Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 2 – Chapitre 1

Bannière de Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe ***

Épisode 1 : La conquête de l’Ancien Donjon

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Épisode 1 : La conquête de l’Ancien Donjon

Partie 1

Un oiseau avait crié d’un gazouillis aigu alors qu’il s’était envolé vers le ciel ensoleillé, à une altitude qu’un oiseau normal ne pourrait pas atteindre. Il y avait des forêts et des rivières en dessous de lui, et de plus en plus de terres agricoles étaient apparues à mesure qu’il se rapprochait du centre du pays.

Les terres fertiles étaient protégées depuis les temps anciens, et même aujourd’hui, il y avait des agriculteurs qui travaillaient dur pour planter des semences. Ils étaient loin de se douter que sous leurs pieds se trouvait une ville souterraine où une Magi-Drag se reposait.

Au-delà d’eux et après les douces collines, on pouvait voir la route principale. L’oiseau avait continué tout droit, descendant vers sa destination avec une précision qui ne ressemble en rien à celle d’un oiseau. Même les murs du château, qui s’élevaient en flèche, n’étaient d’aucune utilité pour empêcher l’oiseau d’entrer. Il avait facilement survolé le mur et s’était approché d’un grand bâtiment noir — la fierté de la région d’Alexei, la Guilde des Sorciers.

Un homme d’âge moyen attendait sur le toit de la bâtisse. L’oiseau avait battu des ailes et les avait pliés lorsqu’il s’était posé sur le bras tendu de l’individu. L’homme, qui avait rapidement donné à l’oiseau un morceau de viande crue, était un serviteur de la guilde depuis de nombreuses années.

« As-tu fait tout ce chemin depuis Arilai ? C’est assez impressionnant, étant donné que tu as dû survoler deux pays ! » déclara l’homme.

Il s’était ensuite téléporté, puis avait retiré la lettre attachée à la patte de l’oiseau. C’était un morceau de papier fait d’herbe, avec de petites lettres écrites sur toute sa surface.

« Ah, ça vient de Mariabelle. La magie elfique est précise et puissante comme d’habitude. Je ne l’ai pas vraiment vue depuis un bon moment… Ah ! » déclara-t-il.

Alors qu’il franchissait une porte, une main était sortie de l’ombre et avait attrapé la lettre de sa main comme un faucon. L’homme d’âge moyen était sur le point de crier furieusement, mais il se tut quand il aperçut le grand homme musclé avec des épées d’un blanc argenté à la taille, portant des lunettes de soleil avec un symbole d’épée dessus.

« S-Seigneur Sven, l’Anti-Mage… J’ai le devoir de le remettre d’abord au chef. Je suis sûr que vous le savez, mais même vous devez suivre les procédures, » déclara l’homme.

« Hmm… Je vois. Bon travail. Je lui remettrai ça en mains propres, » déclara Sven.

Les yeux du serviteur s’élargirent lorsque Sven commença à déchiffrer la lettre. Il s’agissait d’informations provenant d’un pays lointain qui avait été envoyé avec une puissante magie, il était fort probable qu’il contienne des informations importantes.

L’homme d’âge moyen avait tendu la main pour tenter de récupérer la lettre, mais une épée d’un blanc argenté flotta dans l’air comme pour se mettre en travers de son chemin. L’épée était sans poignée, et Sven lui-même n’avait pas prononcé une seule incantation pour l’activer.

En un rien de temps, le serviteur avait eu une autre lame pointue pointée directement sur son dos. Il avait dégluti nerveusement, mais avait refusé de reculer.

« A-Attendez. S’il vous plaît, attendez ! C’est la Guilde des Sorciers ! Vous rendez-vous compte de ça !? » demanda le serviteur.

« Oui, c’est vrai. Si ce n’était pas le cas, j’aurais déjà… Oh ? Tu n’as pas l’air en forme. As-tu mangé quelque chose de mauvais ? » demanda Sven.

L’homme nommé Sven souriait, mais les yeux de prédateur derrière ses lunettes de soleil rendaient le serviteur extrêmement mal à l’aise.

Contrairement à la plupart des sorciers, Sven était un spécialiste du combat qui excellait dans la conquête des donjons. Un simple serviteur n’avait guère de chance contre son regard qui pouvait même percer de part en part des monstres.

Tandis que le serviteur s’écroulait sur le sol, ses collègues avaient remarqué ce qui se passait et s’étaient précipités sur lui. Sven continua à lire le texte sur la lettre, sans se soucier de rien.

« Donc l’expéditeur est cette elfe. J’avais le sentiment que c’était elle. Elle n’est pas revenue depuis quelques jours maintenant… Quoi ? Quoi ? Un ancien donjon a été découvert !? » s’exclama Sven.

Une veine s’était formée dans sa tête, et à ce moment, un grand trou s’était formé dans le mur. Le serviteur avait mis trois secondes avant de réaliser que Sven l’avait transpercé.

« Je me demandais pourquoi les morveux criaient depuis quelques jours. Pensaient-ils pouvoir me le cacher ? Ces crétins ! » Il cracha par terre, puis s’éloigna en ayant l’air prêt à tuer celui qui osait se mettre sur son chemin.

Les deux épées flottantes tournèrent dans les airs et le suivirent dans l’obscurité. Le bruit métallique des épées gainées se fit entendre de loin, et le serviteur poussait un soupir de soulagement. Il s’était rendu compte qu’il tremblait en raison de la peur en tenant un collègue dans ses bras, et ils s’étaient rapidement éloignés l’un de l’autre.

« C-Comment !? Comment savait-il que Mariabelle l’a découvert ? Je l’ai reçu il y a à peine une minute ! » Il avait crié et craché sur le sol, ce à quoi son collègue avait répondu en essuyant la sueur abondante de son front.

« Ça doit être son Oracle, comme le dit la rumeur. Je ne voudrais jamais l’embêter, il a le pouvoir de lire l’avenir, mais surtout si ce futur est lié aux donjons, » déclara l’autre.

Sven, l’Épéiste aux Épées Magiques Jumelles. Il n’y avait pas un sorcier en Alexei qui n’avait pas entendu ce nom. Il était un maître de la conquête des donjons, capable de tuer des monstres avec aisance, même lorsqu’il travaillait seul.

Cependant, en raison de sa personnalité problématique, il était très difficile de le contrôler. Il ne pouvait pas être exilé en raison de son talent exceptionnel, et sa tendance à prendre et à conserver des trésors pour lui-même avait été une source de nombreux maux de tête pour la Guilde des Sorciers.

Le plus gros mal de tête entre tous viendrait peut-être du fait qu’il avait découvert le message de Mariabelle…

***

Partie 2

Soudain, mes yeux s’étaient ouverts. J’étais enveloppé dans des couvertures douces et chaudes, et la lumière d’un matin du printemps passait à travers les rideaux et illuminait en ce moment ma chambre.

J’étais là, dans le décor familier de mon appartement. L’air dans ma chambre était encore frais, et j’avais alors regardé la fenêtre sans rien voir de particulier tout en regrettant le monde dans mes rêves.

« Oh… c’est déjà le matin. J’aimerais pouvoir continuer à jouer au lieu d’aller travailler, » murmurai-je.

Oups, ce n’était probablement pas quelque chose qu’un adulte devrait dire à haute voix…

Pour le dire franchement, l’hiver était déjà passé, mais les couvertures étaient dangereusement confortables. En plus, j’avais trouvé que mon lit était encore plus chaud que d’habitude, mais c’est alors que j’avais remarqué qu’une jeune fille s’accrochait à ma poitrine.

« Oof, je dois me dépêcher et m’y habituer. Si je l’écrase par accident, je ne m’en tirerai pas facilement…, » murmurai-je.

Je n’étais qu’un employé moyen dans une entreprise, mais apparemment, j’étais aussi un peu particulier. Je ne m’en étais rendu compte que quand cette fille et moi avions été vaincus par l’attaque de souffle d’une Magi-Drake.

Cette histoire bien particulière avait commencé lorsque je m’étais réveillé avec elle dans mon appartement dans le quartier de Koto. Maintenant que je savais que mes rêves n’étaient pas que des rêves, nous vivions ensemble alors que nous voyagions entre le Japon et le monde réel. Mais nous ne faisions pas vraiment d’activités grandioses, nous vivions ensemble tout simplement. Nous avions surtout passé notre temps à étudier le japonais, à nous faire des amis, à combattre des monstres et à célébrer notre découverte d’un ancien donjon, alors nous avions pris les choses relativement facilement.

Quant à moi, je me sentais plutôt chanceux de pouvoir regarder ses cheveux d’un blanc fantastique et ses longs cils tous les matins. Je n’aurais jamais pensé que je pourrais passer du temps avec une elfe, et je me demandais souvent si je n’étais pas encore dans un rêve.

Alors que je la regardais avec ces pensées en tête, Marie avait commencé à remuer dans son sommeil. Elle respira plus intensément, puis elle ouvrit doucement les yeux. La vue d’elle se réveillant de son sommeil m’avait toujours fait penser à une fleur en pleine fleuraison. Ses yeux d’une couleur améthyste étaient si beaux que cela m’avait coupé le souffle à chaque fois.

Certains disaient que si jamais vous pouviez voir une demi-elfe, demi-fée, vous ne l’oublieriez jamais, et j’étais d’accord avec eux. En fait, je pense qu’il y avait quelque chose en elle qui surpassait même le reste de la race elfique…

Elle bâilla comme pour se débarrasser de sa somnolence avant de parler. « Bonjour, Kazuhiho. »

« Bonjour, Marie. N’est-ce pas une belle matinée ? » lui répondis-je.

La jambe de Marie, qui se trouvait encore sous les couvertures, s’était éloignée de moi. J’étais légèrement déçu, car j’appréciais la sensation de chaleur et de douceur que je ressentais avant ça.

Cependant, j’avais levé les yeux vers l’horloge pour constater qu’il était déjà plus de sept heures du matin. La chaleur de son corps me manquait déjà, mais nous avions commencé à nous réveiller lentement tous les deux.

Un peu plus tard, j’étais en train de souffler sur la tasse de thé fumante devant moi. Juste à côté, il y avait un toast avec un œuf au plat et du bacon, mais je voulais le garder pour un peu plus tard. C’était pour cette raison que j’avais d’abord porté la tasse de thé à ma bouche.

« Hm ? » J’avais plissé mon front après en avoir bu un peu.

J’avais utilisé la même quantité de sucre et de lait que d’habitude, mais le goût était plus terne cette fois. Le sachet de thé que j’avais utilisé était assez bon marché, mais je ne m’attendais pas à ce que la saveur soit si réduite.

Alors que j’avais regardé de l’autre côté de la table, j’avais découvert que Marie faisait la même tête. Puis, ses yeux s’étaient écarquillés comme si elle avait compris quelque chose.

« Ah, j’ai compris. C’est peut-être parce qu’on vient d’apprécier le thé d’Arilai que nous ressentons ça. Nous avons dû nous habituer à leurs feuilles de thé bien plus parfumé, » déclara Marie.

« Ça doit être ça. Je suis surpris que nos palais aient changé si vite. Peut-être qu’on pourrait penser aux feuilles de thé de ce monde ensemble un jour ou l’autre, » répondis-je.

Elle hocha la tête joyeusement.

Marie portait un joli pyjama bleu ciel, sa peau et ses cheveux semblaient briller sous les rayons de soleil du matin. Ses yeux colorés semblaient attirer naturellement mon regard. Elle avait pris une autre gorgée de son thé avant de diriger ses yeux vers moi.

« Dans quels magasins peut-on se procurer des feuilles de thé au Japon ? Seule la classe supérieure y a accès dans l’autre monde, » déclara Marie.

« Tu peux les trouver dans les magasins spécialisés ainsi que les grands magasins. C’est beaucoup plus facile à obtenir ici que dans l’autre monde. Mais si tu recherches de la qualité, alors ils ont tendance à devenir assez chers, » répondis-je.

Cela ne me dérangeait pas de faire des folies lors d’événements majeurs comme le Nouvel An ou les vacances, mais je voulais essayer d’être frugal pour mes dépenses quotidiennes.

« Je vois. » Marie acquiesça d’un signe de tête, alors qu’elle était sans aucun doute d’accord avec cette pensée. « Eh bien, je ne cherche rien de cher. En fait, je pense qu’être capable de manger du pain et de la viande le matin est un luxe en soi, mais je devrais le garder pour moi. » Elle avait souri en buvant après ça.

En y repensant, le petit-déjeuner n’était pas une chose courante dans l’autre monde. Le bacon était recouvert d’huile, et il avait l’air et sentait délicieux. La jeune elfe renifla l’arôme provenant de la graisse légèrement brûlée.

Nous avions mis nos mains ensemble et nous avions dit. « Itadakimasu ! » ce qui était l’un des rares mots qu’elle pouvait dire avec une prononciation parfaite. Il n’y avait pas longtemps qu’elle avait commencé à apprendre le japonais, mais elle n’avait pas tardé à apprendre tout ce qui avait trait à l’alimentation.

De ce que j’avais constaté, un toast carré était un peu difficile à manger pour sa petite bouche. Elle avait alors mis ses cheveux de côté et avait pris une petite bouchée. Le bacon pendait de sa bouche parce qu’elle ne l’avait pas mordu complètement, et le jaune de l’œuf suintait un peu. En voyant ça, elle avait poussé un cri réduit pendant que le jaune d’œuf s’égoutterait dans son assiette. J’avais vu ses yeux s’écarquiller comme ça plusieurs fois, mais ça n’avait jamais manqué de me rendre heureux.

« Il n’y a que nous deux qui mangeons ici, donc ce n’est pas grave si tes manières à table ne sont pas parfaites, » déclarai-je. « Pourquoi ne trempes-tu pas ton pain dans le jaune d’œuf qui a coulé dans ton assiette ? »

En entendant ça, la jeune fille hocha la tête en mâchant, savourant le morceau de pain trempé dans le jaune d’œuf. Il y avait même du jaune collé sur le côté de sa bouche, qu’elle avait léché avec sa petite langue rose.

« Hmm, le pain est parfumé et croustillant, et il va si bien avec ces œufs liquides, » déclara Marie.

« Est-ce que ceux de l’autre monde ne mangent pas souvent des œufs ? » demandai-je. « Je suppose que c’est parce qu’ils se gâtent facilement, surtout dans la région désertique où nous nous sommes arrêtés la dernière fois. »

C’était vrai, nous devions nous pencher sur ces sujets plutôt que sur les feuilles de thé et la nourriture. J’avais pensé à la terre cuite au soleil d’Arilai et j’avais parlé à Marie, qui prenait une autre gorgée de son thé.

« À propos de ce dont nous parlions tout à l’heure… Je suis sûr que tu pourrais participer à l’exploration du donjon. Je serai avec toi aussi. En plus, on a un gros avantage, » déclarai-je.

« Avantage ? Parce qu’on s’en sortira si on meurt ? » demanda Marie.

« Hmm, je ne pense pas qu’on devrait se fier à ça. Ce n’est donc pas tout à fait. Réfléchis-y, c’est tout : Tout le monde doit s’inquiéter de choses comme faire des tours de garde pendant le sommeil et préparer des repas pendant l’exploration du donjon. Quant à nous…, » déclarai-je.

Voyant où je voulais en venir, elle avait crié. « Ah ! »

C’était tout ce dont j’avais à dire. Normalement, nous aurions besoin d’environ une semaine de nourriture, mais nous pourrions y aller les mains vides. Il n’y avait pas besoin de faire le guet, donc nous pouvions participer avec un groupe beaucoup plus petit. Et comme Marie l’avait mentionné, nous nous réveillerions ici si nous étions défaits, puis nous repartirions du même endroit.

« C’est incroyable ! Tu as eu un avantage déloyal depuis très longtemps, en étant dans une telle situation tout ce temps. Ce n’est pas étonnant que ton niveau soit si élevé, » déclara Marie.

« Peut-être que oui. J’ai été droit dans des situations dangereuses sans jamais m’inquiéter pour ma vie. Mais c’est facile de se séparer dans un donjon, alors on va devoir faire un groupe. Je ne pense pas qu’on puisse tricher comme avant, » déclarai-je.

Par « tricher », je parlais de la fois où je l’avais aidée à monter de niveau. Cette fois-là, nous étions sortis sans former un groupe et j’avais affaibli les ennemis jusqu’à ce qu’ils soient au bord de la mort, puis je m’étais retiré du combat juste avant que Marie ne porte le coup fatal. Cela lui avait permis d’acquérir toute l’expérience de la bataille pour elle-même, en augmentant son niveau de cinq en peu de temps. C’était une méthode très efficace, mais elle m’avait fait signe de la main avec mépris.

« Non seulement cette méthode m’ennuyait, mais il me faisait mal à la conscience, » déclara Marie. « Je suis sûre qu’il sera beaucoup plus amusant de communiquer avec toi via le Lien Télépathique. Je commence à l’attendre avec impatience, hehe. »

« Alors, faisons ça. Tu as une capacité qui augmente ton gain d’expérience maintenant, il devrait donc être beaucoup plus facile d’augmenter ton niveau à partir de maintenant, » déclarai-je.

Elle avait placé le dernier morceau de pain grillé dans sa bouche, s’était essuyé les doigts avec un mouchoir en papier, puis avait parlé. « Maintenant que je sais que nous avons un avantage, je dois travailler dur pour qu’ils ne nomment personne pour explorer le donjon à ma place. »

C’était le plus gros problème pour nous à l’heure actuelle. Selon elle, il fallait généralement être au rang de « Sorcier Avancé » pour explorer un donjon de haut niveau. Il semblerait que la guilde se préoccupait de la sécurité de ses membres. Je n’avais pas à m’inquiéter à ce sujet puisque je n’appartenais à aucune de ces associations, mais ils ne pouvaient se permettre de mettre en danger leur rare et précieuse sorcière spirituelle.

« Tu as dit “d’habitude”, alors y a-t-il des exceptions ? » demandai-je.

« Bien sûr que oui. L’exploration des ruines d’un autre pays est une opportunité incroyablement rare, » répondit Marie. « Comme je l’ai déjà dit, les plus hauts gradés veulent avant tout obtenir des connaissances anciennes, mais c’est à celui qui les a découvertes qu’il appartient de décider autant que possible. Il y a eu un cas particulier où la personne qui a découvert les ruines a eu le droit d’enquêter. »

L’un des critères d’une telle exception dépendait de la fiabilité de la personne en question. Sinon, il y avait eu des cas où un remplaçant avait été choisi à leur place, comme Marie l’avait mentionné dans le monde onirique.

« Il n’y a qu’un seul moyen pour nous d’empêcher ça. Nous devons leur faire comprendre à quel point nous sommes capables, » elle l’avait dit en levant le petit doigt.

L’équipe de conquête ne tardera pas à partir. Ils étaient partis pour le donjon dès que l’équipe de reconnaissance avait découvert la Pierre magique. Marie n’avait pas le temps ou le niveau nécessaire pour se qualifier comme Sorcière Avancée, donc elle avait raison de dire que nous devions trouver un autre moyen d’obtenir une approbation.

« D’accord, c’est bon. Je vais bientôt partir au travail, mais on verra ça ensemble plus tard, » déclarai-je.

« Je ne serais pas une sorcière si j’abandonnais maintenant. Trouvons un moyen pour qu’ils ne nous prennent pas à la légère, » déclara Marie.

Elle avait levé son petit poing et j’avais fait de même avant que les deux poings ne se frappent légèrement. C’était excitant de pouvoir continuer à penser à notre aventure, même si j’étais retourné au Japon et que je ne rêvais plus. Marie semblait ressentir la même chose alors qu’elle me souriait chaleureusement.

« Il y a encore une chose importante dont je dois m’occuper avant de partir. Je vais t’apprendre à préparer le repas du midi. Alors, suis-moi, » déclarai-je.

***

Partie 3

Elle avait cligné des yeux. C’était peut-être un peu soudain, mais je ne pouvais pas laisser une jeune fille chez moi sans rien à manger. Bien qu’elle soit en fait une elfe âgée de plus de cent ans, je m’inquiétais encore pour elle.

« Ça ne me dérange pas, mais je n’ai pas encore appris à utiliser cette cuisine. Je préférerais quelque chose qui ne nécessite pas l’utilisation du feu, » déclara Marie.

Elle avait sauté de son siège et m’avait suivi. Je vivais dans un appartement 1DK, c’est-à-dire que je pouvais marcher de ma chambre à coucher à la salle à manger, puis à la cuisine en quelques pas seulement.

J’avais ouvert la porte du réfrigérateur. Je l’avais sentie se coller à mon dos alors qu’elle me regardait, et cela m’avait rendu heureux.

« Est-ce… du poulet ? C’est couvert de blanc, » demanda Marie.

« C’est du yaourt. Je l’ai laissé reposer toute la nuit pour que toute la saveur soit imbibée à l’heure du repas, » répondis-je.

La plupart des gars qui vivaient seuls ne cuisinaient pas vraiment… Eh bien, j’avais entendu dire que ça avait changé dernièrement.

C’était plus économique pour moi de cuisiner, et je devais aussi penser à son alimentation. Je ne pouvais acheter que des accompagnements et du bento, mais je préférais faire la plupart de nos repas. Je devais aussi penser à gagner du temps puisque je travaillais à temps plein, mais j’avais des sacs en plastique refermables pour m’aider à ce niveau-là.

Dans l’un de ces sacs se trouvaient des oignons râpés, du basilic, du garam masala, et d’autres choses que j’avais sous la main. Le four serait utilisé plus tard, de sorte que la plupart des légumes parfumés devraient bien s’accommoder avec.

« Je veux que tu utilises le four pour cuisiner ça vers midi, » déclarai-je.

« Je n’ai jamais utilisé de “four” auparavant. Es-tu sûr que ça va aller ? » demanda Marie.

« Je pense que cela devrait aller. Tout ce que tu as à faire est d’appuyer sur ce bouton et de régler la minuterie, » répondis-je.

Afin de le lui montrer, j’avais appuyé sur le bouton, et ses yeux violets s’étaient plissés vers moi.

« Attends ! Me dis-tu que c’est aussi simple que ça ? » demanda Marie.

Bien sûr que ça l’était. Si tout le monde dans un appartement utilisait des fours, alors tout le monde allumait ce genre de machine tout le temps.

« J’ai pensé qu’il fallait que j’allume un feu. Il semble que beaucoup de choses peuvent être résolues d’une simple pression sur un bouton dans ton monde, » déclara Marie, me regardant avec émerveillement.

Elle avait raison, vu que j’avais appuyé sur un tas de boutons sur mon clavier toute la journée pour gagner ma vie…

Elle était encore en pyjama alors qu’elle avait regardé dans le four. Elle avait appris les commandes en un rien de temps. En tant qu’elfe fiable et sorcière spirituelle, il semblerait qu’apprendre à faire fonctionner un four à micro-ondes n’était pas du tout un défi pour elle.

« Après l’avoir mis dans un plat, il faut le laisser cuire pendant vingt minutes. Tu devrais le manger avec un peu de ce pain, » déclarai-je. « N’oublie pas d’utiliser ces mitaines lorsque tu retires le plat du four, car tout cela sera très chaud. »

« OK, ça ne devrait pas être trop dur. La nourriture n’aura probablement pas très bon goût avec un procédé aussi simple, » déclara Marie.

Oh, je ne suis pas si sûr de ça…, pensai-je.

Mais je m’étais dit qu’il valait mieux qu’elle le goûte par elle-même plutôt que de lui répondre tout de suite. J’avais déjà hâte de quitter le travail pour entendre ce qu’elle en avait pensé.

Puis, j’avais levé les yeux vers l’horloge pour constater que je devais commencer à me préparer pour le travail dès maintenant. Je lui avais rapidement dit comment ranger le plat, puis je m’étais précipité pour aller me préparer. En passant de mon pyjama à mon costume, j’avais entendu la voix de Marie derrière moi.

« Pendant que je commence à travailler sur ce plan dont nous avons parlé plus tôt, je vais étudier un peu plus le japonais et aussi voir si je peux communiquer avec les esprits dans ce monde. Je m’occupe de la vaisselle et de la lessive, alors passe une bonne journée au travail, d’accord ? » déclara Marie.

J’avais l’impression d’être marié à une belle femme au foyer. Mais nous avions l’air d’un homme plus âgé et d’une jeune fille du point de vue d’un étranger, de sorte qu’elle ressemble peut-être plus à une sœur qu’à une épouse.

Une fois prêt, je lui avais remis la clé de mon appartement et m’étais tenu à l’entrée. « Je vais y aller maintenant. Je prendrai les dispositions nécessaires pour que tu puisses me contacter rapidement en cas d’urgence. »

Quand je lui avais dit ça… c’était peut-être parce qu’elle s’était habituée à ce qu’on soit ensemble tout le temps, mais elle semblait un peu triste, et peut-être que moi aussi, je l’étais. J’avais clairement senti qu’elle me manquait déjà. Elle avait toujours été quelque part dans mon champ de vision ces derniers jours, alors que nous avions tous les deux apprécié les conversations entre nous.

« À tout à l’heure. Travaille dur, d’accord ? » déclara Marie.

Un homme ne pourrait pas demander de meilleurs mots d’encouragement. Si tout ce que j’avais à faire pour revenir à la maison et lui parler à nouveau, c’était de bien travailler, et c’était sûr que j’allais faire de mon mieux.

Marie agita la main, souriant avec le soleil du matin dans son dos tout en regardant franchir les couloirs de l’immeuble.

 

 

***

Ainsi, Kazuhiro s’était donc mis au travail à contrecœur…

De son côté, Mariabelle s’était lentement acclimatée à la vie au Japon : elle avait nettoyé la vaisselle, l’avait essuyée avec un torchon, puis l’avait placé sur le plateau prévu pour ça. Après ça, elle avait nettoyé le sol avec un balai et avait suspendu les couvertures sur le balcon. Malgré sa petite taille, c’était un travail facile pour quelqu’un qui avait grandi dans la forêt.

Comparé à la façon dont elle devait auparavant remplir le bain d’eau, c’était presque trop facile. Tandis qu’il y avait quelques tâches dans le monde humain qui pouvaient être facilement accomplies avec l’utilisation de la Magie des Esprits, il était interdit de l’utiliser à moins que cela soit nécessaire. Le problème avec la société humaine était que même si quelque chose était efficace, on ne pouvait pas s’opposer aux coutumes qui avaient déjà été mises en place.

Mais sa vie quotidienne était maintenant devenue très agréable. Kazuhiro recherchait désormais l’efficacité tout comme elle, et il prenait en compte toute idée spontanée qu’elle lui proposait.

En parlant de cela, l’efficacité de certains gadgets tels que le réfrigérateur et le four à micro-ondes était stupéfiante…

Comme Mariabelle utilisait tout son temps libre pour étudier le japonais, elle s’était assise sur une chaise. Elle se balança les pieds en avant et en arrière pendant qu’elle mettait devant elle un cahier et du papier à lettres. L’étui à stylos et les stylos mettant en vedette différents personnages étaient si mignons qu’il suffisait de les regarder pour la mettre de bonne humeur.

Elle avait souri, puis elle leva le poing triomphalement et elle proclama. « J’en apprendrai assez pour pouvoir regarder et comprendre un anime ! »

Cela ressemblait à ce que dirait un étranger obsédé par la culture otaku, mais c’était la meilleure source de motivation qu’on puisse demander. Au fur et à mesure qu’elle en apprenait davantage sur la langue, elle pouvait comprendre les messages qui se cachaient derrière les œuvres et ce qui les rendait agréables.

Ses études avaient commencé avec des phrases de base utilisées dans la conversation quotidienne, puis elle s’était intéressée à des sujets plus avancés. Il n’y avait pas de raccourci pour apprendre une langue, et tout se résumait à se familiariser le plus possible avec elle. Et donc, pas à pas, elle avait continué… puis avait réalisé que c’était l’heure du déjeuner.

« C’est vrai, Kazuhiho m’a appris à cuisiner au four. Ça pourrait prendre du temps, alors je devrais commencer tout de suite, » murmura Marie pour elle-même.

Elle avait sauté de sa chaise et s’était dirigée vers le réfrigérateur. Après avoir préchauffé le four, elle avait sorti le poulet recouvert de yaourt du réfrigérateur. Elle avait coupé des pommes de terre non pelées et tapissé le fond d’un plateau résistant à la chaleur, placé le poulet sur le dessus, puis saupoudré de quelques herbes comme on lui avait appris à le faire. En appuyant sur quelques boutons, la cuisson avait commencé.

Une chose qu’elle n’avait pas prise en compte était la façon dont l’odeur délicieuse du poulet se répandrait dans la pièce pendant la cuisson. Cela l’avait distraite des études et elle s’était sentie obligée de s’arrêter plusieurs fois pour jeter un coup d’œil dans le four et vérifier comment il cuisait.

« Qu’est-ce qui se passe ici ? » demanda Marie. « Je pensais que ce n’était qu’un plat simple… Le parfum des huiles cuites au four… et il a même ajouté du garam masala dans le mélange. Comment aurait-il pu ? Il sait que c’est mon préféré… »

Le poulet cuisait à la vapeur sous ses yeux, égouttant de savoureuses huiles sur les légumes du dessous. Les herbes d’assaisonnement avaient servi à rendre l’odeur des ingrédients incroyable et à faire grogner l’estomac de l’elfe avec impatience.

« Oh ! Plus que trois minutes. Je dois me préparer, » déclara Marie.

La jeune fille prépara rapidement des assiettes, du pain, un couteau et une fourchette.

« Je sais… »

Elle se souvint alors du DVD d’anime qu’elle avait laissé sur la table, et trouva un moyen délicieux de passer son temps pendant le repas.

Un sourire s’était élargi sur son visage, puis le bip électrique l’avait informée que la nourriture était prête. Il semblerait que l’elfe avait encore quelques préparatifs à faire rapidement.

Le yaourt dans lequel le poulet était trempé avait éliminé toutes les odeurs indésirables et finalement, cela sentait plutôt les herbes aromatiques. Dès que la nourriture avait touché sa langue, ses yeux pourpres s’étaient écarquillés en raison de la surprise. S’il avait été là, Kazuhiro lui demanderait sûrement. « Quel goût ça a ? »

« Je n’aimerais pas l’admettre, mais en ce qui concerne ta question, je n’ai pas d’autre choix que de dire que c’est tellement bon que je ne peux me contrôler, » pour une raison inconnue, elle avait complimenté la nourriture d’une manière détournée en pensant à son visage endormi.

Son regard frustré s’était naturellement relâché en un sourire dès qu’elle avait pris une autre bouchée. Et devant elle, un anime aux couleurs vives était visible. Son humeur s’était visiblement améliorée de minute en minute, et elle avait laissé sortir un « Mmmf ! » après avoir pris une autre bouchée de nourriture.

Les couvertures aérées au soleil sur la véranda étaient un peu trop paisibles et cela semblait l’inviter à dormir, peut-être à cause de l’odeur de la lessive qui soufflait doucement en raison du vent.

Malgré sa solitude, Mariabelle avait apprécié son séjour à la maison. Il va sans dire, bien sûr, qu’elle avait complètement oublié l’autre mission sur laquelle elle était censée travailler…

Kazuhiro, en revanche, n’avait pas oublié la mission.

***

Un train complet sur la ligne de Sobu était tout en haut de la liste des « trains que les gens ne veulent pas prendre ». Le train qui était bondé à ras bord était le spectacle familier de l’heure de pointe, et je m’étais vraiment retrouvé pressé contre la porte.

« Ha… J’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de monde chaque année…, » alors que je murmurais ça à moi-même, je voulais au moins être ailleurs dans ma propre tête, alors j’avais commencé à réfléchir à l’autre monde malgré la pression des gens qui me poussaient sur le dos.

… Pour entrer dans un ancien donjon, nous avions besoin que la guilde des sorciers reconnaisse nos compétences. Ma « mission » était de trouver comment y parvenir. Soit dit en passant, ma partenaire était trop préoccupée par la nourriture japonaise et les anime pour y penser, mais je ne le savais pas à l’époque. Mais le fait de penser à sa sécurité était un sujet encore plus important que ma mission que je devais considérer.

Je ne savais pas pourquoi, mais je me réveillais toujours dans le monde des rêves quand je m’endormais. Inversement, je pourrais me rendormir ou mourir dans ce monde et je revenais toujours ici. Mais comme cela ne s’appliquait qu’à moi. Cela s’appliquait aussi à toute personne qui m’enlaçait quand cela se déclenchait, donc sa sécurité n’était pas garantie. Je ne m’en étais rendu compte que récemment, quand j’étais engagé dans une bataille avec des bandits.

Les bandits avaient comploté pour prendre Marie en otage, et j’étais tombé directement dans leur piège. J’avais l’impression que ce n’était qu’un rêve, alors je me réveillais si je mourais et tout irait bien pour moi. Mais à partir de maintenant, je devrais reconsidérer cette façon de penser, sinon, je la mettrais de nouveau en danger, et ça pourrait conduire à une erreur irréversible un jour. C’était important pour nous d’être reconnus par la guilde, mais je devais trouver un moyen de la protéger avant de penser à conquérir le donjon.

Maintenant que je savais que le monde qui selon moi n’existait que dans mes rêves était réel, je voulais éviter de la mettre en danger inutilement. En fait, ça ne me dérangeait pas d’abandonner l’exploration du donjon pour faire ça.

C’était juste pour montrer qu’il y avait une faille flagrante entre nous.

Nous étions tous les deux spécialisés dans l’attaque, et nous n’avions ni tank ni guérisseur pour nous protéger. Si nous avions eu une ligne de front dans notre combat contre les bandits, nous aurions pu aborder la bataille avec une stratégie complètement différente. Mais j’étais un peu trop fragile pour être un tank, et même si je voulais me téléporter avec Marie, la restriction de poids de ma compétence Sur la Route était beaucoup trop stricte. C’était au point que je ne pouvais même pas porter un bouclier sans dépasser la limite.

D’ailleurs, quand il s’agissait de combattre, j’étais plus apte à me battre seul. Je pouvais choisir d’attaquer ou de battre en retraite à la volée en utilisant ma capacité de téléportation à courte portée, mais cela ne fonctionnait bien que parce que je n’avais personne d’autre à considérer. Je devrais revoir mes pensées et ma stratégie à partir de maintenant.

Mais j’avais combattu seul tout ce temps, il était donc tout naturel pour moi de me tourner vers ce style de combat. Ce serait peut-être plus facile d’engager quelqu’un qui pourrait nous servir de tank…

Mais il y avait un problème avec ça : je n’avais pas beaucoup d’argent dans l’autre monde. Et pour le dire franchement, je ne voulais pas vraiment travailler pour de l’argent, même dans mon monde de rêve…

Comme j’aimais voyager, j’avais passé la plus grande partie de mon temps à profiter de la vue dans divers endroits, donc je n’avais pas non plus acquis une grande réputation en tant qu’épéiste. Cela signifiait qu’il m’était difficile de faire mes preuves en tant que membre compétent d’un groupe.

Notre mission était de prouver nos capacités, mais plus j’y pensais, plus j’avais des raisons pour lesquelles ça ne marcherait pas. Malgré ce que j’avais dit le matin, j’avais décidé que nous devrions probablement abandonner le donjon.

Alors que ces pensées m’avaient traversé l’esprit, mon téléphone avait commencé à vibrer. J’avais réussi à me tortiller suffisamment pour jeter un coup d’œil à mon téléphone dans le train bondé, et une notification inconnue s’était affichée sur mon écran.

Oh, un message texte, pensai-je.

Je n’avais presque jamais utilisé cette fonction auparavant, alors c’était un peu surprenant. Le mot « Kaoruko » était affiché, accompagné d’un simple salut et d’un message.

« Bonjour, Kitase-san. Avez-vous lu ce livre avec Mariabelle-chan l’autre jour ? J’ai aussi aimé celui-là, alors j’espère savoir ce qu’elle en pense. »

« Hmm, » avais-je murmuré, puis j’avais maladroitement commencé à taper une réponse.

« Marie a dit qu’elle aimait ça. Elle voulait savoir ce qui allait se passer, mais elle était trop fatiguée et s’est endormie. Elle semblait un peu frustrée quand elle s’est réveillée. »

Je lui avais répondu par texto, puis j’avais reçu une réponse indiquant qu’elle avait bien ri de mon message. Peu de temps après, j’avais reçu un message qui semblait être la principale raison pour laquelle elle avait décidé de me contacter.

« Si ça ne vous dérange pas, que diriez-vous d’avoir une petite rencontre ensemble ? Mon mari pourrait se joindre à nous selon la date, alors invitez aussi Mariabelle-chan. »

Oh, c’était une invitation plutôt proactive. Bien qu’il semblerait qu’elle espérait surtout voir Marie plutôt que moi.

Kaoruko était une femme qui vivait dans le même immeuble que moi et travaillait à la bibliothèque locale. Je m’étais souvenu que nous avions récemment échangé nos coordonnées pour mieux nous connaître. Ce qui m’avait troublé, c’était la quantité de travail que nous avions à faire et le fait que Marie serait ou non d’accord pour ça. Bien que nous vivions dans le même immeuble, il serait donc facile d’organiser une réunion.

Personnellement, être sociable n’était pas mon fort. Mais comme Marie était une elfe, cela pouvait être une bonne chose pour elle de se faire des amis au Japon. Kaoruko avait un tempérament amical, et Marie semblait amicale avec Kaoruko, compte tenu de la poignée de main qu’elle avait reçue la dernière fois.

Ouais, peut-être que je devrais apprendre quelques trucs à Marie et faire un pas en avant…

En me décidant, j’avais répondu que je serais heureux d’organiser un rendez-vous.

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