Chapitre 22 : Potion de brise de nuit d’un million de morts
Table des matières
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Chapitre 22 : Potion de brise de nuit d’un million de morts
Partie 1
Il commençait à faire vraiment sombre à l’approche du manoir Draketerus, mais il ne nous avait même pas fallu trente minutes pour y revenir grâce à la dragonne expresse Kléo. Elle s’était transformée en dragon et elle volait en nous portant sur son dos. Tandis que Seryanna lançait des regards meurtriers à Kataryna, celle-ci ne réagissait pas. Si je devais donner mon avis, je dirais que Kataryna trouvait cela amusant.
Quant à moi… je chevauchais un dragon noir, tout était dit.
« C’est incroyable ! » déclarai-je en regardant autour de moi.
La meilleure façon de décrire le paysage était comme être dans un avion de la seconde Guerre mondiale sans les bruits de moteurs. Le paysage défilait simplement devant moi, me faisant avoir une montée d’adrénaline chaque fois que je pensais que nous allions heurter un arbre. Kléo était douée, mais si Kataryna n’avait pas montré le chemin jusqu’à Tomeron, nous nous serions directement perdus. La dragonne à écailles noires volait dans l’exact opposé de la bonne direction.
« Fufu ! Sois heureux d’être sur moi, sinon tu courrais au sol ! » déclara la dragonne noire.
« Oui ! C’est incroyable ! » déclarai-je en hochant la tête.
« Tu n’étais pas si impressionné quand je te portais, qu’elle est la différence ? » demanda Kataryna.
« Envieuse ? » Kléo tourna sa grosse tête et lui fit un sourire à pleines dents.
« Non, en vérité, curieuse ! » répondit calmement l’autre.
« Eh bien, c’est différent… être sur le dos d’un dragon et se faire porter par quelqu’un donne une impression différente. Je ne pense pas pouvoir l’expliquer, » répondis-je en me grattant la tête.
Il y avait aussi l’expérience avec Jophiel, mais le vol avec elle était plus dangereux et mortel qu’amusant.
« Hm ? » Kataryna n’était pas convaincue.
« Nous y voilà, » annonça Seryanna en pointant du doigt le manoir brûlé.
« Je vais atterrir ! » avait annoncé Kléo.
Nous tenions fermement les écailles présentes sur son dos. L’atterrissage lui-même était facile et sans difficulté contrairement au moment où elle m’avait rencontrée la première fois. L’autre fois, elle était tombée comme une pierre. La première à descendre de Kléo avait été Seryanna, puis moi et enfin Kataryna. Avec tout le monde au sol, Kléo avait repris sa forme humaine.
En ce qui concerne la façon dont les dragons changeaient de forme, c’était plutôt intéressant. Pendant notre vol, Kataryna m’avait expliqué le processus. Ce qui se passait, c’était que leur corps était enveloppé dans une bulle de magie de la couleur de leurs écailles, dans le cas de Kléo, c’était une bulle noire. À l’intérieur, leur corps subissait une rapide transformation, alimentant leurs cellules avec l’énergie magique se trouvant aux alentours. Quand la transformation se terminait, ils apparaissaient sous une forme de dragon de taille normale avec quatre membres et une paire d’ailes, un long cou, des griffes acérées et des écailles de la tête aux pieds. La longueur du bout de leur queue jusqu’à leur nez variait de 20 mètres à 100 mètres. Plus ils étaient âgés, plus leurs corps de dragon étaient grands. Kléo faisait environ 24 mètres de long et une envergure d’environ 80 mètres. À mes yeux, sa taille était impressionnante, mais Kataryna avait dit qu’elle pouvait encore grandir. Elle ne m’avait pas dit jusqu’à quel point elle pouvait le faire.
Pour revenir à sa forme humaine, elle passait par le même processus. L’ensemble du processus n’avait duré que quelques secondes. Pour ce qui concernait leurs vêtements, elles m’avaient juste dit que ça tenait compte de ça et que cela prenait un peu de temps pour ça. Qu’est-ce que ça signifiait exactement, je n’en avais aucune idée, mais peut-être qu’en temps voulu j’aurai l’information. Dans l’ensemble, la forme éveillée était leur vraie forme. Ce fait était encore un peu confus pour moi. De la façon dont je le voyais, les deux étaient leurs vraies formes, incluant celle avant l’éveil.
« Maîtresse Seryanna, vous êtes revenue et..., » la femme de chambre aux écailles bleues qui était venue nous saluer avait vu Kataryna et avait dégluti.
« Nous sommes de retour. Ne t’inquiète pas, pour l’instant… elle ne fera rien. Pas vrai ? » demanda Seryanna en fixant l’autre dragonne.
« Qui sait ? » répondit-elle en agitant un peu sa queue.
J’avais l’impression qu’elle commençait à trouver intéressante l’idée de taquiner la rousse.
« Maître Brekkar est par là, » la femme de chambre avait fait un salut poli et elle ravala sa peur de la dragonne aux écailles argentées.
« Alors, allons vers grand-père ! » déclara Kléo une fois revenue à sa forme humaine, en passant devant nous.
« Je suis sûr que le vieil homme sera heureux de savoir que nous avons ramené ses petites-filles saines et sauves, » déclarai-je avec un sourire.
« Bien sûr, » la femme de chambre avait répondu et avait ouvert la voie.
Quelques instants plus tard, nous étions arrivés dans la partie de la maison qui n’avait pas été complètement brûlée. Là, Brekkar parlait avec un couple de vieux dragons inconnus à propos de quelque chose. Avec le soleil se couchant, tout l’endroit était éclairé par ces pierres magiques spéciales ou par les torches classiques, ici et là.
« Hm ? Seryanna ! Kléo ! Vous êtes en sécurité… et toi ? » déclara le vieil homme en voyant ses deux petites-filles. La gothique était allée étreindre le vieil homme, pendant que la rousse faisait un salut poli.
Son front s’était transformé en un froncement de sourcil en voyant la dragonne d’écaille argentée. Kataryna avait simplement souri et avait regardé autour d’elle. Bien sûr, sa présence ici les déstabilisait, mais elle était revenue avec nous, ce qui indiquait clairement qu’elle n’allait pas tenter une autre attaque contre la vie du vieil homme.
« Alkelios, que fait-elle ici ? » m’avait demandé le vieil homme.
« Eh bien… ! C’est une longue histoire. Pour faire court, elle est devenue mon amie, et elle n’était pas derrière l’attaque. Alors, pour l’instant, s’il te plaît, excuse là ? » avais-je expliqué en m’inclinant un peu.
Brekkar m’avait regardé pendant un long moment pendant qu’il pensait à quoi faire. À la fin, il avait soupiré et avait secoué la tête.
« Tu es un garçon étrange..., » se plaignit-il.
« Il semble bien… hehe, » déclarai-je en me grattant la tête et en faisant un sourire maladroit.
« D’accord, tant qu’elle n’est pas ici pour causer de problèmes, disons que je la pardonne, même si je crains que même en prenant des mesures contre elle, il n’y ait personne ici pouvant la vaincre, » déclara-t-il en la regardant.
« Sauf celui-ci. Il m’a vaincu, » elle avait parlé en ronronnant alors qu’elle enroulait sa queue autour de ma taille.
« Ah ! Arrête ça ! Ça chatouille ! » déclarai-je en m’éloignant.
« Lui ? » demanda Brekkar, surpris.
« Oui, cet humain, » avait-elle confirmé.
Quand elle avait mentionné mon espèce, les autres dragons s’étaient regardés en étant un peu confus, mais ils étaient restés silencieux. J’espérais seulement que ces vieux types ne ressembleraient pas à un vieux conseil essayant de se débarrasser de moi afin de clamer leur supériorité. Fondamentalement, l’absurdité typique que vous pouviez attendre d’un aîné en entendant que quelqu’un faisait partie du camp ennemi. Là encore, si Brekkar m’approuvait et que j’avais « vaincu » Kataryna, je n’aurais probablement pas besoin de trop m’inquiéter pour eux.
« Il a juste de la chance, » Seryanna avait parlé d’une voix faible.
« Très chanceux, » avais-je ajouté en souriant.
Elle avait simplement plissé les yeux vers moi. La dragonne n’était toujours pas heureuse de laisser Kataryna se balader librement. Mais Brekkar avait soulevé le fait qu’aucun d’entre nous ne pouvait l’égaler si elle devenait sérieuse. Si elle était une dragonne normale comme Brekkar, peut-être, mais elle était une dragonne supérieure de l’étincelle de glace, signifiant qu’elle avait un contrôle absolu sur deux éléments. Cela l’avait rendue incroyablement dangereuse.
Transforme tes ennemis en amis, et tu ne craindras plus rien ! avait dit un sage chinois qui sait depuis combien de temps ? pensais-je en regardant la dragonne aux écailles argentées qui s’ennuyait un peu.
Quand elle m’avait surpris en train de regarder dans sa direction, elle m’avait fait un clin d’œil et j’avais détourné le regard.
Ne te souviens pas de ces doux baisers délicieux ! N’y pense pas ! Juste… mais… Hehehe… J’avais secoué la tête et m’étais arrêté de baver avant de mettre en colère une certaine rousse.
« Alkelios, il y a-t-il un problème ? » m’avait demandé Brekkar.
« Non, monsieur ! Non ! » avais-je rapidement répondu.
« Eh bien ! Si elle n’est pas une menace, alors qu’est-il arrivé au groupe des Dagues Jumelles ? » demanda-t-il.
« La plupart d’entre eux sont probablement morts. Ta petite-fille et mon nouvel ami se sont révélés être plus que ce qu’ils pouvaient gérer. Si tu le souhaites, je peux t’indiquer vers les cachettes que je connais, » expliqua Kataryna en faisant un petit sourire.
« Cela nous aiderait beaucoup, merci ! » acquiesça-t-il.
« Grand-père, je ne pense pas que nous puissions lui faire pleinement confiance, » prévint Seryanna.
« Nous verrons, ma chère. Pour l’instant, c’est notre meilleure piste et sachant que leur meilleur combattant est maintenant de notre côté, cela nous aidera à les abattre plus vite, » il hocha la tête et croisa les bras contre sa poitrine.
« Alors, pendant que tes hommes s’occupent de ça, je veux commencer à travailler sur le remède… Euh, quelqu’un saurait où je peux trouver un laboratoire d’alchimie, » demandai-je.
Quand j’avais mentionné le remède, les vieux types se regardaient encore en étant un peu confus.
« J’en ai un dans ma bague de transport, » avait déclaré Kataryna.
« Alors, je vais t’apporter ces herbes. Dis-moi où tu veux le placer, et je vais tout de suite envoyer l’un de mes serviteurs, » avait déclaré Brekkar.
« Toute pièce vide fera l’affaire, » avais-je répondu.
« Bien sûr, il y a encore quelques pièces épargnées par les flammes à l’arrière du manoir, où le feu était le plus faible, » m’avait-il annoncé.
« Bien ! Je vais maintenant y aller ! Euh… au fait, où allons-nous dormir ce soir ? » lui avais-je demandé.
« Soupir… l’auberge, mon ami. Aucune chambre n’a été épargnée par les flammes, » il avait secoué la tête en me disant ça.
« Arg… Très bien, » j’avais acquiescé puis j’avais suivi l’une des servantes tout le long du chemin.
La pièce n’était pas très grande et était poussiéreuse. Une vieille commode était dans le fond, et la porte avait quelques taches noires là où le feu l’avait touché. Sans même un tapis ou un meuble inflammable au niveau de la porte, il n’était pas possible de mettre feu à la pièce. Peut-être un nouveau coup de ma chance ?
« Cet endroit n’a pas été utilisé depuis très longtemps, » avait déclaré la servante.
« Je peux le voir..., » déclarai-je en entrant dans la pièce avec les yeux plissés.
Après avoir ouvert toutes les fenêtres, Seryanna avait utilisé un petit sort de vent pour épousseter l’endroit. C’était comme une légère brise qui soufflait sur tout et poussait le nuage de poussière dehors, sans le laisser s’approcher de nous.
« Où veux-tu le laboratoire ? » avait demandé Kataryna.
« Là-bas, près du mur, » avais-je dit en pointant du doigt.
La bague n’était pas à son doigt, mais attaché à une ficelle autour de son cou. Après l’avoir équipé à son doigt, elle avait ensuite jeté le sort compliqué pour récupérer ce dont elle avait besoin à l’intérieur. La table avec tous ses instruments avait été sortie de la bague et elle avait envoyé le tout vers le mur, où il avait été soigneusement placé. Pas même un seul verre ou une fiole avait été brisé, montrant à quel point la dragonne contrôlait sa magie.
Ce n’était pas la seule chose qu’elle avait récupérée ; un chaudron et quelques tables avec des flacons magiques enchantés et des récipients en verre étaient également sortis et placés à côté de la première installation. Quand tout fut sorti, toute la pièce était pleine de matériel d’alchimie, plus bizarre les uns que les autres.
« Tout ce dont un Grand Maître alchimiste aurait besoin est là ! » déclara Kataryna avec ses mains croisées sur sa poitrine et avec un regard suffisant sur son visage.
« Franchement, je n’ai aucune idée de ce dont un Grand Maître alchimiste a besoin, mais je commence tout de suite ! » déclarai-je avec un sourire en me dirigeant vers la pièce. Puis je m’étais là assis là, les jambes croisées.
« Qu’est-ce que tu fais ? » demanda Kléo, surprise de mon geste.
« Je médite, maintenant, sortez. Shoo ! Shoo ! » déclarai-je en agitant ma main comme si je les poussais.
« Les hommes ont besoin de temps libre, mais si tu as besoin de quelqu’un pour te satisfaire, appelle-moi. » Kataryna m’avait fait un clin d’œil tout en me disant ça.
« Pas CE genre de temps privé ! » rétorquai-je en criant.
« Je ne comprends pas, » déclara Seryanna en fronçant les sourcils.
Kléo et Kataryna avaient placé leurs mains sur ses épaules. Elle laissa échapper de longs soupirs puis secoua la tête.
« Allons, grande sœur… Quand tu grandiras, tu comprendras, » annonça Kléo.
« Que faites-vous toutes les deux ? Qu’est-ce que tu dis ? Cela n’a aucun sens ! » Se plaignit la dragonne rousse alors qu’elle était amenée hors de la pièce par les deux autres filles.
« Quelque chose me dit que j’ai un second farceur à mes côtés… cette fois, je ne peux pas m’arrêter... » avais-je soupiré en ouvrant le menu.
Voyons voir… Je suis niveau 141. La dernière fois, j’étais au niveau 63. 141 moins 63 égaux 55... attends, non, 78. Je gagne une amélioration de compétence tous les 5 niveaux, donc la dernière était au niveau 60, cela signifie, que j’ai 140 moins 60 donc 80 divisé par 5 égal 16. Donc, je peux améliorer mes compétences 16 fois et acquérir 8 autres compétences. En fait, la dernière fois, j’ai seulement utilisé 4 points d’améliorations, laissant avec un total de… 24 améliorations. C’est génial et probablement plus que ce dont j’ai besoin. Bien ! Faisons cela ! Je souhaite acquérir deux compétences, une me permettant de mieux survivre quand je me ferai frappé et une autre m’accordant une sorte d’attaque ou un sort. Pensais-je en ouvrant ma liste de compétences.
La quantité de compétence était toujours impressionnante, mais c’était probablement dû au fait que les autres étaient incapables d’obtenir ces compétences sans gagner 10 niveaux. Grâce à ma compétence Dompteur de Dragon, l’augmentation de puissance était incroyable. En moins d’un mois, j’ai atteint plus de 100 niveaux ! C’est génial !
Maintenant, revenant aux nouvelles compétences dont j’avais besoin, j’ai commencé à regarder autour de moi jusqu’à ce que l’une d’entre elles m’attire. Immédiatement, je l’avais sélectionnée et avec elle, 10 points avaient disparu. Cette capacité était le Hamster Spartiate. J’avais décidé d’ignorer le nom et de chercher la seconde. En moins de cinq minutes à faire défiler les compétences, j’avais trouvé ce dont j’avais besoin et l’avais sélectionné. Ainsi, 10 autres points avaient disparu, et j’avais gagné l’Effet de Tzuika. C’était mal orthographié, mais à ma connaissance de langue roumaine, j’avais pu le traduire. Le résultat était l’Effet de Ţuică.
« Super, je pense que je viens d’acquérir la capacité d’entraîner des hamsters et de me saouler... » Soupirai-je en espérant que ce ne soit pas le cas.
Hamster Spartiate : Compétence passive créant une aura défensive autour de l’individu. 10 % de tous les dégâts physiques sont annulés. 10 % de n’importe quelle attaque magique est absorbée et transformée en magie utilisable pour le possesseur.
Effet de Ţuică : Donne la capacité magique de niveau expert à l’individu. Actuellement contrôle de 2 éléments. La quantité de sorts utilisables avec cette compétence est de 1 pour chaque élément. Sorts disponibles : Boule de feu, Pic terrestre.
J’avais sélectionné les détails pour ces deux sorts.
Boule de feu : Un sort de l’élément feu. Transforme le gaz ou les liquides autour de l’utilisateur en une boule de feu de 1500° Celsius. Alimenter cette compétence avec plus de magie augmentera sa taille et sa température. Coût initial : 25 points de magie.
Pic terrestre : Un sort de l’élément terre. Envoie un flux de magie dans le sol, qui se déplace sous la cible sélectionnée et crée un pic de terre sous leurs pieds. Coût initial : 20 points de magie. Après le premier lancer, le second et le troisième sont instantanés au prix de 20 points de magie chacun. Nécessite des coordonnées précises pour chaque pic.
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Partie 2
Eh bien... je serai damné ! Je ne sais pas ce qui est plus déroutant : le fait que les sorts aient des noms à consonance normale ou le fait que les noms de ces compétences n’ont aucun rapport avec leur description... Franchement ? Hamster spartiate ? Je penserais à une capacité de combat pas défensif ! Qui pourrait penser qu’un hamster pourrait servir de tank !? Ou l’effet de Tzuika ? Voyons ! Cela aurait dû être une compétence me permettant d’invoquer des boissons alcoolisées gratuites, pas de lancer des sorts ! m’étais-je plaint intérieurement, mais j’étais vraiment heureux des améliorations que ces compétences m’offraient.
J’étais FINALEMENT capable de lancer de VRAIS sorts !
Pourtant, avant que je ne sois capable de lancer des sorts, il était temps de s’améliorer et peut-être améliorer Barman, alors je l’avais monté de deux niveaux. Maintenant pour aller au niveau 3, cela ne m’avait coûté que 14 points de compétences.
Je voulais pleurer, mais je devais le faire pour sauver Brekkar.
J’avais alors pensé à faire progresser ma compétence vers sa version évoluée. Peut-être que cela pourrait m’aider. Quand je l’avais sélectionné, j’avais appris que cela coûtait un total de 5 points pour ça alors que ce n’était pas nécessaire pour le moment, donc je l’avais abandonné l’idée pour l’instant.
Il me restait 46 points, alors j’étais allé sur les nouvelles compétences obtenues et les avais améliorés.
Pour un total de 8 points, j’avais monté au niveau 2 le Hamster Spartiate et l’Effet de Tzuika. Les effets que j’avais reçus de ceux-ci étaient les suivants : 20 % en amortissant des dégâts pour le premier et pour le denier, un nouvel élément et un sort complémentaire des deux précédents. Ainsi, je pourrais lancer maintenant les sorts : Boule de feu, Mur de feu, Pic de terre, Tremblement de terre, Boule d’eau et Mur d’eau.
C’était incroyable, alors j’avais ajouté 8 points supplémentaires dans l’Effet de Tzuika. Maintenant, j’avais aussi l’élément du vent et les sorts suivants : Explosion de feu, Flèche de terre, Canon d’Eau, Brise, Barrière de Vent et Faux de vent.
Après tout, je pourrais dire une chose en lisant les noms de chacun d’eux. Il semblerait que le sens étrange de nommage de l’entité semblable à Dieu ne s’appliquait pas aux sorts. Ce qui était GÉNIAL !
Maintenant, il était temps d’améliorer ma fierté et ma joie : Dompteur de Dragon.
Sans même la moindre hésitation, j’avais commencé à jeter les derniers de mes points de compétences dans celui-ci, en espérant que peut-être que cela me donnerait peut-être plus de points de statistiques.
Ce fut le résultat après avoir dépensé 15 points de compétences.
Dompteur de Dragon Niveau 4 : C’est une compétence passive de type Buff. Lorsqu’un Héros développe une relation amicale ou intime avec un dragon, cette compétence permettra la création d’un lien spécial entre les deux. Le lien est indestructible par toute autre compétence à moins que le Héros ne le veuille. Le Héros gagne 30 % des statistiques du dragon, et le dragon aura la capacité de grandir 5 fois plus vite, peu importe où se trouvait le Héros. Le dragon gagnerait 10 % des statistiques global du Héros à moins de 100 mètres de celui-ci. Avancement 1 : Le héros peut sentir la direction dans laquelle il peut trouver l’ami-dragon sélectionné. Nombre de dragons sélectionné : 1.
C’était... incroyable. J’ai eu un Buff de 30 % en étant ami ! Que pourrais-je souhaiter de plus ? Mais alors je me demandais juste ce que le niveau 5 me donnerait, alors j’ai décidé de voir.
En déglutissant, j’avais dit « Amélioration du Dompteur de Dragon. »
<L’Amélioration coûte 25 points de compétences.>
<ATTENTION ! L’amélioration changera votre espèce en demi-dragon demi-humain en permanence. De nouveaux bonus et compétences seront disponibles avec le changement d’espèce.>
J’avais cligné des yeux alors que j’étais surpris puis j’avais fermé le message, annulant l’amélioration.
Demi-dragon ? Je ne peux pas... Je suis humain, pas un dragon... Si je fais cela, alors même si j’avais auparavant 1 % de chance de revenir dans mon monde, j’aurais une chance de 0 % maintenant... je ne peux pas... c’est effrayant ! Que vais-je faire en tant que demi-dragon ? Les humains me détesteront, et les dragons me détesteront aussi... Il n’y aurait pas de place pour moi... NON ! Cette amélioration je ne peux la faire ! Je ne peux pas abandonner mon humanité ! Je ne suis pas un monstre ! pensais-je, mais quand j’avais pensé le dernier mot, le sourire de Seryanna était apparu dans mon esprit.
J’avais baissé les yeux et avais serré les poings.
Elle n’est pas un monstre, mais elle n’est pas non plus humaine... Moi d’un autre côté, je le deviendrai si je changeai d’espèce... Donc, je ne peux pas faire ça ! Pensais-je en regardant mes points de compétences, j’avais réalisé qu’il ne me restait plus que 15 points.
Même si je voulais l’obtenir maintenant, je ne pouvais pas. Sans hésitation, j’avais placé 8 points dans le Hamster Spartiate, puis j’avais souhaité avoir une capacité m’aidant lors de combat à l’épée, ou ayant quelque chose à voir avec l’escrime.
C’était après tout ma volonté de vivre d’épée et de magie.
« Voyons voir ce que j’ai..., » déclarai-je, mais je n’étais pas aussi excité que je l’étais à l’instant.
Mon esprit revenait à l’amélioration et à ce que cela signifierait de l’obtenir. Beaucoup plus de puissance, c’est vrai... Mais je ne serai plus humain. J’avais peur de cela, de perdre mon humanité.
Il y en avait beaucoup qui auraient sauté sur cette opportunité, mais je n’en faisais pas partie. Je voulais rester humain. Même si cela ne me dérangeait pas d’acquérir des capacités et compétences absurdes au fur et à mesure que je progressais, changer pour une autre espèce n’était pas quelque chose que je souhaitais particulièrement.
En ce qui concernait ma nouvelle compétence, c’était ça :
Style du super chihuahua : confère des compétences d’apprenti pour toutes les armes à lame, à une main ou deux. Confère les compétences suivantes : Charge, Attaque aux dix frappes, Parade, Blocage et Esquive.
Les dernières étaient en fait juste des mouvements basiques et passifs. Elles me permettaient essentiellement de déterminer le bon moment pour bloquer, parer, ou esquiver les attaques d’escrimeurs apprentis.
J’avais amélioré cette capacité une fois. Cela m’avait permis d’accéder aux compétences : double saut, Attaque aux cent frappes, Riposte de la Dance de l’Épée et Provocation.
Bien qu’elles soient très intéressantes, la dernière fonctionnait essentiellement contre les monstres, et la Riposte de la Dance de l’Épée était une compétence passive me permettant de contrer, bloquer, ou parer les frappes de l’ennemi. Donc au lieu d’esquiver l’épée, je déplacerais ma lame contre celle de l’ennemi et la pousserait sur le côté, loin de moi.
Avec ça, il ne me restait plus qu’un seul point de compétence dont je n’avais pas vraiment besoin.
Tout ce qui restait maintenant était de tester ces compétences et de commencer à préparer l’antidote de Brekkar, mais pas avant de faire une liste de ce dont j’allais avoir besoin.
« Voyons voir..., » déclarai-je en regardant autour de moi puis en réalisant que la servante avec le sac d’herbe n’était pas encore arrivée.
Quelques minutes plus tard, elle avait frappé à la porte. Je l’avais pris et l’avais immédiatement ouvert pour vérifier ce qui était à l’intérieur. Sur l’une des tables, j’avais séparé les plantes nécessaires pour la guérison et celles que je pouvais utiliser pour tester cette compétence : Barman.
« Il me manque quelques plantes..., » déclarai-je en me grattant la tête.
Il manquait beaucoup d’herbes, et je savais qu’elles allaient se trouver dans la forêt Seculiar.
« J’ai besoin de leur aide, » avais-je hoché la tête.
Faisant une liste mentale de ce dont j’avais besoin, j’avais vérifié tous les ingrédients pour mes expériences et ceux pour le remède de Brekkar. Une fois que j’en avais fini avec ça, j’étais sorti de mon laboratoire et j’étais allé à l’endroit où Seryanna, Kataryna et Kléo appréciaient une tasse de thé noir lors d’un concours de regard. La dragonne à écaille argentée gagnait.
« Les filles, j’ai besoin de votre aide, » déclarai-je en souriant.
« Qu’as-tu besoin ? » avait demandé Kataryna.
« Plus d’herbes. Voici la liste, j’en ai fait des copies, » déclarai-je en leur remettant à chacune une copie. « Vous pouvez les trouver dans la forêt Seculiar, j’ai déjà utilisé ma chance pour que vous les trouviez. Pouvez-vous aller les chercher pour moi ? » leur avais-je demandé. « Faites-le, et je vais faire quelque chose de savoureux pour vous ? » déclarai-je en ajoutant un pot-de-vin.
« Savoureux ? Marché conclu ! Mais je vais juste obtenir celles-ci ici... je ne peux pas aller trop profondément dans la forêt avec ma force, » avait déclaré Kléo.
« Je peux obtenir celles-là. J’ai juste besoin de chercher des plantes étranges attirant mon regard, n’est-ce pas ? » demanda Seryanna.
« Heu... oui, d’une certaine manière. J’ai fait un souhait un peu plus complexe et tu n’auras pas besoin de te soucier de leur forme, » j’avais souri et elle avait plissé les yeux vers moi.
Ai-je dit quelque chose d’étrange ? Me demandai-je.
« Alors, je présume que je suis celle devant s’occuper des plus... difficiles à obtenir ? » Kataryna leva les yeux et me regarda. « Pourtant, même si tu souhaites que nous les trouvions, je doute fortement que nous puissions immédiatement les trouver. Cela pourrait prendre des semaines, peut-être des mois pour en trouver certaines, » remarqua-t-elle en désignant le cauchemar sanglant sur la liste.
« Tu les trouveras en un rien de temps, ne t’inquiètes pas, » lui avais-je dit en souriant. « Si tu ne les trouves pas dans les quatre prochains jours, reviens ici et j’irai les chercher, » lui annonçai-je.
« Je les trouverai, » déclara Kataryna en saisissant la liste et se levant de la chaise confortable.
« Je trouverai les miennes avant toi ! » déclara Kléo en lui tirant la langue.
« Petite sœur, ce n’est pas poli, » l’avait averti Seryanna.
« Tu as juste peur que je puisse finir ma tâche en première ! » déclara Kléo en souriant puis s’enfuyant.
« Alors, que diriez-vous d’un pari ? La première à ramener leurs herbes recevra un baiser d’Alkelios ? » suggéra Kataryna en regardant Seryanna avec un sourire.
« Quoi ? Ça... Quelque chose comme ça ! » Seryanna avait fortement rougi.
Puis, serrant les poings, Seryanna me lança un regard noir et déclara. « Ne laisse pas cette fille finir en première ! Pas de tricherie ! » Et elle avait commencé à courir.
« Eh bien, maintenant... Je suppose que je devrais aussi aller travailler, » clignai-je des yeux en étant surpris.
Pour la récompense savoureuse, j’avais demandé aux femmes de ménage de m’apporter un tas de fruits. J’allais préparer de la confiture. Cinq années de suite, maman m’avait forcé à aider dans la cuisine pendant qu’elle préparait de la nourriture traditionnelle, y compris de la confiture. Certaines de ces recettes avaient été littéralement martelées dans mon cerveau après cette expérience.
***
Partie 3
***Point de vue de Brekkar***
De penser qu’un jeune comme Alkelios puisse connaître le remède à ma maladie incurable. Si quelqu’un m’avait dit il y a un siècle qu’un humain viendrait un jour chez moi et me sauverait la vie et courrait après la queue de ma petite-fille, je lui aurais rempli la bouche de cactus.
Néanmoins, c’était la vérité…
La partie étrange avec lui, c’était qu’Alkelios était maintenant mon ami et également celui qui avait fait quitter de sa vie de bandit la dragonne nommée Kataryna Georg. Dans un royaume, ceux avec un pouvoir supérieur à 1000 étaient très recherchés. Les nobles et même le roi faisaient de grands efforts pour acquérir leur loyauté. Les tuer était considéré comme une énorme perte pour le royaume. Ainsi, les « méfaits » de Kataryna seraient plus ou moins considérés comme inexistants par la plupart des officiels tant qu’elle serait de notre côté.
Outre le roi, il en existait un maximum de 16 ayant atteint l’éveil supérieur. J’en faisais partie avant que cette maladie ne me frappe et me ramène à une vie de mortel. Si Alkelios me guérissait, alors j’avais encore une chance d’offrir mes services au roi… Et de penser que celui nous aidant nous, les dragons, soit l’un de nos ennemis, un humain.
Cependant, je commençais à m’inquiéter de ce soi-disant remède.
Ça faisait environ quatre jours depuis qu’il avait envoyé mes petites-filles et l’ancien bandit chercher les herbes. Depuis lors, mes serviteurs me rapportaient que d’étranges choses se passaient dans le laboratoire du garçon. Je l’entendais aussi ricaner, puis il y avait des explosions. De temps en temps, quelque chose explosait et se cassait, ou était jeté par la fenêtre. Heureusement pour lui, ces flacons avaient été enchantés afin de résister à de telles choses. Cela me faisait me demander si je devais lui faire confiance pour la guérison de ma maladie ou non.
« Maître, pouvez-vous dire à cet humain d’arrêter ? Hier, il a laissé tomber une fiole bizarre avec des trucs étranges et blancs sur moi ! Maintenant, ma peau est devenue verte ! » Se plaignit l’une de mes servantes.
En effet, sa peau était aussi verte que de l’herbe.
« Je suis désolé, mais je ne peux rien faire. Le garçon veut simplement s’améliorer pour créer le remède pour ma maladie… S’il te plaît, ne regarde pas les… inconvénients, » lui avais-je dit en faisant un sourire forcé.
BOOOM !
Quelque chose avait explosé si fort que même moi j’avais sursauté.
« Ce n’était pas moi ! » avait crié Alkelios de l’extérieur du manoir.
BOOOM ! BOOOM ! BOOOM !
« OK… là, c’était de ma faute… Outch..., » déclara-t-il. Et alors, je m’étais précipité vers la fenêtre.
Pendant un moment, j’avais pensé que mon cœur allait s’arrêter. Par les Dieux ! Je ne savais pas ce qui allait me tuer, la maladie ou ce garçon avec ses potions !
En regardant par la fenêtre, je l’avais vu retourner au manoir. Son corps dégageait une étrange fumée verte et ses cheveux étaient roses. S’arrêtant devant moi, il leva un doigt et ouvrit la bouche.
« Ne jamais mélanger le riz de Tiber avec du vert de Zerdrak... » En partant comme si de rien n’était.
« Riz de Tiber et vert de Zerdrak ? » déclarai-je en fronçant les sourcils.
Je n’avais jamais entendu parler de ces deux herbes dans toute ma vie… Qu’est-ce que ce garçon concoctait dans son laboratoire ?
« Ah ! Ma peau est de retour à la normale ! » La servante avait bondi de joie, et je ne pouvais que soupirer.
***Point de vue d’Alkelios***
S’il y avait une chose que je devais apprendre avec cette compétence Barman, c’était que c’était un peu difficile à utiliser. Petite note personnelle, le fait de suivre les recettes rendait les choses beaucoup plus simples, mais en fait, trouver la bonne quantité était un cauchemar. Pour certaines des potions les plus simples, j’étais capable de les créer facilement, mais les plus dures étaient compliquées à faire, mais je m’améliorais à un rythme surprenant, très probablement en raison de la compétence. Quand il s’agissait d’utiliser un couteau, j’étais un maître. Je faisais toujours des coupes parfaites, mais utiliser la balance n’était pas simple.
La compétence me montrait les étapes de la recette, mais la quantité était donnée en grammes, alors que les dragons avaient un symbole étrange nommé merk, qui valait environ 1,25 gramme. Étonnamment, seule l’alchimie utilisait cette unité de mesure du poids. Soit cela, soit Kataryna m’avait offert de vieux outils n’étant pas à jour pour les nouveaux systèmes de mesure.
Les deux premiers jours, je les avais utilisés pour créer des potions simples et trouver les bonnes quantités. Cela étant dit, qui savait que l’on pouvait faire exploser des choux ? D’un autre côté, j’avais réussi à mieux faire la confiture.
Eh bien, la plupart de ces choses n’étaient rien de plus que des blagues. Leur utilité en combat réel était proche de zéro, mais peut-être un farceur habile saurait en faire bon usage. De toute façon, ils ne feraient pas partie de mon arsenal d’armes.
Environ 6 jours après que j’avais envoyé les filles pour m’apporter les herbes, elles étaient finalement revenues avec toutes les herbes. Kataryna et Seryanna étaient à bout de souffle et semblaient avoir traversé l’enfer avant de revenir. Elles étaient sales, et leurs armures en lambeaux. Bien sûr, elles portaient des vêtements différents que ceux qu’elles avaient quant nous étions allé chercher Kléo. L’armure de Seryanna était endommagée à divers endroits. Pour celle de Kataryna, disons qu’elle avait cessé de servir d’armure au moment où elle avait été désintégrée à suite à l’attaque d’un certain Phœnix. En parlant de cela, elle avait réussi à terminer sa tâche avant la fin de la journée. Je n’avais aucune idée de comment elle avait fait, mais apparemment elle était responsable de rumeurs en ville sur quelque chose à propos d’ombres fantasmagoriques se déplaçant dans les bois. Je ne lui avais pas demandé, et avais simplement joué l’imbécile innocent. Ce que je n’en savais pas ne pouvait me blesser, surtout quand il s’agissait de fantôme.
« Alors ? Qui a gagné ? » demanda Kataryna en balançant sa queue de gauche à droite.
J’avais le sentiment qu’elle aimait la recherche des herbes.
« Qui ? » demanda Seryanna en plissant les yeux vers moi.
« Euh… personne. Vous êtes arrivées toutes deux en même temps, » déclarai-je en haussant les épaules et regardant les herbes.
« Alors… je vais faire ça ! » déclara Kataryna d’une voix agacée.
Au moment où j’avais regardé vers elle, j’avais vu une scène très rare et sexy… La dragonne d’argent attrapa la tête de la rousse avec les deux paumes et lui donna un baiser, elle avait simplement abasourdi la chevalière en agissant ainsi. Je haletais aussi parce que je n’avais jamais pensé que la dragonne aux écailles argentées ferait quelque chose d’aussi scandaleux que ça.
« Je vais donner mon accord pour ça ! » déclarai-je avec un sourire perverti.
« Hihihi! » Kataryna m’avait fait un clin d’œil.
« Qu’est-ce que c’est !? » cria Seryanna alors qu’elle me jetait un panier vide à proximité.
En utilisant Esquive, j’avais pu éviter le panier, tandis que Kataryna continuait la blague et avait giflé le derrière de la rouquine.
« Hey ! » La rouquine avait crié.
La dragonne argentée avait ignoré ça et était partie, balançant ses hanches de gauche à droite.
En faisant la moue, Seryanna m’avait fait un regard noir puis elle était partie.
J’avais souri et étais retourné à mon travail. Bien sûr, j’avais dit à la femme de chambre de leur offrir une partie de la confiture que j’avais préparée. Apparemment, Brekkar l’avait trouvé délicieuse.
Environ un jour plus tard, j’avais finalement réussi à créer la potion. C’était très compliqué de la faire, d’autant plus que j’avais gâché le premier essai en éternuant. En utilisant ma compétence de Barman, et après avoir appris la bonne quantité, j’avais été capable de la créer.
La potion de brise de nuit d’un million de morts était très compliquée à créer, car elle nécessitait en fait quatre potions différentes pour être créée, puis je devais les mélanger comme on le ferait pour une boisson alcoolisée. Mélanger le résultat avec une cuillère d’argent, puis y faire tremper une racine de rosette pendant deux heures, et après ça, elle était prête à être consommée.
« Voilà ! » avais-je dit à Brekkar avec un grand sourire.
« Alkelios ? Qu’est-ce que c’est ? Il est trois heures du matin… on ne peut pas faire ça plus tard dans la mâtinée ? » avait-il demandé.
« Non ! Une fois brassée, tu bois ! C’est la règle ! » déclarai-je en hochant la tête.
« Arg… Est-ce que je dois vraiment la boire ? » demanda-t-il en haussant un sourcil.
« Oui ! » répondis-je en hochant la tête plusieurs fois.
Il jeta un coup d’œil à la boisson suspicieuse puis de nouveau vers moi.
« Vrai de vrai ? » Avait-il demandé.
« Demande encore une fois, et j’appelle Kataryna ici pour te tenir tranquille, et je te le ferais boire directement, peu importe que tu le veuilles ou non. Je suis resté debout pendant trois nuits d’affilée pour la faire… ne plaisante pas face à un alchimiste fatigué, » lui avais-je dit en lui faisant un regard noir.
En fait, juste deux jours, les premières parties étaient prêtes quand Kataryna et Seryanna étaient apparues, mais… qui compte ? pensai-je.
« Arg… » Brekkar était réticent, mais il avait pris la potion et l’avait bue.
C’était un peu trouble et cela avait probablement un goût horrible, mais qui s’en souciait ? Il y avait tous les ingrédients nécessaire, et plus important, c’était la potion finale.
« C’est..., » avait-il dit.
« Très bien, maintenant, tu dois juste dormir. Quand tu te réveilleras, ton corps devrait être guéri… Euh ! Tu n’as pas de problème quant à la croissance des seins ou par rapport au fait d’avoir une main supplémentaire qui sort de ton ventre ? » lui demandais-je en riant. « Bah ! De toute manière, tu t’y habitueras. » Je m’étais retourné avec un sourire espiègle, puis j’étais sorti.
« Quoi ? Seins ? Une main supplémentaire ? Qu’est-ce que tu as mis là-dedans au nom des Dieux ?! Alkelios ! Hey ! Je te demande de me répondre ! Arg… je ne me sens pas trop bien..., » et il était tombé au sol.
« Tout comme je l’avais prévu, bien que… je devrais probablement l’amener dans son lit, » déclarai-je en revenant vers lui.
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.