elles faisaient le tour du village, construisant des maisons et les amenant à la bonne position. Si elles les posaient au mauvais endroit, Vuela les soulèverait et ajusterait leurs positions en fonction de la demande des villageois.
Les objets qu’elles transportaient étaient plusieurs fois plus massifs que les enfants et il était facile à deviner que les maisons devaient peser plusieurs centaines de fois leur propre poids, si ce n’est bien plus...
Il était donc normal que les voir transporter ces objets comme s’ils n’avaient pas de poids soit vraiment incroyable.
« Sont-elles les enfants de Votre Majesté ? » demanda Anna.
« Oui, et elles sont également mes esclaves, » répondis-je brusquement.
« E-Est-ce vrai ? » Anna avait semblé vouloir reculer un peu en entendant ma réponse.
Cependant, ce n’était pas quelque chose sur quoi je pouvais céder. Il s’agissait d’un fait.
« Maîtttre ! Attttention ! » J’avais entendu une enfant qui criait.
Je m’étais retourné pour voir l’enfant de Mira, Irina, qui venait de tomber alors que la maison de bois s’envola de ses mains avant de venir vers nous.
Elle allait s’écraser... sur Anna.
« Kyaaaa! » Anna avait crié.
Je m’étais placé devant elle et j’avais attrapé la maison avant la collision. J’avais utilisé le pouvoir du DORECA pour pouvoir la rendre sans poids, c’est pourquoi j’avais pu facilement la saisir.
« Allez-vous bien ? » avais-je demandé à Anne.
« O-Oui, » répondit-elle, toute tremblante et en rougissant.
« Irina, fais attention afin de ne pas tomber ainsi, » dis-je.
« D’accord, » répondit-elle.
J’avais ensuite fait face à Irina alors qu’elle se levait puis je lui avais jeté la maison.
La maison vola dans les airs et Irina l’attrapa facilement. Cela deviendrait vraiment un autre spectacle incroyable, mais...
« ... » Anna ne l’avait pas vue.
Pourquoi ? Car à ce moment-là, elle me regardait en rougissant jusqu’à ses oreilles. Je pouvais à peu près comprendre la raison, mais ce n’était pas le moment.
« Hmm, je devrais probablement commencer avec un espace de cuisson et des bains publics, » dis-je en réfléchissant à la situation du village et à ce qui était nécessaire pour un minimum de confort et de sécurité. « Cela voudrait dire que j’ai besoin de Raba. Anna, savez-vous si des Rabas peuvent être trouvés dans la région ? »
« ... »
« Anna ? » Je l’avais appelée avec un peu plus de force.
« ... Qu-Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Anna.
« Je viens de vous demander si vous saviez où je pourrais trouver un Raba dans la région... Il s’agit d’un monstre qui ressemble à de la lave, » déclarai-je.
« Hmm... je suis désolée, mais je n’en ai jamais vu, » répondit Anna.
« Je vois. Et bien, je suppose que je vais devoir utiliser un peu plus de magie, ou peut-être que je devrais utiliser les sorts magiques, » dis-je.
J’étais en train de réfléchir s’il valait mieux créer l’objet directement en utilisant de la pure magie, ou s’il était préférable d’utiliser les sorts de Rencontre Augmentée et Change Augmentée afin de trouver un Raba dans le coin.
Et ainsi le développement du village avait continué pendant ce temps. Cela comprenait la nourriture, des vêtements et des habitats.
Nous avions progressivement amélioré ce village désolé jusqu’à ce qu’il soit parfaitement habitable.
« Votre Majesté... tenez, » Anna, toute timide, s’était approchée de moi avec du pain.
Il s’agissait d’un pain plat non fermenté.
« Je viens de le faire, alors s’il vous plaît, acceptez-le si vous le souhaitez, » déclara Anna.
« Merci beaucoup, » répondis-je en prenant le pain et en le mangeant.
Alors que je le mangeais, j’avais regardé autour de moi et j’avais constaté qu’Anna continuait à me fixer.
C’était un peu dur, mais je devrais clarifier les choses. Alors que je pensais ça...
« Qu’est-ce que c’est !? » J’avais entendu une forte voix à l’entrée du village.
Je m’étais retourné afin de regarder qui c’était et j’avais alors vu des hommes. Je ne savais pas qui ils étaient, mais ils semblaient être des subordonnés de Midolfan. Il s’agissait d’une escouade de quatre hommes et ils regardaient depuis l’entrée du village avec des visages inquiétants.
« Et toi !? Où est mon chef !? » L’un des hommes avait crié cette question à une vieille femme.
La vieille femme avait commencé à trembler de peur.
« Je t’ai dit... où est-il allé... !? » L’homme avait crié en levant la main.
Va-t-il la frapper ? pensais-je.
« Arrêttttez-vous !! » Une voix jeune et aiguë avait percé l’air.
Six enfants esclaves étaient assemblés en groupe en face des hommes avec Irina au centre. Cinq des enfants s’étaient alors placés de force entre la vieille femme et les hommes.
« Vous ne pouvez pas intimider mamie ! » cria l’une des esclaves.
« Le fait de l’intimider est honteux ! » cria une autre.
« A-Allez-vous en loin d’ici ! » cria la troisième.
Elles avaient crié vers les hommes sans présenter la moindre peur.
Vont-ils être enragés à cause de ça ? Je me demandais ça alors que je les regardais. Mais ce qui se passa avait entièrement trahi ce à quoi je m’attendais.
À la place d’être enragé, les hommes avaient tous eu des sourires vulgaires qui emplissaient leurs visages.
« Hmm, elles sont toutes des Esclaves Éternelles. En trouvant autant d’un coup, on a vraiment gagné le gros lot. »
« Ces enfants esclaves malchanceuses se vendront à un prix élevé. »
« On dirait que le chef n’est pas là, alors partageons l’argent entre nous quatre. »
« Nous pouvons acheter plein de minettes avec cet argent. On pourra même en mettre de cotés ! »
Je vois, c’est donc ainsi qu’ils voient les choses, pensai-je.
J’avais compris ce qu’ils voulaient faire avec les bribes de phrases que j’avais pu entendre. C’était comme s’ils parlaient de chiots qu’ils allaient vendre dans une animalerie. Non, c’était même comme s’ils parlaient d’elles comme si c’était des chiots de haute classe et qu’avec leur vente, ils pourraient s’acheter des tonnes de choses.
« Attrapez-les toutes. Et au départ, nous allons en vendre une ! »
L’un d’eux avait dit cela et ils avaient tous commencé à bouger. Et alors qu’ils avaient tendu leurs mains pour les attraper...
J’avais touché la Véritable Esclave Éternelle. Les pierres précieuses incolores des enfants avaient brillé et elles étaient devenues lumineuses avant d’être aspirées dans l’épée.
« Qu-Que vient-il de se passer ? »
« I-Il est... ! »
« Le Roi aux Esclaves... »
« Pourquoi est-il ici !? »
Ils étaient tous surpris et paralysés par la tournure des événements.
Je m’étais déplacé vers eux avec la seule intention de les faire disparaître de la surface de ce monde.
Ils avaient l’air un peu pathétiques, mais je n’avais aucune sympathie.
« Chasri, Irina, Vuela, » dis-je et les enfants de Risha, Mira et Yuria étaient apparus comme des fantômes. « Airsa, Bella, Olga, » continuai-je et les enfants de Lilia, Raisa et Svetlana étaient également apparus.
Les six fillettes étaient apparues comme des esprits ou des fées, flottant dans l’air en étant semi-transparentes.
« N’y allez pas de main morte avec eux. Allez-y, » je leur avais ordonné d’en finir avec eux.
Et à ce moment-là, elles avaient toutes chargé les hommes encore stupéfaits de ce qu’il se passait.
Ainsi, le reste des subalternes de Midolfan avaient été impitoyablement traités...
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
PS : Vouloir s’en prendre aux esclaves ? Très mauvaise idée !
surtout que ce sont des esclaves princesse, les filles du roi donc les mec tiennent pas a leurs vie x)
merci pour le chap
Merci pour le chapitre.
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