Chapitre 53 : Le retour du héros humain
Partie 2
C’était un vrai éveil supérieur, tout comme Kataryna, et pour être honnête, je l’avais atteint bien avant le niveau 1000. En parlant de cela, dès que j’étais devenu un demi-dragon, mon niveau était retombé à 1, mais j’avais gardé mes compétences.
Cela m’avait tellement surpris que j’avais perdu une journée entière à regarder mon statut et à me demander si je n’avais pas mangé un champignon toxique me faisant voir des choses.
Mes statistiques de base étaient bien plus élevées que lorsque j’étais un humain de niveau 1. Ma force seule était de 300, donc dans l’ensemble, j’étais bien plus fort que lorsque j’étais arrivé pour la première fois dans la forêt.
Par la suite, j’étais entré dans un mode qui ne pourrait être appelé que farm d’un « hack and slash ». Tout ce que je faisais était de monter de niveau, d’améliorer mes compétences, de manger et de dormir.
Après avoir fait un souhait, il ne me fallut pas longtemps pour atteindre la rue principale, mais même à l’intérieur de la grande capitale, l’air avait vraiment changé. C’était lourd et tout le monde se regardait avec prudence. Le nombre de membres de l’armée de Brekkar était également élevé. Leurs armures et boucliers arboraient l’emblème de cette armée : deux épées croisées au-dessus d’une rivière.
Curieux à ce sujet, je m’étais approché d’un magasin à proximité pour acheter quelque chose. J’avais payé avec certaines des pièces que Kataryna m’avait données 9 mois plus tôt. La dette que j’avais accumulée envers ce dragon n’était pas petite…
« Hé, as-tu la moindre idée de ce qui se passe avec tous ces soldats ces derniers temps ? » avais-je demandé avec désinvolture alors que je nettoyais une des pommes que j’avais achetées. « Oh, c’est délicieux ! » déclarai-je en une remarque.
« N’est-ce pas ? Mes pommes sont cultivées avec la meilleure magie ! Elles sont garanties sans problème et sont délicieuses ! » Se vantait le vendeur.
Est-ce qu’il ignore ma question ? Me demandai-je en prenant une seconde bouchée.
« Monsieur, vous êtes nouveau en ville, n’est-ce pas ? » Demanda-t-il après un moment.
« Mhm ! Je suis arrivé ici il y a peu dans l’espoir d’être accepté par la Guilde des Aventuriers, » répondis-je avec un sourire.
« Vraiment ? Cependant, n’êtes-vous pas un peu trop jeune pour ça ? » Demanda-t-il avec un sourire ironique.
« Non, monsieur. Père a dit qu’il est préférable de commencer jeune pour bien se familiariser avant mon éveil ! » Je lui avais fait un sourire enfantin après avoir menti.
« Ah, est-ce le cas ? Vrai, vrai. » Le vendeur croisa les bras sur sa poitrine et hocha la tête.
« À propos de ma question précédente..., » lui avais-je demandé.
« Eh bien, je n’en sais pas grand-chose moi-même, mais apparemment, ce nouveau dragon, qui sera le général de l’armée de Brekkar, a déjà pris les choses en main et a commencé à la réorganiser. Beaucoup de gars que j’ai vus aujourd’hui voulaient en faire partie, mais avec tout le respect que je leur dois, ils ressemblaient juste à des voyous. » Il secoua la tête.
« Donc, c’est mauvais ? » Demandai-je.
« Non, pas exactement… bien, cela dépend de ce que le nouveau général fera une fois officiellement responsable, mais pour le moment, les gens se méfient un peu de ses troupes. Ils ne sont pas les meilleurs. J’ai même entendu dire que certains individus avaient commis des crimes comme des viols et des vols, mais ils n’ont jamais été punis pour cela. » Il laissa échapper un profond soupir.
« Comment ça peut être le cas ? N’est-ce pas une mauvaise chose de ne rien faire ? Qu’est-ce que le palais fait à ce sujet ? » demandai-je en prenant une autre bouchée.
« Rien... » Il haussa les épaules. « Les officiels répètent qu’il faut s’attendre à ce qu’un ou deux soldats disparaissent. Eh bien, les seuls qui font quelque chose à ce sujet sont ces trois sous la Troisième Princesse. » Il acquiesça.
« Ces trois ? » demandai-je avec curiosité.
« Sire Kataryna Georg, Sire Seryanna Draketerus, Sire Thaaraer… Thrakea… Ahem! La sœur de Sire Seryanna, » déclara-t-il.
« Qu’est-ce qu’elles ont fait ou font exactement ? »
« Eh bien, ce sont les seules à ne pas craindre de briser quelques os ou d’en tuer quelques-uns. Dernièrement, quand elles marchent dans la rue, les soldats crachent sur leur chemin. Elles les ont effrayés et il y a une rumeur qui circule que si ce n’est pas un ordre de la Troisième Princesse ou du Roi, il est peu probable qu’elles l’écoutent, ce qui est une bonne chose pour nous, les gens du peuple. » Il acquiesça.
« Vraiment ? Elles le font vraiment, hein ? Bon… on devrait bien s’attendre à ça de ses deux, mais même Kléo ? » Me murmurai-je.
« Qu’est-ce que c’est ? » Demanda l’homme puisqu’il ne m’avait pas entendu.
« Rien ! Je me parlais juste, mais merci pour l’information et les délicieuses pommes ! » J’avais souri et étais parti.
« De rien ! Vous êtes le bienvenu ! »
J’avais jeté les pommes restantes dans ma bague de stockage et j’avais sorti de la viande séchée cuite et assaisonnée. Cuisiner était quelque chose que j’avais appris tout seul. Je ne voulais pas perdre de points dans quelque chose comme ça.
Maintenant, il était temps de me diriger vers le palais, mais juste au moment où j’allais prendre un virage, deux soldats m’avaient bloqué. Ils souriaient et me regardaient. L’un d’eux avait des écailles vertes l’autre bleu. Les deux étaient dans leurs formes anthropomorphes.
« Toi ! Es-tu nouveau en ville ? » Demanda celui de droite, ce qui attira les regards des personnes présentes autour de nous.
« Euh, en quelque sorte… » Je haussai les épaules.
« Montre-nous ta plaque d’identification. » Demanda-t-il.
J’avais plissé les sourcils.
« Une quoi, maintenant ? »
« Oh ? Tu n’en as pas ? Alors, es-tu quelqu’un qui s’est faufilé à l’intérieur ? » m’avait-il demandé.
« Oui. » Je haussai les épaules.
« Quoi ? » Il cligna des yeux surpris.
Je suppose qu’ils ne s’attendaient pas à ce que je sois si direct.
« Oi! Oi! Es-tu sérieux ? » Demanda l’autre.
« Je n’en ai pas besoin. » Je haussai les épaules.
« Qu’est-ce que tu veux dire, tu n’en as pas besoin ? Hein ? Tu te moques de nous ? » Demanda le bleu en dégainant son épée.
« Il se moque vraiment de nous ! Il n’a pas de plaque d’identification, alors nous devons le démonter maintenant, n’est-ce pas ? » Sourit-il.
« Garçon ! Ne sois pas arrogant avec nous ! » Il avait essayé de saisir le cou.
J’avais attrapé sa main et puis… je l’avais cassé.
Le bruit avait fait taire tout le monde autour de moi.
« AAARGH! MA MAIN ! » Cria-t-il.
« C’est fini ! Tu vas morfler ! » L’autre me menaça légèrement et tenta de me frapper avec son épée.
Je l’avais arrêté à deux doigts, puis j’avais pris l’épée de sa main.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Un cure-dent ? » demandai-je en la brisant en deux.
Le dragon était devenu pâle.
« Hm… sais-tu voler ? » demandai-je avec un sourire innocent.
Il déglutit. « Non… je n’ai pas d’ailes... » Fit-il remarquer.
« Fais-en pousser. » Je souris. Puis je l’avais saisi par le cou et je l’avais jeté en l’air.
« GYAAAA! » Cria-t-il avant d’atterrir quelque part hors de la ville.
« S’il te plaît ! Je suis désolé ! J’abandonne ! » supplia l’autre soldat en essayant de courir.
« Tu dois aussi voler ! » J’avais souri puis je l’avais saisi par la queue pour le lancer dans la même direction que son ami.
Ce gars avait des ailes, alors peut-être qu’il n’allait pas se blesser lourdement. Ils avaient tous les deux dépassé le niveau 100, alors il était peu probable qu’il meurt de la chute, mais je ne pouvais pas garantir qu’ils n’aient aucun os cassé.
« Eh bien, c’était pour sortir les poubelles ! » déclarai-je avec un sourire alors que je me dirigeais vers le palais.
Ce serait un mensonge de dire que je ne souhaitais pas qu’un tel événement stéréotypé se produise. J’avais pratiquement prié pour que de la chair à canon apparaisse, mais c’était amusant.
Il était midi passé et la flèche me dirigeait vers le château. La raison pour laquelle je ne suivais pas cela était à cause du désordre complexe des routes ici. En outre, la flèche ne me dirigeait pas vers l’entrée de l’enceinte du palais. Si je la suivais, j’atteindrais le mur ou une impasse.
Pendant que je me rendais là-bas, le roi était probablement en train de gérer sa part du marché et de rassembler tout le monde là-bas en ce moment même. La réunion allait être amusante et j’espérais que mon jeu serait agréable pour lui et Kataryna. J’étais aussi à 100 % sûr que Seryanna allait soit me gronder après, soit me traîner dans sa chambre.
***
***Point de vue de Feryumstark***
À midi, j’avais réuni les nobles de mon royaume dans la salle du trône pour une annonce spéciale. Le fils du duc de Doesya était également présent avec son père. Il y avait plusieurs barons et marquis de la périphérie du royaume, en particulier autour du Champ de Bataille qui appartenait à Brekkar. Ma troisième fille, Elleyzabelle, était également présente avec ses assistantes, Seryanna Draketerus, Kataryna Georg et Thraherkleyoseya Draketerus. Brekkar était également présent, debout à ma droite, vêtu de sa vieille armure et toujours aussi vif.
Nombre d’entre eux se demandaient pourquoi un vieux général comme lui était présent à cette réunion et pourquoi il avait l’air de ne pas avoir été touché par la maladie, seulement par son âge. Je connaissais la réponse à cette question, mais jusqu’à présent, je n’avais pas encore parlé avec lui de l’affaire d’Alkelios.
Apparemment, son apprenti, l’ancien paladin Iolaus von Striggnyark, était également présent. Le garçon m’avait fait comprendre pourquoi il avait quitté son poste, mais vu qu’il était le fiancé de la petite-fille à écailles noires de Brekkar, j’avais l’impression qu’Alkelios était également derrière cela.
Les deux petits enfants de ce dragon étaient faits pour la grandeur et n’étaient pas non plus du genre à paraître faibles. Je pourrais parier mes écailles qu’elles étaient assez fortes pour être commandantes sur un champ de bataille.
« Pè… votre majesté, vous sentez-vous bien ? » Mon fils, Elovius me demanda.
Il s’était presque trompé.
Je hochais la tête.
Le garçon était toujours inquiet pour moi et sa mère. Depuis l’empoisonnement d’Elliessara, il avait fait preuve d’un caractère remarquablement fort ainsi que d’un comportement rigide et strict lui permettant de cacher toute faiblesse et tout défaut éventuel. Il gardait sa façade en tout temps, parce qu’il était le plus inquiet pour nous.
« Je me demande quel est le problème, » demanda Kataryna en poussant un soupir ennuyé.
Celle-ci était quelqu’un de dangereux. Elle quitterait cet endroit si elle sentait que ça n’importait pas pour elle, alors je lui jetai un regard et lui fit un sourire narquois.
La dragonne cligna des yeux, surprise, puis sourit en retour.
« Peut-être que je vais rester encore un peu, » déclara-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
Parmi ceux comme nous, il n’y avait pas besoin de mots pour exprimer nos intentions.
Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre Alkelios… Je me demande ce qu’il va nous montrer. J’avais réfléchi à ça puis j’avais dirigé mon regard vers les portes en face de moi.
Merci pour le chapitre.
Rhaaa il faut encore attendre 1 semaine pour la rencontre, je suis impatient !!!!!
(merci pour le chap)
1 Semaine ? nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon . (merci :D)
Merci pour le chapitre.
merci pour le chapitre… une semaine encore.. ou peu être plus??? sniff… quel torture cette attente…^^
Merci pour le chapitre! Encore une semaine pour voir le plan d’Akelios en marche il me tarde de lire ça
AH MAIS NON ! Pas une semaine encore… Bon tant pis… Merci quand même pour le chap ^^
Merci pour le chapitre.
Une lettre oubliée dans la phrase suivante :
J’ai même entendu dire que certains individus avaient commis »de » crimes comme viol et vol,
Merci pour le chapitre.