Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 2 – Prologue

Bannière de Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe ***

Prologue

Boum, boum, boum.

Alors que nous avions traversé une ville dans le désert d’Arilai, le son léger des tambours résonna autour de nous. Puis, quelque chose qui ressemblait à un ocarina s’était joint à la mélodie, rendant l’ambiance plus relaxante et joyeuse que précédemment.

Cette région avait été développée en creusant des zones habitables dans les montagnes et collines le long de leur pente. Dans ces terres désertiques, l’eau était cruciale pour la survie, tout comme la résistance à la chaleur infernale des rayons du soleil. C’est pourquoi les gens pompaient l’eau de la rivière couleur sable qui coulait au fond de cet endroit.

Je l’avais expliqué à la jeune elfe alors que nous nous faufilions parmi les individus portant des turbans sur la tête, et elle m’avait simplement répondu avec un léger désintéressement, « Hein. » Ses yeux pâles et pourpres montraient un soupçon de curiosité intellectuelle, mais ils étaient troublés par le soleil juste au-dessus de nous.

« Comment font-ils face à cette chaleur ? C’est plus important que leur histoire ou leur culture en ce moment, » déclara Marie.

Ses yeux s’étaient tournés vers moi alors qu’elle soulevait légèrement le capuchon de sa robe qui couvrait sa tête. La lumière du soleil accentuait le contraste entre la couleur de sa peau et l’ombre, rendant sa peau blanche presque trop claire.

Mes tentatives pour piquer sa curiosité par la conversation avaient été contrecarrées par sa haine absolue de la chaleur accablante. J’aurais aimé qu’il ne fasse pas si chaud, mais c’était moi qui l’avais invitée dans la région désertique, alors je n’avais pas grand-chose à dire à ce sujet.

La fille s’appelle Marie. Elle était moitié fée, moitié elfique. Son nom complet était Mariabelle, et c’était une espèce assez rare par ici. Cependant, personne n’osait la déranger avec la façon dont elle tenait son bâton de sorcier à deux mains, affichant une expression irritée.

Ceux qui cherchaient à percer les mystères des anciennes voies, connus sous le nom de sorciers, étaient précieux et puissants dans ce pays, voire dans le monde entier. Marie était d’une classe encore plus rare, connue sous le nom de sorcière spirituelle, et il y a quelques jours à peine, elle m’avait montré à quel point ses capacités étaient inestimables.

Elle regardait la ville avec une expression neutre quand elle avait ensuite dirigé ses yeux violets vers moi.

« Cet endroit est vraiment étrange. Je n’ai jamais vu autant d’individus qui font la sieste dans la rue comme ça, » déclara Marie.

« C’est parce que le soleil se trouve actuellement directement au-dessus de nos têtes, » répondis-je. « Je pense que l’un des aspects intéressants de ces pays désertiques, c’est qu’ils ont des heures d’ouverture différentes. »

« Tu n’as pas l’air très intéressé avec ton visage endormi. En plus, j’ai du mal à croire qu’il fasse plus frais en se trouvant simplement dans ce bâtiment, » déclara Marie.

J’avais gloussé et j’avais fait un geste en disant : « Qui sait ? » puis j’avais tendu ma main vers la sienne.

« Même dans ces environnements difficiles, les gens continuent à vivre. Mais depuis qu’ils vivent dans cette région, ils ont sûrement développé une culture de divertissement et de joie malgré l’environnement. Ne serait-il pas intéressant de voir quelle sorte de culture ils ont produite ? »

« C’est quoi cette recherche du savoir ? Si tu essaies encore de me piéger, ça ne marchera pas, tu sais, » déclara Marie.

« Ne t’inquiète pas, je n’essaie pas de te piéger. J’ai entendu dire que tu pouvais déguster un délicieux thé dans cette bâtisse. Viens, allons voir la culture Arilai. C’est moi qui régale, » déclarai-je.

Marie était de mauvaise humeur à cause de la chaleur, mais comme je m’y attendais, elle avait tourné la tête avec le nez en l’air. Mais il semblerait qu’elle préférait prendre du thé à l’ombre plutôt que de simplement se mettre à l’ombre, parce qu’elle plaça ses doigts sur ma main tendue.

Nous avions été accueillis par un « Bienvenue ! » en entrant dans l’aire de repos. Le sol pavé de pierre avait été poli et doublé de multiples tapis de taille humaine. Il y avait des individus assis sur ces tapis, savourant du thé et de la nourriture.

L’odeur dans l’air était de l’encens… Non, ça devait être une sorte d’épice. J’avais des fourmillements dans le nez, mais c’était une sensation rafraîchissante et intéressante qui me rappelait l’odeur des herbes.

L’atmosphère était exotique, mais la jeune fille avait été surprise par autre chose : une légère brise avait soufflé, refroidissant la chaleur présente sur notre peau.

« Oh, il fait un peu plus frais ici ! Comment se fait-il que la température soit différente ici qu’à l’extérieur ? » demanda Marie.

Tu le découvriras bien assez tôt…, pensai-je.

J’avais commandé deux tasses de thé avec des fruits et du poulet cuit à la vapeur, puis je m’étais dirigé avec elle vers des sièges vides.

Les murs, d’une couleur sable brûlée, semblaient faits de pierre sculptée. Il y avait une fenêtre un peu plus haute que la normale, où l’air chaud semblait sortir.

Marie regardait encore avec curiosité autour d’elle, alors j’avais placé un tapis et je l’avais invitée à s’asseoir avec moi.

« Tiens, assieds-toi. Alors, nous pourrons peut-être avoir un aperçu de leur culture, » déclarai-je.

« Je ne vois pas ce qu’on peut apprendre en s’asseyant…, » marmonna-t-elle en retirant ses bottes et en s’asseyant sur le tapis. Il semblait que ses pieds étaient chauds et fatigués par toute cette marche, parce qu’elle poussait un grand soupir. « Non, c’est tellement bon ! Attends une minute… Qu’est-ce qui se passe ici ? Je n’aurais jamais imaginé que le sol serait aussi froid au toucher. »

Alors que j’enlevais aussi mes chaussures et que j’étais donc maintenant pieds nus, j’avais du mal à croire que la chaleur ait disparu presque instantanément. La sueur semblait se retirer de mon corps, et c’était agréable et frais comme Marie l’avait dit.

En réalité, ce n’était pas comme si la climatisation était allumée. Le doux bruit de l’eau qui coulait de l’extérieur et de l’intérieur de la bâtisse avait contribué à atténuer une partie de la chaleur. J’avais réussi à faire écarquiller les yeux de la fille quand je le lui avais annoncé, ce qui avait fait que l’inviter ici en valait après tout la peine.

« Je suis surprise que cet endroit ait une telle abondance d’eau malgré le fait d’être dans le désert, » déclara Marie.

« Il y a des ruisseaux remplis d’eau dans les couches supérieures du sol. Les personnes ici utilisent l’eau qui coule et l’amène ainsi, » déclarai-je.

Marie semblait impressionnée lorsqu’elle abaissa le capuchon de la robe qui recouvrait son visage. Ses cheveux blancs et lustrés et ses longues oreilles étaient apparus, alors son éclat attira l’attention de ceux qui nous entouraient. Même les perles de sueur sur sa peau étaient comme des gemmes qui soulignaient sa beauté naturelle.

J’entendis des soupirs tout autour de nous alors que les gens l’admiraient de loin.

Je voulais qu’elle se détende et s’amuse, alors j’avais placé un coussin derrière son dos et je l’avais fait s’allonger. Les regards qu’elle recevait étaient plus faciles à ignorer de cette façon et lui permettaient d’étirer ses membres en étant bien confortable.

« Ahh, je me sens si rajeunie… Voilà donc le secret pour passer du temps dans le désert. J’ai appris quelque chose d’utile aujourd’hui, » déclara Marie.

« C’est un peu comme lorsque tu es à l’ombre d’un arbre qui est toujours plus frais. Les arbres préfèrent aussi les températures plus fraîches, de sorte qu’ils absorbent l’eau du sol, qui est dissipée par leurs feuilles. Il se trouve que nous bénéficions également de ce processus naturel dans cette bâtisse, » déclarai-je.

« Hmm… Je ne le savais pas. Dissipation… tu en as parlé tout à l’heure. Si c’est aussi efficace pour refroidir les choses, j’aimerais trouver un moyen de l’utiliser avec les esprits, » déclara Marie.

Ce n’était pas une mauvaise idée. Je lui avais dit qu’elle devrait essayer, puisqu’elle avait la capacité d’utiliser la sorcellerie spirituelle.

Pendant que nous parlions, notre thé et notre nourriture avaient été apportés là où nous étions assis.

« Donc, la culture de ce pays est de s’allonger et d’oublier la chaleur en savourant de la nourriture. C’est la bonne façon de passer le temps si tu me le demandes… Oh, tu ne devrais probablement pas utiliser cette sauce rouge, » déclarai-je.

Marie l’avait reniflée quelques fois, avait fait une grimace qui m’avait dit qu’elle tiendrait compte de mon avertissement, puis avait poussé le bol de sauce sur le côté. Elle avait ensuite pris un morceau de viande blanche de poulet et l’avait amené dans sa petite bouche.

« Je serais heureuse si tu pouvais au moins leur présenter du sel. Oh, mais les herbes qu’ils utilisent donnent aux plats un arrière-goût rafraîchissant, » déclara Marie.

Le sel avait beaucoup de valeur. Maintenant que j’y pense, comment feraient-ils du sel dans les régions désertiques ? Je devrais y jeter un coup d’œil un de ces jours…

Il semblerait que Marie se soit habituée à la pratique de manger de la nourriture à mains nues. Au début, elle se plaignait d’avoir de la graisse partout sur les doigts, mais maintenant elle mangeait du poulet sans ustensiles ni hésitation.

Les herbes servaient à éliminer les odeurs, de sorte qu’il semblait que la nourriture était savoureuse, même pour le palais sensible d’une elfe. Le poulet était exactement ce dont nous avions besoin pour nos corps fatigués.

Le thé dans les tasses était de couleur ambre, et son arôme parfumé se répandait dans mon nez. En appréciant l’odeur, j’étais content d’avoir choisi celui qui était un peu plus cher.

Devant moi, il y avait une elfe qui se détendait et s’amusait, et des feuilles de thé parfumées que l’on ne pouvait trouver que dans les pays désertiques comme celui-ci. C’était une journée de luxe.

J’avais vraiment apprécié l’atmosphère de l’autre monde en regardant ce qui se passait dans l’aire de repos.

 

 

Comme on pouvait s’y attendre, le donjon semblait être un sujet brûlant parmi la population. Je ne pouvais pas leur reprocher ça, étant donné qu’un ancien donjon était soudain apparu dans un site de fouilles oublié depuis longtemps.

Ce qui m’avait surpris, c’est qu’il n’y avait aucune trace de peur visible sur leur visage lorsqu’ils en parlaient. Je m’étais alors dit que la plupart des gens auraient peur si un donjon apparaissait si près de chez eux.

J’avais continué à écouter, et la raison était vite devenue claire :

Ce site avait apparemment été utilisé pour les fouilles de pierres magiques dans le passé, et cela faisait environ 200 ans que cette importante source de revenus n’avait plus été disponible. Il y avait un sentiment de ferveur chez les citoyens lorsqu’ils parlaient des récits de cette époque de grande richesse.

Marie écoutait aussi avec ses longues oreilles. Elle s’était penchée vers moi pour me murmurer quelque chose. « C’est donc une grosse affaire que le donjon ait été découvert. Nous sommes des étrangers ici, mais nous sommes censés obtenir un permis spécial pour l’explorer, non ? »

« D’habitude, oui. S’ils nous le refusent parce que cette terre leur appartient, il y aura moins d’aventuriers qui viendront dans leur région, » répondis-je.

Bien que, avec des aventuriers qui étaient associés à des guildes, il y avait eu des cas où ils avaient été refusés avec un certain paiement pour leurs problèmes. Quant à nous, Mademoiselle l’Elfe faisait partie de la guilde des sorciers, alors j’avais un doute que cela arrive.

J’y avais réfléchi en buvant un peu de mon thé.

Oui, c’est bon…, pensai-je.

Un arôme floral était présent dans la saveur du thé.

« Dès qu’on aura ce permis, on fera un rapport à la guilde. J’ai envoyé un message, mais je suis dehors depuis un moment, alors ils sont peut-être inquiets, » déclara Marie.

« Ouais, on devrait leur dire que tu vas bien. Nous pourrons ensuite nous diriger vers l’ancien donjon. J’ai hâte d’y être, » répondis-je.

Après que je lui ai déclaré ça, Marie avait tourné son regard calme vers moi.

« À propos de cela… Nous ne savons toujours pas si je peux participer à l’exploration. J’ai entendu dire que le donjon possède un niveau de difficulté élevé, donc il est probable que mon rang ne soit pas assez élevé pour obtenir l’approbation, » déclara Marie.

Il s’agissait de l’un des facteurs dont je n’avais pas tenu compte.

J’avais croisé les jambes et je l’avais écoutée me l’expliquer. Selon Marie, la guilde des sorciers vérifiait le niveau de difficulté d’un nouveau donjon, puis l’assignait des personnes suffisamment qualifiées. Même si c’était nous qui l’avions découvert, il se pouvait qu’on nous interdise de participer s’ils pensaient que nous ne pouvions pas y faire face.

« Bien sûr, ils ne laisseraient pas passer une occasion de dévoiler les secrets de la sagesse ancienne. Dans ce cas, ils choisissent généralement un substitut pour enquêter à sa place. De cette façon, ils ne perdraient pas de temps ou de ressources, » déclara Marie.

« Attends, tu veux dire qu’ils pourraient choisir quelqu’un d’autre que toi ? Je ne veux pas aller explorer avec un étranger. Si ça arrive, je vais aussi ne pas y aller, » déclarai-je.

« Il n’y a pas grand-chose à faire pour ça. La découverte d’un donjon qui existe depuis les temps anciens est presque inconnue. On ne sait toujours pas ce qu’ils vont décider, » déclara Marie.

« Alors, prépare-toi à cette situation, » avait-elle ajouté.

En d’autres termes, il y avait une chance que nous devions renoncer à explorer complètement le donjon.

Eh bien, je suppose qu’on n’avait plus qu’à se contenter de grogner. Si je décidais de protester trop fort, cela pourrait avoir un impact négatif sur l’avenir de Marie dans la guilde.

Les citoyens avaient continué à bavarder sur la façon dont la famille royale avait envoyé un groupe d’éclaireur, et la manière dont la méthode de raffinement des pierres magiques avait été découverte. C’était surtout des conjectures, mais comme nous étions des individus qui connaissions les faits, tout ce que nous pouvions dire, c’était. « Les rumeurs sont assez folles. »

« La méthode de raffinement des pierres magiques… Tu crois qu’ils parlent de Mewi ? » Marie me murmura ça à l’oreille.

J’avais hoché la tête. « Probablement. »

Je ne m’attendais pas à ce que les gens ordinaires le sachent, mais j’avais quand même écouté leur conversation.

Mewi était un garçon de la tribu Neko que nous avions sauvé d’un groupe de bandits il y a quelques jours. Pour une raison ou une autre, il était capable de contrôler les objets connus sous le nom de pierres magiques.

Je pense que les rumeurs étaient intéressantes parce que plus on en parle, plus elles semblent convaincantes. Parmi les diverses idées annoncées par ces gens, la plus probable était d’abord celle qui était vraie. Cela devenait le point de départ, qui allait se propager, et se rassembler avec d’autres idées qui avaient aussi germé. Puis, finalement, ces idées vagues pouvaient commencer à prendre forme.

Nous avions continué à écouter tout ça avec intérêt, mais nous n’avions pas réalisé qu’il y avait une autre paire d’oreille qui écoutait.

C’était quelque chose que nous avions placé dans mon sac à bandoulière et c’était le cadeau que nous avait offert la Magi-Drake. Les êtres légendaires dont le niveau dépassait 1000 étaient capables d’utiliser une magie que nous ne pouvions même pas comprendre. L’écaille de dragon, qui brillait discrètement d’un blanc bleuté, était reliée aux profondeurs des ruines de Nazul-Nazul. Seuls les hommes-lézards qui vivaient dans la ville souterraine aujourd’hui vide, et nous, connaissions la Magi-Drake qui habitait plus profondément, au-delà d’un passage secret.

La dragonne avait pris une grande respiration, puis s’adressa à elle-même alors qu’elle examinait ce qui l’entourait.

« Ils ont donc ouvert la porte du donjon. Comme ils sont insouciants, alors qu’ils ignorent la terre maudite qui est à l’intérieur, » elle avait poussé un soupir.

Puis, une autre image était entrée dans son champ de vision. Il s’agissait du groupe qui effectuait une fouille préliminaire du donjon. Parmi eux, il y avait une pierre rayonnante.

« Hah, hah, hah, je suppose que je vais leur donner leur appât et retourner dans leur pays pour l’instant. Il semble qu’ils soient devenus très habiles au combat maintenant, » déclara-t-elle.

Personne ne savait encore qui elle voulait dire par « ils ». Mais son sourire joyeux semblait attendre avec impatience les changements à venir.

Le regard dans les yeux du Magi-Drake semblait alors afficher une nature différente. Elle se retourna et dirigea son regard vers ses pieds, puis étendit ses ailes et couvrit la zone.

De cette façon, personne ne pourrait interférer. Elle voulait garder pour elle toute seule la belle vision qui s’annonçait.

Des fissures avaient commencé à se former en produisant un son dans les œufs qu’elle chauffait depuis si longtemps. L’éclosion qui se produisait une fois par millénaire était un spectacle fantastique à contempler.

Les œufs d’obsidienne ressemblaient à des diamants aux lignes géométriques taillées dans la masse, émettant un éclat grandiose. Les coquilles étaient devenues assez transparentes pour révéler les petits à l’intérieur. Ils se couchaient chacun dans des postures différentes, certains ouvrant la bouche vers le ciel, d’autres se recroquevillant comme s’ils voulaient dormir davantage.

Il y avait un amour maternel évident dans les yeux de la Magi-Drake, alors qu’elle souriait, veillant sur ses adorables enfants.

« Hah, hah, un spectacle qui n’arrive qu’une fois tous les 1000 ans… J’aurais peut-être dû aussi leur montrer, » déclara-t-elle.

Les têtes qu’ils auraient faites auraient sûrement été très divertissantes. Ils auraient fait entendre des voix d’émerveillement, et peut-être pensé à leur propre avenir en se regardant l’un et l’autre, alors que leur visage serait devenu rouge vif.

En tant que Magi-Drake et mère, ce serait une erreur impardonnable que de montrer aux autres la naissance de ses propres enfants. Mais en même temps, elle avait le sentiment que cela aurait été une expérience inoubliable.

« Peu importe. S’ils le souhaitent, nous nous reverrons certainement un jour. Maintenant, mes enfants, il est temps pour vous de vous réveiller, » déclara-t-elle.

La Magi-Drake l’avait dit en soufflant par le nez, puis avait rapproché son visage des œufs. Ce faisant, elle savait qu’elle était aussi en train de changer.

La fissure retentissante était le bruit d’une nouvelle vie qui entrait dans ce monde. En même temps, c’était le son du sombre futur qui les attendait qu’elle n’avait pas prévu…

***

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre!

  2. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le travail. Une erreur a signalée :

    Il s’agissait  »de l’un » facteur dont je n’avais pas tenu compte.

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