100 en Chance et une Compétence en Domptage de Dragons – Tome 2 – Chapitre 43 – Partie 1

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Chapitre 43 : Rumeurs

Partie 1

***Point de vue d’Alkelios***

Seryanna était rapidement partie dès que nous avions payé les frais et reçu les clés de nos chambres. Je ne réfléchissais pas trop à son départ précipité, elle avait ses problèmes à régler, et le fait d’y mettre mon nez pouvait accidentellement aggraver la situation.

Après nous être mis à l’aise à l’auberge, je m’étais rendu compte que je n’avais pas grand-chose à faire dans ma chambre. Ne pas avoir un ordinateur pour jouer à des jeux ou naviguer sur internet était dur, alors j’étais allé vérifier ce que faisaient Kataryna et Kléo. Avec un objet de stockage, c’était assez facile de se mettre à l’aise, alors la chambre de Kataryna avait déjà l’air légèrement différente, le lit en particulier, c’était un king-size.

« Je vois que tu redécores. En as-tu un autre ? » demandai-je.

« Non, mais il y a la place pour deux, » elle sourit.

« Non, merci. Je vais passer, » je secouai la tête.

« Dommage~, » elle rigola.

« Donc, qu’allez-vous faire, Kléo et toi maintenant ? Je m’ennuie et je n’ai rien à faire, alors je suis ouvert aux suggestions, » lui dis-je.

« Je prévoyais de visiter la ville pour voir comment les choses ont évolué ici. La dernière fois que je suis passée, cet endroit était en pleine guerre, » elle haussa les épaules.

« Je vois, eh bien, même 100 ans serait suffisant pour changer beaucoup de choses, » acquiesçais-je.

« Vrai, » elle sourit.

« Au fait, où est Kléo ? » lui avais-je demandé.

« Elle est descendue pour envoyer une lettre à son grand-père, » elle avait répondu.

« Oh, vraiment ? » avais-je dit, surpris.

« Elle a fait ça dans chaque ville avec un bureau de poste, » avait-elle révélé.

« Quoi ? Comment se fait-il que je n’aie pas remarqué ça ? » demandai je, surpris.

« Si je disais que tes yeux étaient constamment collés sur la poitrine et le derrière d’une certaine dragonne rousse, comprendrais-tu ? » demanda-t-elle avec un sourire.

« Hm. Peut-être ? » répondis-je avec un regard sérieux.

Eh bien, Seryanna était une femme vraiment enchanteresse, donc c’était naturel pour moi de me comporter ainsi, bien que je ne nierai pas le fait que Kataryna soit belle aussi, surtout après qu’elle soit rentrée un jour de pluie. La façon dont ses vêtements collaient à sa peau ferait baver n’importe quel homme.

« Attendons en bas pour Kléo, puis allons visiter la ville ? » suggérais-je.

« Je suis d’accord, » elle hocha la tête.

Je quittai sa chambre et m’assis à une table. La dragonne argentée était descendue peu de temps après et nous avions alors commencé à faire un petit plan sur ce que nous allions faire. Collentra nous avait entendu parler et avait suggéré que nous devions aller visiter les ateliers au sud de la ville juste à l’extérieur des murs. Apparemment, leurs marchandises étaient moins chères, mais en aucun cas inférieures à celles de la zone du marché ou de l’atelier ici dans la ville.

Elle m’avait rendu curieux à ce sujet, mais nous avons décidé de ne pas sortir des murs, car nous ne voulions pas payer la pièce supplémentaire pour y revenir. Si par hasard nous avions passé beaucoup de temps à Drakaria, j’allais finir par rendre visite à cette zone et voir de quoi parlait cette dragonne.

Quand Kléo était revenue, nous avions déjà décidé où aller et quoi voir. La dragonne à écaille noire avait été traînée dehors par nous au moment où elle était entrée. En infériorité numérique, elle n’avait d’autre choix que de suivre nos caprices à travers la ville.

L’une des choses qui m’intéressaient le plus était les bagues avec l’option de stockage. Alors elle nous avait guidés vers l’une des boutiques de la zone du marché. Apparemment, les seuls pouvant en faire étaient les donjons ou un grand maître enchanteur. Pour ce dernier, il avait une chance sur dix de réussir, et le résultat serait un anneau très spacieux. Ce que Kataryna utilisait pour transporter nos sacs et autres était quelque chose que seul un grand enchanteur légendaire pourrait essayer de faire, mais même lui aurait juste une petite chance de succès.

Pour cette raison, les prix affichés dans le magasin étaient scandaleux. 100 pièces d’or étaient le prix minimum et n’étaient même pas suffisantes pour contenir un de nos sacs. Tout au plus, il pouvait stocker autant que le sac à dos pour champignons que Seryanna m’avait fait porter. D’un autre côté, un semblable à celui de Kataryna coûtait 10 000 pièces.

Seryanna nous avait dit à l’époque que ces choses n’étaient pas bon marché, mais bordel, ils étaient chers !

« Et voilà que part mon espoir d’en obtenir un, » je laissai échapper un soupir déçu.

« Maintenant, tu comprends pourquoi mon groupe des Dagues Jumelles a tellement prospéré. En faisant la location de tels anneaux, nous pouvions obtenir un flux stable de revenus, » avait déclaré Kataryna avec un sourire en me tapotant l’épaule.

« En parlant de ça où sont les autres bagues ? » demandai je, surpris.

« Après avoir appris que toi et Seryanna avez exterminé les groupes des Dagues Jumelles, aucun de nos anciens clients n’a osé révéler qu’ils nous avaient loué ces bagues. Ils ont disparu comme le vent, » elle laissa échapper un soupir.

« N’aviez-vous pas une liste des personnes à qui vous les louiez ? » demandai-je.

« Te rappelles-tu de ce trou que tu as fait dans mon repaire ? » demanda-t-elle.

« Erm... peut-être ? » avais-je répondu.

« Eh bien, devine où était ce livre, » elle avait souri.

« Oups..., » avais-je dit.

« Eh bien, ne t’inquiète pas à ce propos, » elle agita la main comme si de rien n’était.

« J’aurais aimé qu’on réussisse à obtenir au moins une de ces bagues... ou que Seryanna n’ait pas rendu la sienne, » je laissai échapper un soupir.

« Eh bien, si tu souhaites en trouver une, alors qui sait ? Nous pourrions tomber sur l’un de mes anciens clients et la “récupérer”, » déclara la dragonne en souriant tout en balançant sa queue.

Par ses gestes, je pouvais seulement comprendre qu’elle allait écraser le pauvre dans le sol et reprendre la bague.

« Ouais, qui sait. Bien que ce que je souhaite vraiment, c’est obtenir une compétence avec un effet similaire à celui de ces bagues, » avais-je dit en soupirant une fois de plus.

« D’ailleurs, quand vas-tu rendre les sacs à ma sœur ? Elle est partie sans eux, je pense ? » souligna Kléo.

« Si elle vient et les demande, je les sortirai pour elle. Aucun problème de ce côté, » avait répondu Kataryna.

« Cela me rappelle, à Toros, j’ai complètement oublié de te demander de prendre certaines de nos affaires, » avais-je dit.

« Je ne m’en suis pas rendu compte avant que nous nous enregistrions à cette auberge, » déclara Kataryna.

« Oui, » Kléo hocha la tête.

« En parlant de ça, quel est le nom de l’auberge actuelle ? » demandai-je.

« Hm, ma sœur ne l’a jamais dit, n’est-ce pas ? » demanda Kléo.

« Non, » je secouai la tête.

« On la surnomme l’auberge Brekkar, » répondit-elle.

« Ah, alors c’est là d’où vient la connexion avec le vieil homme, » j’avais hoché la tête.

« Oui, » elle avait souri.

« C’est plutôt comme s’ils utilisaient son nom pour sa célébrité, et il ne s’en soucie pas du tout, » sourit Kataryna.

« Oui, » Kléo hocha la tête.

Après notre petite discussion et l’échec de l’acquisition d’une bague, nous avions regardé les divers magasins alentour qui vendaient des armes et armures. Grâce à ma compétence d’identification, je pouvais voir la qualité et les enchantements sur les équipements. Pour cette raison, je me sentais comme si je marchais dans une ville d’un MMORPG après avoir fini le jeu. C’était carrément fou ! Non, c’était TOUS des équipements monstrueux, mais la plupart des dragons ici les considéraient comme de qualité moyenne.

Kataryna s’intéressa aux épées, tandis que Kléo regardait les lances. Je n’avais aucune idée de quoi chercher, alors je m’étais promené dans l’espoir de voir quelque chose attirant mon attention. Cependant, ne parlons pas de la partie où Kataryna avait accidentellement transformé une épée très tranchante en boomerang, et du moment où Kléo avait accidentellement maudit une lance. Nous étions partis tranquillement avant que quelqu’un ne puisse nous désigner comme coupables.

Alors que nous cherchions dans les équipements, j’avais entendu plusieurs rumeurs circulantes dans le marché.

« On dit que le roi ne va pas très bien récemment..., » chuchota un des marchands.

« Oui, j’ai entendu dire que la reine était gravement malade aussi. Je ne l’ai jamais revu depuis le festival il y a 12 ans, » avait répondu un acheteur.

« Peut-être que donner naissance à des jumeaux était un peu trop pour elle ? »

« Qui sait ? J’espère juste que cette rumeur selon laquelle elle aurait été empoisonnée par des humains est fausse. »

Si c’est vrai, j’espère ne pas rencontrer le roi de si tôt. Il pourrait me tuer avant même que je ne me présente, pensais-je en déglutissant.

Une demi-heure plus tard, nous avions entendu des soldats parler de quelque chose sur le stand opposé. Nous nous étions tous amusés et nous avions écouté la conversation.

« Le nouveau général est strict, » avait déclaré l’un d’eux.

« Il n’est pas encore général. Le roi le fera après le tournoi l’année prochaine, » déclara l’autre.

« Il pourrait aussi bien le faire maintenant, parce qu’il n’y a personne d’autre pouvant prendre ce travail. D’ailleurs, Sire Brekkar va bientôt mourir à cause de sa maladie... c’est une honte, mais nous ne pouvons pas non plus laisser l’armée sans général. »

« Aussi vrai que cela puisse être, je le déteste toujours... nous faisions partie de la faction de la troisième princesse, maintenant nous serons dans la faction de la sixième princesse... ou est-ce la faction de la famille ducale ? » En se grattant l’arrière de la tête.

« On appelle ça un groupe et non une faction, parce qu’ils ne se battent pas pour le trône. Quand ils le voudront, ils seront appelés faction, » le corrigea-t-il.

« Ne veulent-ils pas dire la même chose ? » demanda-t-il.

« Erm... je pense que oui. »

« Qui sait, c’est quelque chose que les nobles gèrent. Je préférerais honnêtement rester avec le terme faction, » il haussa les épaules.

« Une chose de noble ? Je ne comprends pas..., » il secoua la tête et tous deux s’éloignèrent.

En regardant Kataryna, je lui avais demandé. « Une chose de nobles ? »

« Pour le dire simplement, un groupe qui soutient ou montre des faveurs vers un certain membre noble pour royal qui déclare qu’ils n’essaieront pas de viser le siège du dirigeant. Le groupe est aussi un indicateur de leur potentiel politique, ce qui signifie qu’ils ont plus de valeur à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. D’autre part, une faction est un groupe qui soutient des personnes visant le siège du roi. Dans ce cas, quand le moment vient, celui ayant la plus puissante faction gagne, » avait-elle expliqué.

« Donc basiquement, c’est un jeu politique ? » Demandai-je.

« Oui, » elle hocha la tête.

« Je vois... alors cela signifie-t-il que le parti de la troisième princesse s’affaiblit ? » demandai-je.

« Si ce que nous avons entendu est vrai, alors certainement, » déclara Kataryna alors qu’elle regardait dans la direction de ces deux soldats.

« C’est inquiétant... le groupe de la troisième princesse est celui duquel appartient Seryanna, » avait déclaré Kléo.

« Que se passe-t-il si ceux soutenant un groupe tombent à zéro ? » avais-je demandé.

« Alors... cet individu, en l’occurrence la troisième princesse, n’aura absolument aucune valeur politique dans le royaume, » avait répondu Kataryna.

« Pourrions-nous rejoindre son groupe ? » demandai-je.

« En tant qu’éveillée supérieur, je le peux, mais toi tu ne peux la joindre qu’en épousant Seryanna, mais même alors, tu ne seras pas considéré comme ayant beaucoup de valeur dans leur monde. D’autre part, Kléo a beaucoup de valeurs dans leurs mondes. D’autre part, Kléo a beaucoup plus de pouvoir politique que la fiancée d’un paladin formé par Brekkar lui-même. Les deux sont des nobles, donc leur statut est beaucoup plus élevé que le tien. Là encore, tu es un humain, ton statut pourrait être vu négativement par certains, » Kataryna m’avait offert une explication plutôt détaillée.

« Pour une raison quelconque, cela me déprime, » je laissai échapper un soupir.

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10 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre !

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Zhexiel Kurokage

    Merci pour le chapitre.

  5. Merci pour le chapitre.

  6. Merci pour le chap ^^ Il est pas au bout de ces peines !

  7. Merci pour le chapitre.
    PS: Mais comme le vieux Brekkar va mieux, ça veux pas dire que cette course à la promotion ne sert à rien ?

    • L’information n’a pas encore été donné vu qu’elle a des conséquences importantes vis-à-vis de la découverte d’un remède. Après, tout le reste, j’en dirais pas plus, cela sera découvert dans la fin du tome.

  8. Merci pour le chapitre.

  9. un grand merci !!

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