Chargez sa magie avec un sourire – Tome 2 – Chapitre 52

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Chapitre 52 : L’Arrestation du Voleur

Un collier fusionné placé à son cou, une robe verte sur son corps, et une Carte d’Esclave en Bronze dans sa main.

Lilia se tenait à l’entrée de la forêt avec beaucoup de bonheur présent en elle. En la regardant, j’eus alors eu un certain sentiment d’accomplissement.

Avant cela, j’avais dû prendre tellement de temps pour rassembler toutes ces choses pour Risha, mais je savais maintenant que j’avais la capacité de récupérer tout cela très rapidement comme je l’avais fait pour ma plus récente esclave, Lilia.

Il s’agissait là d’un sentiment que je n’avais ressenti que dans des jeux.

« Comment est-ce ? Ceci ne vous semble-t-il pas inconfortable ? » Dis-je en indiquant son cou en tant qu’exemple.

« Non, ce n’est pas du tout inconfortable. Il me va vraiment très bien. C’est presque comme si j’étais née avec lui, desu. » (Lilia)

« C’est si bien que ça ? » (Akito)

« Oui, desu ! » Lilia déclara cela avec un sourire bien visible sur son visage. « Et encore une fois, occupez-vous bien de moi, desu. »

« Bien sûr. » Dis-je en hochant la tête.

Et bien, il était temps de revenir à Ribek pour faire ce qu’il fallait faire.

« Akito » (Maya)

Une voix familière m’appela et c’est alors que Maya arriva devant moi. Les autres filles étaient toutes en attente un peu plus loin et seule Maya s’approcha de moi.

« Quelle coïncidence ! Qu’est-ce que vous faites ici ? » (Maya)

« Je faisais un petit tour dans le coin. Et vous, que faites-vous là ? » (Akito)

« Nous sommes actuellement en pleine patrouille. » Maya me répondit ça puis regarda Lilia se tenant derrière moi. « Une nouvelle esclave ? »

« Oui, elle s’appelle Lilia. » Répondis-je.

« Ravie de vous rencontrer. Je suis l’esclave de Quatrième Génération, Lilia, desu. » (Lilia)

« Je m’appelle Maya. Moi et les filles qui se trouvent là, nous finirons toutes par porter les enfants d’Akito. » (Maya)

« Ravie de vous rencontrer, desu. » (Lilia)

Les deux femmes souriaient alors qu’elles se saluaient.

Je parlai alors à Maya. « Elle possède les mêmes capacités que Risha et les autres, donc si vous avez besoin de quelque chose, demandez-le-lui. »

« Le même pouvoir ? » (Maya)

« Exact. » Répondis-je en hochant la tête face à une Maya qui semblait surprise.

« Est-ce que cela va aller ? Elle est nouvelle, n’est-ce pas ? Je peux voir... qu’elle a déjà le collier et la robe. Ne lui faites-vous pas un peu trop confiance ? » (Maya)

« Vraiment ? Je suppose que ce que vous dites n’est pas totalement faux. » Dis-je en regardant Lilia, mon Esclave Éternelle. « Mais en tant que mon esclave, elle mérite ce degré de confiance. »

« Onii-chan... » (Lilia)

« Haa... » (Maya)

Lilia semblait profondément émue par ce que je venais de déclarer et Maya semblait quant à elle quelque peu stupéfaite.

« Comme attendu de vous, Akito. Toujours aussi viril ! » (Maya)

« Vraiment ? » (Akito)

« Oui, c’est le cas. » (Maya)

« Je vois... » Dis-je en inclinant la tête sur le côté.

Je n’avais jamais vraiment pensé à quelque chose comme cela. Je veux dire... c’était après tout mon esclave... et en plus, elle était une Esclave Éternelle.

Depuis que j’étais arrivé dans ce monde, j’avais fini par connaître la façon dont elles agissaient et le fait qu’elles ne désobéissaient jamais à leurs Maîtres. Elles étaient encore plus loyales que les chiens d’assistances utilisés dans mon précédent monde. Le trait racial de l’Esclave Éternelle semblait être une fidélité de 100 % envers leur Maître, ou du moins c’était ainsi que cela avait toujours été.

Grâce à cela... mais je ne pense pas que cela avait à voir avec le "Viril" dont elle vient de me parler.

***

« Maître, il y a un problème ! » (Risha)

Nous nous trouvions dès lors le lendemain matin. Je dormais quand Risha fit irruption dans ma chambre.

« Hm... qu’est-ce qui ne va pas ? » (Akito)

« Des Nitokas... des Nitokas ont été volés. » (Risha)

« ... Quoi ? » (Akito)

Ma somnolence disparut en un instant.

« Volé ? » (Akito)

« Oui ! Veuillez me suivre ! » (Risha)

Je hochai la tête avant d’aller m’habiller rapidement puis de quitter le manoir.

Risha me guida ensuite jusqu’à un endroit se trouvant à la périphérie de la ville.

« Ici, Maître ! » (Risha)

« ... Est-il sûr qu’ils ont bien été volés... » (Akito)

Nous nous trouvions sur la ligne défensive de la ville, il devrait y avoir environ vingt nitokas ici présents. Cependant, environ la moitié d’entre eux n’étaient plus là.

« Il s’agit donc... d’un vol, n’est-ce pas ? » (Risha)

« Oui. » (Akito)

« Comment... cela est-il possible ? » (Risha)

« ... » (Akito)

Risha avait dit cela, mais alors que je regardai la scène du crime... et c’était soudainement venu à moi.

Les endroits où ils manquaient des nitokas étaient vraiment très propres.

Les plates-formes sur lesquelles il manquait un nitoka avaient été laissées exactement comme avant.

Je sortis mon DORECA avant de "soulever" un des nitokas restants. La plate-forme du nitoka ressemblait exactement à celle où le nitoka manquait.

« Maître ? » (Risha)

« Le DORECA peut soulever des objets créés par un DORECA tout en ignorant le poids... vous le savez bien ? » (Akito)

« O-Oui. Ma carte d’esclave fonctionne de la même manière. » (Risha)

« Alors, comparez la manière dont ceux-ci ont été enlevés avec ce que je viens de faire. » (Akito)

« Heu... elle est identique. » (Risha)

« Donc, vous pouvez aussi deviner le coupable, n’est-ce pas ? » (Akito)

« ... Il s’agit donc de Seiya !? » (Risha)

Je lui répondis en hochant la tête. À l’heure actuelle, je ne connais que six personnes possédant un DORECA. Moi, mes quatre esclaves et Seiya. Encore maintenant, l’esclave de Seiya ne devrait pas avoir de carte, donc elle est hors de propos. Je faisais confiance à mes esclaves et donc, je ne croyais même pas un instant que cela soit elles.

Le dernier suspect était donc sans aucun doute possible Seiya.

« Quel imbécile ! » (Akito)

***

Dans la terre de désolation se trouvant dans le voisinage. Seiya et son esclave étaient actuellement là. Ils regardaient les dix nitokas qui étaient placés devant eux et Seiya était en train de sourire.

« Fufufufu. Avec ça... toute la puissance que je vais... » (Seiya)

« ... » (esclave de Seiya)

« Pfff, qu’est-ce qu’il y a encore avec toi ? Tu es toujours aussi inutile. Pourquoi son esclave peut-elle faire ces choses-là, mais que toi, tu en es totalement incapable ? » (Seiya)

« Je suis désolée. » (esclave de Seiya)

« Hmmm. Je pense que tu es tout simplement défectueuse. Bon, peu importe. Tout d’abord, qu’est-ce que c’est ? Avec ceux-là, je vais pouvoir — . » (Seiya)

« Vous allez pouvoir faire quoi ? » Dis-je avant de me placer devant Seiya.

« Akito !? Comment peux-tu être ici !? » (Seiya)

« Par chance, Maya a vu un homme suspect qui transportait des nitokas. Même si elle ne pouvait pas vous suivre, moi, je pourrais vous suivre, peu importe où vous iriez. » (Akito)

Je sortis mon DORECA avant de placer un cercle magique sur le sol. Un grand nombre de flèches indiquant la direction de matériaux apparurent alors, et l’une d’elles pointait directement vers l’un des nitokas présents ici. Ce cercle était celui pour un nitoka amélioré.

« Argh... » (Seiya)

J’observais Seiya qui gémissait et ceci fit que j’en avais encore plus assez de lui.

« Seiya... vous êtes vraiment tombé bien bas... » (Akito)

« Qu’est-ce que tu as dit !? » (Seiya)

« Vous êtes totalement pourri ! Réfléchissez à ce que vous venez de faire. Maintenant, vous n’êtes rien de plus qu’un voleur, un simple voleur ! De plus, vous vous promenez la nuit comme un minable petit voleur. » (Akito)

« Tais-toi ! C’est très bien ainsi ! Tu en as tellement ! Alors, donne-m’en ! » (Seiya)

« ... » (Akito)

Je ne pouvais pas penser à quoi répliquer. La seule chose que je pensais était... C’est quoi cette attitude ?

Pourquoi le voleur devient-il en colère contre sa victime ?

« Quoi qu’il en soit, vous allez me les rendre et vous viendrez avec moi. » (Akito)

« Pourquoi !? » (Seiya)

« Cette affaire concerne la population de Ribek. Si je ne punis pas l’auteur de ce crime, ils ne seront pas satisfaits. » (Akito)

« Qu’est-ce que tu es en train de me débiter comme conneries, toi le bâtard ! C’est ta ville après tout, alors pourquoi devrais-tu les satisfaire !? » (Seiya)

« ... » (Akito)

Il semblerait que cela n’avait pas d’importance ce que je disais. Je soupirai avant de lever les mains.

« Qu’est-ce que c’est ? Est-ce une sorte de charme ? » (Seiya)

« Regardez autour de vous, imbécile. » (Akito)

Seiya regarda autour de lui et le sang sembla comme quitter son visage. Maya et les filles avaient encerclé toute la région et elles avaient leurs nitokas montés sur des chariots qui étaient tous pointés sur Seiya. La situation de Seiya était vraiment très désavantageuse alors qu’il faisait grincer ses dents et que son corps n’arrêtait pas de trembler.

***

Dans la prison de Ribek, nous avions dès lors jeté Seiya dans une cellule d’isolement.

« Bâtard ! Laisse-moi sortir ! » (Seiya)

Seiya cria, mais je l’avais tout simplement ignoré. Je parlais avec le geôlier en tant que son Seigneur.

« Surveillez-le attentivement. Il peut agir très violemment et donc, n’ouvrez pas la cellule, peu importe la situation. » (Akito)

« Compris. » (Geôlier)

« Et vous voyez cette femme se trouvant là-bas, cette Esclave Éternelle ? » (Akito)

Je pointai du doigt l’Esclave Éternelle de Seiya qui était dans une autre pièce.

« Oui ! » (Geôlier)

« Laissez cette fille faire ce qu’elle veut sauf s’il s’agit d’ouvrir la cellule ou de briser les choses. S’il vous manque des choses dont vous avez rapidement besoin, alors demandez-les à Yuria. » (Akito)

« Compris. » (Geôlier)

Le geôlier me fit alors un salut avant de partir accomplir sa tâche.

Je regardai alors l’esclave de Seiya. J’avais vraiment pitié qu’elle ait un tel maître. Elle avait des bleus fraîchement faits un peu partout sur elle, mais, malgré tout, elle semblait ne s’inquiéter que pour son maître. Il s’agissait bien là d’une Esclave Éternelle exemplaire.

Bon sang... Comment peut-il traiter si mal une jeune fille si douce ?

Honnêtement, j’étais plus en colère contre cela que contre le vol.

« Akito !!! Laisse-moi tout de suite sortir de là ! Si tu ne le fais pas, tu vas le regretter ! AKITOOOOO! » (Seiya)

Je le regardai en faisant un grognement, mais je ne répondis rien.

Accompagné par les cris de Seiya qui était ainsi devenu un prisonnier, je quittai la prison.

Malheureusement, vous récoltez ce que vous semez !

***

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