Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 2 – Chapitre 8

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Chapitre 8 : Duel

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Chapitre 8 : Duel

Partie 1

Il était tôt le matin, et beaucoup de personnes s’étaient rassemblées dans le hall de la guilde des sorciers.

Ceux qui venaient d’entrer regardaient autour d’eux avec des expressions emplies de doutes en remarquant les grands sorciers et les sorciers présents.

L’un d’eux avait demandé à la personne à côté d’eux : « Hé, qu’est-ce qui se passe ? Ont-ils mentionné de quoi il s’agit ? »

« Non, j’ai seulement entendu le chef de guilde demander de venir. Quoi, personne ne sait pourquoi nous sommes ici ? »

Leurs questions avaient lentement fait des vagues parmi le groupe, se répandant dans toute la salle.

La salle avait été construite dans le style d’un puits d’environ trois étages, et il y avait des gens qui regardaient d’en haut par-dessus les rambardes.

La femme avec des yeux comme des lacs était aussi parmi eux.

La lumière du soleil qui s’échappait du verre illuminait légèrement la zone, et elle fixait tranquillement la scène du dessous.

Tous les participants semblaient déconcertés par la réunion qui avait été convoquée sans qu’on leur explique de quoi il s’agissait.

L’assistant du chef de la guilde était apparu sur scène, puis avait jeté un coup d’œil vers elle.

Son regard semblait lui demander : « Êtes-vous sûre de ça ? » ce à quoi elle acquiesça d’un signe de tête sans un mot en réponse.

Le vieillard secoua la tête avec exaspération, puis il ramassa le marteau qui était sur la table.

Bang ! Le son résonna dans toute la salle.

Tout le monde s’était calmé, et tous les yeux s’étaient tournés vers lui, l’homme s’était raclé la gorge et avait ouvert la bouche.

« Merci d’être venus ici aujourd’hui. Celui qui sera envoyé dans l’ancien donjon sera maintenant décidé. S’il vous plaît, commencez, » déclara-t-il.

Une fois son explication plutôt abrupte terminée, son regard se tourna à nouveau vers la femme.

La foule avait suivi son regard, et l’attention de tous se tournait vers le maître de Mariabelle.

Mais elle était restée parfaitement calme, et un léger sourire pouvait même être vu alors que ses lèvres se séparaient.

« La raison pour laquelle vous êtes réunis ici aujourd’hui n’est autre que pour que vous puissiez tous voir par vous-mêmes s’il y a quelqu’un de supérieur à Sven, l’Épéiste Magiciens aux Lames Jumelles. Avec la bénédiction du chef de guilde, nous commencerons la cérémonie de sélection. »

Dès qu’elle eut fini de parler, un plan d’eau circulaire apparut devant elle.

La lumière du soleil s’était réfléchie sur la surface oscillant sereinement tel un miroir d’eau, montrant une scène dans un endroit lointain.

***

 

Les ruines Nazul-Nazul étaient autrefois une ville souterraine qui existait sous la surface.

Pour sortir de là, il fallait passer par un trou qui s’était effondré au fil des ans, ou par une voie d’eau utilisée pour puiser l’eau de la rivière.

Personne ne savait où se trouvait l’entrée conçue à l’origine à cette fin.

Alors que nous marchions dans le canal d’irrigation asséché, les échos de nos pas s’étaient un peu calmés.

À la place, nous avions commencé à entendre le bruit de l’eau courante, et un passage couvert de feuillage avec la lumière du soleil bien visible nous attendait.

Après avoir terminé leur tâche de nous éclairer le passage, les esprits de lumière avaient été dissipés d’un coup de baguette de Marie et ils s’étaient évanouis dans les airs.

« Hmm, cette zone est si rafraîchissante et pleine de verdure, » déclarai-je.

J’avais regardé cette vision idyllique de cette rive en m’étirant les membres.

Une verdure immaculée qui n’avait pas été touchée par les humains était pour moi un spectacle rare et bienvenu.

Les jeunes feuilles y poussaient librement, couvrant la plage de cette rivière, d’une couleur presque émeraude qui coulaient dans la zone.

J’avais pris une profonde bouffée de l’air rafraîchissant du matin, puis j’avais sauté sur une zone rocheuse couverte de mousse.

Depuis que nous étions retournés dans le monde du rêve, mon corps était celui d’un garçon jeune et agile.

J’avais atterri dans le sable sans perdre l’équilibre, puis je m’étais tourné vers la fille derrière moi.

« J’entends dire que les elfes vivent au milieu de la nature, mais je suppose qu’ils ne sont pas tous sportifs ? » demandai-je.

« Ça… ça dépend. Tous les elfes ne sont pas des maîtres du tir à l’arc. Tu ne devrais pas avoir de tels préjugés, » répliqua Marie.

Elle s’était accroupie, et ses longues oreilles se baissèrent avec anxiété tandis qu’elle me regardait d’un air désapprobateur.

Je lui avais tendu la main, et elle m’avait saisi fermement la main et elle m’avait dit. « Merci », avec une expression vigoureuse

Puis elle ferma les yeux et sauta nerveusement.

Son pied avait glissé à l’atterrissage, mais elle avait réussi à ne pas tomber en s’accrochant à moi.

Nous nous étions retrouvés dans une position qui ressemblait à une danse, et une voix exaspérée nous avait appelés.

« La plupart des elfes que j’ai connus étaient assez athlétiques. »

Là se tenait Wridra, et contrairement au Japon, sa corne et sa queue vacillante étaient bien visibles.

Son armure ressemblant à une robe avec des ornements complexes était de la même couleur que ses cheveux et semblait incroyablement solide.

Bien sûr, elle n’avait pas eu peur des hauteurs en sautant, mais j’avais été choqué de voir le rocher sur lequel elle s’était posée éclater en morceaux avec une forte fissure !

Il semblait qu’elle était très lourde malgré ses mouvements agiles.

Ses yeux, encadrés de longs cils, se tournèrent vers moi.

« Alors, allons voir cette soi-disant Guilde des Sorciers. Une fois cela fait, nous nous dirigerons vers Arilai, » déclara Wridra.

« Alors, faisons ça. Au fait, tu es correct face à la chaleur, Wridra ? Attention, Marie déteste la chaleur et ça la met de mauvaise humeur, » déclarai-je.

« C’est une façon méchante de le dire. Bien sûr que je ne parlerais pas autant si je mourais de chaleur, » répliqua Marie. « Tu fais toujours ça. Je n’ai jamais vu ou entendu parler de quelqu’un qui invite les autres à faire une promenade à l’heure du jour lorsque le soleil infernal est directement au-dessus de la tête. »

J’étais devenu un peu agité quand elle s’était détournée et avait levé la tête.

Elle avait toujours été une fille charmante, mais cela l’avait toujours mise de mauvaise humeur quand il faisait chaud.

Mais il était aussi possible qu’elle détestait autant le froid.

Maintenant, avant d’aller à la guilde des sorciers, nous devions d’abord traverser jusqu’à la rive opposée.

L’eau était juste assez profonde pour monter jusqu’aux genoux, mais le sol était recouvert de mousse. Cependant, c’était facile de marcher dessus.

J’avais observé les petits poissons qui reflétaient parfois la lumière du soleil en avançant dans l’eau, guidant Marie par la main.

L’eau froide m’avait réveillé.

J’avais pensé à la façon dont Wridra allait traverser la rivière avec cette armure lourde sur son dos.

Je m’étais retourné pour la trouver debout, les jambes écartées.

L’eau passait dans les interstices de son armure, et elle restait immobile comme une pierre.

Tout comme je sentais qu’elle semblait un peu différente de tout à l’heure, elle me regarda avec un léger sourire.

« Je viens de me rappeler qu’il y avait quelque chose dont je devais d’abord m’occuper, » murmura-t-elle, bien que ce qu’elle voulait dire ne soit pas clair.

Mais cela semblait être la fin de son commentaire, alors je m’étais demandé si nous devrions continuer à traverser la rivière.

J’avais pressé mes vêtements, retirant l’eau qu’ils avaient absorbée.

Nous étions enveloppés de verdure et de l’odeur de la rivière quand quelqu’un était sorti des buissons comme s’il nous attendait.

Mes yeux s’étaient écarquillés quand j’avais vu qui c’était.

C’était les individus que j’avais rencontrés il y a quelques jours.

« Sven ! Je ne m’attendais pas à vous voir ici. Je m’excuse de ne pas vous avoir bien remercié l’autre jour, » déclarai-je.

Il se tenait là, apparemment en train d’examiner mes paroles, et j’avais incliné la tête en me posant des questions.

L’homme grand et bien bâti n’avait plus le sourire artificiel qui avait été sur son visage lors de notre dernière réunion.

Il y avait une tension chez lui et chez la personne vêtue de noir qui l’accompagnait.

Marie et moi nous nous étions regardés en clignant des yeux.

Ils étaient clairement sur les nerfs à propos de quelque chose, comme s’ils cherchaient un ennemi invisible.

Ses yeux vicieux me regardaient de derrière ses lunettes de soleil.

« … Qui est-ce ? Non, d’abord, j’ai besoin de savoir. C’était quoi cette chose dans les profondeurs des ruines ? Il y avait un monstre qui pourrait facilement anéantir non seulement une ville, mais tout un continent. Comment l’avez-vous rencontrée ? Et comment être vous revenu vivant ? » demanda Sven.

La question m’avait laissé à court de mots.

Je ne pouvais pas lui dire que la femme devant eux était cet être.

La Magi-Drake était une créature légendaire.

Lui dire franchement cela n’aurait pas très bien fini.

J’avais aussi réalisé autre chose.

Notre rencontre n’était pas une coïncidence.

Ils nous suivaient probablement et avaient senti la présence du dragon.

J’avais écouté le bruit de la rivière qui coulait pendant que je réfléchissais à la façon de procéder.

Le fait d’essayer de le convaincre qu’il n’y avait rien à craindre n’allait pas marcher.

Mais si nous ne résolvons pas ce problème, cela pourrait mener à une enquête.

Ce serait incroyablement mauvais pour cela, étant donné que Wridra était tellement occupée à s’occuper de ses enfants qu’elle souffrait d’une névrose de maternité.

J’avais regardé sur le côté, et elle regardait les poissons de la rivière avec une expression nonchalante. J’avais plissé les sourcils en constatant ça.

Ce n’était peut-être pas grave, non ? Ou peut-être qu’elle s’était dit qu’elle pouvait gérer quelqu’un comme lui avec aisance.

Je m’inquiétais de plus en plus de la situation, me demandant si elle n’avait pas oublié qu’il avait la Guilde des Sorciers à ses côtés.

Je voulais un autre renseignement avant de lui répondre, alors j’avais répondu à sa question par une question. « Sven, qu’avez-vous l’intention de faire de cette information ? »

Son intention déterminerait ma réponse.

Je savais qu’il nous soupçonnait d’avoir été en contact avec un monstre, mais j’avais besoin de savoir comment il pensait à nous et à la Magi-Drake.

Mais Sven s’était frotté le menton, comme s’il s’était souvenu de quelque chose.

Il se leva tranquillement de derrière les arbres, ses yeux sinistres scintillant derrière ses lunettes de soleil.

Je pensais que mes yeux me jouaient des tours à mesure que ses muscles s’élargissaient, son corps semblait s’agrandir à chaque pas qu’il faisait.

L’intention meurtrière était palpable à mesure qu’il s’approchait, et j’avais adopté une position de combat.

« C’est vrai. Quoi que je demande, ça ne change rien à ce que je vais faire, » déclara Sven. « Je vais vous arracher la peau pour voir si vous êtes un monstre en dessous, et faire un barbecue sur cette plage alors que je m’amuserais à vous torturer toute la journée comme j’aime le faire. Ensuite, j’irai dans l’ancien donjon d’Arilai, j’obtiendrai d’énormes richesses et je vivrai heureux pour toujours. ... Hé, retiens celles qui sont à l’arrière. »

Ses derniers mots semblaient s’adresser à la figure en noir derrière lui. J’avais plissé les yeux.

Je savais ce que je devais faire.

Même si c’était par peur pour la Magi-Drake, je ne pouvais pas le laisser menacer Marie et s’en tirer comme ça.

Je l’avais ignoré alors qu’il s’approchait et parla à la femme à côté de moi.

« Wridra, as-tu des armes de rechange ? Il se trouve que je n’ai pas d’épée en ce moment, » déclarai-je.

« Je suppose que oui, mais je me demande si tu en es digne. Oh, très bien. Donne-moi un moment pour enlever les effets inutiles. Bon sang, tu deviens comme ça dès que Mariabelle est en danger. Tu es un mâle si ennuyeux, » déclara Wridra.

Ouais, ce n’était vraiment pas le moment de déconner.

Wridra avait fléchi les genoux et une poignée était apparue alors que son armure se déplaçait avec un son lourd et métallique.

Elle était de la même couleur que le reste de sa tenue vestimentaire, la lame partiellement visible étant noire comme la nuit.

« Je vais enlever mon nom et je te donnerai ainsi la possibilité de l’utiliser. C’est une épée solide, durable, flexible et incassable. Vois ça comme un remerciement pour l’okonomiyaki d’hier soir, » déclara Wridra.

Je n’aurais jamais imaginé qu’un okonomiyaki puisse se transformer en une arme comme ça.

J’avais incliné la tête, puis j’avais saisi la poignée qui m’était présentée.

Un autre bruit métallique avait retenti, et la sensation alors que je dégainais l’épée m’avait presque fait frissonner dans le dos.

Malgré sa forme plutôt élancée, elle avait un poids important, mais c’était surtout que je le tenais dans une seule main.

Ce qui m’avait surpris, c’était le peu de temps qu’il avait fallu à ma main pour s’y habituer.

C’était parfaitement équilibré et je n’avais pas du tout besoin de faire des ajustements de mon côté.

« On dirait que tu aimes ça, » déclara Wridra.

« Oui, c’est merveilleux. Je l’utiliserai avec reconnaissance, » répondis-je.

J’avais fait quelques coups pour la tester, et deux entailles étaient apparues dans la surface de l’eau devant moi après un court délai.

Hmm, incroyable.

J’avais du mal à croire que c’était un cadeau de remerciement pour l’okonomiyaki.

J’étais vraiment content de ne pas avoir fini par utiliser le reste de mon argent pour acheter une arme bon marché.

En regardant vers l’avant, j’avais remarqué que Sven avait également sorti ses armes.

Mais contrairement à moi, il n’y avait pas de poignée pour les manier, et à la place, elles flottaient dans les airs autour de lui.

Il y avait encore une certaine distance entre nous, mais j’avais le sentiment que je serais à portée de son attaque si je faisais encore quelques pas vers l’avant.

Mais j’avais même ignoré cela et j’avais parlé à la fille qui regardait la scène avec inquiétude.

« Marie, reste à côté de Wridra. Cela va sans dire, mais ça va aller, » déclarai-je.

« Oui, sois prudent. Les épées magiques qu’il utilise ne sont pas les mêmes que les épées normales. Ne les sous-estime pas, » répondit Marie d’une voix calme.

C’était malin de sa part de ne pas me dire de le battre ou de m’enfuir.

Bien qu’étant dans la même guilde que mon adversaire, elle avait approuvé que je réponde par la violence.

Et elle avait compris que puisque j’avais travaillé seul pendant la plus grande partie de mon passé, j’étais beaucoup plus fort en passant à l’offensive par moi-même plutôt qu’en me battant tout en protégeant quelqu’un.

Elle m’avait donc dit de ne pas m’inquiéter pour elle et de ne pas me retenir.

« Wridra, je compte sur toi, » déclarai-je.

« Bien sûr que oui, » répondit Wridra.

Alors que la courte conversation se terminait, deux choses se produisirent.

Une épée de Sven avait creusé un chemin à la surface de l’eau en volant vers Marie, et Wridra l’avait frappé avec un poing en réponse.

L’autre chose était que j’avais décidé de me battre sérieusement et j’avais commencé à marcher vers l’avant alors que la fille criait derrière moi.

Il semblait faire environ deux mètres de haut.

Je sentais son aura massive à mesure que je m’approchais de lui.

Son corps bien construit et bombé semblait inversement proportionnel aux mouvements complexes de l’épée magique qui voltigeait dans les airs et revenait vers lui.

J’avais vraiment eu l’impression qu’il était fort.

La pression exercée par lui avait augmenté, mais mon expression était restée calme.

Je lui avais peut-être parlé avec une allure de somnambule, mais à l’intérieur, j’étais en colère contre lui pour avoir essayé d’attaquer Marie. « Salut, je t’appellerai Sven. Je suppose qu’il n’y a pas besoin de formalités contre un ennemi. »

« La ferme ! » cria l’autre.

Il avait bondi vers moi, puis m’avait frappé du bout des doigts avec la vitesse d’une balle.

Seulement 50 centimètres. C’était la distance que j’avais parcourue pour échapper à l’attaque en utilisant Sur la Route.

C’était une compétence qui me permettait de me transférer instantanément d’un point à un autre, et qui ne pouvait être activée que si ses différentes conditions préalables étaient remplies.

Alors que je m’approchais de son flanc, une lame tournoyante passa juste devant mon nez comme s’il avait lu mon mouvement.

Hmm, ce n’était pas loin.

Si j’avais tendu la main pour contre-attaquer, je me serais fait découper en morceaux.

C’était la première fois qu’il aurait dû voir mon mouvement, alors pourquoi avait-il pu réagir si rapidement ?

Non, il y avait autre chose de plus urgent.

Il avait deux épées plus tôt.

Où cachait-il l’autre ?

Alors qu’on envisageait ce genre de choses, c’était une bonne idée d’essayer de penser à la place de l’adversaire.

J’avais essayé de penser à ce qui serait le plus difficile à prévoir et à gérer pour moi.

« Oh, c’est vrai. Mes pieds, » murmurai-je.

J’avais reculé d’un pas.

Juste à ce moment-là, du gravier avait été projeté en l’air alors qu’une épée magique était apparue de nulle part et s’était envolée vers le haut avec un whoosh !

Si j’avais encore été là, alors cela m’aurait coupé la cuisse.

Elle avait immédiatement disparu dans le sol, se préparant ainsi à l’attaque suivante.

Cela signifiait que je devais me méfier d’autres attaques sans pouvoir prédire quand elles se produiraient.

J’avais laissé échapper une lourde bouffée d’air.

Je devais trouver une solution, sinon je ne pourrais rien faire.

Le sourire sur son visage était révélateur de son avantage actuel.

S’il y avait un modèle établi, alors j’aurais pu l’enregistrer dans ma mémoire musculaire avec ma compétence de répétition, mais c’était difficile à faire dans ce cas en raison de sa nature quelque peu aléatoire.

Le mieux que je puisse faire, c’était de lancer une attaque de mêlée dès que je trouverais une faille.

J’avais estimé le niveau de mon adversaire à environ 70.

Ce n’était pas trop loin de mon niveau, mais il avait des capacités offensives supérieures à celles que j’avais.

Il cachait aussi probablement de la magie dans sa manche, et je n’avais aucune idée du moment où il allait les utiliser.

Son expérience du combat l’avait aussi largement emporté sur la mienne.

L’attaque qu’il venait d’utiliser m’avait dit qu’il était plusieurs lieues plus haut que les individus que j’avais rencontrés dans la Guilde des Aventuriers l’autre jour.

« Peut-être que je vais le défier plusieurs fois et apprendre à la dure, » murmurai-je.

« Hein ? Qu’est-ce que tu racontes ? » demanda Sven.

Heureusement, c’était un monde de rêve pour moi.

Si je perdais, je pourrais dormir à nouveau.

J’avais donc décidé de voir cela d’un œil positif.

Que se passerait-il si j’ignorais l’attaque d’en bas et que je plongeais droit sur lui sans me soucier des risques ?

J’avais alors fait un pas audacieux en avant et j’avais fait irruption dans sa portée d’attaque, et il m’avait fait un regard moqueur.

« Haha ! C’est l’heure de la torture ! » déclara Sven.

Son sourire s’était élargi et ses mains s’étaient étendues comme des serres d’aigle.

Il y avait une pression incroyable qui rayonnait autour de lui, mais cela m’avait aussi fait réaliser quelque chose.

Il avait l’air très agressif, mais il avait dû préparer des mesures défensives.

J’avais donc décidé de rentrer dans un combat rapproché avec lui et de me battre avec mon instinct.

J’avais déjà placé son attaque à main nue sur une fente de mémoire plus tôt.

Mon corps avait donc bougé tout en gardant la distance optimale et avait évité les attaques automatiquement, et j’avais tourné comme une toupie en me rapprochant de lui.

En avançant, j’avais rapidement tailladé à deux reprises ses abdominaux endurcis.

Deux grincements métalliques avaient retenti lorsque mes attaques avaient été déviées, et j’avais serré la poignée de mon arme avec mes doigts engourdis.

Des lumières blanches argentées scintillaient devant lui en raison de la protection offerte par son épée magique.

Je pensais déjà qu’il aurait quelque chose comme ça pour le défendre.

Peu importe à quel point il était fort, c’était étrange qu’il expose sa peau nue et non protégée comme ça.

« Je parie que tu es doué pour les attaques comme celle-ci et pour les contre-attaques, » déclarai-je.

« C’est vrai. Maintenant, encaisse ça ! » cria l’autre.

Son genou avait rempli ma vision, et s’était approché directement de ma tête.

Un coup propre m’aurait probablement fait voler à dix mètres de là.

Mais il y avait des moyens de le contourner tant que j’anticipais son attaque.

Mon haut du corps s’était évanoui telle une illusion quand il avait frappé la copie de moi-même que j’avais créée avec ma compétence Image Fantôme.

« Argh, au diable tes petits tours ! » cria Sven.

Il m’avait regardé fixement quand j’étais réapparu à son côté, mais j’avais pensé que c’était juste une tactique d’intimidation.

Les instants où l’adversaire était déséquilibré avaient tendance à être le meilleur moment pour frapper.

 

 

J’avais enfoncé mes pieds dans le gravier et j’avais courbé ma lame en la faisant basculer vers le côté de son corps sans protection.

Mon attaque avait comme prévu été déviée par son épée magique, et j’avais immédiatement suivi avec un coup bas vers ses chevilles.

Puis une deuxième lame était sortie du sol, bloquant l’attaque à la dernière seconde.

Mais c’était exactement ce que j’espérais.

« Voilà, maintenant tu ne peux plus cacher ton épée, » déclarai-je.

« Agaçant petit… ! » s’écria Sven.

J’aimais secrètement son expression frustrée quand il grinçait des dents.

Pour le dire franchement, le plaisir du combat entre joueurs était de manipuler les mouvements de l’adversaire.

En fait, je trouvais ça agréable, et mon sourire n’était pas celui que l’on pouvait s’attendre à voir sur un visage aussi masculin.

***

Partie 2

Pendant ce temps, le nécromancien avait commencé à agir, s’approchant lentement de Mariabelle et Wridra comme Sven l’avait ordonné.

Le corps de petite taille du nécromancien était recouvert d’un tissu noir de la tête aux pieds, et une substance brumeuse émanait de la silhouette, et cela rendait difficile l’identification de ses contours.

Des lumières ternes brillaient depuis l’endroit où les yeux devaient être, comme de pleines lunes dans un ciel nuageux.

Puis les chaînes attachées au bâton avaient fortement cliqué pendant qu’elles flottaient dans les airs.

Les yeux, le nez et la bouche avaient commencé à se déplacer dans des positions non naturelles et il avait commencé à glousser à voix haute.

Il semble que de longues périodes à faire face à des conditions difficiles avaient affecté son état mental, ce qui, à son tour, avait amplifié ses capacités de nécromancie.

Une créature ronde se trouvant sur le sol, l’esprit d’un lézard de feu, avait hurlé une menace en réponse.

Sa courte queue était pointée droit vers le haut, avec ses yeux de fouine visible sur son visage triangulaire en colère alors qu’elle tentait de protéger sa maîtresse.

Sa maîtresse, Mariabelle, avait saisi son bâton de houx et avait laissé sortir un soupir.

« Réalisez-vous que se battre entre les membres de la guilde est contre les règles ? » demanda Marie.

« Keehee, bien sûr que je le sais, Mariabelle l’étudiante d’honneur. C’est pour ça qu’on m’a dit de vous retenir. Je vais vous user l’esprit jusqu’à la mort, alors restez inconsciente, d’accord ? Ne vous inquiétez pas, ça ne fera pas mal…, » déclara l’autre.

Mariabelle avait plissé ses sourcils face au ton moqueur de son adversaire.

C’était une situation très désavantageuse.

Elle manquait de niveaux et d’expérience sur le terrain, et n’avait pas été en mesure d’utiliser son avantage en ayant préparé sa Magie Spirituelle avant.

Le mieux qu’elle ait pu faire, c’était de créer un lézard de feu.

Mais bizarrement, la fille n’avait pas peur.

C’était peut-être dû au calme qu’elle pouvait ressentir de la part de Wridra, qui se tenait derrière elle comme s’il ne se passait rien du tout.

La jeune fille regarda en arrière avec ses yeux d’un violet pâle.

« Ah oui, Wridra. Ne devrais-tu pas préparer un bouclier ? » demanda Marie.

« Hm ? Et pourquoi devrais-je faire ça ? Personne d’autre ici n’en a un, » répondit Wridra.

Mariabelle avait pincé ses lèvres, puis avait incliné la tête.

Elle avait supposé qu’un tank aurait normalement un bouclier, et son expression avait suggéré qu’elle se demandait si c’était vrai.

« Mais… n’es-tu pas un tank ? » demanda Marie.

« Hm… Il semble que tu aies une idée fausse. Bien sûr, je pourrais facilement préparer de tels équipements. Mais il n’est pas nécessaire quand je peux bloquer de cette façon avec ma propre main, » répondit-elle.

Elle avait étendu les mains, montrant qu’elle ne tenait même pas une arme, et encore moins un bouclier.

Marie avait contemplé ça, puis elle s’était tournée vers le nécromancien.

« Un bouclier, c’est important, non ? » demanda Marie.

« Hmm, je n’en suis pas si sûr. Je suis un sorcier, donc je suppose qu’un adversaire avec un bouclier est en fait plus facile à gérer pour moi. Je serais heureux de faire face à ça puisqu’il limitera la propre vision en étant devant mon adversaire… attendez, pourquoi me le demandez-vous ? » demanda le nécromancien.

Le nécromancien cligna des yeux, puis il fit une expression troublée.

Le personnage vêtu de noir n’avait jamais pu comprendre les autres.

Même le lézard de feu était tourné vers la conversation, la queue tournée vers le nécromancien, même s’il essayait de l’intimider il y a tout juste une minute.

Le personnage en noir soupira.

Il y avait une autre raison de ne pas attaquer.

La femme en armure noire qui se tenait derrière elle n’était pas là la dernière fois, et personne n’avait jamais entendu dire que ces deux-là avaient un autre compagnon.

Quelque chose comme une queue sortait de son armure et un ornement de cheveux en forme de corne était sur son front.

Il y avait en elle un air nettement inhumain, et quelque chose disait que le nécromancien n’avait pas le choix d’aller de l’avant.

« Peu importe. Nous prendrons notre temps pour obtenir les réponses plus tard, » déclara le nécromancien.

Le nécromancien semblait avoir pris son courage à deux mains et avait tapé du pied ferme en utilisant le bâton avec un « Hmph ! »

Ils n’avaient pas seulement attendu tranquillement l’arrivée du groupe.

Le maître du nécromancien, Sven, s’était servi de son Oracle pour comprendre qu’ils allaient y apparaître, et il y avait posé un piège en préparation.

Le sol commença à gronder.

Des cercles d’ombre étaient apparus sur le sol tout autour de Mariabelle et de la femme, le grondement envoyant des ondulations à la surface de la rivière.

La jeune fille avait senti quelque chose d’horrible lorsqu’un frisson descendit le long de sa colonne vertébrale, et ses yeux pourpres s’ouvrirent en grand.

« Ah ! Vous utilisez la magie interdite ! » s’écria Marie.

« Keehee ! Voici, la puissance de ma nécromancie ! » cria le nécromancien.

Alors que le nécromancien levait les deux mains en l’air, trois piliers d’une noirceur pure surgissaient du sol.

Les objets ressemblaient à des arbres noirs géants, puis une fissure s’était fait voir sur chacun d’eux comme si un couteau avait coupé à travers le sommet.

Lorsque la pointe s’était ouverte, d’innombrables dents de forme irrégulière apparurent, suivies d’yeux complètement dépourvus d’émotion.

Le sol continuait à trembler, et le nécromancien riait lorsque la créature commençait à prendre forme.

« Hahahaha ! Voici l’âme d’une wyverne ! Il n’y a qu’un petit nombre d’élite dans le monde qui soit capable de contrôler librement les âmes des monstres ! » déclara le nécromancien.

Après avoir crié et avoir ri joyeusement, le nécromancien avait pointé le bâton vers l’elfe.

C’était le signal pour manger son âme.

Le personnage vêtu de noir ressentait enfin la joie d’avoir une proie entre ses mains.

Il n’y avait rien de plus adorable que quelqu’un qui luttait en vain et essayait désespérément de se défendre.

Il aimait voir l’autre lui parler en demandant de la charité, avant de briser doucement son esprit.

Il n’y avait pas de plus grand plaisir.

Juste à ce moment-là, la femme en noir avait finalement tourné ses yeux noirs vers le nécromancien.

« Tes cris me tapent sur les nerfs. Si tu dois te vanter si fort, fais-le ailleurs, » déclara la femme en noir.

Elle s’était plainte comme si elle était ennuyée par un voisin turbulent.

Il était clair qu’elle n’aimait pas du tout qu’on la mette en danger.

Un grand claquement s’était fait entendre ! Ce qui avait suivi avait été le bruit de sa queue qui avait touché le sol.

Après quelques secondes, la raison était devenue évidente.

Quelque chose d’incroyablement dense commença à s’élever graduellement sous les pieds des fantômes de wyvernes.

Sa surface corporelle était d’un noir pur qui absorbait la lumière, et ni le nécromancien ni les fantômes ne pouvaient bouger d’un pouce.

Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était regarder fixement et essayer de retenir leur peur.

Les trois fantômes se tenaient simplement là, tremblants, et chacun d’eux fut englouti par ça.

Qu’est-ce qui était encore plus gros que les wyvernes ?

Qu’est-ce qui venait de sortir d’en bas et de les absorber ?

En dépit du fait qu’ils étaient des fantômes, le bruit d’os écrasés combinés à des cris pouvait être entendu, et la fumée noire qui s’échappait comme un rot leur disait que les fantômes avaient été effacés de ce monde. À ce moment-là, le nécromancien s’était finalement rendu compte qu’il était maintenant assis sur le sol.

Le mot suivant du nécromancien, comme on pouvait l’imaginer, n’était pas si impressionnant. « … Hein ? »

C’était incroyable, bien qu’il en ait été témoin de ses propres yeux.

Après tant de temps qui avait été consacré à l’entraînement de chacun de ces fantômes, ils avaient tous péri en un clin d’œil.

Seul le hurlement provoqué par les vibrations de l’air semblait subsister, et la chose géante apparue plus tôt s’était également évanouie.

Le nécromancien essaya de se souvenir de ce qui venait de se passer, mais toute la scène était comme un rêve horrible.

Le bruit des craquements de chaussures sur le chemin de gravier avait fait lever lentement les yeux du nécromancien.

Là, une paire d’yeux regardait sa silhouette, et ils étaient exactement de la même couleur que la chose qui venait d’apparaître.

Souffle, Souffle, Souffle, Souffle… Des respirations superficielles et répétées s’étaient fait entendre de sa part.

C’était comme si le cœur du nécromancien était sous l’emprise d’un étau, ce qui faisait qu’il était difficile pour lui de respirer.

Cette femme était terrifiante à ce point.

« Finalement, tu t’es calmé. Maintenant, tu vas continuer à t’asseoir tranquillement, non ? Alors j’épargnerai au moins ta vie. Il n’y aura pas de deuxième… non, de troisième chance, » déclara la femme en noir.

« Hein ? Oui ! Je suis désolé ! Je vais rester assis tranquillement ! » le nécromancien répondit immédiatement avant de s’asseoir droit, les jambes sous les cuisses.

Ce n’était clairement pas le travail d’un tank typique, mais ils n’osaient pas s’en plaindre.

***

Partie 3

J’avais entendu des bruits troublants derrière moi, mais j’avais quelque chose de plus urgent à faire.

Afin de garder ses deux épées magiques en vue, je l’avais fait se concentrer sur la défense en maintenant l’attaque dans un combat rapproché.

Ma lame avait frappé pendant que je la balançais en une succession rapide, mais l’adversaire semblait avoir renforcé son bras et l’avait utilisé pour dévier avec précision chaque coup.

Puis ses épées magiques appliquèrent une pression des deux côtés alors qu’elles volaient vers moi tout en tournant comme les pales d’un ventilateur.

Hmm, j’étais dans une situation difficile.

« Essayez-vous de me transformer en viande hachée ? » demandai-je.

« Hein ? Qu’est-ce qui te fait sourire, sale morveux !? » s’écria l’autre. 

Il avait ensuite crié : « Crève ! » et les lames tournantes se rapprochaient de moi de chaque côté, mais il semblait oublier que j’avais la capacité de me téléporter instantanément.

J’avais jeté un coup d’œil au-dessus de son épaule, puis j’avais disparu.

J’avais laissé une illusion là où j’étais, pour qu’il puisse la couper à sa guise.

J’avais légèrement bougé mon épaule, puis je m’étais retourné en l’air en lui tailladant le dos.

La fine lame de l’arme de Wridra faisait un bruit de fouet satisfaisant lorsqu’elle traversait l’air. 

Mais j’avais été déconcerté quand il s’était accroupi au dernier moment pour éviter l’attaque avec ce qui semblait être son instinct animal.

Comme c’est étrange, je l’avais totalement pris au dépourvu et il n’aurait pas dû réagir à temps.

Sa réaction à ma première téléportation avait aussi été trop rapide.

J’y avais réfléchi alors que j’atterrissais sur le sol d’herbe.

On aurait dit que ses yeux brillaient plus qu’avant quand il s’était retourné pour me faire face.

En plus, le fait qu’il nous attendait ici était également étrange.

Pourrait-il avoir une sorte de compétence qui lui permettrait de voir l’avenir ?

Ces pensées me harcelaient, mais j’avais décidé de l’emmener dans un combat rapproché, alors je ne pouvais pas faire une pause maintenant.

J’avais tout de suite recommencé à marcher, en m’approchant du grand homme qui m’attendait.

Nous avions tous les deux une épée, mais du point de vue d’un étranger, c’était un peu différent d’une bataille typique.

C’était probablement parce que j’utilisais la téléportation, et lui la magie.

Il y avait beaucoup de choses à prendre en compte dans les combats.

Le fait d’utiliser deux fois la même méthode pouvait conduire à encaisser une grosse contre-attaque, et il était clair qu’il me fallait trouver un moyen de le vaincre.

J’étais content de m’être entraîné à la Guilde des Aventuriers l’autre jour.

J’avais écrasé le schéma de mouvement que j’avais sauvegardé avec ma compétence de Répétition alors que je continuais à effectuer un barrage de frappes avec ma lame noire.

L’assaut des attaques semblait ne rien faire sur mon adversaire alors que je le maintenais en l’air sans lui laisser de place pour respirer.

« Espèce d’ennuyant bâtard ! » cria l’autre.

Un coup de pied de sa part avait rempli ma vision alors qu’il essayait de m’éloigner de lui, et je m’étais téléporté à deux pas de distance pour éviter l’attaque.

J’étais réapparu sur son côté droit et j’avais immédiatement exécuté le schéma d’attaque que j’avais enregistré avec Répétition, un swing rapide comme l’éclair et à pleine puissance.

Clang ! Des étincelles s’envolèrent dans les airs, et je m’étais téléporté sur son côté gauche cette fois-ci, effectuant à nouveau à la même attaque.

Une autre épée magique était venue bloquer cette attaque, mais je n’avais pas eu le temps d’être déçu.

Si je m’arrêtais ne serait-ce qu’un instant, ses épées magiques profiteraient automatiquement de l’occasion pour me couper en petits morceaux.

Je gémissais clairement en moi.

En le regardant d’un point de vue calme, il était très fort.

Ses capacités physiques étaient anormalement élevées pour un sorcier, et son coup de pied tournoyant effectué d’une position appropriée était assez puissant pour briser un arbre.

Je m’étais penché désespérément en arrière et je m’étais écarté du chemin, mais ma joue s’était fait couper un moment plus tard.

Du sang frais s’était répandu, et ma vision s’était brouillée… Avais-je eu une commotion cérébrale ?

Son pied m’avait à peine touché !

Une épée magique était venue vers moi en volant depuis le côté. J’avais tenté de calmer mon cœur qui battait fortement et j’avais essayé de penser calmement.

Était-il possible pour moi d’apprendre cela ?

C’était un coup de pied idéal, mais nous étions tous les deux des humains, alors il devrait être possible de l’enregistrer avec Répétition.

C’est ce que j’avais essayé de faire, et la compétence Répétition ne marchait pas toujours dans de tels cas, alors je l’avais poussée dans l’emplacement de force.

Il n’y avait aucun moyen pour moi d’être sûr que ça marcherait tant que je ne l’aurais pas essayé.

Cependant, il semblerait que le cours d’une bataille n’était pas le moment d’expérimenter.

Juste au moment où j’avais esquivé pour échapper aux épées magiques tournantes, son genou s’était précipité vers mon visage par le dessous.

Je n’avais pas eu le temps de chercher un autre endroit où me téléporter, ce qui m’avait empêché d’éviter le coup qui arrivait.

Avec une claque retentissante, mon corps jeune et léger avait été envoyé en l’air.

J’avais senti l’impact du sol alors que j’atterrissais sur le dos et roulais sur le gravier, incapable de respirer.

Alors que je m’agenouillais enfin et que je reprenais pied… Sven avait souri vers moi.

Le gravier s’était craquelé sous ses pieds à mesure qu’il s’approchait.

« Je vois, ta téléportation a beaucoup de limites. Tu regardes toujours dans la direction de ta destination, et elle ne s’active que lorsque tu as les deux pieds sur terre. Ça a l’air d’être problématique dans de nombreux cas, » déclara Sven.

Pas mal, il avait vu juste.

Cependant, il y avait aussi d’autres limitations, comme le poids et la distance, mais cela ne servait à rien d’en parler.

Comme pour confirmer sa victoire, ses épées magiques s’étaient avancées des deux côtés sans faire de bruit.

L’une d’elles était passée au-dessus de l’eau tandis que l’autre avait survolé le chemin de gravier, les deux se dirigeant droit vers moi.

J’avais un mauvais pressentiment.

Les poils à l’arrière de mon cou se tenaient droits.

« Alors tu ne pourras plus te téléporter maintenant, » déclara-t-il.

Les épées magiques firent un bruit de sifflement horrible lorsqu’elles se rapprochèrent.

« Oh non ! » J’avais crié en réalisant ce qu’il voulait dire par là, et j’avais avancé en effectuant un sprint.

Immédiatement après, une épée avait tranché l’endroit où mon pied avait été.

J’avais sauté du chemin juste à temps, mais je n’avais pas pu me téléporter à ce moment-là.

« Hey, gamin. Profite de ton vol, » déclara Sven.

Son sourire effrayant s’était précipité vers moi, puis sa frappe à pleine puissance avait touché mon corps.

J’avais essayé à la dernière seconde de me protéger avec mon épée, mais elle n’avait pas réussi à absorber l’impact.

Le choc m’avait donné l’impression d’être déchiré et j’avais été projeté si vite que j’avais pu entendre le vent hurler.

J’avais tourné en diagonale, et dès que j’avais cru voir la rivière dans ma vision, j’avais rebondi sur la surface de l’eau comme une pierre.

Vous plaisantez. Cela ne peut pas être vrai !

De multiples piliers d’eau s’élevaient à chaque rebond, puis je m’étais enfoncé dans l’eau avec une grosse éclaboussure.

Ma vision était remplie d’innombrables bulles alors que je tournais en rond, mon esprit devenant complètement vide.

Quand j’avais enfin pu revoir, les poissons couverts d’une lumière argentée essayaient de me fuir.

 

 

Mais l’un d’entre eux se déplaçait bizarrement, se dirigeant vers moi comme une torpille… Ahh, c’était une épée magique !

J’avais levé mon épée pour l’intercepter, et heureusement, j’avais réussi à dévier sa trajectoire loin de moi.

À en juger par la puissance de l’impact que je sentais dans mes bras, une épée normale se serait cassée sur place.

Mais l’arme que Wridra m’avait donnée semblait avoir été spécialement fabriquée, et elle n’avait même pas été ébréchée.

J’avais ressenti une étrange pression en sachant que si je perdais, je ne pourrais pas le reprocher à l’arme.

« Pwah ! »

J’avais nagé jusqu’à la surface, respirant une bouffée d’air frais une fois arrivée.

Puis l’attaque de l’épée magique que j’avais anticipée… n’était jamais arrivée.

J’étais presque sans défense… pourquoi n’avait-il pas attaqué ?

J’avais regardé avec curiosité autour de moi et la vue de Sven, stupéfait sur la rive opposée, et certaines personnes qui nous regardaient pénétrèrent dans ma vision.

Je l’imaginais peut-être, mais on aurait dit qu’il regardait Wridra plutôt que moi.

« Qu’est-ce que vous faites ? Faites-vous une pause assise sur les rochers ? » demandai-je.

« De quoi ça a l’air ? Nous attendons que vous ayez terminé. »

La personne vêtue de noir était assise patiemment à côté de la zone rocheuse où Marie et Wridra étaient assises. Cela ne ressemblait en rien à ce à quoi on pourrait s’attendre dans une scène de bataille, et cela avait atténué la tension que je ressentais.

L’eau éclaboussa pendant que je me frayais un chemin, faisant signe à l’elfe.

« Tu sembles avoir des problèmes. Devrions-nous venir aider ? » demanda Marie.

« Je pense que ça va aller. Mais vraiment, que s’est-il passé là-bas ? Es-tu devenue amie avec ce sorcier ? » demandai-je.

À en juger par la façon dont Marie secoua la tête avec une expression troublée, il semblait que Wridra avait donné une leçon à son adversaire.

Je doutais qu’il y ait quelqu’un qui puisse s’attaquer à une Magi-Drake. En fait, j’avais l’intention de féliciter et de consoler tous ceux qui osaient le faire.

Le pauvre, le nécromancien était recroquevillé et tremblait comme un chaton.

« Tu as du culot d’avoir l’air si insouciant quand tu mouilles mon épée avec de l’eau, » déclara Wridra.

« Oh, désolé. Je la nettoierai avant de te le rendre, » répondis-je.

« Tu n’as pas besoin de la rendre. C’est un remerciement pour l’okonomiyaki. Mais j’espère que tu sais ce que tu dois faire, » déclara Wridra.

Ça voulait probablement dire qu’elle voulait que je gagne.

Elle avait fait un geste avec son menton, vers Sven, l’Épéiste Magicien aux Lames Jumelles.

Apparemment, la Magi-Drake n’allait pas accepter la défaite avec son arme.

J’aurais aimé pouvoir dire en toute confiance que j’allais le battre.

J’avais hoché la tête pour signaler que je ferais de mon mieux, puis je m’étais de nouveau avancé vers mon adversaire.

***

Partie 4

Sven, l’épéiste magicien, était sous le choc.

Après avoir envoyé le garçon voler avec un puissant coup de pied, il avait regardé sur le côté puis il avait plissé ses sourcils quand il avait vu les filles et le nécromancien assis là.

Alors qu’il se demandait si elles avaient utilisé une sorte de contrôle de l’esprit, il avait activé son Oracle pour découvrir ce qui se passait.

Mais à ce moment-là, il avait senti tout son corps geler en raison de la peur.

La femme qui parlait et riait à côté de l’elfe sans se soucier de rien n’était pas du tout une femme, mais un monstre.

Une présence écrasante qui lui avait rappelé la nuit où il avait couru pour sauver sa vie il y a quelques jours s’était fait sentir.

Et au-dessus de sa tête, les mots « Magi-Drake » y étaient écrits en rouge sang, lui disant que rencontrer un tel être signifierait une mort certaine.

« M-M-M-Magi... ! » s’écria Sven.

Son esprit avait été plongé dans un état de confusion, et sa vision s’était tellement brouillée qu’il s’était presque évanoui.

Maintenant qu’il ne pouvait plus s’échapper avec son compagnon pris en otage, il devait trouver comment se sortir de cette situation épouvantable.

Aurait-il pu savoir qu’elle serait là ?

Ne l’avaient-ils pas laissé s’échapper l’autre soir parce qu’il voulait s’en débarrasser maintenant ?

Le fait de se retrouver dans la même situation l’avait vraiment terrorisé.

Son corps trembla, alors qu’une peur primitive commença à remplir son esprit.

Puis il avait agi dans le but d’éviter une mort certaine.

Il jeta ses lunettes de soleil par terre, les yeux brillants d’or comme ceux d’un hibou.

Sa compétence, Oracle, lui avait permis de regarder dans un avenir incertain, et il avait activé sa puissance au maximum.

Cela drainait rapidement sa magie en échange du fait de repousser sa mort imminente.

« Hé. Vous n’avez pas l’air en forme, » déclara la voix du garçon.

Il ne faisait même pas attention au garçon distant qui venait lui parler.

Non, il n’était peut-être même pas humain.

À ses yeux, le garçon semblait être un serviteur de la Magi-Drake et un démon maléfique qui était là pour dévorer son cœur.

Mais maintenant qu’il avait activé Oracle, la vérité l’avait frappé.

« Tu es… humain. Et ton esprit n’est pas non plus contrôlé, » déclara Sven.

« Hein ? C’est bien le cas. Quoi que vous ayez pu comprendre, j’aimerais que vous ne le disiez à personne. Elle n’en a peut-être pas l’air, mais Wridra est une femme plutôt gentille. On a fait un beau voyage ensemble hier, » déclara l’autre.

Il ne savait pas comment répondre à cette conversation insensée.

Se pourrait-il que le garçon interagisse avec cet être en sachant que c’est une Magi-Drake ?

Cela le rendrait encore plus dangereux.

Le fait de réveiller un dragon endormi et l’amener à la civilisation humaine était équivalent à répandre sciemment des catastrophes naturelles dans tout le pays.

De nombreux problèmes étaient apparus avec l’activation d’Oracle.

L’un d’eux étant que cela avait même augmenté l’efficacité du processus de pensée de l’utilisateur, lui enlevant ainsi son humanité.

C’est pourquoi il avait limité le nombre et la durée de son utilisation à un minimum, mais…

« Je vais t’abattre, » déclara Sven.

« Vous semblez encore plus menaçant qu’avant. D’accord. Finissons-en alors, » déclara le garçon.

L’intention meurtrière de Sven avait suffi à faire fuir les oiseaux des environs, mais le garçon n’avait fait que hausser les épaules.

Même s’il l’avait gravement blessé, cette expression et ce discours somnolents n’avaient pas changé, ce qui était plutôt ennuyeux.

La lumière était projetée sur leurs pieds à travers les feuilles des arbres tandis que le soleil se levait lentement.

Lorsque la lumière du soleil s’était finalement approchée de leurs genoux, leurs lames s’étaient soudainement heurtées.

Puis un autre corps était apparu à côté du garçon, puis encore un autre.

Chacun d’eux avait levé leur arme, exécutant le coup que le garçon avait appris à la Guilde des Aventuriers.

Sven avait instantanément compris le truc avec son Oracle activé.

Ils n’étaient que des illusions avec des schémas de mouvements qui leur étaient assignés avec précision.

Ce n’était qu’une distraction.

Il tourbillonna et étendit les mains comme des serres d’aigle… et il rata sa cible.

Le garçon avait déjà enregistré ce mouvement avec sa capacité de Répétition, et il était préparé avec la manœuvre d’évitement optimale.

Les deux frappes qu’il avait libérées en contre-attaque avaient coupé le poignet et le coude de Sven, mais l’empêcher de se téléporter était plus important que les blessures qu’il avait subies.

Encore et encore, il avait utilisé ses épées magiques pour attaquer les pieds du garçon.

C’était tout ce qu’il avait à faire pour empêcher sa capacité de transport, lui donnant un avantage énorme… du moins le pensait-il.

Avec son esprit si concentré sur cette tâche, Sven avait négligé quelque chose d’important.

Au fur et à mesure que ses attaques devenaient plus précises, elles devenaient plus simples, ce qui permettait au garçon d’enregistrer le mouvement avec précision.

Les épées magiques dansaient dans l’air alors qu’elles manquaient leurs cibles, et il se retrouva en sueur alors que le garçon commençait à échapper aux attaques en balançant simplement le haut de son corps.

À ce moment-là, le garçon qui avait l’air endormi lui montra du doigt le dos.

Il semblait dire à Sven de se retourner, mais ce serait stupide de faire ce qu’il disait.

Mais lorsqu’il remarqua une ombre projetée par la lumière du soleil, ses yeux se tournèrent rapidement vers son dos.

Là, il avait trouvé le garçon brandissant son épée vers le cou de Sven.

Même s’il savait que c’était une illusion, voir une épée s’avancer vers son cou non protégé l’avait fait transpirer abondamment.

Cela n’avait pris qu’un instant.

En un clin d’œil, quand son corps s’était un peu crispé…

Une épée noire avait bondi d’en bas, comme un poisson qui s’élançait en l’air.

Sven leva son bras renforcé pour la bloquer, mais la lame anormalement tranchante coupa à mi-chemin de son bras.

« Imbécile, tu viens de perdre ton arme ! » cria Sven.

Ne ressentant plus aucune douleur, Sven avait ri et avait resserré ses muscles enflés autour de la lame.

Elle était complètement bloquée sur place, et quand il avait envoyé ses épées magiques sur le garçon des deux côtés, le garçon avait lâché son arme.

Peut-être qu’il avait aussi enregistré cette attaque.

Il s’était penché en arrière, esquivant les lames d’un cheveu.

De plus, il avait fait pivoter son corps dans le même mouvement, utilisant parfaitement l’élan et les muscles de son corps pour donner un puissant coup de pied.

La forme était d’une beauté fascinante et ne pouvait être obtenue qu’après des années d’entraînement, mais…

« Salaud, c’est à moi de jouer ! » commença Sven.

Il a même enregistré mon coup de pied !

C’était une pensée exaspérante, mais le garçon avait frappé le coude de Sven, lui envoyant un choc dans le bras.

Les muscles qui tenaient l’épée noire en place s’étaient relâchés. Le garçon l’avait immédiatement remarqué, avait récupéré son arme, puis avait exécuté une frappe.

Le côté de la lame avait frappé la tempe de Sven, et un bruit comme un craquement de bambou résonna sur toute la plage de la rivière.

La vision de Sven avait tremblé dramatiquement, et avant qu’il ne s’en rende compte, il s’était retrouvé à genoux.

L’Oracle s’était désactivé, puis tout avait semblé aller de travers.

La femme de l’autre côté semblait fatiguée d’attendre alors qu’ils s’approchaient, et Sven sentait une sueur froide couler sur sa tête.

Il savait que ça allait arriver.

Il était sur le point de vivre des horreurs indescriptibles directement issues de ses cauchemars.

Mais il s’attendait à une autre surprise quand la Magi-Drake avait ouvert la bouche pour parler.

« Il semble que ce soit fini. Ton niveau est plus élevé, il t’a surclassé en talent. Comme c’est honteux ! Maintenant que j’ai rejoint ton groupe en tant que tank, je vais t’entraîner pour te remettre en forme à partir de zéro, » déclara la dragonne.

« Quoi, vraiment !? Mais je pensais avoir fait de mon mieux…, » s’écria le garçon.

Sven regarda ça fixement, stupéfait, tandis que la femme criait sur le garçon.

Avaient-ils vraiment eu une conversation agréable avec la légendaire Magi-Drake ? Et qu’est-ce que c’est que ça veut dire qu’elle les avait rejoints en tant que tank ?

C’était trop beau pour être vrai.

Elle était bien plus que surqualifiée pour servir d’escorte dans l’ancien donjon.

Elle était peut-être… non, elle était à tous les coups plus forte que le boss du donjon lui-même !

Il avait crié mentalement, puis avait finalement perdu connaissance.

***

Clic, clac, le bruit des chaussures qui frappaient le sol résonna dans la salle.

La salle de la guilde des sorciers, qui avait été si animée, était maintenant complètement vide.

La cérémonie de sélection pour décider si un remplaçant serait choisi était terminée et chacun avait déjà rempli ses fonctions.

Ils avaient été choqués par la vue de Sven, l’expert en combat, qui avait été battu si totalement. Et comme il était très impopulaire au sein de la guilde, ils commencèrent à bavarder de bon cœur peu après.

Même s’ils n’auraient pas dû, ils avaient commencé à servir à boire au chef de la guilde, et ils avaient joyeusement applaudi les jeunes qui avaient un brillant avenir devant eux.

En d’autres termes, tout s’était bien passé.

Mariabelle était populaire au sein de ce groupe, et on lui faisait confiance pour ne cacher aucune information ou aucun trésor qui pourrait être trouvé.

C’était assez divertissant de voir que même ceux qui se comportaient souvent en héros levaient les mains avec enthousiasme quand ils voyaient Sven encaisser le coup de grâce.

Les cheveux longs et azurs de la femme se balançaient en se souvenant de la vue alors qu’elle souriait.

Elle avait habituellement un regard sévère, mais il était facile de voir la beauté féminine cachée sous la surface.

Elle avait regardé autour d’elle avec ses yeux comme des lacs, puis s’était dirigée vers le centre de la salle.

On pouvait y voir un vieil homme tenant un verre qui n’avait pas encore été utilisé.

Les coins de sa bouche se recourbaient jusqu’à un sourire, mais le sourire n’atteignait pas ses yeux.

Sa bouche profondément ridée s’était ouverte. « On dirait que tout s’est passé comme vous le souhaitiez. »

« Merci pour votre aide. Je suis sûr que le chef de la guilde est aussi content, » répondit-elle.

L’assistant du chef de guilde poussa un soupir exaspéré comme pour dire. « Qui sait ? »

Le chef de guilde était une personne difficile, et se montrait à peine en public.

Même l’assistant du chef se souvenait à peine d’avoir eu une conversation en personne.

Il s’était plaint que cette femme était probablement plus proche du chef de la guilde, étant celle qui contrôlait la circulation de l’information.

La femme ne lui avait fait qu’une expression calme en réponse.

Il haussa les épaules avec dédain, puis regarda autour de lui.

« Ce n’est pas seulement leur capacité qui les a amenés ici. Je suis sûre que vous le réalisez aussi. »

Le maître de Mariabelle le regarda sans paroles.

Ses yeux semblaient absorber le bonheur et la tristesse.

C’était comme si le fait de regarder son sourire allait vous faire disparaître dans le néant.

Puis ses yeux se plissèrent alors qu’elle fit un sourire heureux, et elle but aussitôt le contenu du verre.

« Je n’ai aucune idée de ce que vous voulez dire. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, » déclara la femme.

Après ça, la femme avait redonné le verre vide et était partie.

L’homme aux cheveux grisonnants cria dans la direction des pas qui faisaient écho. « Je suis sûr que tout le monde s’est amusé avec votre rare sort de clairvoyance. Mais cela ne vous ressemble pas d’obscurcir l’image au moment où la femme aux cheveux noirs bougeait. Dites-moi. Que s’est-il passé à ces moments-là ? »

Les paroles résonnèrent comme si personne ne les avait entendues, et la femme s’en alla sans s’arrêter, laissant l’homme seul dans le couloir.

***

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