Almadianos Eiyuuden – Tome 4 – Chapitre 105

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Chapitre 105

« Alors, Clodette, que penses-tu de devenir la femme de cet imbécile ? »

« Hein ? Pas question, le seigneur Kurats et moi allons avoir un enfant ensemble ! »

« Quoi? Quand est-ce que c’est arrivé ?! »

Marika grogna bruyamment contre Clodette.

Pendant ce temps, l’attitude arrogante et l’excitation de Marlow n’avaient fait qu’accélérer son étonnement.

Ce fut un grand choc pour lui d’apprendre que Clodette était en avance sur lui en matière de relations.

Il n’aurait jamais pu imaginer que Clodette soit le type de femme qui envisagerait des choses comme l’accouchement.

« Après tout, depuis que le seigneur Kurats m’a aidée après que j’ai été virée du bureau des impôts, je n’ai d’yeux que pour lui ! »

Clodette déclara avec audace ses sentiments pour Kurats.

Marlow ne pouvait pas garder le silence après avoir été ainsi méprisé.

« Qui est ce Kurats ? ! Je te donne l’opportunité d’être la première dame de la puissante compagnie Weichs ! »

Non seulement l’apparition de Clodette dans la zone d’action de Marlo, mais ses compétences exceptionnelles en matière de comptabilité avaient également séduit l’entreprise.

Il savait déjà à quel point elle était douée à l’époque où ils étaient à l’école.

« Marlow, en remontant à l’époque où nous étions à l’école de commerce de la capitale, tu n’as jamais appris à écouter les gens, pas vrais ? »

Clodette poussa un long soupir et secoua la tête.

En effet, Marlow et elle avaient déjà été camarades de classe dans une école de commerce.

À l’époque, Marlow avait décidé arbitrairement qu’elle serait sa femme et l’avait suivie partout, mais il avait rapidement fait volte-face lorsqu’il avait découvert qu’elle avait décidé de rejoindre le bureau des impôts.

Cependant, dans son cerveau, cette histoire s’était apparemment transformée en une tragique histoire de deux amants séparés par un père sévère.

« Penses-tu que tu peux t’opposer à moi sans conséquence ? »

« Tu ne fais que lever des drapeaux pour toi-même à ce stade. »

Marlow fronça les sourcils devant Marika en réponse à sa froideur envers lui, doutant de ce qu’elle voulait dire.

« Écoute bien. Je suis le seigneur de Bashtar. Si tu fais un geste envers ma femme, tu ferais mieux d’être prêt à m’affronter. »

Soudainement, Marlow eut l’impression d’avoir déjà vu ce géant hors norme quelque part.

Cela lui avait permis de savoir immédiatement qu’il était vraiment le seigneur de Bashtar.

Marlow était également assez habile comme marchand pour savoir que son intuition le tirerait de cette situation.

« Je suppose que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre. C’est dommage. J’aspire sincèrement à ton bonheur. »

De bout en bout, il était du genre à changer rapidement de position.

« Tu ne peux toujours pas te résoudre à t’opposer à quelqu’un de supérieur à toi ? Je vois que tu n’as pas non plus changé. »

Incapable de saisir le sens des propos de Clodette, Welson Weichs partit en hâte comme si de rien n’était.

« Ehehe… Je l’ai vraiment dit ! »

Après l’avoir avoué plus tôt dans le feu de l’action, Clodette poussa son visage rougissant contre le dos de Kurats pour se cacher.

Même si elle n’était pas du genre timide, elle ne pouvait pas s’empêcher d’éprouver une certaine gêne à se confesser.

« Sais-tu que je ne pourrai pas lâcher prise après que tu aies dit quelque chose d’aussi mignon ? »

« Je serai heureuse si tu continues à me tenir, seigneur Kurats. »

Avec un sourire timide, Clodette ferma doucement les yeux tandis que Kurats se retournait.

Même Kurats n’était pas assez obtus pour ne pas savoir ce que son geste signifiait.

Après tout, il avait accumulé beaucoup d’expérience ces derniers temps.

Il posa sa main sur sa joue comme pour l’inviter à se rapprocher…

Bam

« Ne me vole pas la vedette, Clodette. »

« O-ouch… Alors, ne serait-il pas bien que tu le tiennes avec moi ? Je ne te volerais pas la vedette alors, pas vrai ? »

Marika ne pouvait pas permettre à Clodette, qu’elle avait toujours considérée comme une gamine, de la battre en tant que femme.

Elle leva les yeux et se tourna vers Kurats.

« Après tout ce temps, je ne vais pas être la seule à être laissée pour compte ! Alors, je vais le dire ! Je suis aussi amoureuse de toi, seigneur Kurats ! »

« Vraiment… »

Puis, dans un silence gênant, les deux amies avaient chacune tenu un bras de Kurats.

Cette nuit-là, elles avaient toutes deux monté les escaliers vers l’âge adulte.

« Iih… C’était différent de ce que maman m’a dit ! »

« Je ne sais pas comment Son Altesse Lunaria et les autres filles ont réussi à satisfaire le seigneur Kurats… »

Le lendemain matin, Marika et Clodette ne s’étaient même pas levées du lit et, pour la première fois depuis leur arrivée, elles ne s’étaient pas présentées au travail.

De plus, Lunaria, Cornelia et Frigga les avaient convoquées pendant la journée pour leur donner une conférence sur ce qu’elles devaient savoir pour être les femmes de Kurats.

« En bref, vous devez comprendre qu’il y a des différences de statut dans ce monde que l’amour seul ne peut pas surmonter. »

C’était la conclusion à laquelle étaient parvenus Lunaria, Cornelia et Frigga après leurs nombreuses défaites.

« Tout ce que nous pouvons faire, c’est utiliser au mieux notre potentiel de guerre limité, vous voyez ? »

La diminution de leur « potentiel de guerre » était pour elles une question de vie ou de mort. Elles estimaient qu’il s’agissait d’un véritable problème qu’il fallait régler.

« Le corps jeune de Clodette sera utile… Et avec deux membres supplémentaires, alors peut-être… »

« I-ih… »

« — Gloup — »

Clodette et Marika s’étaient mises à trembler en se souvenant de la bataille écrasante de la veille.

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2 commentaires :

  1. merci pour le chapitre

  2. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le travail.

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