Chapitre 57 : Duel
Table des matières
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Chapitre 57 : Duel
Partie 1
***Point de vue d’Alkelios***
La dernière fois que j’avais marché sur le terrain d’entraînement, c’était lors de mon premier duel avec Sire Draejan. À l’époque, en raison de mon manque de maturité et de mon manque d’adresse, je m’étais trouvé déshonoré et humilié en dépit de ma grande chance et de mes statistiques exceptionnelles. Peu importait le fait que je puisse invoquer un Phœnix de niveau 999 ou que j’étais ami avec Kataryna Georg. Ce qui importait, c’était ma capacité à combattre en utilisant tout ce que j’avais jusqu’à la dernière goutte de force que je pouvais rassembler.
En ce qui concerne cette humiliation que j’avais subie, j’étais en quelque sorte reconnaissant envers Sire Draejan, car cela m’avait fait comprendre que le simple fait d’avoir du pouvoir n’avait pas de sens si l’on ne pouvait pas l’utiliser correctement. Kataryna m’avait également beaucoup aidé à comprendre et à accepter ce fait.
Certes, j’avais beaucoup de points de statistiques, mais je n’avais jamais été capable de les exercer complètement. Ils représentaient en quelque sorte le maximum que je pouvais atteindre, mais même si je pouvais théoriquement soulever une tonne à une main, je ne pensais pas pouvoir le faire et je ne savais pas comment exactement je pouvais exercer cette force pour commencer. Bien que ce soit quelque chose de facile et naturel, même pour les habitants de ce monde, ceux de la Terre avaient d’autres idées en la matière.
Essentiellement, il s’agissait de la façon dont votre esprit percevait les choses et à cette époque, j’avais beaucoup de blocages mentaux et de peurs qui n’arrêtaient pas de me dire que c’était impossible.
Pendant mon séjour dans la forêt Seculiar, l’un des plus gros défis auquel j’avais été confronté n’avait pas été d’atteindre le niveau 1000 ni d’atteindre ma forme de demi-dragon. Non, le plus gros défi auquel j’avais dû faire face ici était d’accepter que le fait que mon corps était effectivement capable d’exercer la quantité de force et de vitesse affichée dans ma fenêtre de statistique.
C’était le truc, le truc derrière cette capacité unique des héros humains. C’est ce qui ne nous avait jamais été expliqué, y compris par ce Dieu.
Même si l’on obtenait soudainement un gain de 100 points de force, alors au premier essai, un terrien pourrait probablement en utiliser 16-20 points. Lorsque nous courions, notre vitesse moyenne n’était pas de 100 km/h, comme on le pouvait. Non, c’était peut-être un maximum de 30-40 km/h. L’utilisation maximale des points statistiques s’est produite lorsque nous essayions vraiment, lorsque nous luttions et essayions de dépasser nos limites.
Cela étant dit, j’étais dans l’impossibilité de combattre Sire Draejan qui s’était entraîné en repoussant constamment ses limites. Quand il utilisait 1000 points de force, je pouvais à peine en utiliser 800. C’était la vérité lors de cette dernière bataille.
J’avais eu des moments de poussées instantanées à la fois de vitesse et de force, mais je ne pouvais ni contrôler ni les utiliser correctement. Je n’étais donc apparu que comme un amateur chahuteur qui manquait à la fois de talent et de coordination aux yeux d’un guerrier entraîné. Kataryna m’avait montré cela très clairement lors de notre petit combat.
Cependant, j’étais différent de mon moi à l’époque. Je pouvais contrôler pleinement mon pouvoir, mes statistiques et toutes les compétences que j’avais acquises au cours de mes jours dans la forêt Seculiar. Plus encore, j’avais surpassé Draejan en tout. De ce fait, j’étais certain.
« Tu es sûr de ça, Alkelios ? » Me demanda Kataryna avec un sourire narquois.
« Il me reste encore quelque chose à te montrer, alors oui. » Je hochai la tête alors que je me préparais à entrer dans la bataille avec le dragon devant moi.
« En tant que roi du royaume d’Albeyater et de celui qui a approuvé ce duel, je demande aux deux duellistes de faire un pas en avant, » annonça Feryumstark en se tenant tout droit sur le podium qui lui était réservé.
Draejan et moi nous étions approchés du centre du terrain d’entraînement.
« Tous deux, voulez ce duel, n’est-ce pas ? » Demanda-t-il.
« Oui. » Avions-nous répondu en même temps ?
« Selon quelles règles souhaitez-vous vous battre ? » S’enquit-il.
« Avec nos meilleures armes et armures. » Déclara Draejan avec un sourire narquois sur les lèvres.
« Ça me va. » Répondis-je avec un haussement d’épaules.
Même s’il voulait que nous fassions une compétition de lutte de boue en bikini, je l’aurais tout de même approuvé, mais plutôt de voir Kataryna et Seryanna baver sur moi ou rire de moi, en fonction des cas, je préférerais voir Draejan porter ça. Cette image de CE dragon dans cette sorte de tenue était… gênante.
« Très bien. Vous avez une demi-heure pour vous équiper. Revenez ici après avoir équipé vos meilleures armes ! » Déclara le roi d’un ton impérieux.
Comme d’habitude, son aura intimidante et imposante était aussi forte que jamais, peu importe où il se tenait ou ce qu’il disait.
J’avais hoché la tête en confirmation, puis j’étais retourné à mon côté du terrain où mes amis m’attendaient.
« As-tu une armure et une arme utilisable ? » demanda Seryanna, inquiète.
« J’en ai. J’ai acquis une compétence de forgeron appelé Rock Hard ! Elle est au niveau maximum. Je peux littéralement fabriquer n’importe quel type d’armes ou d’armures. » Je hochai la tête.
« Hm, Dregarya sera très intéressée par ça. » Fit remarquer Seryanna.
« Qui ? » avais-je demandé, un peu confus.
« Mon amie forgeronne. » Elle me fit un sourire.
« Je vois. » Je hochai la tête.
« Euh… Tu as dit que tu avais une arme et une armure, mais sont-elles dans ta bague ? » Demanda Kléo.
« Non, elles sont dans ma compétence de stockage. Je vais les sortir maintenant et les équiper. » Je lui avais dit cela puis avais commencé à enlever mon armure actuelle.
« Ici ? En public ? » demanda Kataryna.
« À part toi et Seryanna, qui va être excitée en me voyant à moitié nu ? » Lui avais-je demandé en plissant les sourcils après avoir enlevé mon plastron.
J’avais une chemise enchantée à manches longues en dessous pour agir comme une protection entre ma peau et l’armure. Une chose que j’avais remarquée après avoir porté une armure dans ce monde, c’était le fait que ça grattait partout ! C’était un cauchemar…
« Mais euh... tu portes toujours des vêtements..., » déclara Kataryna, déçue.
« Perverse, » Je plissais les yeux vers elle.
« Moi ? Et elle ? » Elle désigna Seryanna… qui bavait.
« Euh… ça va ? » Lui avais-je demandé.
« Hein ? Oui… je vais bien… je pense… à… à des choses..., » répondit-elle en essuyant rapidement sa bave.
« Tu devrais faire attention ce soir. Verrouille la porte. » Murmura Kléo.
J’avais poussé un soupir en réponse.
Note à soi : faire un souhait contraceptif pour ce soir… Pensais-je en jetant un coup d’œil à une Seryanna gênée.
Avec cette armure enlevée, j’avais activé ma compétence de stockage nommé Trou Noir. Le nom convenait bien parce que ça créait littéralement un trou noir devant moi. Ce n’était pas de la matière ou quoi que ce soit, c’était juste un gros orbe noir qui surgissait de nulle part.
Quand je l’avais acquis, j’étais très inquiet de l’utiliser, car je pensais aux trous noirs trouvés dans l’espace et à l’effondrement d’une étoile. Cependant, le piège à souris caché dedans n’était pas drôle. Il y a eu un clack, et j’avais souffert au moment où j’avais placé ma main dedans. Parmi tous les objets pouvant s’y trouver, pourquoi un piège à souris ?
Quoi qu’il en soit, j’avais activé la compétence et stocké l’armure que je ne portai pas, puis j’avais sorti celle que je comptais utiliser lors de ce duel. Ce qui était sorti de l’orbe noir, c’était une armure élégante qui me recouvrait de la tête aux pieds. C’était une armure composite, ce qui signifiait que chaque plaque était conçue à partir de plusieurs matériaux différents, le tout dans le but d’améliorer l’un ou l’autre attribut. Le premier étant un amortisseur de choc physique, le second un absorbeur d’énergie magique, le troisième utilisait l’énergie magique pour améliorer encore les enchantements existant sur chaque plaque ou écaille individuelle comme je les appelais, celle-ci étant la matrice du matériau. Les couches internes améliorent le mouvement et réduisent les frottements entre certains éléments, rendant l’utilisation des compétences physiques plus faciles et naturelles. Il y avait aussi une couche thermique qui maintenait la température interne à 24 °, ce qui pouvait être ajusté à tout moment. La couche thermique externe se trouvait sous les écailles et pouvait résister aux températures de cuisson d’un four. Les enchantements m’avaient permis d’encore améliorer ces capacités, mais dans l’ensemble, il s’agissait d’une véritable armure optimisée par magie, le genre que l’on pouvait souvent voir dans les films ou les jeux de science-fiction. C’était génial, et elle pouvait même changer de forme et devenir plus grande quand je changeai de forme.
« C’est impressionnant ! » déclara Brekkar derrière moi.
« Gya! » J’avais sursauté quand je l’avais entendu.
« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-il, un peu confus.
« Tu l’as surpris, grand-père. » Déclara Kléo en essayant de se retenir de rire.
« Ouais… ne te faufile pas comme ça, vieux ! Tu vas provoquer une crise cardiaque à quelqu’un ! » Répondis-je.
« Hey ! C’est méchant ! Je suis toujours considéré comme un beau dragon ! » Répondit-il.
Nous avions tous plissé les yeux vers lui, preuve que nous ne croyions pas ses paroles.
« Bon ! En tout cas, qu’en est-il de ton arme ? » demanda-t-il avec curiosité en changeant de sujet.
« Oh, je vais utiliser ces deux-là, » déclarai-je en réactivant ma compétence trou noir.
De l’intérieur, j’y avais retiré une paire d’épées longues, une noire comme du charbon, l’autre blanche comme de la neige. Les épées étaient aiguisées et brillantes, montrant la qualité de leurs matériaux. De petites runes brillant d’une lumière émeraude pouvaient être vues, et un cristal noir était placé dans le pommeau, enfermé dans le même métal luisant que celui composant l’épée. La poignée était recouverte d’une épaisse couche de peaux de monstres, qui offrait une bonne prise ainsi qu’un meilleur transfert de magie entre l’utilisateur et la lame.
En les sortant, une aura noire apparut autour de la lame noire, tandis qu’une blanche était apparue sur l’autre. Elles vibrèrent comme si elles étaient heureuses que je les utilise.
« Celle-ci est Enfer. Elle contrôle l’élément ténèbres. » J’avais dit ça en levant l’épée noire. « Celle-ci est Paradis. Elle contrôle l’élément lumière. » J’avais soulevé la blanche.
« Impressionnant… mais deux éléments opposés ? Ça ne sera pas difficile à contrôler ? » Demanda Brekkar.
« Pas du tout, » répondis-je en secouant la tête.
« Qui les a fabriqués ? » demanda Kataryna avec un regard curieux.
« Je les ai faites. » J’avais répondu avec un sourire.
« Si je ne me trompe pas, ces deux armes sont assez puissantes pour être appelés armes légendaires ou même artefacts inestimables… n’est-ce pas un peu trop de les utiliser en duel contre ce type ? » Demanda Kataryna en montrant l’autre camp.
« Je vais juste poser cette question une fois. Tu ne veux vraiment pas les voir en action ? » Lui avais-je demandé.
Après un moment de réflexion, la dragonne argentée répondit : « s’il te plaît, libère toutes leurs puissances contre ce dragon. »
« Je le pensais bien. » J’avais ri.
« Est-ce que ça va aller ? » Demanda Seryanna un peu inquiète.
« Si je fais attention et que je ne baisse pas ma garde, tout devrait aller bien pour moi. » Répondis-je d’un signe de tête.
« Vas-tu compter sur ta chance ? » Demanda Kataryna en haussant les sourcils.
« Pas autant qu’avant, » déclarai-je en secouant la tête. « J’ai appris ma leçon. La chance est une arme terrifiante si utilisée correctement, mais il ne faut pas en dépendre. » Répondis-je.
« C’est bien. » Elle acquiesça.
Après avoir correctement mis mon armure et mes armes, j’étais entré dans le cercle marqué de pierre au milieu du terrain d’entraînement, l’arène devant servir de lieu pour notre duel.
***
Partie 2
Les yeux des spectateurs étaient concentrés sur mon équipement. Leur fabrication exceptionnelle et leur apparence élégante avaient attiré leur attention et ils avaient compris d’un simple coup d’œil qu’aucun forgeron ordinaire ne pouvait créer quelque chose comme ceci. Si je devais donner le niveau exact de compétences requis pour les fabriquer, alors un forgeron qui devrait être de niveau divin serait le minimum recommandé pour fabriquer chaque plaque, et au moins un légendaire de confiance pour les enchantements. Pour tout assembler, c’était une autre affaire.
Le temps nécessaire pour les créer n’était pas une blague, c’est pourquoi j’avais la certitude que même sans les activer à pleine puissance, je pouvais facilement encaisser un coup de Draejan.
Pendant ce temps, l’armure de mon adversaire était une lourde armure typique de chevalier recouverte de plaques de métal et utilisant une cotte de mailles en dessous, mais qui manquait de l’éclat d’une armure décorative. Les couleurs principales étaient le marron, le noir et le rouge. Ils étaient censés mieux le cacher parmi ses soldats, mais, en même temps, leur faire savoir qu’il était un général. La peinture était matte, évitant ainsi le lustre métallique réfléchissant que l’on retrouve couramment sur les armures décoratives en or et en argent. Laisser son adversaire savoir où l’on était n’était pas forcément la meilleure idée qui soit. Dans mon cas, cependant, je pouvais le cacher avec un sort si besoin ou verser un pot de boue sur moi, mais en général, je voulais que l’ennemi connaisse ma position. Mon plan était d’agir comme un tank ou une diversion pour les forces pendant que les soldats en bas s’occuperaient du reste. En d’autres termes, j’étais un combattant d’avant-garde. Se moquer de l’ennemi était un plus pour moi.
En regardant son armure, j’avais remarqué que le niveau requis pour la fabriquer n’était pas si terrible. Je pourrais en faire des milliers de copies identiques sans problème. Il n’y avait aucune partie complexe ou d’accessoires détaillés dessus. C’était simple, mais en le faisant ainsi, les artisans n’atteignaient pas le potentiel maximal de l’armure. Un enchanteur pouvait faire beaucoup de choses s’il avait les compétences.
Quant à son arme, elle ressemblait à une simple épée longue destinée à un guerrier humain, mais ce dragon la tenait à une main. Pour être honnête, il avait l'air de mieux porter l’épée que moi avec Enfer et Paradis. Je ressemblais en quelque sorte à l’un de ces nains portant une énorme arme pour une chasse au dragon.
Eh bien, j’avais aussi des lames courtes pour les petits couloirs ou les endroits étroits, mais c’était une autre histoire.
En termes d’enchantements et de magies utilisées dessus, j’avais envie d’utiliser Identificus Processus Juridicus, mais j’avais trouvé que cela serait injuste. En outre, le duel n’avait pas encore commencé et, quel que soit le sort que je jetterai, ce serait considéré comme un acte criminel.
« Êtes-vous tous deux prêts ? » Demanda le roi en regardant chacun de nous.
J’avais regardé Draejan dans les yeux et avais répondu « Je le suis, » puis j’avais mis mon casque.
Un clic avait été entendu, car il était verrouillé et les enchantements activés.
« Je le suis, Votre Majesté. » Répondit Draejan en hochant la tête. Il plaça également son casque.
En ce qui concerne cette partie de l’armure, celle de Draejan avait été construite sur mesure pour également protéger ses cornes, ce qui lui donnait un aspect plutôt étrange. D’autre part, comme je n’avais pas de cornes, le mien avait l’aspect habituel d’un casque. Une fois que je me transformais en demi-bête, cela changerait de forme pour permettre à mes cornes de sortir. Leur protection était facultative dans mon cas, une seule activation par enchantement enverrait de minces plaques de mon casque pour les recouvrir.
« Alors, par ordre du roi, je vous ordonne à tous deux d’avoir un duel juste ! Que personne ne meure par la lame de l’autre ! Qu’il soit victorieux en assommant son adversaire ou en le faisant sortir du terrain ! Ainsi, moi, le roi, l’ordonne ! Commencez ! » Ordonna Feryumstark d’une voix forte et claire, remplie de l’autorité sévère de l’un des membres de la royauté.
Ainsi, le duel commence ! pensais-je.
Le premier à attaquer était Draejan. Dégainant son épée, il s’avança et se précipita en utilisant une technique que j’aurais précédemment confondue avec Flash, car il donnait l’impression de s’être téléporté en une fraction de seconde. Néanmoins, si je n’étais pas aussi puissant que je le suis maintenant, je n’aurais pas remarqué le fait qu’il s’était simplement déplacé avec une magie de vitesse plutôt que de téléportation. Un individu assez rapide aurait facilement pu éviter l’une de ses attaques, mais je ne l’avais pas fait.
J’avais laissé le coup toucher mon armure pour tester mon endurance.
On avait alors pu entendre un fort bruit de métal à l’impact, puis la lame avait rebondi comme si elle avait été repoussée par un sort. Draejan changea rapidement de direction et battit en retraite. S’il ne tenait pas fermement le manche de son épée, il l’aurait peut-être lâchée. Le recul était très puissant.
Mon armure était destinée au combat contre des boss ayant des forces égales à celle de dragons de niveau 1000. Leurs coups étaient des cauchemars pouvant détruire des pierres enchantées avec Durabilité et envoyer des guerriers robustes dans un vol plané.
Cela m’avait rappelé que lorsque j’étais à peine au niveau 678, j’avais rencontré une telle bête pour la première fois. Je ne faisais même pas attention lorsque j’avais reçu la première attaque à distance. Cela m’avait littéralement envoyé à plusieurs dizaines de mètres et avait détruit une grande partie de mon armure. Seule ma robustesse accordée par les compétences passives et les statistiques m’avait permis de survivre. Sinon, j’aurais rencontré ma fin là. Heureusement, chanceuse était une bonne façon d’appeler ma survie.
Puis vint la bataille avec la bête ayant un long cou. Cette Tortue Dragon crachait des rayons de lumière de sa bouche et avait une aura gelant et ralentissant quiconque s’approchait. Cet ennemi faisait croire qu’il fallait le combattre à longue distance, mais il créait un bouclier de vent dans la limite de son aura. Cela ferait croire à tout aventurier que seul un barrage de tirs soutenus à longue portée pourrait permettre de gagner contre ce monstre.
Heureusement, je n’avais pas pensé à utiliser des attaques à longue portée. Si je l’avais fait, j’aurais simplement gaspillé ma magie et la Tortue Dragon aurait continué à cracher ces rayons de lumières ridiculement précis. La raison était sa barrière même. Elle était ridiculement puissante, mais ce qu’un aventurier ordinaire n’aurait pas pris en compte était le fait que cette bête avait une précision moindre dans la portée de sa barrière, et les faisceaux ne faisaient pas autant de dégâts.
Donc, ce que j’avais fait était de me précipiter vers elle avec ma toute première épée longue que j’avais enchantée et j’avais espéré lui trancher le cou avant qu’elle ne me morde. La lenteur, le froid et le vent gênaient sérieusement, mais la bête avait du mal à m’attaquer. C’était comme se déplacer dans un blizzard glacial aveuglant. En raison de sa propre barrière, elle avait également eu du mal à me trouver. C’est la raison pour laquelle la plupart de ses attaques rataient leur cible et était esquivé au dernier moment.
Après les quelques premières attaques, elle était devenue furieuse et avait retiré sa barrière, d’autant plus qu’elle n’avait pas détecté d’attaques à distance. C’est alors que la précision de la tortue dragon avait augmenté et que je devais esquivé en sautillant comme un lapin. Finalement, je m’étais suffisamment rapproché pour déclencher un Millier de Frappes à la base de son cou. J’avais réussi à la toucher et la tuer.
Pour dire vrai, j’avais été extrêmement chanceux dans ce combat. Plus tard, quand j’avais rencontré le même type de monstre, j’avais tenté un barrage à longue distance. Le combat avait duré plus de deux heures, jusqu’à ce que sa barrière disparaisse enfin et qu’un coup la frappe. L’autre monstre que j’avais attaqué au corps à corps avait été tué en cinq minutes.
Après avoir fait face aux attaques de Tortue Dragon et après avoir brisé mon armure d’un coup à plusieurs reprises, j’avais décidé de changer le type d’enchantement se trouvant dessus. D’un type de protection ordinaire, j’étais passé à un type de dispersion et d’absorption. Ce que ça faisait en réalité, c’était de disperser l’énergie d’une attaque physique ou magique autour de l’armure, puis de la réabsorber en magie pure et de la concentrer sur d’autres enchantements.
De plus, il m’avait fallu beaucoup de temps pour comprendre comment faire cela et encore plus pour me souvenir que les attaques physiques avaient quelque chose appeler de l’énergie cinétique. Sans cela, les coups devenaient inoffensifs. Se souvenir du nom avait également été difficile… Je l’appelais au début : énergie physique.
Eh bien, toutes mes expériences dans la forêt Seculiar m’avaient amené à me créer une armure de combat scandaleuse et une paire d’épées l’étant tout autant. Je ne les utilisais que pour combattre des boss ou affronter des nids entiers de monstres. Ce n’était pas un problème de durabilité, mais plutôt le fait qu’elles étaient un peu trop fortes contre des ennemis normaux.
Actuellement, Draejan n’était même pas quelqu’un contre qui je voulais me battre avec Enfer et Paradis, mais c’était nécessaire… cette bataille était une revanche, et il devait être conscient de mes prouesses.
Il baissa les yeux vers son bras tremblant. Le recul était quelque chose.
Je lui avais alors fait un sourire narquois et lui avais dit : « De penser que tu ne pourrais même pas me frapper correctement… est-ce que je t’ai surestimé ? » Lui avais-je demandé.
Bien sûr que non. Je savais très bien à quel niveau le placer. J’avais compris sa puissance dès notre premier duel. Sans quelque chose de similaire à Dompteur de Dragon, il lui était impossible de faire des progrès remarquables comme tous mes amis. Je pouvais déjà dire que le précédant Iolaus n’était rien de plus qu’une ombre comparée à maintenant.
« Ridicule ! » avait-il affirmé.
Cela ne visait pas mes mots, mais la réaction après avoir frappé mon armure.
À vrai dire, avec ce genre d’attaque pathétique, il était impossible d'égratigner mon armure, peu importe le nombre de fois où il essaierait. Seule une force capable de dépasser le recul pourrait avoir une chance d’aller au-delà de la capacité de dispersion de l’armure.
Levant la main, il chanta rapidement puis cria le nom de son sort : Épée de Tonnerre. Il s’agissait d’un pic de glace chargé avec assez d’électricité pour devenir du plasma, mais la magie lui donnait l’apparence d’un pic de glace. Pourtant, ce n’était qu’une apparence.
J’avais soulevé Paradis et donné un coup. La glace avait été coupée en deux et l’eau électrifiée à l’intérieur m’est tombée dessus. L’électricité avait été relâchée et si n’importe qui d’autre l’avait reçu, il aurait été temporairement paralysé ou assommé. Cependant, ce n’était pas mon cas. Je faisais simplement semblant de ne pas pouvoir bouger.
Voyant cela, Draejan se précipita et tenta de m’empaler avec son épée.
Lâchant Enfer, j’avais saisi sa lame avec ma main protégée de gants et bloquais son coup.
« I-impossible ! » déclara-t-il.
Levant la tête, je le regardai dans les yeux et souris.
CRACK !
La lame de mon ennemi s’était alors brisée.
« Hm ? Ai-je utilisé trop de force ? » demandai-je en regardant les bouts d’épées dans ma main.
À la place de faire ça, le métal ne devrait pas plutôt se plier ?
Peut-être qu’il a été mal forgé ? Je me demandais.
J’avais laissé tomber les morceaux.
C’était pathétique de le regarder comme ça, alors j’avais récupéré une épée de ma bague.
« Prends-là. C’est un prêt. » Je lui avais dit ça en lui jetant l’épée.
Cette épée s’appelait Épée produite en série 17. Contrairement aux épées utilisées par la majorité des soldats autour de nous, celle-ci avait des enchantements plus sérieux. En général, le nombre indiquait également le type d’ennemis qu’elle pouvait gérer, du plus faible (1) au plus puissant, qui était actuellement 35. Le premier était capable de gérer les monstres de niveau 100 dans la forêt de Seculiar, tandis que les 35 étaient destinées aux boss les plus dangereux qui pouvaient apparaître de temps en temps.
Pourquoi avais-je donné à Draejan une 17 et non une 35 ? Eh bien, parce que l’épée que je venais de détruire était tout au plus comparable à une de la série 8. En d’autres termes, je lui avais donné une épée bien meilleure.
« Je n’ai pas besoin de ta pitié ou de tes épées ! J’en ai une meilleure ! » répliqua-t-il en me renvoyant l’épée.
Il avait sorti de sa bague, une autre épée, mais comparé à la mienne, celle-ci était à peine une 9. C’était en effet meilleur que la précédente, mais pas de beaucoup. En réalité, la 17 pouvait facilement la couper en deux.
« Comme tu veux. » Je haussai les épaules et avais repris l’épée.
En regardant à ma gauche, je l’avais jeté à Brekkar.
« Amuse-toi bien avec. » Je lui avais déclaré cela.
Le dragon l’attrapa en l’air, mais dès que ses yeux se posèrent dessus, son regard devint sérieux.
« Je le ferai, » répondit-il.
Le dragon était assez vieux et intelligent pour reconnaître une bonne épée. Même Seryanna, Kataryna et le roi l’examinaient sérieusement. Iolaus était confus, mais il réalisa que c’était un objet impressionnant, tandis que Kléo et la princesse Elleyzabelle ne comprenaient pas pourquoi il en était ainsi.
***
Partie 3
« Bien alors, allons-nous continuer ? » avais-je demandé en ramassant Enfer.
« Tu tomberas ici ! » Cria Draejan en me voyant atteindre la lame.
Je m’étais retourné et lui avais donné un coup de poing au visage, l’envoyant rouler sur le sol jusqu’au bord de l’arène.
Il toussa et gémit de douleur.
Haussant les épaules comme si je venais d’écraser une mouche, j’avais ramassé mon épée puis repris ma position de combat.
« Le garçon joue avec lui, » fit remarquer Brekkar dans un murmure.
Ce n’était pas dit assez fort pour atteindre les oreilles de Draejan, mais j’étais plus proche que lui, j’avais donc pu l’entendre.
« Effectivement. » Confirma Feryumstark.
Elovius avait également dit quelque chose, mais je ne pouvais pas dire quoi. Pendant ce temps, les nobles étaient immobiles et essayaient de ne pas avoir l’air trop surpris, car cela aurait été malpoli envers le noble combattant dans l’arène.
« Est-ce que ça va ? » avais-je demandé.
« Argh ! Je n’ai pas besoin de ton inquiétude ! » Rugit Draejan en trébuchant.
Il respirait difficilement et ses jambes tremblaient.
Est-ce que j’ai frappé trop fort ?
Alors qu’il se remettait, j’étais resté calme et l’avais simplement regardé. Jusqu’à présent, je n’avais pas encore pris la décision de faire un mouvement décisif.
« Je vais gagner ça ! » déclara-t-il après avoir retrouvé son calme.
Quand il avait levé son épée, j’avais plissé les yeux et fait attention au flux de magie autour de lui.
Le corps du dragon commença à changer et à grossir. Il prenait sa forme hybride, dans laquelle ses statistiques augmentaient.
Tant qu’ils restaient dans leur forme humaine, les dragons avaient à peu près la même force qu’un humain du même niveau. Cependant, la forme hybride augmentait considérablement leur puissance, au point où ils pourraient facilement vaincre ce même humain et même bien plus.
C’est exactement ce que Draejan faisait. Et grâce à l’enchantement de son armure Métamorphose, qui était plus ou moins obligatoire sur les armures draconiques et les vêtements, cela ne posait pas de problème. Les écailles de dragons étaient robustes, mais la protection supplémentaire offerte par une plaque de métal enchanté en valait la peine.
Pour ce qui était de son apparence, il avait une tête anthropomorphe recouverte d’écailles d’un blanc pur, avec plusieurs dorées sous le menton. Le bout de sa longue queue hérissée avait aussi des écailles dorées, tandis que sur ses ailes, seules deux rangées étaient visibles et suivaient le bout de pointes vers son dos. Ses cornes de chaque côté de sa tête étaient longues, blanches et lisses comme de l’ivoire poli. À cause de leur forme et de leur taille, le casque n’était pas capable de les recouvrir, ou peut-être que son intention était de les montrer. Les plaques à pointes émergeant de sa colonne vertébrale n’étaient visibles que sur sa nuque et sa queue, là où l’armure ne les recouvrait pas. Ils étaient petits et ressemblaient davantage à des bosses osseuses qu’à de véritables pointes.
« Maintenant, tu vas ressentir ma vraie force ! » Il avait dit une ligne très clichée à mon avis.
« Oh ! Sympa ! Est-ce que je peux aussi le faire ? » Demandai-je avec un sourire éclatant.
« Qu ? » Il cligna des yeux de surprise.
Des murmures et des chuchotements se répandirent sur tout le terrain d’entraînement, en particulier parmi les nobles et les soldats ne me voyant que comme un humain. Mes amis, cependant, avaient simplement regardé attentivement dans ma direction. Ils avaient un regard sérieux, en particulier Feryumstark et Brekkar. Pour une raison inconnue, Seryanna rougissait et Kataryna remuait la queue.
« Es-tu fou, humain ? » Grogna Draejan en serrant la poignée de son épée qui était maintenant une épée courte pour lui, il faisait environ quatre mètres de haut en se tenant droit.
« Fou ? Non, je suis cliniquement malade ! » Répondis-je, mais mes paroles ne faisaient que semer la confusion dans son esprit.
La blague était trop moderne pour que ça ait du sens.
Maintenant, tout comme il l’avait fait, j’avais commencé à rassembler de la magie de l’environnement et à la verser dans mon corps. Il n’y avait pas vraiment de condition me permettant de changer de forme. Tant que l’endroit était suffisamment grand pour me permettre de m’y tenir et que mes vêtements ne se déchiraient pas, je pouvais le faire n’importe quand.
Ainsi, mon changement de forme commença.
Mon corps avait alors grandi de sa taille initiale à une hauteur de 3,6 mètres, lorsque je me tenais droit. Dans une position plus détendue, je faisais environ trois mètres de haut parce que mes jambes étaient pliées et que mon corps penchait vers l’avant. J’avais une envergure d’environ neuf mètres, deux mètres de plus que Draejan. Tout mon corps était couvert d’écaille rouges, noires, blanches et doré, me donnant un air menaçant. Ce n’était pas seulement une écaille par ici et là, j’en étais littéralement couvert, et je ressemblais à un dragon de combat dont le seul but était de se précipiter au cœur de l’armée ennemie, puis de m’y frayer un chemin. J’avais aussi une paire de dents acérées me permettant de couper la viande avec facilité. J’étais un carnivore en regardant ma dentition.
Les pics de mon corps étaient tous noirs et lisses, et faisaient 2 à 5 centimètres de long, descendant le long de ma colonne jusqu’au bout de la queue. Plusieurs d’entre eux étaient également sur mes ailes, le bout.
Quant aux cornes, j’en avais une paire de chaque côté de la tête. Elles étaient forées avec une base blanche. Les plus hautes et longues étaient légèrement incurvées vers l’intérieur, tandis que les plus courtes, d’une dizaine de centimètres étaient droites.
Mes yeux étaient fendus comme ceux d’un lézard avec un iris rouge foncé. J’avais autour de mes yeux des écailles rouges avec une rangée d’écailles noires allant du milieu du museau au sommet de la crête de mes orbites et se terminant à la base de mes cornes. Les écailles rouges et noires, signe de férocité, étaient plus visibles sur ma tête.
Quand je prenais ma forme hybride, mon armure s’adaptait, transformant l’aspect de certaines de mes plaques protectrices d’une ronde à une pointue. La masse ne changeait pas, elle devenait juste plus mince, mais les enchantements étaient augmentés d’au moins 25 %, du moins je supposais.
Mon changement terminé, je ne les avais pas laissés reprendre leur souffle, j’ai donc soulevé Enfer et Paradis et récité un bref sortilège. Croyant que c’était une attaque, Draejan adopta une position défensive, mais ce qui se passa ensuite surprit tout le monde.
Les deux épées avaient fusionné en l’arme la plus puissante que je possédais actuellement dans mon arsenal. Elle s’appelait Chaos, une épée à deux mains que seul un dragon de ma taille pourrait correctement manipuler. C’était une épée bâtarde à double tranchant avec une longue poignée et une lame plate qui ressemblait à des dents de requin au niveau de la garde. Partant de la garde jusqu’au bout, une moitié de la lame était blanche et l’autre était noire, le milieu étant gris. Les gravures étaient des runes conçues par moi avec des enchantements incrustés de magie, chacune ayant un but spécifique. Lorsque j’activais une certaine rune, elle avait rougeoyé de toute la magie accumulée à l’intérieur, puis allait lancer une attaque par la pointe.
Construire les canaux magiques pour cette chose n’avait pas été facile.
Si je devais la remplir de magie, ce serait toujours une arme assez durable, mais pas aussi durable que ses composants individuels : Enfer et Paradis. Il était plus sage de les utiliser dans une zone saturée de magie sans les unir.
La lame elle-même était plus tranchante qu’Enfer ou Paradis, plus durable si elle était imprégnée de magie, elle avait de nombreux sorts de types annihilation gravés, elle était légère et, plus importante encore, elle avait l’air absolument BADASS ! C’était comme une sorte d’ancien artefact légendaire fabriqué par les Dieux pour la simple raison de régner sur les champs de bataille avec sa puissance ridicule.
Puis, tout à la fin, j’avais pris une profonde inspiration et activé la compétence innée Rugissement enflammée combinée avec Intimidation. Le résultat final avait été que je crachais un souffle de feu vers le ciel et laissais échapper un rugissement terrifiant avec une onde de choc autour de moi.
« *RUGISSSSSSSEMENT* !! »
Quand j’avais fini de le faire, j’avais serré la poignée de mon épée et l’avais levée, puis je l’avais laissée sur mon épaule. Je fixai Draejan et libérai une bouffée de fumée par les narines.
L’expression choquée sur son visage était inestimable, mais tous les autres étaient identiques.
Peut-être que l’intimidation était un peu exagérée ? m’étais-je demandé.
« T-oi… mais tu es humain… T-tu es humain. COMMENT ?! » Demanda Draejan abasourdi.
« Je me demande bien comment, » répondis-je avec un sourire narquois.
« N — non ! Non ! NON ! NON ! Ce doit être une illusion ! » Grogna-t-il avant de charger vers moi.
Je l’avais laissé s’approcher suffisamment puis j’avais balancé mon épée vers lui, mais avec le plat de la lame. Je ne voulais pas le couper en deux et aller contre l’ordre du roi.
« Guha ! » Le dragon fut frappé au visage et renvoyé dans les airs.
« PREMIER COUP ! » déclarai-je avant de me précipiter vers lui.
Draejan se rapprochait dangereusement du bord du terrain. S’il sortait, j’aurais gagné par défaut.
Avec une rapide avancée, je m’étais déplacé devant lui, debout sur le bord même de l’arène, puis je l’avais frappé une seconde fois avec le plat de mon épée.
« DEUXIÈME COUP ! » avais-je crié.
Je m’étais retourné de l’autre côté et juste avant qu’il sorte de l’arène, je l’avais frappé une troisième fois.
« TROISIÈME COUP ! TU ES DEHORS ! »
Le but était cette fois-ci vers le ciel, l’envoyant voler. Avec un battement d’ailes et un saut, je l’avais rattrapé. Le poing serré, je le frappais au visage et l’envoyai voler au sol. Plusieurs de ses dents avaient été cassées au cours du processus et l’impact de l’atterrissage avait formé un cratère autour de lui.
Je pointai ma main vers lui et comptais utiliser un sort, mais je m’arrêtai.
Il n’en vaut pas la peine, avais-je pensé.
Je m’étais laissé atterrir à côté de lui et je l’avais attrapé par la queue. D’un geste, je l’avais soulevé dans les airs, puis l’avais écrasé comme s’il était une marionnette sans vie. Je le tirai et le claquai de nouveau du côté opposé, mais cette fois-ci, je relâchais mon emprise et le laissais rebondir sur le sol alors qu’il crachait du sang.
Me précipitant vers lui, je l’avais frappé à la poitrine avec l’intention de ne pas le tuer, mais de briser son armure. Les enchantements n’avaient pas résisté et le métal s’était brisé en morceaux. Je m’étais déplacé au-dessus de lui, j’avais attrapé sa tête, puis je l’avais frappé si fort qu’il avait perdu connaissance. Quelques-unes de ses écailles avaient aussi volé.
Avec ça… c’était fini.
« Ai-je gagné ? » avais-je demandé en époussetant mon armure.
La réponse fut une salve d’applaudissements de tous ceux ayant assisté à la bataille. Il n’y avait pas de mots autres que cela. C’était une réponse claire que le résultat avait été accepté par tous ceux se trouvant ici.
Même sous sa forme hybride, Draejan s’était avéré être un faible face à moi.
« Je déclare ce duel remporté par Alkelios Yatagai ! » Annonça Feryumstark à travers les applaudissements.
Merci pour le chap ^^
Enfin j’attendais la vengeance contre ce connards c’était génial merci pour le chapitre