Chapitre 17 : Le travail de Raiz, la gestion du ranch
« Aujourd’hui, Raiz, tu reviendras avec nous ! » s’exclama Lety.
« Salut, Lety, Merck, » déclara Raiz.
Le lendemain de la capture des forces spéciales de Serga par l’unité de l’ombre, les anciens camarades du dompteur étaient réapparus.
« Vous êtes les bienvenues, Dame Lety, Monsieur Merck, » Lamia les avait salués poliment,
Et l’homme l’avait saluée en retour. « Bon matin. »
« Raiz ! Tu as fait partie de notre armée, alors tu devrais comprendre ton rôle, non !? Ce pays a besoin d’un soldat compétent comme toi afin d’éviter une autre guerre ! » déclara Lety avec force.
Il l’écoutait tranquillement, mais il savait déjà ce qu’elle allait dire. Après tout, il avait demandé à Cat Sith de continuer à les observer.
Ils allaient essayer de le convaincre de retourner dans l’armée en disant qu’il serait récompensé adéquatement pour ses mérites.
« Désolé, mais je suis occupé ce matin. Mais j’apprécie vos efforts. Voulez-vous venir me voir au travail ? » demanda Raiz.
« Si tu reviens avec nous, il n’y aurait pas besoin... ! », commença Lety.
« Lety, on ne doit pas gêner son travail. Tout le monde doit travailler, alors nous ne ferions que causer des problèmes à d’autres personnes, » Merck avait réprimandé avec tact la femme exubérante.
« C’est vrai. Si je ne vais pas au travail, je serai poursuivi pour rupture de contrat, et je devrai payer une énorme somme d’argent. Si l’armée doit payer pour moi, je réfléchirai sérieusement à votre proposition. Gardez à l’esprit que, pour regagner la confiance perdue, la somme réelle augmentera de plusieurs fois le montant original, » annonça Raiz.
« Plusieurs fois !? » Le corps de Lety s’était raidi en essayant d’imaginer combien cela pourrait être.
« Je dois y aller maintenant. N’hésitez pas à venir avec moi, si vous le voulez, » déclara Raiz.
Sans attendre leur réponse, Raiz avait quitté la maison.
« Hé, attends ! Nous n’avons pas..., » recommença Lety.
« Pourquoi n’irions-nous pas voir ce qu’il fait ? Même s’il ne veut pas revenir, il est au moins occupé avec quelque chose, » déclara Merck.
« ... Très bien, » peut-être qu’elle avait déjà compris la situation, car elle avait tranquillement écouté son compagnon.
***
« Une cockatrice !? » s’écria Lety.
Devant eux, le monstre effrayant qui pouvait pétrifier de son regard était couché dans son nid.
Ceux qui avaient une résistance élevée à la magie n’avaient rien à craindre, mais cela représentait une menace réelle pour n’importe qui d’autre.
Lety et Merck n’avaient pas pu s’empêcher de se cacher dans la panique.
« Ne vous inquiétez pas, ses yeux sont à moitié fermés, » déclara Raiz.
« « Et alors !? » » Les deux autres avaient répondu d’un ton choqué.
« Les cockatrices peuvent affaiblir leur pouvoir en fermant à moitié les yeux. Ça ne peut pétrifier personne, pas même vous, » déclara Raiz.
Les deux soldats inclinèrent la tête, stupéfaits.
Le monstre avait vraiment les yeux à moitié fermés, comme s’il les regardait fixement.
« Je ne savais pas qu’elles pouvaient faire ça, » déclara Merck.
« Moi non plus. Quelle surprise ! » s’écria Lety.
« D’habitude, ce n’est pas intentionnel, » déclara Raiz.
Raiz avait les deux soldats derrière lui et s’était approché de Cockatrice, puis il s’était glissé sous son ventre couvert de plumes.
« Qu’est-ce que tu fais ? » demanda une Lety surprise.
« Je suis sûr que c’est confortable là-dessous, » blagua Merck.
« Le plumage de Cockatrice vous garde au chaud au cours des jours froids, » Lamia avait répondu avec sérieux à la blague de Merck.
« En y pensant, un matelas farci de ses plumes doit donner une très agréable sensation, » et alors, elle avait imaginé un nouveau débouché pour l’entreprise.
« N’en auriez-vous pas besoin d’une grande quantité ? » demanda Lety après avoir vu l’une des plumes éparpillées.
« Mais pourquoi Raiz est en dessous d’elle en ce moment ? » demanda Merck à Lamia qui montrait du doigt le monstre devant eux.
« Regardez attentivement. Il n’y a qu’une seule raison, » répondit Lamia.
Ils avaient de nouveau fait face à cette direction pour voir Raiz transportant un énorme œuf avec lui.
« Je vois, tu ne voulais que son œuf, » déclara Lety.
« Oui, mais la partie cruciale commence maintenant, » répondit Raiz.
« La partie cruciale ? » demanda Merck.
Ils avaient demandé cela tout en affichant un sourire narquois, puis, tout d’un coup, un rugissement bruyant et étrange leur avait percé les oreilles.
« Quoi ? Quoi !? Que se passe-t-il !? » s’écria Lety.
Raiz s’était éloigné de là et les avait dépassés à toute vitesse.
« Courrez ! Cockatrice devient dingue ! »
Quand Lamia les avait prévenus, elle était déjà loin.
« Eh... ? Qu’est-ce qui se passe !? » cria Lety.
« Ahhhh ! » Le monstre déclencha un autre rugissement tonitruant.
« Waaaah ! » Les deux soldats avaient commencé à courir afin de sauver leur vie.
Derrière eux, Cockatrice déployait ses ailes et les poursuivait.
« E-Elle peut voler ! Elle va nous tomber dessus ! » s’écria Lety.
« Non, elle ne vole pas, elle glisse ! Les cockatrices sont comme des poulets, elles ne peuvent pas voler ! » répondit Raiz tel un professeur.
« Qui se soucie de ce détail !? » cria Merck.
Derrière eux, un fort bruit de battement d’ailes précédait chaque attaque du monstre.
Les deux soldats avaient été traumatisés par cette expérience.
***
« Ne vous inquiétez pas, Cockatrice n’est pas très intelligente. Elle va se déplacer pendant un certain temps, puis elle oubliera tout ce qui s’est passé et retournera à son nid, » annonça Raiz alors qu’il lavait soigneusement leur butin dans la hutte. « Merci, les gars. Vous avez été de super leurres. La prise d’aujourd’hui s’est déroulée sans accrocs. »
« Des... leurres... ? » balbutia Merck.
« Habituellement, nous devons demander l’aide de monstres rapides, mais vous êtes tous deux bien entraînés, » Lamia les avait félicités en affichant de la joie.
« ... Khhaaaa ! » Lety voulait frapper Raiz de toutes ses forces, mais elle n’avait plus d’énergie après avoir tant couru.
« On va vendre ces œufs en ville. Êtes-vous trop fatigué, ou voulez-vous venir avec nous ? » demanda Raiz, alors qu’il chargeait l’œuf dans un chariot.
Lety avait immédiatement retrouvé son énergie et s’était levée. « Bien sûr qu’on arrive ! »
« Je vais faire une pause pour l’instant. On se retrouve plus tard. » D’un autre côté, Merck ne pouvait pas bouger et était étendu sur le sol.
« D’accord, alors, allons-y, » déclara Raiz.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
PS : Sacrément dangereuse sa poule pondeuse dit donc !
L’oeuf a intérêt d’être excellent pour une omelette pour risquer sa peau 🙂
Tu le sauras la semaine prochaine, on a la suite direct sur la vente de l’oeuf…