Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 4 – Chapitre 2 – Partie 1

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Chapitre 2 : Retraite temporaire du donjon antique

Partie 1

Bzzz, bzzz ! Le son étrange m’avait réveillé dans le monde des rêves, et j’avais marmonné à haute voix. Je m’étais assis et… oh, Marie me tenait dans ses bras. Je m’étais souvenu qu’elle m’avait lu un livre hier soir alors j’avais décidé de la laisser dormir encore un peu.

J’avais doucement écarté ses bras et j’avais écouté le bruit dans l’obscurité.

« Tout… retrait… Bzzz ! » Le bruit continuait, mélangé à ce qui ressemblait à une voix d’homme. En utilisant la faible lumière, je m’étais tourné pour trouver la source du bruit, et j’avais découvert qu’il s’agissait de l’outil magique sur la table.

Ah, le lien de communication.

À en juger par le moment où nous nous étions endormis au Japon, il était probablement environ sept heures du matin.

L’outil magique avait continué à émettre le bruit blanc, malgré l’heure matinale. Nous étions dans une petite pièce au deuxième étage, et les murs réfléchissaient peut-être les ondes radio, ou quel que soit ce que l’outil utilisait. Je n’avais aucune idée de son fonctionnement, donc c’était juste une supposition.

Je m’étais gratté la tête dans l’obscurité et je m’étais tourné sur le côté pour trouver de la lumière en regardant dans l’espace sous la porte. Comme il faisait clair de l’autre côté, quelqu’un aurait pu passer avec une lumière.

Je m’étais levé et j’avais touché le long des murs en me dirigeant vers la porte et en l’ouvrant. Là, j’avais trouvé un grand groupe qui tenait des choses comme des lanternes.

« … Hein ? » dis-je avec surprise. Mais ils avaient aussi des yeux ronds face à l’apparition soudaine d’un visage endormi. J’avais regardé les hommes à la lanterne, alors que les rouages de mon cerveau endormi commençaient à tourner.

À en juger par la direction qu’ils prenaient, ils retournaient probablement à l’entrée. Le « retrait… » que j’avais entendue plus tôt était probablement un ordre de retraite. Je m’étais frotté les yeux et j’avais regardé autour de moi, puis une voix m’avait appelé.

« Hein ? Que faites-vous ici ? »

« Oh, bonjour, Zera. *bâille*… Bonjour. » J’avais essayé d’étouffer un bâillement en le saluant, et Zera, le chef de l’équipe Pierre de Sang, avait haussé les épaules avec exaspération. C’était un grand homme aux cheveux noirs que nous avions récupéré lors d’une mission de sauvetage il y a environ un mois. Depuis lors, nous nous parlions fréquemment comme ça.

À ce moment, j’avais senti quelque chose se pencher sur moi par-derrière. Mariabelle s’était enfin réveillée et avait titubé de cette façon jusqu’à moi. Elle était probablement encore à moitié endormie et avait posé son menton sur mes épaules pour se tenir droite, puis avait laissé échapper un grand bâillement.

« Aha, on dirait que vous dormez encore. Dépêchez-vous de vous préparer. Nous battons temporairement en retraite pour retrouver notre énergie. » Nous avions incliné nos têtes dans la confusion face à la remarque soudaine.

Il semblait que des choses s’étaient produites en notre absence.

Les équipes de raid étaient pleines d’individus d’élites, mais elles avaient des problèmes au deuxième étage, leur énergie et leur moral s’épuisant peu à peu. Ils voulaient s’en sortir le plus vite possible, mais ils étaient de moins en moins efficaces. C’est pourquoi ils avaient pris la décision de se retirer pour l’instant et de retrouver leur vitalité.

Après avoir rassemblé nos affaires et quitté la pièce, nous avions marché avec Zera qui nous avait expliqué ce qui se passait.

« On paye donc le fait d’avoir libéré le premier étage si tard ? » demandai-je.

« Oh, ne le dites pas comme ça. Nous avons besoin d’une sorte de raison pour faire une pause publiquement. » Il m’avait tapé sur l’épaule, me faisant gonfler les yeux par l’impact. En regardant autour de moi, j’avais compris ce dont il parlait. Nous étions au milieu de la foule et nous grimpions tous de plus en plus haut, mais beaucoup de gens autour de nous portaient des expressions fatiguées. Il était clair qu’ils avaient besoin de repos.

Les donjons étaient un travail difficile qui nécessitait de longues périodes d’errance. On ne pouvait jamais baisser sa garde en entendant les cris de quelqu’un au loin.

Pendant que nous parlions, j’avais senti un regard empli de doute venant de derrière moi. Lorsque je m’étais retourné, j’avais vu Marie me regarder d’un air exaspéré, avec plusieurs esprits de lumière me suivant de près.

« Oh, tu donnes l’impression qu’un donjon est si dur, si horrible et si effrayant. » Ce n’était pas si difficile pour nous, bien sûr. Nous venions de nous promener dans ce monde de rêve pour nous amuser. De plus, ce raid n’était pas une obligation pour nous, et honnêtement, nous avions la possibilité de nous retirer à tout moment si nous en avions envie. Mais avant de m’en rendre compte, je disais tout le contraire.

« Oui, c’est incroyable qu’un donjon aussi rare des temps anciens existe encore. D’après ce que je peux dire, il semble être équipé d’une technologie exceptionnelle de circulation d’air et de réparation. Les monstres sont également de première qualité. Ce donjon est vraiment étonnant. » Je n’étais pas sûr qu’ils comprennent, mais j’avais voyagé tout autour du continent pour trouver ce genre d’endroit. Combattre des monstres puissants, trouver des trésors et améliorer constamment mon propre pouvoir… Ce n’était vraiment rien de moins qu’un miracle que je me sois retrouvé dans un tel endroit. Vraiment merveilleux. C’est ce que j’avais expliqué avec passion, mais Marie avait juste jeté un regard perçant à Zera comme pour dire : « Tu vois ? »

Quoi ? Mais toi aussi, tu t’amusais bien, Marie…

« Je crois que je commence à comprendre ce type, » déclara Zera.

« Oui, il est comme ça. Mais ne vous inquiétez pas, c’est une personne normale une fois qu’il a mis le pied hors du donjon, » déclara Marie.

« … » Pour une raison quelconque, je m’étais senti assez seul malgré mon appartenance au groupe de raid. Attendez, ce n’est pas Marie qui m’a poussé à aller au donjon avant ?

J’avais failli le dire, mais Marie m’avait coupé la parole en toute hâte.

« Regardez, nous sommes presque à la surface. Hmm, ça fait un moment que nous n’avons pas vu la lumière du soleil. Comme c’est rafraîchissant. Oui, j’ai hâte. » Elle n’avait pas l’air très enthousiaste à ce moment-là, mais il était possible que je l’aie juste imaginé. J’avais regardé dans la direction qu’elle indiquait et j’avais trouvé une faible lumière qui brillait en haut de la passerelle en spirale. Les lanternes et les torches qui nous entouraient avaient commencé à s’éteindre progressivement, et les esprits de lumière qui nous avaient accompagnés nous faisaient signe de vouloir partir et disparaître.

Nous attendions avec impatience le donjon antique, mais nous ne nous attendions pas à ce que le raid fasse une pause dès notre retour. Mais si j’avais l’air visiblement déçu maintenant, l’elfe me taquinerait sûrement à nouveau. Et donc, nous avions continué à faire lentement notre ascension.

Le ciel au-dessus de nous était d’un blanc éclatant.

L’air frais avait afflué, et alors que je me hissais par les marches pour sortir, il n’y avait plus de plafond au-dessus de nous. Je m’étais allongé, me sentant revigoré, et Marie et les autres aventuriers faisaient de même.

« Ahh, je me sens revigoré. C’est agréable d’être à nouveau dehors. Regarde, le ciel est nuageux. Je me demande si Arilai va aussi bientôt entrer dans une saison des pluies, » déclara Marie.

« Je pense que oui. La lumière du soleil s’est beaucoup affaiblie et je pense qu’il va beaucoup pleuvoir à partir de maintenant. » J’avais respiré de l’air qui sentait l’humidité et j’avais à nouveau regardé le ciel.

Il allait bientôt pleuvoir, faisant germer les graines partout, et les plantes allaient pousser dans d’autres endroits que l’oasis en quelques jours. La saison des pluies était très précieuse pour les régions désertiques, et je m’étais dit que les gens d’ici l’abordaient différemment de la façon dont la saison des pluies était traitée au Japon.

J’avais remarqué que Zera regardait aussi le paysage et je l’avais appelé. « On s’était terrés là-dedans pendant tout un mois. Je suis sûr que nous devons nous reposer, sinon cela va commencer à affecter la santé des gens. »

« Oui, mais personnellement, je n’aime pas rester inactif trop longtemps, sinon je vais m’affaiblir. Alors, vous venez d’un autre pays, n’est-ce pas ? Aurez-vous un endroit où rester une fois de retour à Arilai ? » Marie, la chatte noire, et moi avions eu du mal à trouver une réponse. Oh, et il faisait trop sombre pour voir tout à l’heure, mais le familier en forme de chat était aussi avec nous dans ce monde. Nous avions pu l’invoquer respectivement en utilisant le collier au Japon ou dans le monde des rêves.

Marie semblait se souvenir de quelque chose et avait ouvert la bouche pour parler.

« Pourquoi ne pas aller à l’atelier de Mewi ? Cet endroit devrait avoir beaucoup de place. Je suis sûre qu’il ne verrait pas d’inconvénient à nous laisser y rester un peu, » déclara Marie.

« Oh, tu as raison. Passons plus tard. » La dernière fois que nous avions visité l’atelier de Mewi, nous avions eu l’impression qu’il était bien trop grand pour que quelqu’un y vive seul. Nous avions supposé qu’il nous accepterait volontiers, et Zera avait hoché la tête lorsque nous lui avions expliqué ainsi.

« J’ai compris. Venez me voir si ça ne marche pas. Je peux héberger quelques invités, alors pas de problème. Oh, il est temps de partir. » Tout le groupe semblait être sorti de terre, et ils avaient commencé à donner des ordres et à se mobiliser. Notre destination était bien au-delà des dunes, et je ne pouvais pas reprocher à Marie d’avoir poussé un grand soupir.

« Tu n’as pas l’air très heureuse, même si nous allons bientôt nous reposer, Mariabelle. »

« Oh, Doula ! Je suis désolée si je faisais une sorte de tête. » Doula, la femme aux cheveux roux qui descendait dans le dos avait commencé à marcher à côté de nous, sortie de nulle part. Nous l’avions récupérée avec Zera lors de la dernière mission de sauvetage.

Une faible brise arrivait de l’est, faisant bruisser ses cheveux brûlants au passage. Elle tourna vers moi ses yeux d’acier.

« Bonjour, Monsieur le Dormeur. Quand l’équipe Améthyste va-t-elle se réveiller ? » me demanda-t-elle.

« Hein ? Est-ce que j’ai toujours l’air aussi endormi ? » Tout le monde avait hoché la tête d’un seul coup, ce qui avait été suivi d’un rire joyeux.

C’était bien d’être dans un grand groupe comme celui-ci de temps en temps. Nous étions seulement trois quand nous étions arrivés, mais les choses étaient complètement différentes maintenant. Traverser les dunes n’était peut-être pas si mal en compagnie de personnes animées et amusantes, m’étais-je dit.

Et, au fait, l’équipe Améthyste allait se réveiller lorsque Wridra nous rejoindra jeudi.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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