Bienvenue dans une guilde de monstres – Tome 1 – Chapitre 2

Bannière de Bienvenue dans une guilde de monstres ***

Chapitre 2 : Vers la cité

« Les monstres attaquent ! » La voix de la vigie fit écho depuis les murs de Dekuch.

Les soldats s’étaient précipités vers les murs, avaient immédiatement fermé les portes et avaient préparé leurs arcs.

« Où sont-ils ? »

Peu importe où ils avaient regardé, pas un seul monstre n’avait pu être trouvé.

« Là-haut ! Dans le ciel ! »

Puis, une énorme ombre avait noirci le ciel.

Un nuage qui passait par là ? pensèrent-ils.

Mais quand ils avaient regardé le ciel, leurs espoirs avaient été brutalement trahis.

La silhouette d’un énorme reptile ailé et cornu bloquait la lumière du soleil.

Dans ses yeux étincelait la lueur vive de l’intelligence.

« U-Un dragon... » Chaque soldat avait commencé à murmurer le même mot.

C’était en effet la forme d’un dragon, la bête la plus puissante et la plus redoutée du monde entier.

Le prédateur imparable qui répandait la peur dans le cœur de ses proies.

Faire face à l’un d’eux signifiait qu’il était impossible d’éviter la mort, même s’ils essayaient de fuir.

Les soldats, se préparant à leur mort, avaient inconsciemment été envoyés sur leurs fesses.

« Excusez-moi ! Pourriez-vous nous laisser entrer dans la ville ? » Cette voix était si claire qu’elle était totalement hors de propos.

Mais c’était le salut pour ces soldats.

Ils avaient immédiatement commencé à chercher la source de la voix. Mais peu importe à quel point ils avaient essayé, cela venait de nulle part qu’ils pouvaient voir.

« Je suis ici ! » Cette voix mystérieuse était venue du ciel.

Il semblerait que la quintessence absolue de la mort, qui faisait trembler tout le monde de peur, leur parlait.

Les soldats avaient gardé leurs yeux écarquillés.

« Salut ! Pouvez-vous nous laisser entrer ? »

Ensuite, ils avaient vu quelqu’un sur le dos du dragon.

« Le chevauche-t-il ? »

Les soldats avaient été horriblement choqués en constatant ça.

***

« Je-je vois, donc vous êtes un dompteur..., » demanda l’un des gardes.

À côté de lui, il y avait un cheval blanc avec une corne qui poussait sur son front.

Les soldats qui escortaient Raiz restèrent à distance de lui, et les habitants envoyaient occasionnellement des regards curieux sur le couple particulier.

Raiz avait demandé aux gardes s’ils pouvaient lui montrer le chemin de la maison du maire de la ville.

« Tout à fait, » répondit Raiz. « Nous n’avons pas pu trouver d’emploi depuis la fin de la guerre, nous avons décidé d’ouvrir un magasin... Voilà pourquoi nous sommes venus ici. »

« Un magasin... ? Pour le dragon ? » demanda le garde.

Les soldats n’avaient aucune idée du genre de boutique qu’un dompteur de dragons allait ouvrir, alors ils avaient commencé à imaginer la bête en train de vendre des marchandises comme un vendeur.

Non, cela ne pouvait pas être ainsi.

« Nous voulons principalement une maison, » déclara Raiz.

« J-Je vois... B-Bon, nous sommes arrivés, » déclara le soldat. Le soldat avait alors pointé du doigt une maison qui ressortait légèrement plus que d’autres.

« Merci de nous avoir escortés ici, » déclara Raiz.

« V-Vous êtes les bienvenus... Nous retournons maintenant à nos positions. »

Ils avaient semblé fuir en retournant aux murs.

« Bon sang, est-ce qu’ils nous ont vraiment laissés seuls comme ça ? » La licorne étonnée soupira en les regardant.

« Eh bien, ce ne sont que de simples soldats, des individus dont le devoir est de protéger leurs positions, » répliqua Raiz. Les mots de Raiz étaient trempés dans le cynisme alors qu’il frappait à la porte du maire.

***

« Bonjour, je suis le maire de cette ville. Je m’appelle Dapta, » se présenta Dapta.

Il avait été amené dans une grande pièce, probablement faite spécialement pour recevoir des invités.

Raiz s’était assis sur une chaise placée de l’autre côté de la table qui le séparait du maire, un homme assez potelé.

« Bonjour, je suis Raiz Dompteur, » répondit Raiz.

« Alors, Seigneur Raiz, qu’est-ce qui vous amène dans ma ville ? Apporter un dragon..., » déclara Dapta.

Alors qu’il était terrifié par la bête que l’on pouvait voir par la fenêtre, le maire avait tenté de sonder les intentions de Raiz.

« Eh bien..., » commença Raiz.

Raiz avait jeté un coup d’œil oblique à l’homme robuste près du maire avant de commencer à négocier.

« Oh, c’est vrai ! Cet aventurier est Trow, le maître de guilde de cette ville. Il collabore également pour maintenir l’ordre public ! » Le maire avait essayé de changer de sujet.

« N’hésitez pas à m’appeler Trow, noble Raiz, » déclara Trow.

Trow pensait que Raiz était un noble, puisqu’il s’était présenté en utilisant son nom complet, et avait décidé de le signaler.

« Non, mon nom de famille est juste un titre qui m’a été donné pendant la guerre, » répondit Raiz. « Je suis le premier de ma génération. »

Dans ce monde, les titres relatifs aux mérites de bataille étaient rares. Ils étaient principalement présents pour l’honneur.

Les individus qui s’étaient eux-mêmes surmenés avaient été récompensés par des titres plutôt qu’avec de l’argent.

C’était la raison pour laquelle une partie des salaires de l’armée étaient si bas.

Ce n’était pas vrai à long terme, mais c’était un autre sujet.

« Alors pourquoi êtes-vous là ? » demanda Trow.

Trow avait repris la discussion, mais Raiz avait maintenu son calme et avait poursuivi les négociations.

« Vous pouvez deviner avec ce dragon que je suis un dompteur, » déclara Raiz.

« Un dompteur !? » S’écria Dapta.

Les dompteurs n’étaient rien d’inhabituel, mais quelqu’un qui apprivoisait un dragon était d’un rang complètement différent du commun des mortels.

C’était parce que pour dompter une bête de ce niveau, il faudrait un esprit inflexible et un incroyable talent.

Pourquoi quelqu’un de si incroyable est-il ici ? pensait Dapta.

Trow avait aussi commencé à devenir tendu.

Il a apprivoisé un dragon et a même acquis un titre... Si ma conjoncture est bonne, il est sûrement... ! pensa Trow.

« En fait, j’aimerais savoir si vous avez un bâtiment dans la ville pour moi et mes monstres, » annonça Raiz.

« ... Quoi !? » s’écria Dapta.

La demande était si inattendue que les deux hommes furent complètement abasourdis.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre

  2. Merci pour se chapitre

  3. j’adore les type et leur réaction c est comme si qu il disait : quoi tu veux venir dans notre ville ? pourquoi on ferai sa dégage ,on a pas besoin de toit ta seulement sauver le monde apres tout, boloss va ! , xD .

Laisser un commentaire