Chargez sa magie avec un sourire – Tome 2 – Chapitre 43

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Chapitre 43 : Tolérance

« AKIIIIIHHHHIIIITTTTTOOOOOOOOO » (Seiya)

Alors que je rentrais à la ville entourée de Maya et des filles, j’entendis une voix qui criait de très loin.

Je regardais alors dans la direction pour savoir de qui il s’agissait, et je vis alors qu’il s’agissait de Seiya qui criait.

Cela faisait un moment depuis la dernière fois où je l’avais vu. Il s’approcha alors de moi, les yeux injectés de sang et brandissant une épée en fer.

« Akito » (Maya)

« C’est correct. » Arrêtai-je ainsi Maya avant qu’elle n’intervienne. Puis je dégainai aussi mon épée Esclave Éternelle Kai.

Je n’avais surtout pas envie de mal paraître devant ces femmes qui avaient exprimé leur affection pour moi.

« UOOOO! » (Seiya)

« Mer ! » (Akito)

Je levai alors mon épée et interceptai facilement l’attaque de Seiya.

Un son métallique retentit une seule fois dans les environs — et c’est alors que mon épée trancha en deux celle de Seiya.

« Saloperie ! » (Seiya)

Seiya frappa alors d’une manière tout à fait ridicule avec son épée maintenant brisée.

Si vous regardiez cela d’un point de vue extérieur, cela donnait vraiment l’impression de voir un gamin trop gâté qui déchaînait sa colère sur bien plus grand que lui. Cette attaque était complètement inutile.

Je décidai donc d’attraper sa main puis de lui donner un bon coup de poing dans le ventre avant même qu’il puisse réagir.

Son épée tomba alors au sol, produisant un son.

« Guuuwaaaa... » (Seiya)

Seiya tomba alors à genoux, provoquant un son montrant sa douleur.

« Maître ! » (esclave de Seiya)

L’esclave de Seiya courut alors vers lui.

Ses vêtements étaient toujours les mêmes que ceux qu’elle portait lorsqu’elle était chez la déesse... sauf que maintenant, ils étaient très usés.

... Il devait probablement penser que c’était des vêtements appropriés pour une esclave.

Elle semblait vraiment inquiète pour lui et donc, courut jusqu’à arriver à son côté.

« Tais-toi ! » (Seiya)

Seiya la repoussa.

À la suite de son action, elle tomba sur le dos, puis posa une de ses mains sur ses joues tout en affichant une expression qui montrait qu’elle était sur le point de pleurer.

« Merde ! Seulement 200 !? Mon Dieu, t’es qu’une chose si inutile ! » (Seiya)

Je pense qu’il serait temps que vous vous rendiez compte que ce n’est pas le bon moyen d’agir avec elle.

« Hey... Seiya — . » (Akito)

« Ta gueule ! » Me cria-t-il cela, tout en me lançant un regard furieux alors que ses yeux injectés de sang devinrent encore plus rouges.

« Dis-moi tout ! Quel genre d’astuce as-tu utilisée !? As-tu rencontré à nouveau la déesse et lui as-tu léché ces bottes pour avoir tout cela ? » (Seiya)

« La Déesse ? Vous voulez parler d’Ilia. Non, je ne l’ai pas rencontrée à nouveau depuis la première fois avec vous. » (Akito)

« Arrête de me mentir. Qu’est-ce que tu as fait !? » (Seiya)

« ... J’ai juste créé une ville avec l’aide de mon esclave... » (Akito)

« Arrête de me dire des conneries, tu me mens !!! » (Seiya)

Seiya se mit à crier de plus belle.

« Il n’y a aucune chance que tu sois capable de créer une si grande ville ! De plus, il n’y a aucun moyen que tu puisses avoir ainsi le contrôle de quatre villes si rapidement ! » (Seiya)

Après quelques secondes, il poursuivit.

« TOI... TOI... JE SAIS QUE TU AS TRICHÉ...!!!! » (Seiya)

Ainsi, voici ses conclusions ?

Comme vous ne pouvez pas comprendre, alors obligatoirement, je triche ?

« Haaa... Restez silencieux et écoutez. Je n’ai pas fait grand-chose. J’ai juste rendu mon esclave heureuse. » (Akito)

« Maudit tricheur ! » (Seiya)

Seiya essaya alors de me frapper.

En représailles, je — ne fit rien, car avant même de pouvoir faire le moindre mouvement, Maya avait avancée jusqu’à lui avant de bloquer ses bras derrière son dos.

« Relâche-moi ! Merde ! Même maintenant, tu essayes encore de me tromper ! » (Seiya)

« Non, je ne suis pas — . » (Akito)

« Ta gueule ! Ta gueule ! Ta gueule ! » (Seiya)

Il se mit alors à crier en continu. Il semblerait que tout ce que j’essayais de dire serait désormais inutile.

« Hé ! Akito, que devons-nous faire avec ce gars. » (Maya)

Maya me regarda tout en demandant cela, et les autres filles m’observaient toutes.

Il semblait qu’elles disaient toutes. « Si vous avez besoin qu’il soit éliminé, alors nous pouvons le faire pour vous. »

« ... Relâchez-le, et laissez-le partir. » (Akito)

« Est-ce que c’est vraiment correct ? » (Maya)

« Ouais. Il est après tout le dernier fragment qui provient de mon ancien chez-moi. » (Akito)

« Si c’est le cas... alors on ne peut pas vraiment faire autrement. » (Maya)

Maya semblait comprendre mes raisons.

Elle poussa alors Seiya loin de moi.

Alors qu’il était à nouveau libre, Seiya me décrocha à nouveau un sombre regard.

« Akito... » (Seiya)

« Je vais vous le dire une fois de plus. Je n’ai pas fait grand-chose. Et je n’ai pas triché. J’ai juste cherché à traiter le mieux possible mon esclave. Vous pouvez comprendre le sens de ces paroles de la manière que vous aimez le plus. » (Akito)

« ... » (Seiya)

Il ne me répondit pas. Il me regarda plutôt comme si j’avais tué ses parents.

« Si vous pensez que je vous trompe, alors essayez simplement de rendre votre esclave heureuse et vous verrez. Si vous le faites, les choses pourraient vraiment changer. » (Akito)

« Tais-toi ! » (Seiya)

Seiya se mit de nouveau à crier avant de se tourner pour partir.

« Qui croirait ces conneries ? Tu verras bien. Je vais découvrir comment tu as triché et quelles astuces tu as utilisées. »

« ... » (Akito)

Il semblerait que peu importe ce que je disais, il ne le comprendra jamais.

Seiya s’éloigna alors et son esclave commença aussi à le suivre.

« Maître ! » (esclave de Seiya)

« Arrête de me suivre, toi l’inutile ! » (Seiya)

Son esclave s’arrêta net.

« Assieds-toi en position du seiza ! Et aujourd’hui, ne m’approche pas ! » (Seiya)

Seiya s’en alla après avoir crié cela à son esclave.

Son esclave le regarda partir et tout comme il lui avait ordonné, elle se plaça à genoux sur les pierres pour ainsi prendre la position du seiza.

« Attends, qu’est-ce que tu fais là ? Tu vas blesser tes jambes. Alors, remets-toi debout ! » (Maya)

Tout en disant cela, Maya marcha vers elle. Et au moment où elle était sur le point de la faire se relever, je me mis à parler.

« Maya. » (Akito)

« Q-Quoi ? » (Maya)

Maya vacilla en voyant mon regard sérieux qui était bien visible sur mon visage.

« Laissez-la faire ce qu’elle veut. » (Akito)

« M-Mais... » (Maya)

« Il s’agit là d’un ordre de son Maître, et elle est après tout une esclave éternelle. » (Akito)

Je me tournai alors vers elle avant de lui demander :

« Est-ce que c’est bien cela, n’est-ce pas ? »

« ... » (esclave de Seiya)

Elle ne me répondit pas, se contentant de me regarder.

Mais elle me semblait étrange, comme si elle était reconnaissante pour ma considération à son égard...

« V-Vraiment ? » (Maya)

« Allons-y. » (Akito)

Je pris alors avec moi Maya et les filles et je m’en allai.

Nous nous éloignâmes ainsi de l’esclave de Seiya.

Maya et les filles regardèrent continuellement vers elle en essayant de le dissimuler, mais pour ma part, je ne la regardais jamais.

Il s’agissait... probablement d’une partie de sa propre conception de la fierté.

Grâce au fait que j’avais découvert que le surmenage était un symbole de fierté pour Risha et les autres esclaves éternelles... J’avais donc une certaine confiance en ce que je pensais.

Notre groupe progressa alors dans la nature sauvage.

Après avoir marché pendant un moment, Maya se mit à me parler.

« Akito ? » (Maya)

« Quoi ? » (Akito)

« Vous êtes... le plus grand homme que je connaisse... » (Maya)

« Vraiment ? » (Akito)

« Oui, c’est ce que je pense. Et vous, les filles ! Pensez-vous que j’ai raison ? » (Maya)

Maya se mit à crier cela et les filles montrèrent alors qu’elles étaient d’accord avec elle.

« En comparaison... ce mec n’a rien dans le froc. Il ne peut même pas se dire un vrai mâle. » (Maya)

Une fois de plus, les autres filles semblèrent d’accord.

Elles commencèrent alors toutes à parler entre elles et les environs devinrent tout à coup beaucoup plus vivants.

« He ! Akito... » (Maya)

Maya se rapprocha alors de moi avant de placer ses bras autour de moi et commença à me parler avec une douce voix très câline...

« Qu’est-ce qu’il y a ? » (Akito)

« Comme je le pensais... Donnez-moi des enfants dès maintenant. » (Maya)

Les voix des autres filles s’arrêtèrent soudainement, et elles me fixèrent toutes du regard, en attente de ma réponse.

J’étais heureux de leur espoir, mais...

« Pas maintenant. Je n’ai pas assez de temps libre à vous consacrer alors que je dois encore créer une ville pour vous permettre d’y vivre. Vous devrez donc patienter un peu. » (Akito)

« Je sais... bien. » (Maya)

Maya se sépara alors de moi, affichant alors un regard comme si elle se sentait seule.

Je me demandais alors si je devais faire un peu de suivi émotionnel vis-à-vis de tout cela.

« Comme je le pensais... Akito, vous êtes vraiment une personne tolérante et vraiment un grand homme. » (Maya)

« Hein ? » (Akito)

« Je le pense aussi ! » (une des filles)

« J’attends avec impatience le jour où nous pourrons porter vos enfants ! » (Maya)

Annoncèrent Maya ainsi que les filles se trouvant avec elle.

Après avoir déclaré cela, tout était devenu encore plus animé qu’auparavant... il semblait que cela soit actuellement un moment débordant de joies.

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