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Chargez sa magie avec un sourire – Tome 4

***

Arc 12 : Carte Commune

Chapitre 102 : Un autre système de magie

« Ouverture du menu »

Je tenais la carte qui avait été précédemment à Seiya et j’avais entonné les mêmes mots que je prononçais toujours.

Akito

Type : Carte commune

Niveau de Magie : 50/50

Utilisation de Magie : 0/100

Le menu était apparu devant moi.

Un écran semi-transparent indiquait mon statut comme s’il s’agissait de mon habituel DORECA.

Mais, le contenu à l’intérieur de ce menu était presque entièrement différent.

Avec uniquement mon nom et le type de carte en haut, cela me donnait l’impression d’une carte à collectionner. Le niveau de magie était très petit tout comme les valeurs maximales.

Le statut affiché était complètement différent du DORECA normal.

Le DORECA était une carte permettant d’utiliser une « magie afin de fabriquer des objets physiques », mais celui-ci était d’un type totalement différent.

Si je devais le décrire en une phrase... cela serait une « magie qui provoque des phénomènes ».

Je voulais absolument tester cette nouvelle magie.

J’avais alors choisi l’« averse » qui était l’action la plus haute de la liste.

Un symbole magique était apparu à mes pieds.

C’était totalement différent de l’habituel Cercle Magique.

La DORECA créait des cercles, mais celui-ci était un symbole magique angulaire. C’était plus quelque chose de triangulaire.

Le triangle magique avait commencé à briller... et la pluie avait commencé à tomber à son emplacement.

La pluie était tombée pendant environ une minute.

Après la fin de l’effet magique, j’avais vérifié une fois de plus mon menu.

Akito

Type : Carte commune

Niveau de Magie : 49/50

Utilisation de Magie : 1/100

Mon niveau de magie avait diminué d’un, mais l’utilisation avait augmenté d’un.

Je voulais tester tout cela un peu plus longtemps. J’étais retourné dans ma liste d’effet et j’avais lu chaque effet, l’un après l’autre.

Mais pour commencer, j’avais déposé un total de neuf effets avec la précédente « averse » et j’avais attendu que leurs effets se terminent...

Akito

Type : Carte commune

Niveau de Magie : 40/50

Utilisation de Magie : 10/100

C’était donc devenu ainsi.

Peu importe ce que j’avais utilisé, la magie diminuerait d’un et l’usage augmenterait d’un (bien que la raison fût évidente).

J’avais bien compris.

« 50, hmm..., » murmurai-je.

J’avais regardé une chose bizarre dans le menu.

Le niveau maximum de Magie... 50

C’était un nombre normal... mais il y avait une chose qui me dérangeait.

« ... Je suppose que je vais devoir essayer, » murmurai-je.

***

J’étais arrivé dans la forêt.

Elle avait été créée par mon DORECA et avait été développée ensuite à l’aide des cartes de mes esclaves.

Les arbres étaient devenus larges et hauts, et les animaux étaient trouvables en abondance dans la forêt.

J’étais entré dans ce paradis protégé par une Fontaine d’Ilia et j’avais marché pendant un petit moment.

Après avoir marché vers les lisières opposées de la forêt, j’avais vu Risha avec sa carte dans la main.

« Maître !? » s’exclama-t-elle après avoir remarqué ma présence.

Elle avait cessé d’étendre la forêt et avait trottiné vers moi.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Risha.

« Eh bien, j’ai quelque chose dont j’ai besoin de votre part, Risha, » dis-je tout en regardant la forêt. « C’est devenu encore plus vivant ici. Les oiseaux et les petits animaux ont augmenté en nombre. »

« Tout à fait, » répondit Risha.

« Il y a même des cerfs. Sont-ils parents et enfants ? » demandai-je après avoir vu deux cerfs.

« Oui, » répondit Risha. « Ils sont arrivés ici il y a un petit moment. La mère avait été blessée alors je l’ai guérie avec une panacée, après ça, ils se sont installés ici. »

« Je vois, » dis-je en hochant la tête et en les regardant.

Les deux cerfs s’étaient alors timidement approchés de moi.

J’avais étiré ma main et j’avais caressé un peu leur museau du bébé puis j’avais fait de même avec sa mère.

« La mère et son enfant, n’est-ce pas ? » murmurai-je.

« Oui..., » Risha m’avait regardé caresser le faon et le cerf avec jalousie.

Il n’y avait pas besoin de se demander de quoi elle était jalouse.

Après un moment, Risha demanda timidement... « Hmm... Maître, avez-vous besoin de moi ? »

« Tout à fait, » répondis-je. Je hochai la tête et je l’avais regardée droit dans les yeux. « Je pensais pouvoir remplir aujourd’hui ma promesse. »

« Votre... promesse ? » demanda Risha.

« Ne vouliez-vous pas avoir un enfant ? » demandai-je.

« Ah..., » Risha rougit et baissa la tête après avoir entendu ce que je lui demandais.

Son apparence à l’instant était vraiment si désirable et mignonne.

« Est-ce d’accord ? » demandai-je.

« Oui. Hmmm..., » commença Risha.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Une fois que j’aurais une enfant..., » commença Risha.

« Elle pourrait également rester à mes côtés, » dis-je. « Depuis le début, c’est ce que j’ai décidé. »

« Merci beaucoup..., » déclara Risha.

Risha était comme étouffée alors qu’elle essayait de surmonter les émotions qui l’assaillaient.

« Alors, où préférez-vous le faire ? » demandai-je.

« Ici ! » répondit-elle.

Elle avait alors saisi ma main et m’avait regardé avec des yeux larmoyants.

« Je veux le faire dans la forêt... la forêt que j’ai faite avec Maître..., » déclara Risha.

« Je vois, » dis-je.

Elle semblait plus belle que jamais alors que je la pris par les épaules et l’avais doucement fait se coucher sur le sol de la forêt.

Elle ferma un peu les yeux et me confia son corps.

Risha avait alors fait de son mieux pour faire face à la douleur, essayant de garder un sourire constant sur son visage.

C’était tellement insupportablement mignon, mais d’autres pensées me venaient alors à l’esprit pendant que je l’aimais avec passion.

— Le maximum en Magie a augmenté de 1 —

La voix avait pu être entendue alors que j’étais là, dans les dernières lueurs de la journée... avec Risha couchée dans mes bras.

***

Chapitre 103 : L’esclave qui déteste son maître

« Maître... c’est quoi ? » demanda Risha.

« Il s’agit là d’une nouvelle carte, » répondis-je alors que j’avais sorti ma deuxième carte. J’étais encore allongé sur le sol de la forêt avec Risha qui était allongée contre moi.

J’avais ouvert le menu de ma deuxième carte et j’avais alors passé en revue toutes les informations qu’elle contenait.

Akito

Type : Carte commune

Niveau de Magie : 42/51

Utilisation de Magie : 10/100

Deux choses avaient changé depuis la dernière fois que je l’avais regardé. La première chose était le niveau maximum de magie qui avait augmenté et la deuxième chose était le montant actuel de magie qui avait lui aussi augmenté.

La cause était évidente. C’était à coup sûr, car j’avais fait l’amour avec Risha au cours de cette nuit.

Au fait... comme beaucoup de choses avaient été retenues en fond de moi depuis si longtemps, et qu’après avoir tant résisté contre mes envies... j’avais tout lâché cette fois-ci, alors, avec la si adorable Risha, nous avions fini par le faire deux fois de suite tout en savourant pleinement chaque instant.

Voilà ce qui expliquait que la valeur maximum avait augmenté d’un point (vu que je l’avais fait pour la première fois avec une Esclave Éternelle), et que mon montant actuel de magie avait augmenté de deux (vu que nous l’avions fait deux fois).

« Hmm, Maître... ? » demanda Risha alors qu’elle observait la carte présente dans mes mains.

« Oui, qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je en retour à Risha.

« Est-ce que la magie présente dans cette carte peut également fabriquer des objets ? » demanda Risha.

« Non. Je dirais plutôt qu’il s’agit là d’une magie qui me permet de créer des phénomènes, » répondis-je.

« Des phénomènes ? » demanda Risha, surprise.

« C’est bien ça..., pourriez-vous faire pour moi quelques dés ? » demandai-je.

« Des dés ? Attendez un instant, je vais les faire, » répondit Risha.

Après qu’elle eut dit ça, elle sortit sa carte d’esclave avant de placer à côté d’elle plusieurs cercles et de créer les dés que je lui avais demandé de faire. Ils avaient été faits en utilisant de la pierre, donc ils étaient assez lourds.

« Voilà ! Que faisons-nous avec ça ? » demanda Risha.

« Risha, vous allez maintenant... Hmm... lancez les cent fois, » dis-je.

« D’accord ! » répondit-elle avant de commencer à lancer les dés comme je le lui avais ordonné.

Après cent lancers de dés, la distribution des résultats était uniforme. Nous avions obtenu chaque chiffre à peu près un sixième du temps. C’était la preuve que les dés étaient uniformément pondérés.

Une fois qu’elle avait fini de le faire, elle m’avait regardé comme si elle demandait « de quoi s’agissait-il ? »

« Maintenant, essayons de faire la même chose, mais je vais lancer sur vous une magie de “Malchance”. On verra ce que cela donne, » dis-je.

J’avais alors activé ma magie et j’avais créé un symbole triangulaire magique. La lumière avait alors enveloppé Risha, puis j’avais alors dit. « Veuillez les relancer cent fois. »

« D’accord, je vais le faire, » répondit-elle avant de lancer les dés avec curiosité. Elle avait ainsi relancé les dés encore et encore.

Après le vingtième tirage, elle avait parfaitement compris l’effet. « Les résultats sont... faibles ! J’ai beaucoup plus d’un et de deux. »

« Tout à fait, » dis-je.

« Est-ce que c’est la magie du Maître qui a fait cela ? » demanda Risha.

« Tout à fait. Comme je vous l’ai dit avant ça, j’ai utilisé une magie qui vous a rendue malchanceuse. Continuons un peu plus longtemps, » dis-je.

« D’accord, » répondit-elle.

Et ainsi, elle avait continué afin de finir ces cent tirages. Après tous ces tirages, le résultat fut que plus de 80 % des dés avaient obtenu un résultat entre un et deux. Les deux fois, les dés étaient identiques. Rien n’avait changé. La manière de lancée avait également été similaire. Elle n’avait donc rien fait de spécial de son côté pour changer le résultat. La seule différence était l’utilisation d’une magie qui l’avait affectée lors du deuxième essai.

Une fois de plus, j’avais voulu tester la magie, et j’avais lancé « Augmentation de la chance » sur Risha. Et nous étions repartis sur un essai de cent tirages.

« Cent de plus, » avais-je tout simplement dit.

« D’accord, » répondit Risha, toujours aussi obéissante que jamais. Risha avait commencé à faire rouler les dés avec un regard plein d’attentes.

L’effet de la magie avait été clairement visible.

Cette fois-ci, c’était l’opposé. Plus de 80 % des tirages étaient des cinq et des six.

« C’est beaucoup, » déclara finalement Risha.

« Oui, c’est ce genre de chose qui est produit par cette magie, » lui répondis-je.

« Y a-t-il autre chose comme magie que vous pouvez utiliser, Maître ? » demanda Risha.

« Hmm... que dites-vous de ça ? » demandai-je alors que je plaçai un symbole magique, mais sans lui dire quelle serait l’effet.

Risha avait alors penché la tête alors qu’elle était en pleine confusion. Après un petit moment, quelque chose changea quant à la situation. Tous les animaux de la forêt arrivaient ici les uns après les autres.

Ils s’étaient déjà rassemblés dans les environs de Risha en raison de l’effet racial des Esclaves Éternelle... mais cette fois c’était différent. Des animaux de toutes les formes et de toutes les tailles m’avaient également approché sans crainte.

Les écureuils et les oiseaux s’étaient alors perchés sur mes épaules et les sangliers s’étaient mis à se frotter contre mes jambes pour demander que je les câline. Le cerf et le faon frottaient leurs joues contre moi. Et le plus étrange dans tout ça, tous ces animaux ne se souciaient même pas de Risha qui était à deux pas de moi. C’était comme si elle n’existait pas.

« Qu-Que se passe-t-il ? » demanda une Risha choquée par ce qu’elle voyait.

« J’ai mis sur ma personne un effet magique de “Plus Aimé”. L’effet est ce que vous voyez devant vous, » répondis-je.

« Incroyable !! » s’exclama Risha.

« Et... je peux faire le contraire, » dis-je sans vraiment avoir réfléchi aux conséquences.

Et alors, j’avais utilisé la magie une fois de plus. Cette fois, c’était « devenir détesté ».

À cet instant, tous les animaux se mirent immédiatement à fuir au loin. Les animaux qui venaient précédemment se frotter contre moi disparurent très rapidement. Ils avaient couru aussi vite qu’ils le pouvaient. Les sangliers s’étaient éloignés de moi tout en me bousculant.

« Voilà, comme je l’avais dit avant, » dis-je.

« C’est incroyable. Les animaux vous aimaient tellement avant..., » déclara Risha.

« C’est donc ce genre de magie. En fait... allez-vous bien ? » demandai-je à Risha.

« Hein !? » s’exclama Risha, surprise de la question.

« La magie devrait également avoir un effet sur vous, » dis-je.

L’effet magique avait été placé sur « moi-même ». Les cibles affectées n’étaient pas spécifiées à certaines créatures, j’avais utilisé la magie pour faire de « j’aime » envers moi, à un « ne pas aimer ». Donc, Risha devrait également être affectée par ce sort.

« Je vous déteste à mort, mais après tout, vous êtes mon Maître alors... Hein !? Haaaaaaa! » Risha fut surprise par les mots qui sortaient tous seuls de sa bouche. « Mais... c’est... Je... Je... Le Maître... Hein !? » Elle semblait être en plein conflit intérieur en ce moment.

Elle semblait se débattre entre les effets de la magie qui la faisaient me haïr et le fait que j’étais son maître. C’était clairement quelque chose de douloureux à regarder et cela devait être de même pour elle.

Je n’aimais pas la voir comme ça... alors j’avais immédiatement annulé la magie.

« Ah... » Risha était visiblement soulagée. Elle m’avait alors regardé timidement avec des larmes aux yeux.

En quelque sorte... J’ai fait quelque chose de mal, pensai-je. Je dois m’excuser auprès d’elle.

« Je suis déso..., » commençai-je à parler.

« Je suis si désolée pour ça, Maître ! » Elle avait réussi à s’excuser avant moi. « Je suis si désolée d’avoir dit que je détestais le Maître. Je suis désolée. »

« Vous n’avez pas à vous soucier de ça. C’était tout simplement la magie qui vous a fait parler ainsi, » dis-je afin de la rassurer.

« Mais..., » commença-t-elle.

« C’est juste la magie, rien de plus, » je l’avais interrompue et j’avais essayé de la rassuré.

« Aviez-vous pensé pouvoir résister facilement à ma magie ? Hmm ? » demandai-je.

« Ah, mais bien sûr, c’est impossible, car après tout, c’est la magie du Maître..., » commença Risha. Risha semblait surprise et soulagée. Finalement, il semblerait qu’elle avait compris qu’elle n’avait pas pu faire autrement.

Je ne voulais pas qu’elle soit déprimée à cause de mon erreur, mais il semblerait que cela allait bien.

« Le maître est incroyable, » au lieu d’un regard déprimé, cela s’était transformé en une admiration alors qu’elle me regardait avec des yeux pétillants.

Elle est vraiment bien trop honnête, pensai-je.

Il s’agissait donc d’une magie qui pouvait même affecter une Esclave Éternelle. Les Esclaves Éternelles trouvaient l’honneur en travaillant pour leur Maître et elles désiraient même travailler pour le même Maître avec leurs enfants. Une magie qui pouvait les affecter comme ça devait très certainement être forte.

« Ouverture du menu, » prononçai-je avant de vérifier mon menu.

Akito

Type : Carte commune

Niveau de Magie : 38/51

Utilisation de Magie : 14/100

J’avais déjà de l’expérience avec le DORECA... donc j’avais des attentes quant à ce qui arriverait avec ma deuxième carte.

Cette carte était déjà très forte... mais elle devrait être capable de progresser pour devenir encore plus forte.

***

Chapitre 104 : La renaissance de l’esclave

« Hmm, Maître..., » demanda Risha.

« Quoi ? » demandai-je.

« Puis-je... Puis-je continuer à travailler ? » demanda Risha.

« Travailler ? » demandai-je.

Risha jeta un coup d’œil à la forêt.

Oh, elle veut parler de son travail qu’elle fait en agrandissant la forêt. Pensai-je.

Le fait de créer de la verdure dans ce monde en ruine était certainement un travail.

« C’est bon, allez-y, » dis-je.

« OK ! » Risha avait commencé à se déplacer en étant très heureuse.

Les Esclaves Éternelles... une race qui obtenait le bonheur quand leur maître les laissait travailler.

Elle avait ainsi continué son travail. Elle avait placé divers cercles magiques avec sa carte d’esclave afin d’obtenir l’expansion continue de la forêt en produisant des arbres et des buissons.

« Continuez ainsi ! Je vais marcher un peu dans la forêt, » déclarai-je.

« D’accord ! » répondit-elle.

J’étais parti seul afin de me promener un peu dans la forêt. La plupart du monde était encore en ruines, mais cette zone était déjà pratiquement relancée.

Cette forêt avec la lumière du soleil filtrant à travers les arbres et les cris des petits animaux... il s’agissait d’une oasis de verdure.

C’était le mot qui correspondait le mieux à cet endroit.

J’avais marché pendant un moment, j’avais atteint les limites de la forêt sans que je le remarque.

J’avais vu les terres désolées et j’étais sur le point de revenir sur mes pas... quand, à ce moment-là...

« Ukee »

« Hmm, un singe, eut ? » J’avais placé par réflexe ma main sur la garde de mon épée.

C’était un singe... mais ce n’était pas l’habituel monstre. Ce n’était pas celui avec de longues griffes acérées et une apparence vicieuse, mais qui était aussi faible qu’un slime ou un gobelin dans les jeux. Ce n’était donc pas une bête esclave... il s’agissait d’un singe tout à fait normal.

Il s’agissait d’un animal qui avait l’air plutôt mignon.

Le singe avait couru de la friche dans la forêt et avait regardé autour de lui furtivement.

« A-t-il été attiré par quelque chose ? » murmurai-je.

Comme s’il s’agissait d’une réponse à la question, le singe regardait curieusement autour de lui alors qu’il se déplaçait plus profondément dans la forêt.

Et ainsi, le nombre d’habitants de la forêt avait augmenté.

« À bien y penser... Ouverture du Menu, » dis-je.

J’avais regardé dans le menu de ma nouvelle carte.

J’avais regardé certaines magies que je n’avais pas utilisées.

Il s’agissait de « Rencontre Augmentée » et « Rencontre Diminuée ». Je ne savais pas ce qu’impliquait ce mot Rencontre.

Cela signifie-t-il simplement des « Rencontres » ou est-ce que cela signifie que plus de types de monstres apparaîtront ?

« Eh bien ! Dans les deux cas, c’est une bonne chose, » dis-je.

J’avais décidé de tenter le coup.

J’avais utilisé ma magie pour activer le sort « Rencontre Augmentée ».

Le cercle magique triangulaire s’était illuminé et avait enveloppé la forêt. J’avais attendu un petit moment là où je me trouvais.

Après un certain temps, les animaux et les insectes avaient commencé à arriver les uns après les autres.

Il s’agissait de lapins et d’autres petits animaux. Il y avait aussi des libellules, des papillons et d’autres insectes.

Une grande variété était arrivée ici depuis l’extérieur et était entrée dans la forêt.

« Alors est-ce plus orienté vers les animaux ? ... Attends..., » dis-je.

Alors que j’allais arriver à une conclusion, j’avais immédiatement repensé à certains faits. Parmi les animaux présents, il y avait aussi des monstres.

Je parlais des grandes chenilles aux cheveux blancs, l’elka.

L’une d’elles était arrivé et m’avait vu, elle avait immédiatement chargé sur moi.

J’avais alors dégainé mon épée et l’avais coupé en deux. L’elka avait alors disparu et avait laissé une grande quantité de poils blancs.

Hmm, ce n’était donc pas seulement des animaux, mais des monstres comme lui pouvaient également venir. Je m’étais alors dit que cela pourrait être utile.

J’étais donc retourné à l’intérieur de la forêt et j’avais cherché Risha.

« Risha, combien d’animaux pensez-vous pouvoir faire vivre dans la forêt ? » demandai-je.

« Animaux ? Je pense que nous sommes encore loin d’être surchargés de ce côté-là, » répondit Risha.

« Je vois. Alors, augmentons leur quantité, » dis-je.

« D’accord, mais comment ? » demanda Risha.

« Cela, c’est mon travail, » dis-je tout en montrant ma nouvelle carte.

Elle avait vite compris ce dont je parlais et m’avait regardé avec admiration.

« Continuez à développer la forêt, » dis-je.

« Compris, » répondit-elle.

Je m’étais séparé de Risha et étais retourné à la circonférence extérieure de la forêt.

J’avais attendu un moment... mais plus aucun animal ou monstre ne venait ici.

Encore une fois, j’avais utilisé « Rencontre Augmentée » et ils avaient recommencé à venir.

J’avais laissé passer les animaux et abattu les monstres. Un peu plus tard, l’effet magique avait disparu, alors je l’avais une fois de plus utilisé.

« C’est vraiment comme dans un JDR, » je ne pouvais pas m’empêcher de dire ça.

J’avais l’impression que c’était comme dans un vidéo de type JDR avec des monstres qui réapparaissaient continuellement.

C’était un peu fatigant, mais en même temps épanouissant. J’avais ainsi continué à rassembler des matériaux pendant que les animaux continuaient à se déplacer dans la forêt.

« Hmm, cette fois-ci, est-ce un singe ? » murmurai-je.

J’avais vu un monstre de type singe qui arrivait près de moi.

Il s’agissait de la bête esclave brutale que j’avais si souvent rencontrée. Il était faible, cependant il voulait quand même m’attaquer.

Je l’avais découpée en deux d’une simple attaque. Après l’avoir abattue, son corps s’était illuminé et une personne était apparue à la place.

« Hein !? Serait-ce une... Esclave Éternelle ? » demandai-je.

Je l’avais regardée de plus près et elle ne semblait pas être une personne normale.

Elle avait des cheveux dorés et des oreilles pointures. Elle ressemblait à une elfe. Il s’agissait bel et bien d’une Esclave Éternelle. J’étais secrètement heureux devant une telle trouvaille.

Je serais ainsi capable d’avoir six esclaves à mon service.

J’avais donc arrêté ma magie et avais attendu que l’Esclave Éternelle se réveille. J’avais ainsi attendu tranquillement que le flot de monstres et d’animaux s’arrête.

Et finalement, elle se réveilla.

« Hm... qu’est-ce ? » murmura la jeune femme.

« Ho, vous êtes réveillée, » dis-je

« Oui... hein ? Votre Majesté ? » demanda la jeune femme.

« Hmm ? Vous... me connaissez-vous ? » demandai-je.

J’avais incliné la tête alors que j’étais en pleine confusion... une Esclave Éternelle qui savait qui j’étais...

Cela m’avait surpris encore plus que si c’était d’une personne normale qui me disait ça.

Il n’y avait pas beaucoup d’Esclaves Éternelles que j’avais rencontrées jusqu’à maintenant et en incluant Raisa, elles étaient toutes à moi.

Voilà pourquoi il était surprenant de trouver une Esclave Éternelle qui me connaissait à vue.

Mais dans les prochains instants... sa réponse m’avait encore plus choqué.

« De quoi parlez-vous... Je suis Svetlana, » déclara la femme.

« ... Hein !? » m’écriai-je.

Svetlana... cette Svetlana, comment cela pouvait-il être possible ?

« Mais n’étiez-vous pas... de la race des Regrets ? » demandai-je.

« Oui... je le suis encore... hein ? » s’écria-t-elle. Svetlana se regardait alors qu’elle était choquée.

L’ombre d’une Esclave Éternelle... un Regret.

Une Esclave Éternelle qui n’avait pas choisi un maître finissait par en devenir un et elle ressemblait après à une elfe noire.

La peau brune foncée... et les cheveux argentés.

Dans l’ensemble, c’était le contraire de ce à quoi elle ressemblait maintenant.

Svetlana était en état de choc.

Elle regarda ses mains et regarda ses cheveux.

Puis elle avait attrapé sa poitrine... très probablement que son cœur débordait d’émotions.

« Je suis... redevenue une Esclave Éternelle..., » murmura Svetlana.

« Qu’est-ce qui est arrivé ? » demandai-je.

« C’est inouï, » répondit-elle.

« Hmm..., » dis-je.

Pour l’instant, écoutons ce qu’elle avait à me dire.

***

Chapitre 105 : La première campagne du Risha

Svetlana, qui avait été transformée en Esclave Éternelle, me regarda furtivement pendant qu’elle parlait.

« On m’a confié la lettre de la Reine... et je suis allé chez Votre Majesté. Mais en chemin, j’ai été attaqué par des monstres... J’ai résisté, mais..., » déclara Svetlana.

« Et vous avez fini dans cette situation, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Svetlana hocha la tête. « Après avoir perdu conscience à la suite de blessures... quand je me suis réveillée, j’avais le visage de Votre Majesté en face de moi. »

« Je vois. Il s’agit de la même histoire pour toutes les autres, » dis-je en regardant du côté de Risha qui hocha la tête.

Son histoire était la même que celle des autres qui s’étaient transformés en Bêtes Esclaves.

Ils avaient été tués par des monstres, puis ils étaient devenus comme ça.

« Risha, » dis-je.

« Oui ? » demanda Risha.

« Vous avez entendu parler du passé de Mira, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Ma seconde esclave, Mira.

Elle avait autrefois été une bête esclave que j’avais vaincue et qui était redevenue une personne tout comme ce qui venait de se passer avec Svetlana.

« Je l’ai entendue, oui. Elle était une Esclave Éternelle avant de se faire attaquer par des monstres, » dit-elle.

« Mais nous ne pouvons l’utiliser comme référence, » dis-je en regardant une fois de plus dans la direction de Svetlana. « Vous souvenez-vous de quelque chose d’autre ? Cela peut être un souvenir ou un sentiment... »

« ... Rien du tout, » elle fronça les sourcils et parut triste alors qu’elle gémissait. Mais finalement, elle avait répondu avec ces quelques mots.

On ne pouvait pas faire grand-chose... mais dans ce cas c’était un peu troublant.

Ne pas savoir ce que c’était agissait comme un poison pour mon esprit. Je voulais tellement savoir ce qui s’était passé.

« Ah, » après un moment, Svetlana avait semblé se souvenir de quelque chose et elle s’était mise à parler.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demandai-je.

« Il y avait une autre qui est venue avec moi pour aller à Ribek, » déclara-t-elle.

« Une autre... parlez-vous d’un Regret ? » demandai-je.

« Tout à fait, » répondit-elle. « Elle a été tuée en essayant de m’aider à m’échapper et cela a été fait par le même monstre que moi. »

« Ainsi... les chances qu’elle se soit transformée en un singe sont élevées, » dis-je.

J’avais regardé Risha et elle avait hoché la tête.

Il y avait eu des cas où des personnes qui avaient été tuées ensemble et étaient devenues des singes ensemble, agissant ensemble et se déplaçant ensemble.

Il y avait aussi eu des cas où ils avaient été tués ensemble et travaillés séparément... mais nous étions encore capables de les faire revenir à des moments différents.

De toute façon, les chances que l’amie de Svetlana soit devenue une bête d’esclave étaient élevées.

***

Je me tenais sur le pont du Cuirassé Risha.

Maya et plusieurs des femmes étaient là à côté de moi. Maya était assise sur la chaise du capitaine et elle me regardait en ce moment.

« Est-ce que c’est d’accord ? Ne serait-il pas mieux que cela soit vous qui soyez à ma place ? » demanda Maya.

« Risha est votre navire. Vous devez être là en raison de votre poste de Capitaine, » dis-je.

« ... J’ai compris, je vais rester là, » déclara-t-elle. Elle ferma les yeux et regarda droit devant elle.

Elle était revenue à son aspect discipliné de capitaine du navire et chef des gardes d’élite.

« Et alors, que faisons-nous ? J’ai déplacé le navire à un endroit où personne ne viendrait comme vous me l’avez demandé, » déclara Maya.

« Je vais faire venir des monstres et vous allez les vaincre avec le navire, » déclarai-je.

« Tous ? » demanda Maya.

« Non, nous devons nous concentrer sur les singes. Mais dans leurs cas, nous devons les vaincre au corps à corps. Si nous ne faisons pas cela ainsi..., » dis-je.

« Alors ceux qui redeviendraient humains mourraient lors du bombardement du cuirassé, » déclara Maya.

« C’est tout à fait exact, » dis-je en hochant la tête. C’était bien qu’elle comprenne vite. « Pouvez-vous le faire ? »

« Je vais vous montrer que nous pouvons le faire, » déclara Maya avec un sourire. Puis elle avait parlé à une fille qui ressemblait à une opératrice. « Vous avez entendu, transmettez ça à tout le monde. Akito “attend de la grandeur de notre part” ! »

« OK ! » Elle hocha la tête et se leva pour faire passer le message.

J’avais alors parlé à Maya. « Je n’ai jamais dit ça, non ? »

« Ça va remonter le moral... ça va, non ? » demanda Maya.

« Ça ne me dérange pas vraiment... alors ça va..., » commençai-je.

J’étais sur le point de demander, quand j’avais entendu une acclamation. On pouvait l’entendre même depuis le pont.

« Quoi ? » Maya avait un peu souri en me demandant ça avec innocence.

« Je vois, » dis-je.

« Si vous dites aux filles qu’elles recevront une récompense si elles font de leur mieux... cela aura encore plus d’effet, vous le savez bien ? » demanda Maya.

« Faites comme vous voulez... attendez, faites-vous en sorte que celle qui en aura fait le plus aura ce qu’elle veut..., » dis-je.

« Avez-vous donc bien compris ? » demanda Maya avant de commencer à rire.

L’information s’était propagée encore plus dans le navire... et une joie encore plus grande était apparue.

Je pouvais clairement dire que leurs esprits brûlaient d’un enthousiasme sans limites. Je devais penser à ce qu’elles voudraient comme récompense.

« Déplaçons-nous... nous devons trouver les singes, » déclara Maya.

« Non, je vais d’abord faire quelque chose, » dis-je.

« Qu’est ce que vous allez faire ? » demanda Maya.

« Ceci, » dis-je en sortant ma deuxième carte et en activant la magie.

Je venais donc d’activer la magie de Rencontré en Hausse.

« Qu’est-ce que c’est ? J’ai l’impression qu’il n’y a pas de différence par rapport à avant, » déclara Maya.

« Il vous suffit de regarder et vous verrez, » dis-je.

« Capitaine ! Des ennemis sont visibles à longue distance ! Il s’agit de monstres ! » déclara la vigile.

« Ils sont déjà là..., » déclarai-je.

« Est-ce vous qui l’avez fait ? » demanda Maya.

« Tout à fait. Il s’agit d’une magie faisant venir des monstres, » déclarai-je.

« Vous pouvez aussi faire cela ? » demanda Maya.

« C’est grâce à vous, les filles », dis-je.

« Hein !? » Maya semblait abasourdie. « E-Est-ce la vérité ? »

« Oui, » dis-je.

« ..., » Maya et les filles sur le pont étaient sans voix, puis toutes avaient vu leur visage viré au rouge.

« Regardez les filles, les monstres arrivent..., » déclarai-je.

« Hein !? ... euh... interceptez-les, » Maya revint à la raison puis elle donna des ordres un peu en panique.

Immédiatement après ça, j’avais entendu les sons des batteries secondaires qui frappaient les monstres. Il s’agissait de la première bataille du Cuirassé Risha, mais il y avait une sensation agréable dans l’air.

Les attaques avaient toutes évité les Bêtes Esclaves qui étaient présentes sur le champ de bataille. Les combattants au corps à corps étaient à l’affût et avaient été les attaquer après les avoir attirées près du vaisseau.

Et cela avait été répété comme précédemment. Au milieu de la bataille, j’avais relancé le sort après que le sort ait fini.

« Capitaine ! Un dragon, à 9 heures ! » Un cri troublé résonna à travers le pont.

En regardant vers la gauche, nous pouvions voir l’aspect massif d’un dragon s’approchant de nous à vive allure.

« Qu-Que devons-nous faire ? » demanda l’une des femmes.

« Nous ne pouvons pas le vaincre comme ça. Nous devrions effectuer une retraite et..., » commença Maya.

« Attendez ! » J’avais dit ça à Maya qui avait perdu son sang-froid.

« Akito ? » demanda Maya.

« Faites tourner le navire et faites armer le canon principal, » j’avais donné l’ordre à la place de Maya.

« Le canon principal ? Nous allons tirer sur ce truc ? » demanda Maya.

« Tout à fait, » déclarai-je.

« Mais... si ça ne marche pas..., » commença Maya.

« Je me chargerais de ça avec elle, » dis-je en montrant ma Véritable Esclave Éternelle.

Elle se préparait à fuir, mais maintenant le visage de Maya avait changé. « Compris. Pointez les canons auxiliaires vers le dragon. »

« Les canons auxiliaires ? » L’opératrice avait été surprise.

J’avais aussi été surpris... pourquoi les canons auxiliaires ?

« Akito nous protège. En ce moment, le navire est complètement sûr, » déclara Maya.

« Ah..., » fit l’opératrice.

« C’est une chance unique d’essayer différentes choses. Je voulais essayer les canons auxiliaires avant de m’en remettre au principal pour voir si ça marcherait, » déclara Maya et l’opératrice avait semblé être prise au dépourvu.

Les filles sur le pont me regardaient avec des regards brûlants de ferveur. Maya m’avait aussi regardé ainsi. Il s’agissait d’une expression que j’avais déjà vue.

C’était la même chose que quand j’avais dit que la fille la plus proactive recevrait une récompense.

C’était donc très bien ainsi.

J’avais hoché la tête pour montrer mon approbation... il n’y avait pas de problème pour moi.

Le bombardement du dragon avait ainsi commencé. Il avait subi quelques dégâts, mais cela n’avait pas suffi à l’arrêter.

« Ce n’est pas trop bon là. Hmm..., » déclarai-je.

« On dirait bien, » répondit-elle.

« Alors la suite... c’est le canon principal, » dis-je.

« Oui. Le canon principal est prêt, » déclara Maya.

« Alors, feu ! » dis-je.

Le cuirassé Risha se mit alors à trembler et un projectile géant s’envola de là. Le boulet de canon géant avait frappé le dragon droit dans la tête et l’avait envoyé au loin.

Le dragon s’était effondré et avait lutté pour garder l’équilibre, convulsant.

Il avait essayé de se tenir debout... mais n’avait pas pu et s’était effondré au sol.

« Cela marche si on le frappe avec le canon principal, » déclara Maya.

« Il semblerait que cela soit le cas, » dis-je.

« Merci, Akito, de nous avoir permis de tester ça, » déclara Maya.

« Ne vous en faites pas pour ça. Il y en aura bien plus à l’avenir des cas comme ça, » déclarai-je.

Les monstres avaient continué à attaquer.

C’était peut-être mon imagination, mais après avoir vaincu le dragon, les actions du cuirassé avaient changé. Il bombardait toujours les monstres et les vainquait... mais il semblait que la puissance de feu du vaisseau avait diminué.

Non, ce n’était pas tout à fait exact.

Il semblait que la puissance de feu avait été réduite au minimum nécessaire pour les vaincre.

Je les protégeais, alors elles utilisaient l’occasion de tester un certain nombre de choses. Elles avaient essayé diverses tactiques non seulement avec le dragon, mais aussi avec autres monstres.

C’était une bonne chose. Cela avait continué ainsi pendant un moment.

« Compris, » après avoir reçu un message de la messagère, Maya acquiesça.

« Que se passe-t-il ? » demandai-je.

« Un message provenant des combattantes au corps à corps. Parmi les personnes provenant des singes, il y a une anomalie, » répondit Maya.

Elle était donc ici !

J’étais excité quant à la suite des événements.

« Cela semble être... un esclave de couleur noire, » continua Maya.

« Hein !? » m’exclamai-je.

J’avais l’impression d’avoir trébuché en entendant ça puis j’avais froncé les sourcils.

Une esclave noire...

Un Regret donc ?

***

Chapitre 106 : La Nature du Maître

« Je m’appelle Khorkina. »

Je me trouvais à l’intérieur du pont principal du cuirassé Risha qui était retourné à Ribek. Le Regret que nous avions brillamment ramassé venait de se présenter à nous.

Elle avait des cheveux d’argent et une peau brune... elle était l’exemple parfait d’un Regret. Elle semblait plus gaie que Mira et même plus jeune que Lilia.

« Je suis Akito, » dis-je.

« Akito-chan ? Est-ce possible que vous soyez le Roi Akito-chan ? » demanda Khorkina.

« Chan... !? » m’exclamai-je.

Pendant un moment, je m’étais même demandé si nous nous étions connus auparavant.

« C’est exact. Je suis le Roi Akito. Vous êtes le Regret qui était avec Svetlana, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« C’est bien ça. Attendez, où est Svet-chi... est-ce qu’elle va bien ? » demanda Khorkina.

« Svet-chi... ne vous inquiétez pas, elle est..., » commençai-je.

« Khorkina ! » Alors que je parlais, Svetlana était apparue sur le pont. Elle avait étreint Khorkina avant de commencer à pleurer.

J’avais envoyé un message l’informant qu’elle avait été retrouvée, mais il semble qu’elle ne pouvait pas attendre et qu’elle était venue la voir.

« Tu es sauve ! Merci Déesse..., » déclara Svetlana.

« Je ne vais pas bien, ça fait vraiment mal... Hein... attends ? Pourquoi suis-je en vie ? J’aurais dû être en pièces, » déclara Khorkina.

Comment est-elle morte ? pensai-je.

« Et... Svet-chi ? » demanda Khorkina alors qu’elle regardait Svetlana.

En plein câlin, Khorkina prit dans sa main les cheveux de Svetlana et les regardait fixement. Puis elle commença à les comparer aux siens.

Ses propres cheveux d’argent, face aux cheveux dorés de Svetlana.

« Pourquoi Svet-chi est-elle redevenue une Esclave Éternelle ? » demanda Khorkina.

C’était une question évidente.

***

Svetlana s’était calmée et s’était éloignée de Khorkina, puis nous avions commencé à expliquer.

J’avais vaincu Svetlana après qu’elle se fut transformée en une bête esclave. Après cela, elle était redevenue une Esclave Éternelle et nous ne savions toujours pas la raison.

« Alors c’est ce qui est arrivé..., » déclara Khorkina.

« Ta réaction est plutôt faible, » constata Svetlana.

« Mettons cela de côté. Svet-chi, as-tu encore la lettre ? » demanda Khorkina.

« Non, je ne l’ai plus, » Svetlana avait répondu alors qu’elle s’était calmée.

« Je la portais toujours sur moi jusqu’à ce que je sois tuée, mais quand je me suis réveillée, elle n’était plus sur moi, » déclara Svetlana.

Eh bien, c’est évident, vous êtes devenu un singe. Pensai-je. Il n’y a aucune chance qu’un singe continue à transporter une telle chose. Elle a probablement été abandonnée là où elle a été transformée.

« J’ai compris. Je peux parler de la lettre. Mais avant cela, puis-je parler un peu avec vous ? » me demanda Khorkina.

« D’accord, si c’est uniquement quelques questions, » répondis-je.

Au moins jusqu’à ce que je reçoive cette lettre. Pensai-je.

En fonction de ce que j’allais devoir préparer, obtenir des informations à l’avance n’était pas une mauvaise chose.

Même sur la Terre, les messages diplomatiques étaient dans un certain sens une cérémonie. Et connaître le contenu à l’avance était utile pour le messager et le destinataire.

Il s’agissait d’une évidence. L’expéditeur aurait sa fierté blessée si le message devait être refusé, et le côté acceptant ne voudrait pas accepter quelque chose d’étrange avec des implications difficiles.

La communication précédente avait été utile, en disant « OK, je l’envoie » et « OK, je le reçois » et tout cela était important.

« Alors, qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« Avant cela, je voudrais parler avec Svet-chi, » déclara Khorkina.

« Euh ! » Svetlana avait alors commencé.

On dirait qu’elle est nerveuse... non a-t-elle peur ?

En pensant à sa personnalité habituelle, il s’agissait d’une réaction étrange.

« Svetlana, qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je.

« Akito-chan est populaire auprès des esclaves, non ? » Khorkina demanda ça à Svetlana.

« Oui, il en a déjà cinq, » répondit Svetlana.

« Et toutes sont des Esclaves Éternelles ? » demanda Khorkina.

« Tout à fait, » répondit Svetlana.

« F-antas-tique ! » Les yeux de Khorkina brillèrent soudainement.

Cela ne semblait pas être sarcastique ou dit en plaisantant, et elle pensait vraiment que c’était incroyable.

« Vraiment ? » demanda Khorkina.

« Oui ! Et après tout, vous devez avoir beaucoup de travaux à faire pour que des Esclaves Éternelles puissent être là ? » demanda Svetlana.

« ... Ah, je comprends, » je venais finalement de comprendre.

Les Esclaves Éternelles désiraient obtenir des ordres de leurs Maîtres et elles se sentaient honorées de s’effondrer de surmenage pour eux.

« Normalement, quelqu’un ne serait pas aussi populaire. Habituellement, certaines personnes peuvent en avoir, et c’est toujours limité à une Esclave Éternelle, » déclara Khorkina.

« C’est pourquoi nous... sommes incapables de trouver un maître et nous sont devenues des Regrets, » déclara Svetlana.

« Je vois, » dis-je.

Même maintenant, le seul autre Maître que j’avais connu était Seiya qui n’avait eu qu’une seule esclave.

Même une Yuria si qualifiée qui était venue de Kazan n’avait pas choisi de Maître et elle avait fini par venir ici et me choisir.

« En avoir cinq est véritablement incroyable. C’est inouï de ~..., » commença Khorkina.

« Je suis content que vous le pensiez. Et qu’est-ce que cela a à voir avec Svetlana ? » demandai-je.

« Svet-chi devrait devenir l’esclave d’Akito-chan ~, » répondit Khorkina.

Après que Khorkina eut dit ça, Svetlana se remit à parler. « Cela a-t-il quelque chose à voir avec le contenu de la lettre ? »

« Euh, non, pas du tout, » répondit Khorkina.

« Alors ? » demanda Svetlana.

« Après tout, Svet-chi est redevenue une Esclave Éternelle. Je ne sais pas pourquoi, mais ça veut dire qu’elle ne peut pas revenir au pays, » déclara Khorkina.

« Hein !? » m’exclamai-je.

Ne peut-elle pas revenir ? pensai-je.

J’avais regardé Svetlana et elle hocha timidement la tête. « Les Esclaves Éternelles ne peuvent pas entrer dans le pays des Regrets. »

« ... est-ce une règle ? » demandai-je.

« C’est la loi, » annonça Khorkina.

Cela sonnait plus déprimant.

Ainsi, depuis qu’elle était redevenue une Esclave Éternelle, avait-elle été bannie ?

Je l’avais regardée et elle avait détourné les yeux. Il n’y avait pas de raison de... mais, je me sentais responsable.

J’avais un peu réfléchi puis j’avais hoché la tête avant de dire. « D’accord. Vous serez désormais mon esclave, cependant... »

« Cependant ? »

Khorkina pencha la tête dans la confusion.

« Il y a des conditions pour être mon esclave, » commençai-je à répondre. « Vous devrez travailler durement pour moi. Je vais mettre un collier sur vous, et votre enfant restera également à mes côtés. Êtes-vous d’accord avec ça ? »

Après avoir dit ça, les deux filles me regardèrent en étant surprises.

« Po-pourquoi donc..., » commença Svetlana.

« Est-ce acceptable pour vous ? » demandai-je.

« Oui, tout à fait ! » répondit-elle d’une forte voix.

« Mais, pourquoi est-ce..., » commença Svetlana.

« En avez-vous également parlé avec vos autres Esclaves Éternelles ? » demanda Khorkina.

« Tout à fait, » dis-je en hochant la tête.

C’était au début Lilia, mais c’était un fait.

« Incroyable ~, félicitations Svet-chi ~ tu as le meilleur des Maîtres ! » s’exclama Khorkina.

« T-Tout à fait, » répondit Svetlana alors qu’elle rougissait.

Elle me regarda furtivement avec des yeux pleins d’émotion.

« Expliquez-moi, s’il vous plaît, ce qui semble être le gros problème... car je ne comprends pas, » demandai-je.

« Être ensemble en tant que mère et fille sous les ordres d’un seul maître est le rêve d’une Esclave Éternelle. Normalement, elles n’en parleront pas, car un Maître normal ne pourrait pas le réaliser et cela pourrait même le faire reculer, » déclara Khorkina.

« Reculer ? » demandai-je.

« Exacte. Reculer comme si cela s’agissait d’un rejet d’un concept, » déclara Khorkina.

« ... Pourquoi ? » demandai-je.

Elles sont de si gentilles et adorables petites choses ?

Je ne pouvais pas penser à une réaction autre que le bonheur si je pouvais avoir leurs filles qui travaillaient aussi avec moi.

Pourquoi auraient-ils fui devant ça ?

Je ne le comprenais pas.

« Félicitations Svet-chi ! » s’exclama Khorkina.

Je ne comprenais pas vraiment, mais cela n’avait pas vraiment d’importance tant qu’elles étaient heureuses.

***

Chapitre 107 : Le point faible des esclaves

Juste au cas où quelque chose se produirait, j’avais demandé à Maya de protéger Khorkina lors de son retour vers son pays.

Svetlana, qui était redevenue une Esclave Éternelle, avait été laissée auprès de moi. J’étais retourné à Ribek avec elle et j’étais directement allé dans mon palais.

« Ku! » J’étais entré le premier dans le palais puis j’avais entendu un bruit provenant de Svetlana qui se tenait derrière moi.

Quand je m’étais retourné, je l’avais vue coincée comme si elle avait frappé une vitre. Après avoir un peu réfléchi à la situation, je m’étais finalement souvenu de ce qui se passait.

« Désolé, il y a une Barrière Absolue qui protège le palais, » déclarai-je.

J’avais tendu la main vers elle afin de l’aider à franchir la protection.

« Une Barrière Absolue ? » demanda-t-elle.

« Tout à fait. Elle permet d’empêcher quiconque ne possédant pas la permission d’entrer dans le bâtiment. De plus, elle est totalement indestructible face à toutes sources extérieures, » répondis-je.

Même en utilisant une frappe à pleine puissance de ma Véritable Esclave Éternelle, cela n’avait pas fonctionné.

Ce n’était peut-être pas une comparaison exacte, mais je ne pensais pas qu’un tir du canon principal du cuirassé Risha briserait une telle défense.

« Il y a donc une telle chose... mais je suis venue ici avant et j’ai pu y entrer, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle.

« Je vous avais donné la permission à l’époque et... hein ? » dis-je avant de m’interrompre pour réfléchir à quelque chose.

L’autorisation d’entrer dans la barrière était aussi simple que d’activer ou le désactiver pour chaque individu. Cependant, il ne devrait pas y avoir de limite de temps. Dans tous les cas, je n’avais jamais eu la preuve qu’il y avait une limite de temps quant aux autorisations que je donnais.

La permission de Malte n’était pas encore annulée même si je la lui avais donnée il y a si longtemps. Elle n’avait aucun problème à entrer dans le palais chaque fois qu’elle venait ici.

Et pourtant Svetlana avait été repoussée par cette même barrière.

... Est-ce parce qu’elle était revenue à la vie ?

« Peu importe, attendez un instant. Je vais vous laisser entrer en tout temps, » dis-je.

Je lui avais donné la permission et l’avais autorisée à venir à l’intérieur quand elle le souhaitait. Elle avait alors traversé la barrière et nous étions allés jusqu’à mon bureau.

Je m’étais assis sur mon siège et j’avais une fois de plus regardé Svetlana.

Des cheveux dorés, des oreilles pointues, une peau blanche et lisse... elle n’avait pas l’air différente d’une Esclave Éternelle régulière. Cependant, l’impression que j’avais d’elle avant ça était celle d’une fille calme et recueillie, avec ses cheveux courts, de longs yeux pointus, et un certain ton dans la voix. Vous auriez même pu dire qu’elle avait semblé un peu insensible.

Mais en ce moment... elle rougissait tout en me regardant avec des yeux moites et larmoyants.

C’était différent d’un regard d’excitation sexuelle... c’était plus comme le regard qu’une fan ferait envers son idole quand elles les avaient finalement rencontrés en personne.

Je pouvais comprendre sa réaction. C’était sa façon de montrer qu’elle voulait être à moi.

« D’accord, par où devons-nous commencer la discussion..., » demandai-je.

« S-S’il vous plaît, faites de moi votre..., » commença-t-elle.

« Ne vous inquiétez pas de ça, cela a déjà été décidé. Vous serez dans tous les cas à moi, » dis-je.

En fait, je n’avais absolument aucune raison de lui refuser ça.

Je savais déjà que les Esclaves Éternels étaient les créatures les plus admirables et adorables dans ce monde.

Après que je l’eus dit, Svetlana semblait visiblement soulagée de ça.

J’avais donc continué à parler. « Vous serez mon esclave, mais je me demandais comment vous enseigner les règles et les tâches ainsi que d’autres choses liées à ça. »

« Je ne désobéirai jamais aux ordres du Maître, » répondit Svetlana.

« Cela est évident. Est-il vraiment nécessaire de dire ça... non ? » demandai-je.

« ... Non. Voilà comment cela devrait être, » répondit-elle.

OK alors, par où commencer ?

Devrais-je lui parler de mon objectif ?

Alors peut-être que je devrais faire un exemple avec mon DORECA tout en expliquant les théories et les principes de ces choses-là ? Jusqu’à tout récemment, c’était le meilleur choix, mais peut-être que maintenant, il serait plus facile de faire pour elle une carte d’esclave et de lui faire apprendre tout ça en lui faisant gagner de l’expérience pratique.

C’est vrai, pour l’instant, faisons-lui une carte d’esclave.

J’avais alors sorti mon DORECA avant de dire. « Ouverture du Menu. »

Dans la liste, j’avais choisi la carte d’esclave (normal) et j’avais créé le cercle magique approprié.

« ... »

J’avais alors regardé le visage de Svetlana et je m’étais arrêté. J’avais fait ça, car elle semblait très mal à l’aise.

C’est faux, totalement faux.

L’ordre était totalement faux dans ce que je fais.

« ... Maintenant que j’y pense, ce n’est pas bon ainsi. J’ai fait une erreur, » dis-je tout en faisant un sourire ironique.

« Hein !? Une erreur ? » demanda-t-elle.

« C’est juste que j’avais oublié ma résolution initiale, » déclarai-je.

« ??? » Svetlana pencha la tête alors qu’elle était en pleine confusion.

... ce n’est vraiment pas bon ce que je fais là.

Je l’ai rendue mal à l’aise, et je l’ai rendue nerveuse.

Je dois la mettre à l’aise.

Je ne peux pas faire des choses comme ça à mes esclaves.

J’avais alors choisi quelque chose d’autre dans la liste. Ce que j’avais choisi était le collier d’esclave que j’avais créé sans ressource matérielle en utilisant dix fois le coût en puissance magique habituelle.

Puis je lui avais tendu la main avant de lui dire. « Svetlana »

« Q-Quoi !? » demanda-t-elle.

« S’il vous plaît, souriez ! » ordonnai-je.

« Hein !? » s’exclama-t-elle.

« Il s’agit de la chose la plus importante si vous voulez être à moi, » dis-je. « Vous devez être souriante et heureuse autant que possible et vous amuser quant à vos tâches. »

« Amusement... heureux... souriant..., » murmura-t-elle.

J’avais alors placé le collier autour de son cou alors qu’elle semblait un peu troublée par mes paroles.

Ce type de visage troublé n’était pas une mauvaise chose, mais... avant ça, je voulais la voir alors qu’elle souriait.

« S-Sourire~, » déclara Svetlana tout en faisant un sourire maladroit.

— Magie a été augmentée de 100 000 —

Svetlana, qui n’avait pas l’habitude de sourire, était à la fois adorable et aimable.

***

Chapitre 108 : Esclave et jeune femme

« Ouverture du menu, » dis-je.

Akito

Type : Carte commune

Niveau de Magie : 34/51

Utilisation de Magie : 18/100

Dans le menu que je venais d’ouvrir, j’avais sélectionné deux sorts. Rencontre Augmentée et Chance Augmentée.

J’avais ensuite payé le coût pour les deux sorts alors que je créais les deux symboles magiques.

Après avoir utilisé les deux magies en même temps, je devais attendre que la chose que je voulais voir apparaître arrive.

J’avais attendu pendant un petit moment à une courte distance de la chaîne de montagnes où je m’étais déplacé avant ça.

« Il arrive, » dis-je involontairement en voyant ma cible. J’étais un peu excité et c’était pour cela que j’avais parlé.

Un scorpion était apparu depuis l’ombre de la montagne. Il s’agissait maintenant d’un ennemi que je pouvais identifier à vue et cela même de très loin.

Au moment où il m’avait détecté, il avait chargé dans ma direction. Il semblait que celui-ci était plus agressif comparé aux premiers que j’avais combattus.

Il s’était précipité vers moi avant d’effectuer un puissant saut vers moi. C’était presque comme s’il volait dans les airs alors qu’il allait bientôt arriver sur moi.

J’avais fait pivoter mon corps, réussissant ainsi à esquiver son attaque tout en saisissant simultanément sa queue.

Le scorpion avait alors lutté face à cette soudaine agression de ma part.

Sans lui laisser la moindre occasion de se défendre, j’avais utilisé ma main comme une épée et j’avais frappé le scorpion.

Tout en produisant une douce sensation sur ma main et un son de quelque chose qui se coupait, son corps avait été coupé en deux.

« Fantastique... !! » Une voix pleine d’émerveillement avait alors pu être entendue depuis derrière moi.

Svetlana, mon esclave aux cheveux courts, m’avait regardé avec surprise.

« Pour être capable de tuer quelque chose appelé le Diable du Désert avec une seule frappe..., » déclara-t-elle ensuite.

On aurait dit qu’elle exagérait un peu, mais je n’avais pas cherché à la contredire, car je savais qu’il s’agissait d’un monstre très puissant pour les habitants de ce monde. Quand on y pense, un seul exemplaire de cette créature pouvait facilement décimer la population d’une ville.

« Qui plus est... le faire à mains nues..., » déclara Svetlana.

« Il possède une faiblesse qui lui est fatale au niveau de la base de sa queue que vous pouvez attraper facilement avec ses doigts, » déclarai-je. « Vous ne pouvez pas le dire juste en le regardant, mais la zone est le même pour tous. Si vous savez ça, alors vous pouvez les vaincre à mains nues. »

« Non, c’est impossible, » répondit-elle. « Il se déplace bien trop vite pour que vous puissiez l’attraper avec assez de précision. »

« Eh bien, j’en ai vaincu quelques-uns ainsi, donc je peux à peu près prédire leurs mouvements, » déclarai-je.

Ils étaient forts, mais je pouvais assez facilement voir leur schéma d’actions en voyant les mouvements qu’ils faisaient. C’était comme dans un jeu où il y aurait des ennemis qui utilisaient des tactiques selon une série connue à l’avance.

Pour le scorpion... s’il commençait à agir ainsi, alors je pourrais le vaincre même si je n’avais qu’un point de vie. Si je me retrouvais dans une telle situation, cela serait dangereux, mais comme j’avais l’habitude, cela ne devrait pas être un problème pour moi.

« Bon, de toute façon, on va faire la suite. Vous souvenez-vous de ce que je vous ai montré avant de venir ici ? » demandai-je à Svetlana.

« Oui, je m’en souviens, » répondit Svetlana.

« D’accord ! Dans ce cas, faites-le ! » dis-je en utilisant le ton de commandement que je prenais quand j’agissais comme son maître.

Svetlana avait alors sorti sa carte d’esclave. Je l’avais faite pour elle avant de venir ici. Il s’agissait de sa carte personnelle.

« Ouverture du Menu, » déclara-t-elle en tenant la carte. Elle se mit après ça à chercher dans le menu avant de créer un cercle magique sur le sol.

Les flèches se divisèrent en pointant dans deux directions différentes.

Il y avait une flèche qui pointait vers les matériaux qui avaient été posés derrière Svetlana et l’autre pointait vers le scorpion mort qui était dans ma main après que je l’eus ramassé.

Svetlana avait alors placé les différents matériaux à l’intérieur du cercle. Je lui avais donné le scorpion.

« Placez-le vous-même dedans, » dis-je.

« D’accord !! » Svetlana me répondit en hochant la tête tout en étant excitée.

Après avoir placé le dernier objet nécessaire dedans, le cercle s’était changé en une robe. Il s’agissait bien entendu d’une robe d’un vert foncé déjà bien connu. Pour le dire simplement, il s’agissait de la tenue de base de mes Esclaves Éternelles.

Elle l’avait ramassée en affichant énormément d’émotions en vue de ce que cela représentait pour elle. « Je l’ai... également faite. »

« C’est parce que vous possédez cette carte, » dis-je. « Elle vous permet d’emprunter une partie de mes pouvoirs. Vous êtes capable de faire ce que je peux également faire. »

« Pour ainsi pouvoir utiliser... vos pouvoirs, » répéta Svetlana.

« Hmm... essayez-la, » dis-je.

« D’accord, je vais le faire, » répondit-elle en hochant la tête avant de se changer directement devant moi.

Je m’y étais déjà habitué.

Les Esclaves Éternels... mes esclaves n’avaient pas de timidité quand elles n’étaient que devant moi.

C’était comme les princesses et les princes qui ne ressentaient pas de honte vis-à-vis de leurs serviteurs... sauf que c’était dans le sens inverse. Dans leur cas, mes Esclaves Éternelles reconnaissent le fait qu’elles étaient totalement à moi et elles ne ressentaient donc aucune timidité envers moi pour ce genre de chose. Svetlana était pareille. Elle s’était changée devant moi comme s’il s’agissait de quelque chose de naturel et elle avait revêtu sa nouvelle tenue.

« Je me suis changée, » déclara-t-elle.

« Est-ce plus léger ? » demandai-je.

« Oui, c’est... hmm, actuellement... ce n’est pas plus léger, mais c’est comme..., » répondit-elle.

« N’est-ce pas comme si cela ne pesait plus rien du tout ? » demandai-je.

Svetlana hocha la tête à la suite de ma question. Son visage semblait me poser la question. « Pourquoi ? »

« Mon DORECA et les cartes d’esclaves permettent aux personnes qui en sont propriétaires de porter des choses qu’elles ont créées comme si elles ne pesaient rien du tout, » expliquai-je. « Ne l’avez-vous pas déjà compris avant ça ? N’avez-vous pas vu mes esclaves qui portaient des maisons qu’elles avaient faites avant ça ? »

« Non, je ne l’ai jamais vue avant aujourd’hui, » répondit-elle.

« Je vois. Alors, vous n’avez pas eu l’occasion de voir ça, » dis-je en hochant la tête.

Elle avait été une envoyée d’un autre pays, donc c’était compréhensible qu’elle n’ait pas vu cela avant aujourd’hui.

« Dans tous les cas... vous devriez aussi pouvoir utiliser cette capacité, » dis-je.

« ..., » elle resta sans voix.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? À quoi pensez-vous ? » demandai-je.

« Je pensais simplement au fait qu’il n’y avait pas d’armures à l’intérieur du menu de la carte, » répondit-elle.

« Une armure ? » demandai-je.

« Tout à fait, » répondit-elle. « Je pense à quelque chose comme une lourde armure de plates. Si vous ou nous, les esclaves, l’utilisions, le poids n’aurait pas d’importance, non ? »

« ... Oh ! » J’avais involontairement applaudi devant sa déduction.

C’était vraiment comme le disait Svetlana. Nous n’aurions aucunement les effets du poids si nous portions une telle armure conçue par nos cartes.

Après tout, je pourrais même soulever Cuirassé Risha d’une main s’il n’y avait personne à l’intérieur, donc porter une armure ne serait nullement exceptionnel.

« De préférence, nous pourrions faire une armure super-grosse, » dis-je. « Je vais demander à Nina de développer ça. »

« Une armure super grosse ? » demanda Svetlana.

« Oui, comme un robot... je pense que vous allez mieux comprendre si je dis un golem. Pouvez-vous comprendre ce que je dis là ? » demandai-je.

Je ne savais pas si elle connaissait les golems, mais cela serait plus facile à comprendre que d’utiliser l’exemple du robot.

« Je comprends ! » s’exclama-t-elle.

On dirait qu’elle les connaissait.

« Je pense que ça marcherait, » dis-je en étant excité par les nouvelles perspectives que cela me fournirait.

En fait, au lieu d’un robot, ça ressemblerait plus à un habit de puissance puisque je le porterais sans être affecté par le poids.

D’une manière ou d’une autre... j’attendais ça avec impatience. Je devais faire travailler Nina sur le sujet.

J’avais alors regardé Svetlana. Je devais absolument la remercier pour avoir trouvé cette idée amusante. « Ouverture du Menu. »

J’avais regardé dans mon menu, puis j’avais créé un morceau de papier. Après ça, je l’avais plié pour former une médaille d’origami et je l’avais tendue à Svetlana.

« Je vous donne cela, » dis-je.

« Puis-je vraiment l’avoir ? » demanda-t-elle.

« Tout à fait, et une fois que vous en aurez dix, vous pourrez..., » commençais-je.

« Je suis tellement contente, » déclara-t-elle.

J’étais sur le point de lui dire que je lui donnerais quelque chose de bien après en avoir accumulé dix, mais elle s’était mise à parler en étant très joyeuse avant même que je puisse finir ma phrase.

— Magie a été augmentée de 150 000 —

Svetlana, qui était d’habitude si stable émotionnellement, était en ce moment aussi heureuse qu’une fille amoureuse.

***

Chapitre 109 : Se mettre à un abri de la pluie

« Monseigneur, est-ce ainsi que vous avez créé votre pays ? » demanda Svetlana.

« C’est bien ça. Fondamentalement, j’ai fait ce genre de choses, encore et encore, » répondis-je.

Svetlana et moi regardions l’extérieur par la fenêtre d’une maison en bois. Dehors, une forte pluie était en cours.

Nous avions vu le ciel devenir de plus en plus sinistre, alors nous nous étions précipités pour pouvoir retourner à Ribek avant que cela se déchaîne, mais nous ne l’avions pas fait à temps. Ainsi, en urgence, j’avais décidé de faire une maison pour pouvoir nous y réfugier dedans.

J’avais laissé Svetlana la faire et nous avions tous deux rassemblé les matériaux.

Elle avait été finie juste avant que la pluie ne commence vraiment à tomber avec force. J’avais quand même été un peu mouillé, alors j’avais changé de vêtements.

Svetlana était également un peu mouillée, mais elle avait refusé de changer de robe. Cela ne me dérangeait pas qu’elle agisse ainsi.

Et ainsi, nous étions tous les deux à l’abri de la pluie.

« J’en ai vu tellement dans la capitale... Je pensais qu’elles étaient merveilleuses quant à la façon dont elles avaient été construites, mais pour qu’elles soient si facilement créées..., » déclara Svetlana.

« Facilement, hein ? » demandai-je.

« Dans tous les cas, c’est facile pour vous, Sire, » rectifia Svetlana.

Elle avait ensuite regardé sa carte d’esclave, puis elle m’avait regardé. Eh bien, c’était vrai que c’était facile pour moi.

« Combien de temps faudrait-il habituellement pour faire une maison comme celle-ci ? » demandai-je.

« Si vous aviez environ cinq adultes en pleine forme avec tout le matériel prêt, cela prendrait au moins une journée, » répondit Svetlana.

« Est-ce vraiment ainsi ? » demandai-je.

« J’étais sûre que c’était seulement une question de temps avant que vous ne vous éleviez jusqu’à devenir le Roi, » déclara-t-elle.

« Vraiment ? » demandai-je.

« Ah, » s’exclama-t-elle. Svetlana avait soudainement paniqué en réalisant ce qu’elle venait de dire, puis elle s’était mise à expliquer ce qu’elle venait de dire. « Ce n’est pas seulement à cause de cette carte ! Je voulais dire par là que c’est parce que vous utilisez si bien cette carte et... »

« J’ai compris, ne paniquez pas. Ne vous ai-je pas déjà parlé des charges de magies ? » dis-je alors que je le lui avais déjà expliqué plusieurs fois.

Je parlais des choses que je voulais faire et des choses que Seiya avait faites. Voilà pourquoi je croyais que nous n’aurions pas de tels malentendus entre nous.

Mais même si elle s’était excusée, elle m’avait regardé comme si elle était désespérée.

En y repensant, je n’avais pas vraiment d’elle..., et elle le savait.

Il s’agissait d’un appel désespéré pour que je ne l’abandonne pas. Ce sentiment devait aussi venir du fait qu’elle était devenue un Regret qui avait été incapable de trouver un Maître avant le temps imparti. Elle était vraiment dans l’état d’esprit où elle ne voulait pas perdre quelque chose qu’elle avait finalement obtenu après l’avoir tant voulue.

« Svetlana, » dis-je.

« Q-Quoi !? » s’exclama-t-elle, surprise. On dirait qu’elle avait peur.

« Il n’y a qu’une seule possibilité pour que mes esclaves arrêtent d’être avec moi, » dis-je.

« Hein !? » s’exclama-t-elle.

« Et c’est la mort, » dis-je.

« L-La... M... mort ? » demanda-t-elle.

« C’est bien ça, » répondis-je. « Il n’y a pas d’autre moyen de vous laisser partir loin de moi. Tant que vous vivrez, vous serez à moi. Vous n’êtes pas autorisée à me quitter, et cela, quoiqu’il arrive. »

« ... ah..., » s’exclama-t-elle.

C’était un peu d’une manière détournée, mais j’avais compris sa réaction. Svetlana semblait clairement soulagée.

Alors que j’avais finalement réussi à la calmer, la pluie avait commencé à tomber avec plus d’intensité qu’auparavant.

Il pleuvait des cordes. D’une façon ou d’une autre, la maison de bois nous protégeait contre les intempéries, mais...

« Il semblerait que nous ne serons pas en mesure de revenir pour le moment à la ville, » dis-je.

« Cela pourrait durer assez longtemps pour nous empêcher à le faire avant demain, » répondit-elle.

« Cela semble bien être le cas. Eh bien, pensez-y comme si la Déesse vous avait donnée un jour de congé, » dis-je.

Le point principal était que la pluie nous obligeait à rester à l’intérieur. Si j’étais en ville, j’aurais probablement encore du travail à faire à l’intérieur. Mais ici, il n’avait rien que je pouvais faire.

J’avais alors ouvert le DORECA.

Ma magie avait diminué à plusieurs reprises et la population avait parfois augmenté de quelques individus.

Il s’agissait de la preuve que mes esclaves travaillaient en ce moment et que mon pays grandissait.

Mes cinq esclaves avaient le pouvoir fourni par leurs cartes. Ainsi, elles pourraient facilement gérer les choses pour cette nuit.

*Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrr*

J’avais alors entendu un fort grognement d’estomac. Cela ne provenait pas de moi..., mais de Svetlana. Elle avait posé les mains sur son estomac alors qu’elle rougit énormément.

« J-Je suis désolée, » déclara-t-elle.

« Ce n’est pas grave. Vous n’avez pas à vous en faire pour ça, » dis-je.

J’avais alors sorti mon DORECA avant de dire. « Je vais faire un peu de nourriture. »

« Je vais le faire..., » déclara-t-elle.

« Les cartes normales des esclaves ne peuvent pas utiliser seulement de la magie pour créer des choses. Nous n’avons pas de matériel avec nous, donc nous devons le faire ainsi, » dis-je.

« D’accord, » répondit-elle.

« Ouverture du Menu. Que voulez-vous manger ? » demandai-je.

J’avais ouvert ma liste de nourritures à disposition. Il y avait différents types de nourriture depuis que j’avais la carte noire. Si j’avais assez de magie, je pourrais faire presque n’importe quoi.

« N-N’importe quoi..., » répondit-elle.

« Alors, qu’en pensez-vous de la même chose que moi ? » demandai-je.

« Ce-Ce serait merveilleux, » répondit Svetlana.

« Alors, cela sera la même chose que moi, » dis-je.

Ainsi, avoir la même chose que son Maître était quelque chose de « merveilleux ». C’était vraiment trop mignon.

J’avais utilisé mon DORECA afin de créer du pain chaud et de la soupe bien épaisse. J’en avais donné la moitié à Svetlana et j’avais commencé à manger.

Svetlana m’avait regardé bizarrement.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je. « N’allez-vous pas manger ? »

« Non, je vais manger ! Je vais manger, mais... je pensais à quelque chose, » elle avait fermement nié ce que j’avais dit et elle avait tranquillement continué à parler. « Je pensais que vous étiez génial, Monseigneur... »

« Hm ? » demandai-je.

« Cette maison, les vêtements que vous portez, ce pain et cette soupe..., vous avez faits tous cela en un instant, » répondit-elle. « Je pensais au fait que même si vous deviez être envoyé sur une île stérile au milieu de nulle part, vous pourriez sûrement créer un nouveau pays sur place... »

« Hmm ! Eh bien ! J’ai confiance quant au fait de pouvoir survivre si l’on m’exilait sur une île inhabitée, » répondis-je.

« Je pensais juste que c’était incroyable, » déclara Svetlana.

« Cependant, j’aurais besoin de deux choses avec moi, » dis-je.

« Deux choses ? » demanda-t-elle.

« En premier, j’aurais besoin de mon DORECA. La deuxième chose dont j’aurais besoin est..., » commençai-je.

J’avais pris un petit morceau de pain et l’avais fourré dans sa bouche avant de finir ma phrase. « Du sourire de mes esclaves. »

« Ah... !! » s’exclama-t-elle.

« Alors ? » demandai-je.

« D-Dans ce cas ! » s’exclama-t-elle avec enthousiasme. « Je resterai à côté de vous pour toujours avec le sourire ! Si cela fait partie de votre grandeur alors je vais continuer à sourire. »

« Ok, ok » dis-je.

« Fu, fu HaHa HaHa HaHa, » Svetlana avait commencé à rire.

C’était plutôt un rire forcé. Elle avait regardé le plafond alors qu’elle riait fortement.

« ... pff... » Je n’avais pas pu m’empêcher de laisser échapper un petit rire. Ce n’était pas exactement ce que je voulais dire.

Ce n’était pas... mais...

Elle était vraiment une Esclave Éternelle.

« Vous êtes si mignonne, » dis-je en touchant la joue de Svetlana.

— Magie a été augmentée de 50 000 —

Elle avait rougi en devenant tellement rouge que j’avais l’impression qu’elle avait été bouillie.

***

Chapitre 110 : Différentes des humains

Après la fin de la pluie, j’étais parti à Ribek avec Svetlana.

Il était déjà tard dans la nuit, mais la vue au loin de Ribek avait un charme particulier en cette période de la journée.

Les bâtiments étroitement serrés et les lumières qui parsemaient la ville étaient un beau spectacle.

Je n’étais pas un aficionado des jeux du genre Sim City, mais j’avais toujours aimé cette vue.

Eh bien, c’était après tout ma propre cité.

« Ribek est encore brillante même la nuit..., » murmura Svetlana.

« Est-ce que cela compte comme étant brillant ? » demandai-je.

« Absolument, » Svetlana avait immédiatement répondu. « C’est lumineux et cette ville est vraiment géniale. Je suis née après que le Dieu du Mal ait dominé le monde, mais j’ai l’impression que cette cité n’est pas sans rappeler celle qui était présente ici. »

« Je vois, » dis-je.

Je suppose que cela signifiait que ma renaissance de ce monde progressait régulièrement.

J’avais alors sorti mon DORECA afin de vérifier mon menu. Le nombre d’individus dans mon peuple était passé à 9 904. J’avais presque dix mille personnes sous mon règne.

Ça se déroulait bien.

« Tout cela est grâce à la puissance de Monseigneur..., » déclara-t-elle.

« Probablement, » dis-je.

J’avais regardé Svetlana puis j’avais continué à avancer.

***

« Qui va là !? » Alors que nous approchions de l’entrée de la ville, les gardes nous avaient interpellés verbalement.

Ils ne pouvaient probablement pas me voir dans l’obscurité produite par la nuit.

« Ce n’est que moi, » déclarai-je.

« Qui ? » demanda un garde.

« ... Votre Majesté ! J-Je suis désolé de ne pas vous avoir reconnu, » déclara l’autre garde.

Les deux gardes avaient paniqué et avaient posé leurs lances avant de s’agenouiller.

« Ne vous en faites pas pour ça. J’y vais, » dis-je.

« D’accord ! » répondit l’un des gardes.

« Comme vous le souhaitez ! » déclara l’autre.

Les deux gardes s’étaient écartés et ils m’avaient permis de passer.

C’était la nuit et les rues étaient très peu peuplées.

En avançant, j’avais senti que les mouvements de Svetlana étaient bizarres. Je m’étais alors retourné pour la regarder puis je vis qu’elle n’arrêtait pas de regarder autour d’elle.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » lui demandai-je.

« Je-Je suis désolée ! J’étais juste fascinée par la ville, » répondit-elle.

« Fasciné ? » demandai-je.

« La nuit me montre à quel point cet endroit est prospère. Donc c’est le pouvoir de mon Maître..., » Svetlana était ravie alors qu’elle disait ça.

« Je m’attends aussi à de grandes choses, » lui répondis-je.

« Hein !? » s’exclama Svetlana.

« Plus précisément... ce pays et cette ville sont tous deux le résultat du fait que mes esclaves travaillent sous mes ordres, » continuai-je. « À partir de maintenant, nous allons élargir ce pays. Je vais de plus en plus devoir compter sur vous toutes. »

« Est-ce pourquoi j’ai... ? » demanda Svetlana.

« Tout à fait ! Pouvez-vous me prêter votre force ? » demandai-je.

« Bien sûr ! » répondit-elle instantanément. « Chaque once de chair, chaque goutte de sang et chaque fragment de mon âme est entièrement à vous, Monseigneur ! Utilisez-moi jusqu’à ce que je sois épuisée. »

« Jusqu’à ce que vous soyez épuisée... hein ? » dis-je. Elle est une Esclave Éternelle jusqu’au bout des ongles.

« C’est bien ça ! Je suis née pour être l’esclave de Monseigneur, » déclara-t-elle avec force. « Je peux tout faire pour vous... vous pouvez me demander de faire n’importe quoi ! »

« Si je peux vous demander quelque chose... alors, visez à être une esclave de longue durée en ayant une longue vie, » déclarai-je. « Je n’ai pas comme passe-temps d’utiliser les personnes jusqu’à ce qu’ils soient usés. »

Bien que je disais cela, elles ne seraient probablement pas en mesure de le faire parfaitement. Les Esclaves Éternelles se sentaient honorées de s’effondrer à cause du surmenage provoqué par leur maître.

Même si je leur disais d’essayer de viser une vie aussi longue que possible... elles allaient certainement se pousser trop fortement à un moment donné.

Je m’étais déjà assez bien résigné à ça. Je savais qu’elles étaient mignonnes et adorables... mais j’avais abandonné l’espoir de les amener à ne pas trop se forcer.

« Faites de votre mieux, » déclarai-je.

« Je ferais tout ce que je peux pour vous ! » répondit-elle.

— Magie a été augmentée de 10 000 —

***

J’avais été avec Svetlana jusqu’au Palais. Là-bas, il n’y avait pas de lumières allumées. Quand nous étions entrés dans la bâtisse, il n’y avait pas de personnes dans la zone.

« Aucune n’est-elle présente ici ? » demandai-je.

« Je me demande si elles sont sorties quelque part. » demanda Svetlana.

« Ouverture du Menu, » dis-je.

J’avais vérifié mon DORECA. La magie diminuait lentement. Elles étaient donc en train de faire quelque chose.

« OK ! Alors, pour ce soir nous avons..., » commençai-je.

« Ah ! Onii-chan est ici ! » Lilia avait surgi depuis l’extérieur.

Elle avait l’air troublée et paniquée.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi êtes-vous si paniquée ? » demandai-je.

« Elle va naître, desu ! » s’exclama Lilia.

« Naître ? Qui ? » demandai-je.

« Elle va naître, desu ! Venez, venez, desu ! » déclara Lilia alors qu’elle me prit la main pour me conduire ailleurs.

Je ne comprends pas..., qui va naître ? pensai-je.

Je m’étais tenu là sans rien comprendre.

Puis, Svetlana avait commencé à parler. « Se pourrait-il que cela soit l’une de nous, ses esclaves ? »

« Oui, desu ! » répondit Lilia en me regardant. « L’enfant d’Onii-chan et de Grande Soeur Risha va naître sous peu ! »

« Hein !? N’est-ce pas trop rapide, peu importe comment vous le regardez ? Cela ne fait que quelques jours, » dis-je.

Je pensais que c’était incroyablement rapide... incroyablement rapide.

« Nous sommes des Esclaves Éternelles, desu ! Nous sommes différentes des humains, desu ! » répondit Lilia.

... ah !

C’était vrai... même les elfes avaient des taux de croissance et des méthodes différents de celles des humains.

Les Esclaves Éternelles devraient aussi être différentes des humains.

Cela signifie... c’était donc vraiment déjà arrivé ?

« Un enfant... un enfant du Maître..., » déclara Svetlana.

— Magie a été augmentée de 100 000 —

« Un jour, je le ferai également..., » le visage de Svetlana rempli de joie semblait affirmer avec force que cela se passerait vraiment un jour pour elle aussi.

***

Chapitre 111 : La vie de bonheur

Lilia m’avait amené jusqu’à la forêt florissante.

Nous étions entrés plus profondément dans ces bois jusqu’à ce que nous ayons atteint une maison en bois. On dirait qu’elle avait été récemment créée.

Mira, Yuria et Raisa étaient toutes là à attendre dehors.

« Aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh! » Un cri d’angoisse résonna.

Je pouvais facilement dire que c’était Risha.

« Risha ! » criai-je.

« Vous ne pouvez pas y aller, desu ! » déclara Lilia alors qu’elle m’avait arrêté.

« Ne puis-je pas ? » demandai-je.

« Tout à fait, desu. Les Esclaves Éternelles sont différentes des humains. Donc il vaut mieux que nous soyons loin des humains quand nous donnons naissance à un enfant, desu, » déclara-t-elle. « Alors, s’il vous plaît, veuillez attendre ici. »

« J’ai compris, » dis-je. « C’est pourquoi elle est venue dans un endroit avec très peu de personnes dans les environs, hein..., »

« Tout à fait, desu, » répondit Lilia.

« Alors pourquoi m’avez-vous amené ici ? » lui demandai-je. Car après tout, j’étais techniquement un humain.

« L’enfant de Grande Soeur Risha sera aussi l’esclave d’Onii-chan, » répondit Lilia. « Être avec son Maître au moment de sa naissance représente une vie entière de bonheur. »

« Une vie entière de bonheur, » répétai-je.

« Si c’est Onii-chan, alors elles seront heureuses, » déclara Lilia.

« ... » J’étais surpris d’entendre ça. Mais, j’avais également senti que ces mots étaient justes.

Elles seront heureuses... et elles souriront.

J’avais regardé Svetlana qui était venue avec nous.

Elle était devenue un Regret, ce qui était considéré comme un grand malheur par les Esclaves Éternelles.

Bien sûr, une fois qu’elle était venue à mes côtés, elle avait commencé à sourire beaucoup plus qu’avant. Cependant, ce sourire n’était pas encore présent à 100 % du temps.

Mais, l’enfant qui allait maintenant naître...

« Serait toujours heureuse..., » murmurai-je.

C’était... quelque chose d’incroyable.

« Merci, Lilia, » dis-je.

« Je vous en prie, desu, » répondit Lilia, mais je pouvais voir qu’elle était confuse. « Lilia va aller les aider, desu. Onii-chan devrait attendre ici pour bénir le bébé une fois qu’elle sera née, desu. »

« OK ! » dis-je.

« Je-Je voudrais aussi aider, » déclara Svetlana.

« Bien sûr, desu, » déclara Lilia.

Svetlana avait suivi Lilia qui allait vers les autres filles.

En dehors de la cabane, il y avait cinq Esclaves Éternelles.

Elles avaient baissé la tête et avaient placé leurs mains ensemble en position de prière.

À ce moment, leurs corps avaient commencé à produire de la lumière.

Mira produisait du bleu, Yuria produisait une couleur blanche, Lilia produisait une couleur noire...

C’était les couleurs de leurs gemmes... les couleurs de leurs âmes.

Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais j’avais l’impression que ça pourrait être le cas.

J’avais attendu là.

J’avais attendu pour donner ma bénédiction comme Lilia l’avait dit.

J’étais resté là. « ... Bénir ? » murmurai-je. Ce mot avait attiré mon attention.

J’avais alors regardé mes cinq esclaves.

Quelque chose ne me semblait pas correct. J’avais commencé à penser ainsi.

... en tant que père, il me suffisait d’être ici.

Des Esclaves Éternelles donneraient automatiquement naissance à des Esclaves Éternelles.

Une enfant qui resterait à mes côtés dès la naissance et qui « serait toujours heureuse ».

Je regardais de nouveau mes esclaves et sentais que ne rien faire d’autre que d’attendre n’était pas la bonne chose à faire.

J’avais alors sorti mon DORECA. Il s’agissait de mon DORECA noir.

Je le tenais fermement.

« Woaaaah... » J’avais alors senti quelque chose. C’était quelque chose en moi et c’était quelque chose au sein de mon DORECA.

J’avais fortement souhaité et prié. J’avais mis tout mon cœur là dedans.

Finalement, mon DORECA avait commencé à briller.

Il s’agissait d’une lumière que j’avais vue plusieurs fois auparavant.

C’était la lumière indiquant une montée de niveau et aussi la lumière qui indiquait que plus de choses apparaissant dans ma liste.

C’était très proche de la lumière que j’avais vue quand j’étais devenu capable de faire la Statue en Bronze.

« Ouverture du Menu, » dis-je.

J’avais vérifié la liste et j’avais vu la chose que je souhaitais tellement. Je m’étais ensuite approché de mes esclaves.

« Onii-chan ? » Lilia avait remarqué mon approche et avait levé sa tête.

« Lilia, il reste combien de temps jusqu’à la naissance de l’enfant ? » demandai-je.

« Hmm, environ une heure, desu, » répondit-elle.

« OK, je serai de retour d’ici là, » dis-je.

« Hein !? Onii-chan !? » s’exclama Lilia.

J’avais ignoré ses paroles de surprises alors que je partais en courant.

***

Dans les terres désolées, la lumière du cercle magique m’avait guidée vers un monstre que je n’avais jamais vu auparavant.

Cela ressemblait à un énorme globe oculaire avec des jambes humaines attachées. Il était de la taille d’un chien de taille moyenne et avait un bouclier ayant presque la même taille. C’était un globe oculaire guerrier.

C’était à la frontière entre une chose dégoûtante et mignonne.

La flèche pointait dessus et son corps brillait.

C’était donc ce que je cherchais.

Il avait frappé avec son bouclier et m’avait attaqué.

« Désolé, mais je vais te faire devenir les matériaux dont j’ai besoin, » déclarai-je.

J’avais utilisé ma Véritable Esclave Éternelle et je l’avais coupé en deux, y compris le bouclier.

Le globe oculaire était tombé au sol, mort.

« ... il n’est pas apparu, hein ? » dis-je en voyant que l’objet désiré n’était pas là.

La flèche avait alors pointé vers un endroit différent. J’avais couru dans cette direction et j’avais trouvé un autre globe oculaire sur pattes.

Sans un mot, je l’avais tranché en deux. Il s’était effondré et le matériel n’était pas non plus là.

J’avais couru dans toute la zone afin de les combattre et de les vaincre.

Après dix monstres, je n’avais toujours pas eu le matériel.

J’avais alors plissé mon front.

« Est-ce que ça pourrait être... Un objet rare ? » me demandai-je.

Il y avait des moments où la chance n’était pas au rendez-vous, mais on ne pouvait pas y faire grand-chose.

C’était bien, ce n’était qu’une question de temps.

Si c’était normal... alors il n’y aurait pas de problèmes.

« J’ai juste assez de temps pour une dizaine d’autres..., » murmurai-je.

Le fait de venir ici m’avait pris du temps et il faudrait tout autant de temps pour revenir.

En pensant à la limite de temps d’une heure que Lilia m’avait donnée, je devrais encore avoir très peu de temps.

Une vie de bonheur.

Je m’étais rapidement mis à agir dans cette limite de temps afin d’atteindre cet objectif.

« Je dois vraiment le faire ! » criai-je.

J’avais serré mon épée avec plus de force et j’avais renforcé mon corps. Je devais trouver l’ennemi, tuer et ainsi de suite jusqu’à avoir atteint mon but. Je devais écarter tous les obstacles pour y parvenir.

« ... » Alors que je commençais à courir pour trouver le prochain globe oculaire, je m’étais soudainement arrêté net.

Quelque chose brillait sur ma poitrine.

C’était ma nouvelle carte. J’avais sorti ma carte magique commune qui pouvait contrôler les phénomènes.

« Ouverture du menu, » dis-je. Puis j’avais déclaré « Rencontre Augmentée ! »

J’avais alors payé le coût d’un point et je l’avais activé. Je n’avais pas assez de temps pour chercher partout, alors je les ferais venir à moi.

Tout à coup, l’effet sembla s’activer.

Trois globes oculaires étaient apparus d’un coup.

« ... ce n’est pas assez, Chance Augmentée ! » dis-je.

J’avais également payé un autre point de magie et j’avais ainsi augmenté ma chance.

Il s’agissait d’une magie qui pourrait faire sortir les meilleurs résultats dans 70-80 % du temps.

Cela devrait aussi augmenter les chances d’obtenir un objet rare.

« ... Chance Augmentée, Chance Augmentée, Chance Augmentée, Chance Augmentée ! » Mais j’avais décidé d’empiler la magie plusieurs fois sur moi.

Des symboles magiques triangulaires enveloppaient mon corps.

J’allais mettre toute ma magie restante dans Chance Augmentée !

Je ne savais pas si cela pouvait marcher comme ça, mais...

« ... Cela doit le faire ! » dis-je avec force.

Après ça, j’avais tenu avec force mon épée et j’avais foncé sur les monstres.

***

« Onii-chan ! » s’exclama Lilia.

« Suis-je revenu à temps ? » demandai-je.

« Oui, desu. Il est presque temps, desu, » répondit Lilia.

« Je vois, » dis-je.

J’avais été soulagé une fois que j’avais atteint la cabane dans la forêt.

Il ne restait plus qu’à faire l’objet.

« Ouverture du Menu, » dis-je.

J’avais choisi l’article se trouvant dans ma liste puis j’avais placé les différents objets dans le cercle ainsi créé. Un nouvel article, son objet exclusif.

« Je n’attends plus que toi, » dis-je. « Je suis là, en tant que ton Maître ! »

J’avais placé tous mes sentiments à l’intérieur de cela. « Je vais te donner une vie de bonheur. »

Les matériaux avaient ainsi tous été insérés.

— Collier d’Esclave Chasri —

Les cris d’un bébé avaient alors pu être entendus depuis la cabine lorsque j’avais fini de créer l’objet uniquement créable qu’une seule fois.

***

Chapitre 112 : Carte Noire au MAX

J’étais entré dans la cabane et j’avais vu Risha tenant notre bébé.

Elle semblait déborder d’amour maternel et en même temps, elle semblait vouloir quelque chose.

« Maître..., » déclara-t-elle.

« Est-ce l’enfant ? » demandai-je.

« Oui, » répondit-elle.

« Montrez-moi son visage ! » ordonnai-je.

Risha avait soigneusement tenu l’enfant afin que je puisse regarder de plus près.

Elle ressemblait à sa mère. Ses yeux, sa bouche et son nez ressemblaient vraiment à une mini version de Risha.

Il n’y avait pas une seule partie qui me ressemblait.

Cela pourrait être évident quand vous pensiez que seul les femmes..., que les Esclaves Éternelles donneraient naissance qu’à des Esclaves Éternelles.

« Elle est adorable, tout comme sa mère, » dis-je.

« Merci beaucoup. Hmm... mais..., » elle semblait heureuse de la louange, mais son visage semblait préoccupé.

Je pouvais comprendre ce qu’elle voulait. Je n’avais pas l’intention de revenir sur ma parole.

« Risha, tenez là correctement, » ordonnai-je.

« Oui... ah, » Risha haleta et son visage se fendit en un sourire.

Elle regarda avec joie le petit collier que je tenais dans ma main.

« Il s’agit d’un Objet Unique Personnel, » expliquai-je.

« Un objet unique ? » demanda Risha.

« Il s’agit d’un objet que j’ai fait avec le DORECA, mais il ne peut être fait qu’une seule fois. Après que je l’ai fait, il a disparu de la liste. Il s’agit d’un collier d’esclave personnel, » expliquai-je.

« Personnel... n’es-tu pas contente ? » demanda Risha à l’enfant en tournant un sourire affectueux vers elle.

L’enfant pleurait encore. Un bébé qui pleurait comme elle allait continuer à pleurer.

« Je vais le lui mettre, » dis-je.

« D’accord, » déclara Risha.

J’avais approché d’elle avec le collier dans les mains. À ce moment-là, elle cessa de pleurer.

Ses yeux ronds et adorables regardaient le collier que je portais dans mes mains.

C’était étrange... elle venait de naître, mais elle savait déjà ce qui allait arriver. Je l’avais alors placé autour de son cou.

Cela ne lui convenait pas encore parfaitement. Mais... à ce moment-là, elle avait ri.

Un rire pétillant de bébé et un visage souriant.

— Magie a été augmentée de 10 —

« C’est bon pour toi, tu viens de naître et tu as déjà trouvé ton destin..., » murmura Risha.

— Magie a été augmentée de 1 000 000 —

La paire mère et fille était à moi.

Franchement, j’avais quelques doutes.

Était-ce quelque chose qu’elles voulaient vraiment ? Il s’agissait de l’un de mes doutes.

Mais en ce moment, ces soucis avaient disparu. Un enfant qui venait de naître ne pouvait pas me mentir. Et le DORECA ne pouvait pas me mentir.

Esclave Éternelle.

Une race qui cherchait leur maître à un niveau génétique. Quand elles trouvaient leur Maître, elles ressentaient de la joie.

« Ah, Maître..., » dit Risha.

« Quoi ? » demandai-je.

« Je voudrais vous demander de nommer cette enfant si cela vous convient ? » demanda Risha.

« Un nom ? J’en ai déjà décidé d’un, » dis-je.

« Vraiment ? » demanda Risha

« Oui, c’est Chasri, » répondis-je.

« Chasri... comme c’est joli..., » déclara Risha.

Risha avait touché la joue de notre enfant. « N’es-tu pas heureuse ? Tu as même obtenu un nom du Maître. »

Chasri répondit avec un petit rire.

« Mais quand même, la naissance était très rapide, » dis-je.

« Oui. C’est très rapide, » répondit Risha. « Après notre naissance, nous atteignons le corps d’un enfant de 3-5 ans en quelques jours. Ensuite, après une période un peu plus longue en restant à cette taille, nous entrons dans une deuxième phase de croissance. Et après ça, les Esclaves Éternelles grandissent jusqu’à notre taille. »

« Vraiment ? » demandai-je.

Elles sont ce genre de créature vivante... ce type de race.

« Est-ce que Chasri va bien ? » demandai-je.

« Tout à fait ! Dans une semaine, elle devrait pouvoir un peu aider ! » répondit Risha.

« Je vois. Je suis impatient d’y être, » dis-je.

« S’il vous plaît, donnez aussi du travail à cette enfant, » demanda Risha.

« Je penserai à quelque chose qui convient à une petite enfant, » dis-je.

— Magie a été augmentée de 100 000 —

Risha était heureuse et le bébé riait énormément.

Je les avais regardées avec bonheur quand j’avais entendu un bruit derrière moi.

Je m’étais retourné et j’avais vu mes autres esclaves.

Mira, Yuria, Lilia, Raisa, et Svetlana.

Toutes nous regardaient avec des visages incroyablement pleins d’espoirs.

Je n’avais même pas eu à demander ce qu’elles voulaient en ce moment.

J’avais sorti mon DORECA pendant que je me déplaçais au fond de la cabane.

Mes esclaves me regardaient d’un air confus. J’avais fait un lit avec uniquement de la magie.

Le lit était assez grand pour accueillir tout le monde. C’était gigantesque.

« Venez toutes ici ! » dis-je en tapant le matelas avec ma main.

Et après avoir dit cela...

La magie dans mon DORECA de type Carte Noire avait atteint le maximum de magie qu’il pouvait contenir.

***

Chapitre 113 : Enfants Esclaves

Au début d’après-midi, à l’intérieur du bureau du Palais.

Ma deuxième esclave Mira se tenait devant moi.

« Nina a développé une autoroute, le saviez-vous ? » demanda Mira.

« Une autoroute ? » demandai-je.

« Oui, une sortie de route. Je ne sais pas vraiment ce que c’est... mais une autoroute. Je me demande ce que c’est ? » demanda Mira.

« Ouverture du Menu, » dis-je.

J’avais sorti mon DORECA et j’avais vérifié les informations vis-à-vis de ça. Il y avait une vidéo montrant une route large faite en asphalte. Cela ressemblait bien à une autoroute.

En ce moment, la plupart des routes, y compris celles de Ribek, ma capitale, étaient en gravier.

Je ne savais pas ce qui était le mieux pour ce monde en ruine, l’asphalte ou le gravier, mais je croyais honnêtement que l’asphalte serait supérieur.

« Le matériel est... du bechim ? Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« C’est quelque chose qui apparaît en tuant un monstre. Il a environ 1 chance sur 3 d’apparaître en tuant n’importe quel individu de cette espèce, » répondit Mira.

« Je vois, » dis-je.

J’avais un peu réfléchi avant de dire. « Contactez Malte à Kazan, dites-leur d’en ramasser en grande quantité. Oh ! Faites aussi une proclamation aux habitants. Dites-leur de les rassembler. Yuria décidera de combien nous en avons besoin. »

« Allons-nous fabriquer l’autoroute ? » demanda Mira.

« Tout à fait, » répondis-je. « Pour l’instant, nous allons l’étendre à travers la cité de Ribek. »

« D’accord, » répondit-elle.

Une route. Hmm ?

Si cela se passait comme je l’espérais, en l’étendant, nous pouvions accélérer la croissance et le développement.

C’était possible dans la mesure où je voulais investir la plupart de mes esclaves dans ce projet.

« Maiztre, » une voix très jeune m’avait parlé.

La porte s’ouvrit et une petite fille se glissa à l’intérieur.

Elle avait de beaux cheveux dorés et des oreilles pointues comme sa mère. Elle portait un collier avec une gemme incolore ainsi qu’un habit une pièce portée par les esclaves.

Chasri, il n’y avait même pas une semaine depuis sa naissance, mais elle avait déjà l’air d’avoir 3 ans.

Elle marchait vers moi aussi prudemment qu’elle le pouvait.

Elle portait un plateau avec dessus une tasse dans un équilibre précairement.

Sa démarche était incertaine... mais c’était adorable.

Mira et moi l’avons regardée.

« Voici, s’il vous plaitz, c’est pour vouz, » elle m’avait atteint sans tomber puis elle avait tendu le plateau et la tasse.

Elle était trop petite et ne pouvait pas atteindre le bureau alors elle me l’avait tendu pour que je les prenne.

« Bon travail. Tu as bien fait, » dis-je.

« Ehehehe »

Je l’avais complimentée en lui caressant le sommet de la tête.

Chasri m’avait affiché un sourire innocent qui éclairait la pièce.

« Où est Risha ? » demandai-je à Mira.

« Elle travaille à Bisk, » répondit-elle.

« Je vois, » dis-je.

« S’il vouz plaît. Donnez à Chatzri... quelque chose d’autrez, » demanda Chasri.

« Bien sûr, je vais le faire, » dis-je.

J’avais réfléchi un peu en lui caressant la tête. J’avais échangé des regards avec Mira.

Du travail.

Elle est une enfant, mais Chasri est une Esclave Éternelle sans aucun doute.

« Maître, » déclara Mira.

« J’ai compris. Il doit bien y avoir quelque chose de simple à faire, » dis-je.

— Magie a été augmentée de 10 000 —

Mira avait souri.

Ce n’était même pas son enfant, mais elle était heureuse.

« Y a-t-il quelque chose ? Hmm, ce serait plus facile si Yuria était là, » dis-je.

« Les graphiques, » déclara Mira

« Oh, c’est vrai, » dis-je.

J’avais regardé les « Besoins essentiels » écrits au tableau.

Le besoin de « nourriture » de Ribek avait augmenté d’un depuis hier.

J’avais sorti un morceau de papier et j’avais commencé à écrire.

J’avais fait une carte du palais jusqu’à l’entrepôt de nourriture le plus proche.

Je l’avais donnée à Chasri.

« Tiens Chasri. Connais-tu cet endroit ? C’est le gros entrepôt, » demandai-je.

Chasri avait un peu regardé avant de faire un grand signe de tête. « Oui ! »

« Alors, s’il te plaît, va là-bas et fais un peu de pushinees. Tu dois en faire assez pour refaire le stock, » ordonnai-je.

« Doiz-je le faire avec çaz ? » demanda-t-elle en me montrant sa carte d’esclave.

« C’est bien ça. Peux-tu le faire ? » demandai-je.

« Laissez-moi-le faire. Je vais faire toutes les tâches pour le Maiztre ! » répondit-elle avant de se tourner et de courir hors de la pièce. « Tout le monde, c’est partiz ! »

Elle avait crié et alors que la porte se fermait, je pouvais entendre le crépitement de petits pieds qui couraient.

Chasri et cinq autres petites Esclaves Éternelles.

Le petit corps d’esclaves était en pleine action.

« ... pff... haha, » je ne pouvais pas m’empêcher de rire.

Je pourrais les imaginer en train de faire du pushinee avec de la terre.

Si vous les regardiez de côté, vous ne verriez que des enfants qui jouaient avec du sable et de la terre.

Il semblerait que ce soit une scène réconfortante que vous ne pussiez pas remplacer.

Cependant...

« C’est tellement bien... même si elles sont si jeunes, elles obtiennent du travail, » Mira avait dit cela avec un regard envieux clairement visible sur son visage.

Ce n’était pas surprenant. Le pushinee était l’un des piliers de mon pays.

C’était assez facile à faire et donc je le leur avais laissé, mais c’était sans aucun doute un « bon travail ».

« Êtes-vous jalouse de votre fille ? » demandai-je.

« C’est juste que..., » répondit Mira.

« Eh bien, j’ai aussi du travail pour vous, » dis-je.

« Vraiment !? » s’exclama Mira.

— Magie a été augmentée de 50 000 —

« Allez chez Nina. Voyez si vous pouvez faire une version plus dure ou plus solide de l’autoroute que vous venez de développer, » dis-je.

L’asphalte allait bien, mais je voulais aussi pouvoir faire du béton.

Ils avaient tous les deux des usages différents, donc je les voulais.

« J’y vais ! » Pendant un moment, elle avait eu un regard montrant son déplaisir, mais elle avait suivi mes ordres et avait quitté le palais.

J’étais resté seul dans mon bureau. Je m’étais levé et j’avais regardé par la fenêtre.

J’avais vu le défilé de mini esclaves.

Mon septième esclave, Chasri, les conduisait à l’avant.

C’était charmant et fiable.

« Ouverture de menu, » dis-je. Puis j’avais regardé mon DORECA.

Mon nombre d’esclaves était passé à 12 et mon Pouvoir Magique était encore proche de la limite.

Ce pays continuait de croître.

***

Arc 13

Chapitre 114 : Le voyage d’affaires du roi

« N-non... ne vous approchez pas. » À l’intérieur d’une maison, une jeune fille frissonna de peur en se tenant dans un recoin de la pièce.

Parmi les montagnes se trouvait un pauvre village qui avait échappé à la destruction du dieu du mal. Ils n’avaient pas grand-chose, sauf leur vie.

En ce moment, un homme et ses subordonnés attaquaient cet endroit.

Le nom de cet homme était Midolfan. Il avait rassemblé les subordonnés de Marato et Maxim et les avait placés sous son commandement. Après ça, il avait dévasté les environs. Cet homme affichait maintenant un regard dégoûtant et pervers alors qu’il s’approchait de la fille.

« Je pensais que ce village n’avait pas d’intérêt. Mais cette petite chose a un corps fort ragoûtant, » déclara Midolfan.

« Nonnnnn... !! » cria la jeune fille.

« Il ne faut pas avoir peur de moi, leur chef, je suis très gentil. Je vais t’apprendre comment un véritable homme et une femme peuvent s’amuser, » déclara-t-il avec un sourire carnassier. Il s’approchait de la jeune fille.

« Mon Dieu, je vous en supplie... ! » La fille s’était recroquevillée et avait désespérément prié.

Elle était la plus jeune fille de ce pauvre village.

Son existence même semblait illustrer l’impuissance que ces personnes ressentaient face à ces loups portant une peau humaine.

« Kufufufu. Merci pour les futures gâteries ~ !! » déclara-t-il.

Mais à ce moment-là...

« Chef ! » cria l’un de ses subordonnés en courant vers lui en pleine panique.

*Bam !* Midolfan n’avait même pas hésité et l’avait frappé avec une frappe du revers de sa main.

« Ghh, Ahhh... » cria son homme de main.

« Cela n’a-t-il pas été dit... qu’à partir de maintenant, cela serait mon moment de plaisir ? J’ai dit de ne pas m’interrompre, n’est-ce pas ? » demanda Midolfan.

« Je sushis désholé... Mashis il y a un prshoblème, » répondit l’autre.

« ... Quoi !? » demanda Midolfan.

Le visage de Midolfan avait déjà l’air aigre, mais après avoir entendu ce qui se passait, il était devenu encore pire.

« Le Roish aushx Esclshaves est... »

***

Six pierres précieuses scintillaient alors qu’un homme seul tenant la Véritable Esclave Éternelle se frayait un chemin vers le centre du village.

Il y avait environ dix maisons dans ce village. La moitié d’entre elles avaient une fumée noire qui sortait de là et plus de la moitié des maisons avaient des portes ou des murs cassés.

Il y avait une pile de choses qui brûlaient et une petite pile d’objets de valeur.

« Merde !! »

L’un des bourreaux... un autre des subordonnés de Midolfan était venu l’attaquer.

L’épée avait semblé disparaître et l’homme avait été sectionné en deux morceaux.

***

J’avais continué à passer devant l’homme et son corps était tombé sur le sol, ou plutôt, les deux moitiés de son corps.

J’avais continué à me frayer un chemin à travers la racaille alors que Midolfan était sorti du seul bâtiment qui était encore intact.

Ses sourcils avaient montré à quel point il était surpris.

« Bâtard... pourquoi es-tu ici ? » demanda Midolfan.

« Une coïncidence... bien que cela puisse aussi compter comme de la magie, » répondis-je.

« Qu’esht-che qu’il ash dit ? » demanda le subordonné de Midolfan.

« S-S’il vous plaît, aidez-moi ! » cria la jeune femme.

Midolfan s’était mis en colère.

Derrière lui, une jeune fille avait bondi pour sortir de la maison.

Elle s’était glissé devant lui aussi vite qu’elle le pouvait et elle avait essayé de se rendre à côté de moi.

Cependant, elle avait été arrêtée à mi-chemin.

Midolfan l’attrapa et enroula son bras autour de son mince cou.

« Oh, tu ne dois plus te déplacer, compris ? Si tu bouges... alors je ne sais pas ce qui va arriver à cette petite fille ici, » déclara Midolfan.

« Un hôshtage, heshin !? » demanda son subordonné.

« Ce n’est pas le genre du Roi aux Esclaves... alors je pense que ça devrait marcher ? » répondit Midolfan.

« ... »

« Ohh, non. Je ne suis pas un méchant. Je n’ai même pas de rancune contre toi. Ainsi, pourquoi ne pas nous arrêter là pour cette fois ? » déclara Midolfan.

« ... »

« Puis-je prendre ça pour un oui ? » demanda Midolfan.

« Ugu! » Il resserra sa prise sur elle et elle gémit de douleur.

Si je n’acceptais pas, sa vie ne serait pas garantie.

« Laissez-la partir, » dis-je.

« Je laisserai partir cette jeune fille une fois que je serai en sécurité. Je tiens toujours mes promesses, » déclara-t-il.

« ... vous feriez mieux, » dis-je.

Midolfan avait commencé à bouger.

Il la tenait alors qu’il continuait à marcher et était sur le point de partir au loin quant à ce moment-là...

Un bruit de frappe avait pu être entendu et une lumière froide avait clignoté.

Chinggggg !

J’avais bloqué son attaque avec mon Épée d’Esclaves.

Midolfan avait attaqué en premier et il avait une fois de plus frappé à l’aide de son épée.

Il avait essayé de m’attaquer par surprise.

« ... N’allez-vous pas fuir en courant ? » demandai-je.

« Il vaudrait mieux te tuer ici, idiot ! » cria-t-il.

« Je vois, » dis-je.

« Ohho, ne pense pas à riposter contre moi. Si tu le fais, alors..., » Midolfan avait dit cela alors qu’il avait commencé à attaquer à nouveau... mais il s’était soudainement arrêté.

Il cracha du sang et son épée tomba de sa main.

« Q-Quoi... Qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-il.

Il avait regardé son corps en étant choqué et en ayant peur.

Il avait alors vu six enfants.

Il y avait six adorables fillettes semi-transparentes.

Elles avaient des cheveux dorés et oreilles pointues... des Esclaves Éternelles.

Elles tenaient toutes de courts couteaux qui avaient été poignardés en lui.

« Enfants... ? Quand ont-elles... ? » demanda-t-il.

« Eh bien, c’est comme ça. Tout le monde, revenez, » dis-je.

Les petites esclaves semi-transparentes s’étaient éclairées et avaient disparu dans la Véritable Esclave Éternelle.

Puis j’avais de nouveau frappé avec l’épée alors que les six lumières étaient présentes. Elles s’étaient retransformées en personnes qui entouraient Midolfan.

Puis elles avaient tenu leurs couteaux et avaient sauté sur lui.

Zakuzakuzaku !

La deuxième attaque avait ajouté six autres trous au corps de Midolfan. Son corps avait maintenant une douzaine de trous différents.

« Ga..ha... »

Les yeux de Midolfan montraient une incrédulité absolue alors qu’il s’effondrait lentement sur le sol.

***

« Vous pouvez faire la panacée en utilisant de la magie pure, » déclarai-je.

« OK, allons-y toutes ! » Chasri avait couru avec les autres enfants.

Une fois qu’elles avaient trouvé une personne blessée, elles avaient utilisé leurs cartes pour fabriquer des médicaments avant de les soigner.

Le coût n’était vraiment pas génial, mais je pouvais néanmoins laisser cela ainsi.

Alors je les laissais à leur tâche, je m’étais tourné vers la jeune fille.

« Êtes-vous blessée ? » demandai-je.

« Ah ?... Non..., » répondit-elle.

« Je vois. Vous avez alors eu de la chance, » dis-je.

Ma venue ici était surtout une coïncidence.

J’étais sorti afin de tester le pouvoir de mes petites filles et j’avais utilisé la magie Recherche d’Ennemis qui m’avait guidé jusqu’ici.

Je lui avais offert ma main et je l’avais aidée à se lever.

J’avais regardé l’ensemble de la ville.

Cela ne pouvait presque pas s’appeler un village. C’était seulement légèrement meilleur que la cabane pourrie originale de Madway.

« Avez-vous toujours vécu ici ? » demandai-je.

« Oui... Hmm..., » commença-t-elle.

« Oui ? » demandai-je.

« Hmm... avant ça, cet homme... vous a appelé le Roi aux Esclaves, » déclara-t-elle.

« Oh, c’est possible, » dis-je.

On m’avait appelé ainsi assez souvent.

« Est-ce que ça pourrait être que... vous êtes le roi du nouveau pays ? » demanda-t-elle.

« Tout à fait, » dis-je.

« Al-Alors... » commença-t-elle.

Elle avait ouvert et fermé la bouche comme si elle voulait dire quelque chose, mais ne savait pas si elle devrait le faire.

« Voulez-vous venir sous ma juridiction ? » demandai-je.

« Tout à fait... mais ce village n’a pas grand-chose à offrir..., » déclara-t-elle.

« Je n’ai nullement besoin de chose comme ça, » répondis-je.

« Hein !? » s’exclama-t-elle.

Elle était surprise et semblait ne pas pouvoir le croire.

« Chasri, Irina, Vuela, Arisa, Bella, Olga. » J’avais appelé à haute voix et elles étaient accourues jusqu’à moi.

« Nouz avez-vouz appelés, Maîzre ? » demanda Chasri.

« Fais une maison à une courte distance du village. Nous allons travailler ici pendant un petit moment, » ordonnai-je.

« J’ai compriz, » répondit-elle avant de se mettre à nouveau à courir.

La jeune fille était restée stupéfaite.

Il valait mieux le démontrer plutôt que l’expliquer. Tout d’abord, nous devrions aider un peu à reconstruire cet endroit.

***

Chapitre 115 : Le chemin des esclaves

« Chasri, emmène ça dans le village et apporte-le à la grand-mère là-bas, » déclarai-je.

« Ok~ » elle avait levé ses mains d’une manière mignonne et avait transporté la maison en bois à l’intérieur du village.

« ... » La jeune fille nommée Anna que Midolfan avait tenté de violer un peu plus tôt avait la bouche grande ouverte en raison de son incrédulité. « Cette petite fille... est fantastique. Et les autres enfants le sont également. »

Après ça, Anna avait regardé autour d’elle.

Chasri et les cinq autres enfants se déplaçaient dans la zone en réalisant les tâches qui leur avaient été confiées. En ce moment, elles faisaient le tour du village, construisant des maisons et les amenant à la bonne position. Si elles les posaient au mauvais endroit, Vuela les soulèverait et ajusterait leurs positions en fonction de la demande des villageois.

Les objets qu’elles transportaient étaient plusieurs fois plus massifs que les enfants et il était facile à deviner que les maisons devaient peser plusieurs centaines de fois leur propre poids, si ce n’est bien plus...

Il était donc normal que les voir transporter ces objets comme s’ils n’avaient pas de poids soit vraiment incroyable.

« Sont-elles les enfants de Votre Majesté ? » demanda Anna.

« Oui, et elles sont également mes esclaves, » répondis-je brusquement.

« E-Est-ce vrai ? » Anna avait semblé vouloir reculer un peu en entendant ma réponse.

Cependant, ce n’était pas quelque chose sur quoi je pouvais céder. Il s’agissait d’un fait.

« Maîtttre ! Attttention ! » J’avais entendu une enfant qui criait.

Je m’étais retourné pour voir l’enfant de Mira, Irina, qui venait de tomber alors que la maison de bois s’envola de ses mains avant de venir vers nous.

Elle allait s’écraser... sur Anna.

« Kyaaaa! » Anna avait crié.

Je m’étais placé devant elle et j’avais attrapé la maison avant la collision. J’avais utilisé le pouvoir du DORECA pour pouvoir la rendre sans poids, c’est pourquoi j’avais pu facilement la saisir.

« Allez-vous bien ? » avais-je demandé à Anne.

« O-Oui, » répondit-elle, toute tremblante et en rougissant.

« Irina, fais attention afin de ne pas tomber ainsi, » dis-je.

« D’accord, » répondit-elle.

J’avais ensuite fait face à Irina alors qu’elle se levait puis je lui avais jeté la maison.

La maison vola dans les airs et Irina l’attrapa facilement. Cela deviendrait vraiment un autre spectacle incroyable, mais...

« ... » Anna ne l’avait pas vue.

Pourquoi ? Car à ce moment-là, elle me regardait en rougissant jusqu’à ses oreilles. Je pouvais à peu près comprendre la raison, mais ce n’était pas le moment.

« Hmm, je devrais probablement commencer avec un espace de cuisson et des bains publics, » dis-je en réfléchissant à la situation du village et à ce qui était nécessaire pour un minimum de confort et de sécurité. « Cela voudrait dire que j’ai besoin de Raba. Anna, savez-vous si des Rabas peuvent être trouvés dans la région ? »

« ... »

« Anna ? » Je l’avais appelée avec un peu plus de force.

« ... Qu-Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Anna.

« Je viens de vous demander si vous saviez où je pourrais trouver un Raba dans la région... Il s’agit d’un monstre qui ressemble à de la lave, » déclarai-je.

« Hmm... je suis désolée, mais je n’en ai jamais vu, » répondit Anna.

« Je vois. Et bien, je suppose que je vais devoir utiliser un peu plus de magie, ou peut-être que je devrais utiliser les sorts magiques, » dis-je.

J’étais en train de réfléchir s’il valait mieux créer l’objet directement en utilisant de la pure magie, ou s’il était préférable d’utiliser les sorts de Rencontre Augmentée et Change Augmentée afin de trouver un Raba dans le coin.

Et ainsi le développement du village avait continué pendant ce temps. Cela comprenait la nourriture, des vêtements et des habitats.

Nous avions progressivement amélioré ce village désolé jusqu’à ce qu’il soit parfaitement habitable.

« Votre Majesté... tenez, » Anna, toute timide, s’était approchée de moi avec du pain.

Il s’agissait d’un pain plat non fermenté.

« Je viens de le faire, alors s’il vous plaît, acceptez-le si vous le souhaitez, » déclara Anna.

« Merci beaucoup, » répondis-je en prenant le pain et en le mangeant.

Alors que je le mangeais, j’avais regardé autour de moi et j’avais constaté qu’Anna continuait à me fixer.

C’était un peu dur, mais je devrais clarifier les choses. Alors que je pensais ça...

« Qu’est-ce que c’est !? » J’avais entendu une forte voix à l’entrée du village.

Je m’étais retourné afin de regarder qui c’était et j’avais alors vu des hommes. Je ne savais pas qui ils étaient, mais ils semblaient être des subordonnés de Midolfan. Il s’agissait d’une escouade de quatre hommes et ils regardaient depuis l’entrée du village avec des visages inquiétants.

« Et toi !? Où est mon chef !? » L’un des hommes avait crié cette question à une vieille femme.

La vieille femme avait commencé à trembler de peur.

« Je t’ai dit... où est-il allé... !? » L’homme avait crié en levant la main.

Va-t-il la frapper ? pensais-je.

« Arrêttttez-vous !! » Une voix jeune et aiguë avait percé l’air.

Six enfants esclaves étaient assemblés en groupe en face des hommes avec Irina au centre. Cinq des enfants s’étaient alors placés de force entre la vieille femme et les hommes.

« Vous ne pouvez pas intimider mamie ! » cria l’une des esclaves.

« Le fait de l’intimider est honteux ! » cria une autre.

« A-Allez-vous en loin d’ici ! » cria la troisième.

Elles avaient crié vers les hommes sans présenter la moindre peur.

Vont-ils être enragés à cause de ça ? Je me demandais ça alors que je les regardais. Mais ce qui se passa avait entièrement trahi ce à quoi je m’attendais.

À la place d’être enragé, les hommes avaient tous eu des sourires vulgaires qui emplissaient leurs visages.

« Hmm, elles sont toutes des Esclaves Éternelles. En trouvant autant d’un coup, on a vraiment gagné le gros lot. »

« Ces enfants esclaves malchanceuses se vendront à un prix élevé. »

« On dirait que le chef n’est pas là, alors partageons l’argent entre nous quatre. »

« Nous pouvons acheter plein de minettes avec cet argent. On pourra même en mettre de cotés ! »

Je vois, c’est donc ainsi qu’ils voient les choses, pensai-je.

J’avais compris ce qu’ils voulaient faire avec les bribes de phrases que j’avais pu entendre. C’était comme s’ils parlaient de chiots qu’ils allaient vendre dans une animalerie. Non, c’était même comme s’ils parlaient d’elles comme si c’était des chiots de haute classe et qu’avec leur vente, ils pourraient s’acheter des tonnes de choses.

« Attrapez-les toutes. Et au départ, nous allons en vendre une ! »

L’un d’eux avait dit cela et ils avaient tous commencé à bouger. Et alors qu’ils avaient tendu leurs mains pour les attraper...

J’avais touché la Véritable Esclave Éternelle. Les pierres précieuses incolores des enfants avaient brillé et elles étaient devenues lumineuses avant d’être aspirées dans l’épée.

« Qu-Que vient-il de se passer ? »

« I-Il est... ! »

« Le Roi aux Esclaves... »

« Pourquoi est-il ici !? »

Ils étaient tous surpris et paralysés par la tournure des événements.

Je m’étais déplacé vers eux avec la seule intention de les faire disparaître de la surface de ce monde.

Ils avaient l’air un peu pathétiques, mais je n’avais aucune sympathie.

« Chasri, Irina, Vuela, » dis-je et les enfants de Risha, Mira et Yuria étaient apparus comme des fantômes. « Airsa, Bella, Olga, » continuai-je et les enfants de Lilia, Raisa et Svetlana étaient également apparus.

Les six fillettes étaient apparues comme des esprits ou des fées, flottant dans l’air en étant semi-transparentes.

« N’y allez pas de main morte avec eux. Allez-y, » je leur avais ordonné d’en finir avec eux.

Et à ce moment-là, elles avaient toutes chargé les hommes encore stupéfaits de ce qu’il se passait.

Ainsi, le reste des subalternes de Midolfan avaient été impitoyablement traités...

***

Chapitre 116 : Maître et Serviteurs Normaux, Parents et Enfants Anormaux

La nuit, dans une maison à un étage se trouvant à la périphérie du village. Les six enfants esclaves étaient avec moi dedans.

Les enfants dormaient en étant toutes collées ensemble. La façon dont elles dormaient ressemblait à une portée de chiots, et c’était quelque peu charmant.

Alors que je les regardais, je vérifiais également les présences dans le voisinage.

Je réalisais que moi aussi, j’avais été affecté par la mentalité de ce monde. Ces esclaves, des Esclaves Éternelles nées des Esclaves Éternelles. Elles étaient à la fois mes enfants et mes esclaves. Mais même dans un cas comme celui-là, elles étaient avant tout reconnues par tous comme étant des « esclaves ». D’après ce que j’avais pu constater, le fait qu’elles étaient mes enfants semblait négligeable pour les autres.

Leurs identités en tant que « 6 enfants esclaves » et « 6 paires d’esclaves mères et enfants » étaient fermes.

« Même si elles sont mes enfants, » je ne pouvais pas m’empêcher de murmurer cette phrase qui se moquait de moi.

Dans le passé, j’avais pensé que (même si elles étaient mignonnes et adorables) les Esclaves Éternelles étaient étranges. Elles se sentaient honorées de s’être surmenées pour leur Maître, et voulaient que leurs enfants deviennent des esclaves du même Maître. Au fond de mon cœur, j’avais ressenti cela comme quelque chose d’étrange.

Mais quelque part en cours de route, j’avais commencé à regarder mes enfants comme des esclaves. Je pensais que mon titre « Roi des Esclaves » n’était pas juste pour le décorum.

« Maître, » l’une de mes esclaves s’était réveillée. Il s’agissait de Vuela, la fille d’Yuria.

Elle était la seule enfant qui avait essayé d’agir comme une lettrée parmi elles et elle était la seule qui n’avait pas de zézaiement enfantin. Ajoutez ça à sa petite taille qui n’était pas trop loin de la petite taille d’Yuria... et elles ressemblaient plus à des sœurs qu’à une mère et une fille.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » lui demandai-je.

« Maître, ne dormez-vous pas ? » demanda Vuela.

« Oui, je reste éveillé un peu plus longtemps, » lui répondis-je.

« Attendez-vous quelque chose ? » demanda-t-elle.

« On pourrait dire ça, » répondis-je.

« ... est-ce des ennemis ? » demanda-t-elle.

« Pourquoi penses-tu cela ? » demandai-je en retour.

« Car vous n’avez pas lâché votre épée, » me répondit-elle.

« Vuela, tu es vraiment intelligente, » la complimentai-je tout en tendant la main afin de lui caresser la tête.

Vuela avait rougi avec timidité face à ça.

« Tu as raison, » continuai-je. « J’attends des ennemis. Voilà la raison qui m’a poussé à faire une maison à l’entrée de la ville. S’ils veulent entrer dans le village, ils doivent passer par ici. »

« Oh, c’est donc pour ça ! » s’exclama Vuela.

« Je pense que des acolytes de Midolfan vont encore venir à plusieurs reprises. Il s’agit d’une tactique d’attente et d’observation, » répondis-je.

« Je l’ai déjà entendu de ma mère, » Vuela déclara ça avec un regard sérieux. C’était très enfantin, mais ça donnait l’impression d’un enfant prodige. Elle avait vraiment des manières d’agir semblables à Yuria en ce moment. « Je parle du fait que le Maître essaye de ne pas tuer les personnes même quand elles sont comme ça. »

« C’est vrai... mais ce village m’a fait changé d’avis. Si je laisse ce genre de personnes errer librement, il y aura d’autres personnes sacrifiées inutilement à cause de leurs exactions. De plus, des villages seront détruits, » répondis-je.

À ce moment-là, j’avais réalisé ce que je faisais. Je tenais une conversation que je n’aurais pas dû avoir avec une enfant.

« Vuela »

« Oui, » me répondit-elle.

« J’ai trop parlé et j’ai soif. Pourrais-tu me faire du thé ? » demandai-je.

« D’accord, » répondit-elle.

— Magie a été augmentée de 5 000 —

Vuela se leva et alla à la cuisine qui était présente dans un coin de la pièce.

Cette maison était celle que j’avais créée en utilisant la fonction de sauvegarde et rechargement. Il s’agissait donc d’une maison avec tous les objets, outils et meubles nécessaires qui y étaient préinstallés.

Vuela avait réalisé tous mes ordres avec son petit corps pendant qu’elle faisait bouillir de l’eau et qu’elle préparait le thé. Elle était intelligente et agissait comme une grande personne, mais son corps restait quand même celui d’une enfant. La voir agir ainsi était vraiment mignon. Mais même si je pensais ça, je ne pouvais pas y faire grand-chose. Je devais la laisser faire ce qu’elle voulait.

« Merci d’avoir attendu, » déclara-t-elle en revenant après un petit moment avec une tasse de thé bouillante qu’elle tendit devant moi

Je l’avais alors pris... mais je n’en avais pas bu, car j’avais ressenti une présence.

Il s’agissait d’une capacité que j’avais apprise de la mère de Vuela, Yuria, lors d’une fin de journée de travail. Elle m’avait appris comment détecter la présence d’autres personnes.

Il y en avait cinq... non, six en tout. J’avais déposé mon thé.

« Maître ? » demanda Vuela.

« Je reviens tout de suite, » dis-je.

« N’allez-vous pas boire ? » demanda Vuela.

« Je vais boire après ça... mais pourrais-tu préparer quelques douceurs également ? » demandai-je.

— Magie a été augmentée de 5 000 —

« D’accord, » répondit Vuela.

J’étais sorti alors que Vuela hochait la tête. Je les avais vus un peu plus loin à la lumière d’une torche allumée. Ils s’approchaient du village en passant par la route présente devant ma maison.

Des subalternes de Midolfan étaient apparus à nouveau. D’après ce que j’avais détecté, il y en avait six.

J’avais froncé les sourcils en constatant quelque chose. Ils étaient tous à cheval et certains avaient des femmes attachées comme si elles étaient des bagages. Ils semblaient tous épuisés. Les femmes avaient l’air d’être des butins de guerre.

« Bâtard, es-tu Akito ? » l’un des hommes me parla. Les autres devinrent rapidement bruyants.

« Je me demandais pourquoi le chef et Vigochi n’étaient pas revenus... les as-tu... ? » demanda-t-il.

« ... Je ne vais le dire qu’une seule fois. Partez d’ici et vivez honorablement. Si vous vivez ainsi, vous pouvez aller dans mon pays où tous les besoins de bases vous sont garantis, » dis-je.

« Ne plaisante pas avec moi ! » cria l’homme. L’homme avait dégainé un katana avant de charger afin de me couper avec.

J’avais dégainé ma Véritable Esclave Éternelle avant de couper en deux l’homme et son katana. Chaque homme qui venait m’attaquer fut découpé comme le premier. Je n’avais donné qu’un seul avertissement avant de passer à l’acte.

Et à la fin...

« N-Ne vient pas plus près !! Si tu t’approches, je tuerais les femmes ! » cria le dernier survivant tout en menaçant l’une des femmes.

Sans dire un mot, j’avais lancé ma Véritable Esclave Éternelle. Le bout de l’épée s’était planté dans l’épaule de l’homme avant d’aller s’enfoncer dans un arbre présent plus loin. L’homme était donc véritablement cloué à l’arbre.

La femme qu’il avait menacée était tombée au sol. Elle semblait avoir mal, mais elle n’avait pas l’air de souffrir d’une grave blessure et ne semblait pas avoir subi de viol.

Je m’étais lentement approché de l’homme.

« S-S’il te plaît, épargne-moi..., » supplias l’homme.

« Eh bien, où sont les autres ? » demandai-je avec un ton glacial.

« L-Les autres ? » demanda-t-il.

« Je parle des autres qui étaient sous les ordres de Marato et Maxim, » déclarai-je.

« P-Pourquoi te soucies tu de... ahhh, » commença l’homme.

J’avais frappé l’homme au visage. L’épée qui le clouait à l’arbre avait bougé et un peu de sang s’échappait maintenant de sa plaie.

« Dis-le-moi ! » ordonnai-je.

« D-D’accord. Je vais te le dire, je vais te le dire..., » commença-t-il.

***

Après ça, j’étais rentré dans la maison. Vuela avait préparé quelques sucreries et elle attendait mon retour. J’en avais pris quelqu’une et j’avais bu de mon thé.

« Aie aie aie ! » On dirait que le thé est encore un peu trop chaud.

« Je vais souffler dessus, » déclara Vuela quand elle vit ma réaction face au thé trop chaud.

Mais quand elle avait fait ça, je l’avais arrêté en levant la main. « À la place de faire ça, j’ai une autre tâche à te confier. »

« Qu’est-ce que c’est !? » s’exclama Vuela avec des yeux scintillants.

Bien qu’elle soit jeune, elle restait une Esclave Éternelle, et c’était la chose qui la faisait le plus réagir.

J’avais utilisé les fonctions de ma carte pour faire venir un papier et un stylo que j’avais sauvegardé avant ça, et j’avais griffonné les informations que l’homme m’avait données. Puis j’avais tendu la feuille à Vuela.

« Va apporter ça à Maya. Le Cuirassé Risha devrait être stationné à l’ouest d’ici, » ordonnai-je.

« Dois-je uniquement lui donner ça ? » demanda Vuela.

« Donne-lui l’ordre d’annihiler toutes les personnes hostiles présentes là-bas, » dis-je.

Après avoir déclaré ça, j’avais changé de ton avant de continuer à lui parler. « C’est la nuit... mais peux-tu faire ça ? »

« C’est bon ! » s’exclama Vuela. Vuela avait attrapé la feuille présente dans ma main et s’était élancée vers la sortie.

Je l’avais regardée disparaître le long du chemin de montagne. Elle ressemblait à une enfant à qui on lui avait donné le droit de faire sa « première course ». Après l’avoir regardée pendant un moment, j’étais retourné dans la maison. J’avais un sourire ironique alors que je réalisais quelque chose. Il ne semblait pas que nous puissions avoir une relation normale père-fille.

— Magie a été augmentée de 5 000 —

Mais, comme Vuela n’était pas une fille normale, je ne pensais pas que c’était un gros problème.

***

Chapitre 117 : Êtes-vous Dieu ?

Le matin du lendemain, j’allais sortir de ma maison alors que je me demandais ce que je devrais commencer à faire aujourd’hui.

« Maîshtre, il y a urgshence ! » Mon aînée, Chasri, avait couru vers moi en pleine panique.

« Chasri, quel est le problème ? » demandai-je.

« C’est une urgshence ! Vuela a disparu ! » répondit Chasri.

« Oh, Vuela ? »

« J’ai regardshé partout, et tout le mondshe l’a fait, mais nous ne pouvons pas la trshouver ! » déclara Chasri en toute hâte.

Je lui avais caressé la tête afin de la calmer.

« Vuela est partie faire un travail pour moi, » répondis-je.

« Hein !? » Chasri fut surprise, alors qu’en même temps, les quatre autres esclaves regardaient dans la pièce afin de nous observer.

« Elle agit en tant que messagère, » continuai-je. « Elle doit apporter un message à Maya. Donc, elle n’a pas disparu. Alors ne vous avez pas à vous inquiétées de ça... »

« « « « « Pas juste ! » » » » » crièrent toutes les esclaves en même temps.

J’avais été surpris par leur réplique.

Leurs cinq voix étaient parfaitement synchronisées. Leurs voix qui criaient ensemble avaient une force surprenante.

« Pas juste ? » demandai-je.

Chasri avait répondu. « C’est bien ça. Vuela est allée auprès de vous pour avoir une tâche... c’est pas juste. »

« Ahh, c’est tout..., » dis-je.

Bien qu’elles soient petites, elles restaient des Esclaves Éternelles. Elles avaient l’impression comme si Vuela avait pris une longueur d’avance sur elles en obtenant une mission extérieure.

C’était tout simplement ainsi qu’elles pensaient.

Eh bien, honnêtement, elles réagissaient différemment de leurs mères.

En me basant sur ce que je savais de leurs mères... elles devraient se sentir heureuses pour celle qui avait une tâche et attendraient tranquillement que je leur donne à elles aussi une mission. Elles étaient ce genre d’esclave. Eh bien, de toute façon c’était adorable et charmant.

« Ne vous inquiétez pas de ça. J’ai aussi du travail pour vous, » annonçai-je.

« Vraiment !? » s’écria-t-elle.

Chasri s’était approchée de moi et les quatre autres étaient rentrées dans la maison.

— Magie a été augmentée de 3 000 —

— Magie a été augmentée de 5 000 —

— Magie a été augmentée de 7 777 —

— Puissance Magique a reçu une charge —

— Magie a été augmentée de 4 000 —

La voix résonna dans ma tête.

 

☆☆☆

 

Les enfants esclaves couraient partout le village alors qu’elles continuaient à créer divers objets. Le fait qu’elles courent ainsi en faisant des tâches différentes les faisant ressembler à des fées.

C’était vraiment charmant de les regarder travailler.

Elles, qui allaient et venaient après avoir fini leur tâche et qui venaient chercher à obtenir des éloges, étaient adorables. C’était vraiment mignon.

« Hmm... Votre Majesté ? » Anna s’était approchée de moi et elle m’avait parlé timidement.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« J’ai quelque chose à vous dire à propos de..., » commença Anna.

« Hmm ? » demandai-je.

Cela semblait être quelque chose de sérieux.

« OK. Chasri, » dis-je.

« Oui ! » répondit Chasri.

« Je dois partir un petit moment. Je te laisse te charger de la suite, » déclarai-je.

« Comprishh ! » répondit Chasri avec un ton joyeux.

Nous étions allés dans un endroit sans personne d’autre.

Cependant, étant donné que ce village était à l’origine en déclin... à peu près n’importe où était isolé.

Nous nous étions déplacés jusqu’à ce que nous n’entendions plus les voix joyeuses des enfants, alors je m’étais arrêté et je m’étais tourné vers Anna. « Est-ce que c’est bon ainsi ? »

« O-Oui ! » répondit Anna.

« OK. À propos de quoi vouliez-vous me parler ? » demandai-je.

« Hmm. Nous voulons faire partie du royaume de Votre Majesté, » annonça Anna.

« OK, c’est d’accord, » répondis-je.

J’avais l’intention dès le départ de faire ça. C’est pourquoi j’avais utilisé mon DORECA pour remonter le niveau de vie de ce village selon les spécifications de mon royaume.

Ce serait gênant s’ils disaient « après tout, nous n’avons pas besoin de toutes ces choses. »

Mais, ce serait plus facile pour eux de vivre ainsi.

« Hmm... euh..., » Anna sembla hésitante.

« Oui ? » demandai-je.

Anna se tortillait et avait vraiment du mal à dire quelque chose.

Je me demandais ce que cela pouvait être.

« Nous ne savons pas... si oui ou non... nous pourrons payer la taxe, » balbutia Anna.

« Ohhhhhhhh ! » m’exclamai-je.

C’était donc ça. Je comprends. Anna... et tous les villageois étaient inquiétés à propos de ça.

Ce village mourant avec un si petit nombre de résidents... alors ils pensaient qu’il serait très difficile pour eux de payer des impôts.

Si c’était le cas, alors la conversation s’achèverait vite.

« En outre, nous ne savons pas si nous pouvons... payer pour les réparations effectuées au village, » continua Anna.

« Ne vous inquiétez pas à propos de ça. Je ne peux pas vous laisser ne rien payer comme impôt parce que cela donnerait un mauvais exemple, mais si vous ne pouvez vraiment pas payer nous trouverons quelque chose d’autre, » déclarai-je.

« Quelque chose ? » demanda Anna.

« Je ne vais pas vous écraser sous des taxes. Ce sont mes garanties. Je garantis les bases mêmes de la vie. Je garantis la nourriture, les maisons et les vêtements. S’il s’agit de besoin de base, alors vous pouvez les demander à tout moment gratuitement. C’est ce que je fais en ce moment. »

« G-Gratuitement ? » demanda une Anna totalement choquée.

« Ne vous l’ai-je pas dit ? » demandai-je.

« Hmm... euh. » Anna vraiment très troublée.

Je lui avais alors souri. « C’est pourquoi je vous ai dit de ne pas vous inquiéter. »

Anna ouvrit largement les yeux et après un moment, son expression revint à la normale.

Il s’agissait d’un visage qui indiquait qu’elle acceptait lentement la réalité de ce que je disais.

Finalement, son visage était devenu une expression complexe avec la gratitude mélangée ainsi que d’autres choses.

Elle avait finalement demandé. « Votre Majesté... êtes-vous Dieu ? »

***

Chapitre 118 : Nouveau Maître

Au milieu de la création de notre village, j’avais entendu le bruit de quelqu’un courant pas loin de là.

J’avais regardé autour de moi, essayant sans cesse d’identifier le son et d’où cela provenait.

« V-V-V-Votre Majesté ! » Anna arriva en courant et en criant alors qu’elle était en pleine panique.

Elle avait alors trébuché, était tombée le long du chemin et elle s’était écorchée un genou.

« Aiaiaiaiaiaiaee... » gémit-elle.

« Allez-vous bien ? Tenez, prenez cela afin de vous soigner ? » demandai-je.

J’avais sorti l’une des panacées que j’avais en réserve et je le lui avais donné.

« Hein !? Mais..., » commença Anna.

« C’est bon, » avais-je dit avec force, car elle n’avait pas besoin d’être si réservée.

Anna parut désolée de ça et hocha la tête alors qu’elle acceptait nerveusement la panacée et la buvait.

Son genou blessé avait guéri à vue d’œil jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucune trace.

« Merci beaucoup, Votre Majesté ! » déclara Anna.

« Oubliez ça. Pourquoi êtes-vous si paniquée ? » demandai-je.

« Ah oui, c’est vrai ! Votre Majesté ! Il y a une énorme créature en métal qui approche pour nous attaquer ! Je n’ai jamais rien vu de tel, mais je pense qu’il s’agit d’un monstre ! » cria Anna.

« Une chose géante en métal ? » demandai-je avec un froncement de sourcils.

Maintenant que je faisais attention que le son de *Dodododododo* se produisait encore.

« Oh c’est donc ça..., » dis-je.

Ce que m’avait dit Anna m’avait fait me rendre compte de ce qui se passait.

« Il ne s’agit pas d’un monstre, mais d’un cuirassé, » annonçai-je.

« Un cuirassé ? » demanda Anna.

« Tout à fait. Il s’agit... d’une arme que j’ai fabriquée. Elle est là afin de combattre les monstres ainsi que les bandits, » répondis-je.

« V-Vraiment ? » demanda Anna.

« Donc Maya sera bientôt là. Je vais aller là voir, » dis-je.

« Ah, je viens aussi avec vous, » déclara-t-elle avant de me suivre.

Nous avions traversé le village et nous nous étions installés au bord de la protection offerte par la Fontaine d’Ilia nouvellement construite.

De là, j’avais pu voir le Cuirassé Risha. Sa forme gigantesque s’avançait comme si elle grimpait la montagne. C’était vraiment majestueux et digne.

La preuve de tout ça était que tout le village était sorti afin de regarder et qu’ils avaient tous subi un énorme choc, leur bouche était grande ouverte.

Je m’étais avancé un peu plus. Après ça, le Cuirassé Risha s’était arrêté et après quelques secondes, Maya était sortie de là.

« Akito ! » Maya courut depuis l’accès extérieur du cuirassé puis elle se précipita vers moi.

Je ne savais pas trop pourquoi... mais j’avais l’impression qu’elle était bien plus excitée que d’habitude quand elle me voyait.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi courez-vous si vite ? » demandai-je.

« Il y a plusieurs choses dont j’ai besoin de vous parler dès maintenant, » répondit Maya. « Il y a une bonne nouvelle et une nouvelle fatigante. Par lesquelles dois-je commencer ? »

« Eh bien. Comme toujours... je choisis la fatigante, » répondis-je. J’avais l’habitude de garder le meilleur pour la fin.

« Je vois, » répondit-elle. Puis elle prit quelques secondes afin de se calmer.

Elle reprit finalement la parole. « Nous avons nettoyé les restes de l’armée de Midolfan avec un bombardement. »

« Je vois. C’est vrai que c’est quelque chose d’inintéressant, » répondit-elle.

Au moment où j’avais donné l’ordre, je m’attendais déjà à ce résultat.

Dans un autre sens, comme ils n’étaient même pas des adversaires dignes pour Maya et le Cuirassé Risha, une telle fin était une évidence.

Comme elle avait dit que ce n’était pas du tout intéressant. Alors peut-être que la bonne nouvelle serait vraiment super.

« Et la bonne nouvelle ? » demandai-je.

« Nous en avons conçu un, » répondit-elle.

« Quoi ? » m’exclamai-je.

« Nous en avons conçu un, » répéta Maya.

Son excitation était revenue au même niveau que quand elle m’avait vu aujourd’hui.

Mais... qu’est ce qu’elle veut dire par là ? Alors que je pensais à ça, Vuela était apparue de la sortie que Maya avait empruntée.

Elle avait couru jusqu’à moi avant de me parler. « Maître. »

Elle se tenait devant moi avec le visage calme qu’elle avait hérité de sa mère. « J’ai transmis le message. »

« Tu as bien fait, » dis-je.

Comme je l’avais félicitée, j’avais vu les coins des lèvres de Vuela se contracter.

— Magie a été augmentée de 3 000 —

Eh bien, c’était évident.

J’avais tendu la main pour caresser la tête de Vuela.

« ... ! »

Ma main s’était figée dans l’air. Puis, j’avais lentement et mécaniquement tourné ma tête vers Maya.

Elle était toujours remplie d’excitation.

Je vois. C’est donc ça !

« Nous avons conçu un enfant ! » déclarai-je.

« C’est bien ça ! C’est votre enfant, Akito ! » répondit Maya.

« Vraiment !? » demandai-je.

« Vraiment ! » répondit-elle.

Nous avons fait un... Nous en avons fait un...

Nous avions... eu un enfant.

Maya et les femmes de mes troupes d’élite présentes sur le Cuirassé Risha...

Celles qui m’avaient tant harcelé « pour avoir des enfants ».

J’avais réussi à... avoir un premier enfant avec elles.

Mais c’était un sentiment différent de celui que j’avais eu avec mes esclaves. Je ne pouvais pas identifier lequel des deux était le meilleur. C’était comme comparer des sushis de première classe avec des steaks de grande classe.

« De plus, il y en a trois ! » déclara-t-elle.

« Ohhhhh..., » je me sentais incroyable... en extase.

« Hey hey Chasri... Qu’est-il arrivé ? » demanda l’une de mes esclaves.

« Le Maître va bientôt avoir des enfants. »

« Des enfants que le Maître a eus avec des humaines... Donc, de Jeunes Maîtres, non ? »

« Ou de Jeunes Maîtresses... »

« Les nouveaux Maîtres sont incroyables... »

Comme j’étais bien trop en extase, je n’avais pas entendu leurs conversations.

***

Chapitre 119 : Détermination

Je me trouvais à l’intérieur du cuirassé Risha et plus exactement dans la pièce où j’avais fait l’amour avec mes gardes d’élite.

Trois femmes m’attendaient là.

Leurs prénoms devraient être... Shinya, Katerina et Renata.

Lorsque j’avais tenu la promesse que je leur avais faite, je m’étais assuré d’apprendre le nom de toutes ces femmes.

Je parlais, bien entendu, des femmes qui étaient les compagnes de Maya, celles qui étaient devenues des bandits il y a longtemps afin de subvenir à leurs besoins.

Au moment où j’étais entré dans la pièce, toutes les trois s’étaient simultanément mises sur les genoux avec leurs mains touchant également le sol.

C’était comme si elles pensaient qu’elles devaient me saluer comme une nouvelle épouse tout en ayant une certaine modestie féminine.

« Je vous remercie beaucoup, » déclara Shinya.

« Grâce à Votre Majesté, nous avons pu devenir mères, » déclara Katerina.

« Vraiment... merci..., » déclara Renata.

« C’est très bien, mais s’il vous plaît... levez-vous, » demandai-je. Puis, j’étais allé à côté d’elles et les avais aidées à se relever.

Contrairement à « ce jour-là », le lit et les tapis avaient disparu.

À l’heure actuelle, il s’agissait simplement d’une pièce non raffinée à l’intérieur du cuirassé ayant son apparence originale.

Le sol était froid et dur, ce n’était pas un endroit où une femme enceinte pouvait s’agenouiller.

C’est pour ça que je les avais fait se relever aussi vite que j’avais pu.

Les trois femmes que j’avais aidées à se remettre debout m’avaient regardé avec des yeux emplis d’émotions.

Shinya était une fille qui ressemblait à une amie d’enfance brillante, Katerina ressemblait à une fille insociable, et Renata était une fille enfantine.

Dans le temps où je ne les avais pas vues, elles étaient devenues vraiment semblables à des mères.

Elles avaient tellement changé que c’en était surprenant.

« Nous avons vraiment, vraiment, conçu un enfant..., » murmurai-je.

Cette pensée était émouvante.

« Oui, c’est grâce à vous Akito, » déclara Maya alors qu’elle se tenait derrière moi.

Je m’étais retournée et j’avais vu qu’elle avait l’air aussi émue que les trois filles.

« Maya..., » dis-je.

« Akito, c’est parce que vous étiez là pour nous. C’est parce que vous nous avez toutes acceptées. Si cela ne s’était pas produit... alors nous pourrions être mortes ou mourantes quelque part dans les vestiges du monde, » déclara Maya.

Les trois filles étaient également d’accord et elles avaient acquiescé.

C’est vrai, je me suis immiscé dans leur vie comme ça. Dans ce monde, même vivre normalement était difficile.

« Nous serions peut-être devenus comme ces types qui ont été annihilés, » déclara Maya.

« Parlez-vous des restes de l’armée de Midolfan ? » demandai-je.

« C’est exact, » répondit Maya.

« Je suppose que c’est simplement... le destin, » déclarai-je.

D’une façon ou d’une autre, ce mot est sorti.

Le groupe de Maya et le groupe de Midolfan.

En y pensant davantage, ils avaient beaucoup plus en commun que ce à quoi je m’attendais.

Au début, ils étaient tous les deux mes ennemis. Tous deux avaient pillé afin de manger.

Oui, le groupe de Maya avait au début attaqué ma ville.

Après que je les eus vaincues, elles avaient commencé à me suivre avec obéissance.

D’un autre côté, Midolfan était également mon ennemi dès le départ. Mais mêmes après que je lui avais offert des conditions favorables, il avait refusé et avait continué à piller.

Il en était résulté que l’une des parties avait vu ses moyens de subsistance assurés et avait appris à connaître les joies de devenir mère.

De l’autre côté, ils avaient été détruits et effacés de la surface de ce monde.

C’était noir et blanc.

Il était ironique de penser que le groupe de Maya était celui qui avait mis fin au groupe de Midolfan.

« Je suis contente qu’on vous ait rencontré, Akito. » Maya l’avait dit une fois de plus.

Je l’avais écoutée et je les avais toutes regardées.

J’allais commencer maintenant à me soucier de moins en moins du groupe de Midolfan.

Maya et les trois femmes.

Leurs visages heureux me faisaient peu à peu oublier tout cela.

Je voulais les rendre encore plus heureuses.

« Ces trois-là, sont-elles les seules à être tombées enceintes ? » demandai-je.

« Oui, c’est bien le cas, » Répondit Maya. « Malheureusement, aucune autre fille n’est enceinte..., y compris moi... »

« Je vois. Alors, rassemblez tout le monde, » ordonnai-je.

« Hein !? » s’exclama Maya.

« N’avais-je pas fait une promesse ? Je vous donnerais à toutes des enfants, » déclarai-je.

« ... Akito, » murmura Maya. Elle était profondément émue.

Oui, je les rendrais heureuses.

Cela m’avait finalement permis de comprendre ce que je voulais vraiment.

Je voulais que ceux et celles qui me suivent soient heureux

« Si c’est vous, Akito, alors vous pouvez le faire. » Maya avait dit cela comme si elle lisait dans mes pensées.

Il s’agissait de paroles réconfortantes.

***

Chapitre 120 : La véritable Âme

J’avais quitté le village et escaladé la montagne à la recherche de matériaux.

Après avoir grimpé près du sommet, j’avais sorti ma carte. Il s’agissait de ma carte pour pouvoir provoquer des effets magiques.

« Ouverture du Menu, » avais-je afin d’ouvrir l’accès à ma carte.

Akito

Type : Carte commune

Niveau en magie : 53/56

Nombre d’utilisations de la magie : 52

J’avais alors vérifié mon niveau magique et je l’avais comparé avec ce que j’avais eu la veille. Hier, j’étais remonté à 51 sur 56 et aujourd’hui, j’étais à 53.

Mira, Yuria, Lilia, Raisa et Svetlana. Après avoir fait l’amour avec mes cinq Esclaves Éternelles, la valeur maximum avait augmenté de cinq. Je trouvais que c’était un bon résultat.

Cependant, hier, j’avais fait l’amour avec la totalité du groupe de Maya à l’exception des trois femmes enceintes. Cela faisait quand même 47 femmes. Après avoir fait ça, la valeur maximum en mana n’avait nullement varié, mais la valeur courante avait-elle augmenté.

Selon mes hypothèses, je ne pouvais augmenter la valeur maximale que lors de la première fois, mais la valeur courante était rechargée chaque fois que je le faisais. Après ça, il pourrait y avoir des exceptions. Par exemple, si ce n’était pas une « fille vierge »… est-ce que cela augmenterait le maximum ou non ? Je pense que je devrais me rappeler à l’avenir d’expérimenter ça.

« Bon, faisons-le, » avait murmuré avant de me préparer à la suite.

J’avais alors activé Rencontrée Augmentée et Chance Augmentée afin de trouver les monstres que je cherchais. Puis, j’avais attendu là où je me trouvais.

*Boom* *Boom* *Boom*

Le sol s’était alors mis à trembler avec force, et j’avais même été déséquilibré à cet instant. Puis, après ça, des trous s’étaient formés dans le sol tout autour de moi. Dans chacun de ses trous, une masse de lave était sortie et était devenue un monstre. Il s’agissait des monstres nommés Rabas que je cherchais à trouver.

J’avais besoin d’obtenir les âmes des Rabas qui deviendront après ça des sources d’énergie pour un grand nombre d’objets de ma liste. Les âmes des Rabas semblaient toujours dégager de la chaleur et d’après ce que je savais, les premiers que nous avions utilisés pour les fours n’étaient toujours pas épuisés. Ces âmes devaient donc avoir une durée de vie assez longue. Et de mon point de vue, cela pourrait presque être vu comme un mouvement perpétuel.

D’après la situation qui se présentait à moi, il était clair que ma magie avait fait son effet.

« … N’y en a-t-il pas trop d’un coup ? » murmurai-je pour moi-même.

Des Rabas n’arrêtaient pas d’apparaître tout autour de moi, et cela n’avait pas l’air prêt d’en finir.

Chaque fois, la même série d’actions se déroulait.

De la lave sortait du sol, puis grossissait pour devenir un Raba. Cela n’arrêtait pas.

« Ohoh... »

Il y en avait déjà bien assez pour ce que j’avais besoin de faire. Il devait déjà en avoir une trentaine et cela ne s’arrêtait toujours pas.

De plus, les créatures de laves arrivées en premières commençaient à se déplacer. De par leur pouvoir, une odeur d’herbe brûlée se rependant partout et une chaleur considérable régnaient dans la zone, et enveloppaient mon corps.

« Que dois-je faire ? Dois-je invoquer la pluie ? » me demandai-je à voix haute.

J’avais alors réfléchi à ça avec ma carte à la main. Est que le fait d’appeler la pluie servait à quelque chose ?

Mais alors que je pensais à ça, les Rabas commencèrent à se rassembler les uns sur les autres. Quand deux individus s’écrasaient, ils semblaient fondre et devenir un. On aurait dit comme des coulées de magma qui se réunissait. Et ainsi, l’un après l’autre, ils se réunissaient en un unique individu.

Cela continuait, les nouvelles arrivées se fondaient dans celui qui était le plus gros. Il avait ainsi augmenté dans toutes les dimensions. Et plus ils grossissaient, et plus la fusion se faisait rapidement. En un petit moment, tous les Rabas avaient été réunis. L’individu unique faisait la taille d’un cours de tennis. C’était vraiment gigantesque.

« Hoho, ce genre de chose peut-elle vraiment survenir ? » murmurai-je pour moi-même.

Mais alors que je pensais que c’était fini, j’avais pus constater que j’avais tort.

Lorsque le gigantesque Raba se déplaça, il semblait le faire avec l’intention de chercher d’autres nutriments. Il avait donc étiré son corps et l’avait enfoncé dans les trous proches de lui. Puis, à partir de là, il avait commencé à aspirer la lave présente dedans. Son corps avait ainsi continué à grossir. Puis le versant de la montagne avait commencé à s’enflammer.

« … Euh. Ne suis-je pas le responsable de tout ça ? » murmurai-je.

J’avais alors eu des sueurs froides, mais elles avaient été immédiatement évaporées par la chaleur ambiante.

« Ouverture du Menu, » dis-je.

J’avais alors utilisé ma carte commune afin d’invoquer de la Pluie. Des nuages étaient rapidement apparus, et il avait commencé à pleuvoir à verse en un rien de temps.

« ... N’est-ce pas comme verser de l’eau sur une pierre chaude, hein ? » murmurai-je.

Ce qui se passait devant moi était presque une application littérale du dicton. La pluie qui tombait s’évaporait au-dessus de la créature. Alors que les flammes commençaient à se propager aux arbres, la chaleur du Raba géant ne semblait pas avoir baissé. Les arbres avaient rapidement brûlé avant de tomber au sol. Et même eux avaient été aspirés dans le corps du Raba qui les avait totalement brûlés en un instant.

C’est donc ce qui arrive quand on le touche directement, pensai-je.

Les arbres avaient disparu, et donc mon champ de vision s’était dégagé. Désormais, je pouvais voir le village. Il s’agissait du village sur lequel nous travaillions afin de le rendre vivable et qui était en voie d’achèvement en ce moment.

Et là, le gigantesque Raba avait décidé de se mouvoir vers lui. Les arbres qui avaient été brûlés en un instant étaient le signe avant-coureur de ce qui allait arriver au village s’il l’atteignait.

« Je dois l’arrêter, » dis-je en un murmure.

Je ne pouvais pas le laisser brûler le village que j’avais presque fini de réparer.

J’avais donc dégainé ma Véritable Esclave Éternelle et je l’avais chargé avec de la magie en prévision d’attaques puissantes, puis j’avais couru pour me placer sur le trajet du gigantesque Raba.

J’avais achevé de placer la magie et j’avais frappé de toute mes forces.

*Boom !*

Le gigantesque Raba avait été écrasé comme s’il avait été frappé par un marteau. Si cela avait été un Raba normal, ce serait la fin, mais celui-ci était différent. Une partie avait été éclaboussée, mais le corps principal (que je pouvais voir) était pratiquement intact. De plus, il avait repris les parties dispersées à l’intérieur de lui-même et était revenu à la normale en très peu de temps.

C’est ennuyeux ça.

Mais je devais faire quelque chose. J’avais replacé mon épée pour la prochaine attaque et j’avais pris une profonde respiration pour la suite. Après ça, j’avais attaqué sans arrêt le Raba sans me soucier de ce qui se passait. Je l’avais frappé encore et encore tel un enfant qui frappait une flaque d’eau avec son parapluie. J’étais vraiment sous pression dans cette situation non voulue.

J’avais l’impression que, quelle que soit la façon dont je l’avais frappée, la créature ne diminuerait pas. Elle pouvait récupérer les parties éparses et aspirer plus de lave des trous. Elle avait encore pris de l’expansion et s’était lentement avancée à mesure que j’étais lentement repoussé.

Cependant, au bout d’une trentaine de minutes, quelque chose avait changé. Le corps du Raba géant s’était arrêté d’avancer. J’avais regardé derrière lui et il n’y avait pas de lave qui sortait encore des trous.

Il ne pouvait donc plus augmenter de volume. Mes attaques avaient continué à diminuer le volume de la lave qu’elle avait dedans et j’avais ainsi pu lentement dépasser la quantité de dégâts qu’il pouvait encaisser.

« Uoooooooooooooooooooooo ! »

Je sentais que je pouvais le faire, alors j’avais augmenté ma vitesse.

La Véritable Esclave Éternelle avait semblé danser dans les airs pendant que je frappais à mort le Raba géant. Puis la situation avait évolué de plus en plus. Il avait commencé à être repoussé. Plus précisément, je réduisais petit à petit sa taille, et je sentais ainsi que mon espoir renaissait. J’avais donc continué à la réduire en pièces. J’avais frappé encore et encore. Je l’avais fait jusqu’à ce que le Raba redevienne à sa taille d’origine.

« C’est réussir ! »

J’avais alors placé de la magie dans ma lame, et je l’avais frappée avec cette puissance magique. Finalement, le Raba avait été tué. Il avait disparu sans laisser de traces.

« Fuu ! Fuu ! » J’avais poussé un énorme soupir de soulagement puis j’avais regardé autour de moi.

Le sommet de la montagne était partiellement détruit et il était noir en raison du feu. Il y avait aussi un sentier creusé sur le flanc de la montagne lorsque le Raba s’était déplacé.

Eh bien ! C’était bel et bien fini. Ce qui était important, c’était le résultat de la bataille. La cause principale était la combinaison de Rencontre Augmentée et Change Augmentée.

Au moins, une âme de Raba devait être apparue après tout ça. J’avais donc inspecté la zone, et j’avais vu une unique âme posée là.

« Hein ? » m’exclamai-je en constatant qu’elle avait la même forme que celle que j’avais déjà trouvées précédemment, mais la couleur était cette fois-ci dorée.

Au moment où je l’avais saisi, mon DORECA s’était illuminé. Il s’agissait de la lumière pour m’indiquer qu’un nouvel objet était disponible dans ma liste d’artisanat.

L’objet que j’avais obtenu était une véritable âme de Raba. Et ainsi, plusieurs nouveaux objets étaient apparus dans la liste de mon DORECA.

***

Chapitre 121 : Hygiène de la ville

Je me trouvais en ce moment dans le village, avec Anna et les villageois d’origine d’ici. Il y avait au total dix maisons. C’était un petit village pour une vingtaine d’habitants au maximum. Ils étaient tous rassemblés devant moi en ce moment.

« Je vous remercie énormément, » déclara Anna alors qu’elle s’inclinait devant moi. Les autres villageois avaient fait de même.

En regardant la situation, j’avais constaté que presque tout ce qui était présent était fait avec mon DORECA. Les habitations, la nourriture et l’entrepôt, et les vêtements qu’ils portaient. Tout cela venait du DORECA.

Les différentes choses qu’ils utilisaient avant ça avaient été remplacées par des versions de qualité supérieure et qui étaient toutes neuves.

« C’est grâce à Votre Majesté, » déclara Anna.

« Ne vous inquiétez pas pour ça. Si vous n’avez plus de Pushinee, envoyez-moi un message. D’ici peu, nous relierons des rails pour que vous puissiez utiliser le train afin de faciliter les échanges, » déclarai-je.

« Train ? » demanda Anna qui semblait confuse. On dirait qu’elle ne sait pas ce que c’est.

« Vous comprendrez rapidement la première fois que vous le verrez, » avais-je répondu.

« Compris. Merci encore pour votre aide, » déclara-t-elle.

Puis, Anna et les villageois s’étaient à nouveau inclinés devant moi. J’avais agité la main afin de leur dire au revoir, puis j’étais parti de là.

Les six enfants esclaves étaient à l’entrée... mais elles ne m’avaient pas encore vu les rejoindre. Elles étaient toutes rassemblées à un seul endroit pour faire quelque chose.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demandai-je en les voyant agir ainsi.

« Ah, Mathter. » Chasri avait alors répondu. Elle semble avoir pris la position de chef du petit groupe.

« Nettoyage des ordures ~, » avait-elle répondu à ma question.

« Nettoyage des ordures ? » avais-je demandé, car je ne comprenais pas vraiment.

« Tout à fait ! » répondit-elle.

J’avais jeté un coup d’œil par-dessus leurs épaules afin de voir ce dont elle parlait. Là, il y avait des morceaux de bois qui était sur le sol. Cela semblait être des restes de matériaux et des déchets provenant de la création des maisons et de l’entrepôt.

Vuela était en train d’utiliser sa carte d’esclave pour les « déconstruire ».

« Je vois, les déchets produits par DORECA sont détruits par le DORECA, » déclarai-je.

« Tout à fait ! » répondit-elle.

J’avais veillé sur elles pendant qu’elles continuaient leur nettoyage.

 

☆☆☆

 

J’étais en train de marcher avec mes enfants esclaves en pleine nature. Actuellement, nous revenions du village de Ribek et les enfants marchaient en ce moment devant moi.

Elles se tenaient la main et chantaient des chansons.

Chaque fois que quelque chose attirait leur attention, Arisa, l’enfant de Lilia, se mettait à courir, puis elle déterrait le rocher et le scrutait attentivement.

Chaque fois que je ne leur avais pas donné une tâche, elles se comportaient comme des enfants de leur âge.

Je n’arrivais pas à décider ce qui était mieux, la vue d’elles jouant innocemment ou lorsqu’elles partaient travailler.

« Olga, » dis-je.

« Oui, »

Olga, l’enfant de Svetlana, m’avait regardé droit dans les yeux.

« Fais-moi une chaise, elle peut être avec de la magie, » ordonnai-je.

« D’accord, » répondit Olga.

Olga avait sorti sa carte et elle avait fait un tabouret. Elle avait posé le tabouret sur le sol. Le sol était inégal, donc il vacillait beaucoup.

Cela ne me dérangeait pas et je m’étais assis dessus.

« Suivante... Irina, » dis-je.

« Oui, » répondit Irina.

« Masse mes épaules, » ordonnai-je.

« ... À vos ordres ! » répondit-elle.

— Magie a été augmentée de 5 000 —

Elle m’avait regardé sans comprendre pendant un moment, mais ses yeux avaient brillé lorsqu’elle avait couru se placer derrière moi.

Toute joyeuse, elle avait commencé à masser mes épaules pendant que les cinq autres la regardaient avec envie.

La sensation douce quand elle essayait de me masser les épaules n’étaient pas le vrai but.

... C’était adorable, mais ce n’était pas la question.

C’étaient des enfants, mais c’étaient des Esclaves Éternelles. Des esclaves. Il valait mieux leur donner quelque chose à faire.

Soudain, je m’étais redressé mon dos bien droit. J’avais dégainé la Véritable Esclave Éternelle et j’avais touché les joyaux, les aspirant à l’intérieur.

{Mathter ?} Chasri semblait perplexe.

Je pouvais aussi sentir la confusion des autres dans mon esprit.

« Cette méthode est plus rapide, » dis-je.

Elles étaient devenues encore plus confuses après ça.

« On va se dépêcher et retourner à Ribek. J’ai du travail pour vous toutes, » déclarai-je.

Après que j’eus dit ça, elles étaient toutes excitées.

 

☆☆☆

 

Le soleil s’était couché quand nous étions rentrés dans la ville de Ribek.

J’avais vu une silhouette familière au loin avant d’entrer en ville.

« Risha, » déclarai-je.

{Maman !}

Nous nous connaissions depuis assez longtemps pour que je la connaisse par sa silhouette. Mon premier esclave Risha se tenait là.

Les cheveux qu’elle avait coupés quand j’avais fait mon épée d’esclave, le « Don de l’Esclave » avaient complètement repoussé depuis. C’était l’une de mes esclaves qui ressemblait le plus à une Elfe.

« Ah, bon retour, Maître, » déclara Risha.

« Je suis de retour. Qu’est-ce que tu faisais ? » demandai-je.

« Hmm, je faisais de l’élimination des déchets, » répondit Risha.

« Élimination des déchets ? » demandai-je en inclinant la tête sur le côté.

Risha avait jeté un coup d’œil à ce qui se trouvait à côté d’elle et j’avais également jeté un coup d’œil dans la même direction.

Les environs étaient assez sombres, donc c’était difficile à distinguer, mais je pouvais voir une grande quantité d’ordures.

Une montagne même

« ... Autant ? » demandai-je.

C’était une quantité surprenante. C’était tellement énorme que je ne pouvais pas tout voir en même temps — cela devrait presque être aussi grand qu’un terrain de baseball.

« Il y avait une montagne d’ordures ici ? » demandai-je.

« Oui, tous les déchets de Ribek sont transportés ici. Puis parfois, nous venons ici et nous les détruisons avec le DORECA, » déclara Risha.

« Chasri a appris cela de maman, » déclara Chasri.

Je vois, donc c’est de là qu’elles avaient connu la technique.

« Bon travail, continue s’il te plaît, » déclarai-je.

« Oui ! » Risha avait recommencé à s’occuper des ordures.

Il y avait une maison en bois à moitié cassée qui était clairement faite avec un DORECA. Elle avait été détruite proprement avec le « démantèlement ». Il y avait diverses choses qui avaient été détruites l’une après l’autre.

Après être restés à côté d’elle pendant un certain temps, nous avions continué jusqu’à Ribek.

Au moment où nous étions entrés dans la ville, le soleil était complètement couché. La nuit, Ribek était encore très vivante. La rue principale avait beaucoup d’étals et de stands présents où les hommes qui avaient terminé une dure journée de travail mangeaient et buvaient.

C’est bien, continuer ainsi.

Mais il y avait un problème. Ce que mes enfants esclaves avaient fait et ce que Risha faisait. Rien qu’en regardant, j’avais réalisé un fait.

La ville était... sale. Il y avait des ordures ici et là. Elle n’était pas répandue partout, mais il y avait des déchets en quantité. C’était probablement des ordures qui n’avaient pas encore été emportées.

À ce moment-là, un citoyen était passé à côté de la poubelle et s’était pincé le nez en essayant de partir rapidement de là.

Je dois m’occuper de ça.

 

☆☆☆

Je me trouvais en ce moment dans le bureau du Palais de Ribek dans lequel j’avais appelé Yuria.

« Quelle est la situation actuelle en ce qui concerne les déchets ? » demandai-je.

« Situation… ? » demanda-t-elle.

« Montre-moi tout ce qu’il y a à savoir sur ça, » ordonnai-je.

« ... Alors, c’est comme ça, » déclara Yuria avec son expression impassible habituelle alors qu’elle écrivait sur le tableau noir.

Elle avait tracé une jauge d’ordure sous les autres besoins de la ville.

Ribek

Habits : ■■□□□

Nourriture : □□□□□

Habitations : ■■■□□

Déchets : ■■■■■

« Hohoho. C’est devenu si mauvais que ça ? » demandai-je.

« Plus précisément... c’est comme ça, » répondit-elle imperturbable.

Elle avait dit cela puis elle avait recommencé à détailler la vraie situation.

Elle avait fait un sixième, septième et huitième carré sur le tableau... et 8 sur 5.

« Oh... et les autres villes ? » avais-je demandé.

« C’est comme ça, » répondit-elle avant de tracer aussi des carreaux pour chacune des villes.

« La plupart des villes sont déjà à sept ? Je dois résoudre ce problème de déchets. Si nous laissons tomber ce problème, il y aura des effets sur la santé... et les maladies deviendront un problème, » déclarai-je.

« Tout ira bien si nous faisons des panacées, » répondit Yuria.

« Il vaudrait mieux que les gens ne tombent pas malades. Même sans cela, je ne veux pas que les villes deviennent ainsi, » dis-je.

J’essayais de faire revivre le monde, je ne pouvais pas laisser les ordures s’accumuler comme ça.

« Nous procéderons donc à l’élimination des déchets, » constata Yuria.

« Brûler ou enterrer ? » me demandai-je à haute voix.

« Les jeter à la mer ? » demanda Yuria.

« Ça n’a pas l’air de résoudre le problème, » dis-je en souriant amèrement.

Cela n’aurait aucun sens.

« L’enterrer serait mal... peut-être le brûler ? » murmurai-je.

« Le fait de brûler autant de déchets serait problématique. Cela augmentera chaque jour sans pouvoir y faire face... si nous utilisions une flamme de four appropriée, nous aurions besoin d’au moins 1 000 âmes de Raba, » déclara Yuria.

« Hm ? » dis-je alors que je me souvenais de quelque chose.

« Oui ? » demanda-t-elle.

« L’Âme de Raba ? » demandai-je.

« Oui. Celles utilisées pour les systèmes de four et les chaudières des bains. Si nous les utilisions pour brûler les ordures, nous en aurions besoin d’environ 1 000. C’est pour ça que c’est gênant. Si vous les faites avec de la magie, ça prendrait toute notre magie, » dit Yuria avec un regard douloureux.

C’était la détresse de quelqu’un qui connaissait les chiffres.

Mais j’étais différent. Je venais d’obtenir l’atout qui résoudrait les difficultés.

« On va faire un incinérateur. Rassemble tous les esclaves à disposition, » déclarai-je.

Yuria avait l’air confuse, mais elle avait obéi à mes ordres et avait rassemblé tout le monde.

***

Chapitre 122 : Épée Mère-Fille

À l’extérieur de la ville de Ribek, à une courte distance de la montagne des déchets.

J’avais sorti mon DORECA de couleur Noir et j’étais actuellement en train de visionner une certaine vidéo explicative.

Il y avait une trappe sur le sol qui était ouvrable sur un espace hermétique à l’air extérieur. À l’intérieur, il y avait des maisons en bois et une grande réserve de Pushinee.

La quantité indiquait que cette zone avait à peu près la taille d’un court de tennis et mesurait environ dix mètres de haut. Les murs apparemment également étanches à l’air s’étaient alors déplacés et de là, jaillissaient des flammes qui remplissaient complètement l’espace.

Les flammes avaient brûlé avec une intensité importante, et c’était vraiment digne de l’enfer.

Les choses à l’intérieur de cette zone avaient été complètement brûlées jusqu’au néant. C’était un spectacle incroyable. Après tout, sans même parler de cendres, il n’y avait même pas de fumée.

Après le retrait des flammes, il ne restait plus rien d’autre dans cette zone hermétique.

« On dirait que si on jette les ordures ici, ça devrait tout brûler, » annonçais-je après avoir fini ma vidéo.

C’était vraiment ce que je voulais le plus en ce moment. Après m’en être assuré, j’avais rangé mon DORECA et j’avais regardé mes esclaves.

Mes douze esclaves se tenaient devant moi. Elles portent chacune leur collier. Elles étaient alignées en deux lignes de six. Les enfants se tenaient derrière leur mère.

« Yuria, » dis-je.

« Oui, » répondit Yuria alors qu’elle avait fait un pas en avant.

« Prends Vuela et trouve un endroit pour construire ce que je vais te montrer. Il me faut un endroit dégagé, car cela serait la meilleure position pour ça. Si, par hasard, quelque chose arrivait dans l’installation, il n’y aura pas de dégâts dans la zone, » ordonnai-je.

« Il y a une colline dénuée de toute végétation à une certaine distance d’ici, » Yuria avait rapidement fait une suggestion. C’était vraiment quelque chose que je m’attendais certainement de sa part.

« C’est très bien. Va faire une fontaine là vu que tu devrais toi-même être en mesure de faire cette construction avec une carte de bronze. Place le cercle magique là-bas et suis les flèches, » ordonnai-je.

« J’ai compris, » Yuria avait hoché la tête. Comme toujours, elle était calme et sans émotion, mais elle donnait un sentiment de sécurité et de stabilité.

J’avais donné mon prochain ordre. « Risha et Lilia. »

« Oui, » répondit immédiatement Risha.

« J’attends vos ordres, desu, » répondit Lilia.

Ma première et ma quatrième esclave s’étaient avancées.

« Prenez Chasri et Arisa et commencez à construire des chemins de fer. N’utilisez pas ceux qui existent déjà, faites une ligne séparée pour le transport des ordures. Vous devez relier chaque ville à la colline dont Yuria nous a parlé, » ordonnai-je.

« Compris, » répondit Risha.

« Les enfants, allons-y, desu ~, » déclara Lilia.

« Mira, » cette fois-ci, j’avais appelé Mira.

« Oui, » répondit Mira.

« Toi et Irina, vous devriez aller chez Nina. J’aimerais qu’elle développe un train spécialisé dans le transport des ordures. Comme nous avons déjà les trains comme base, cela ne devrait pas prendre trop longtemps, » ordonnai-je.

« N’est-ce pas la tâche la plus difficile ? » demanda Mira, mais son visage avait l’air plutôt heureux.

C’était devenu ainsi récemment parce qu’elle s’était spécialisée dans les relations avec Nina. Puisqu’il s’agissait de son propre travail exclusif, c’était clairement quelque chose qui la rendait heureuse en tant qu’Esclave Éternelle.

« Raisa, » dis-je.

« Oui, » répondit-elle.

« Et aussi Bella, » rajoutais-je.

La fille de Raisa, Bella, avait également fait un pas en avant.

Il semblerait qu’elles avaient compris le schéma récurrent.

J’avais hoché la tête avec satisfaction et j’avais donné des ordres. « Vous allez vous rendre toutes les deux dans les villes et vous ferez une annonce officielle. Tous les déchets doivent être séparés entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas être “démantelés”. »

« Est-ce que ça concerne aussi ce qu’on a déjà collecté ? » demanda Raisa.

« Tout à fait, dites-leur à tous, » déclarai-je.

« D’accord, » répondit Raisa.

L’opprimée et craintive Raisa travaillait maintenant avec le sourire avec sa fille.

Et ainsi, mes esclaves étaient parties l’une après l’autre. Les cinq équipes de mère-fille étaient parties afin d’accomplir leurs tâches.

Il ne restait plus que la paire mère-fille Svetlana.

« Maître, que ferons-nous ? » demanda Svetlana.

« On peut tout faire, » répondit sa fille.

Elles l’avaient dit d’un ton similaire. Les deux étaient les plus semblables parmi les paires. Leurs yeux semblaient indiquer « donnez-nous du travail » pendant qu’elles me regardaient.

« Vous deux, vous allez récolter du matériel avec moi, » annonçai-je.

« Il manque de matériel... alors cela doit être un ennemi assez fort pour avoir besoin de notre aide, non ? » demanda Svetlana.

« Pas vraiment, mais il y a quelque chose que je veux tester, » dis-je.

« Test ? » demanda Svetlana.

« Venez avec moi, » dis-je.

La paire était confuse, mais elles n’avaient pas remis en question mes ordres et m’avaient simplement suivi.

 

☆☆☆

 

Nous étions tous trois allés dans la zone de terre désolée. C’était un territoire désertique comme tant d’autres, mais il y avait une légère différence ici. Contrairement à avant, il y avait de la végétation qui repoussait ici, même s’il s’agissait que de mauvaises herbes.

Le monde semblait se rétablir... mais c’était lent, oui vraiment lent. À ce rythme, cela prendrait des années voire même des siècles pour que cela soit vivable.

Alors que je pensais à ce que je devais faire afin d’accélérer tout ça...

« Maître, la lumière est…, » demanda Svetlana.

« Hm ? »

Svetlana m’avait montré le sac que j’avais sur moi. Comme elle l’avait dit, il brillait. Il s’agissait de la Véritable Âme du Raba que j’avais acquis il y a quelques jours.

Au même moment, une flèche était apparue et elle désignait l’Âme de Raba.

« Il semblait que Yuria ait posé le cercle magique. Maintenant, nous savons comment revenir, » déclarai-je.

Les cartes de type DORECA et Esclave avaient la capacité de désigner le matériel disponible le plus proche à l’aide d’une flèche et c’était ce qui venait de se passer. Yuria avait placé le cercle pour l’incinérateur d’ordures et la flèche avait été pointée ici.

« Je vois, donc c’est pour ça que vous lui avez demandé de placer le cercle magique si tôt... incroyable Maître, je ne pensais pas que vous pourriez utiliser les flèches comme ça, » déclara Svetlana.

« C’est tout simplement quelque chose qui est un peu pratique, mais ce n’est vraiment pas grand-chose, » répondis-je.

Je le pensais vraiment. Risha, qui était avec moi depuis le plus longtemps, aurait aussi pu s’en rendre compte facilement.

« Je ne pense pas que je ne m’en serais jamais rendu compte. Je peux certainement comprendre pourquoi le Maître s’est vu accorder ce pouvoir, » déclara Svetlana.

« Je pense que ça aurait été inutile si ce n’était pas le Maître, » non seulement Svetlana, mais sa fille Olga l’avait également dit.

Tous les deux me louaient. Leurs éloges étaient assez normaux, mais la combinaison des deux en même temps était assez rafraîchissante.

Je me sentais plutôt bien actuellement. J’avais l’impression que c’était vrai. Que ça n’aurait pas été possible si ce n’était pas moi.

En vérité, celui qui avait été convoqué en même temps que moi, Seiya, avait totalement et lamentablement échoué dans tout ça. On pouvait déjà dire que c’était une sorte de preuve.

Seiya… Hmm…, j’avais alors pensé à cette personne qui n’était plus là alors que je me dirigeais vers une petite vallée.

« Ici ? » demanda Svetlana.

« Oui, » répondis-je.

« Mais Maître, la flèche ne s’arrête pas là. Il y a d’autres flèches là-bas, » déclara Svetlana.

« On fera ça plus tard. Pour l’instant, nous nous concentrons ici, » j’avais déclaré ça et j’avais dégainé la Véritable Esclave Éternelle.

J’avais amené ces deux-là ici avec une certaine attente en tête. Non, plutôt une certaine... anticipation. J’espérais qu’il se passerait quelque chose si je mettais la mère et l’enfant dans l’épée.

« Pour l’instant, nous nous battons. J’emprunterai donc votre pouvoir, » avais-je dit.

« Avec joie ~, » déclara Svetlana.

J’avais placé Svetlana dans la lame. La pierre précieuse de couleur vert-émeraude dans l’épée avait commencé à briller. C’était de la même couleur que le collier à son cou.

« Suivante, Olga, » déclarai-je.

« D’accord, » répondit Olga.

J’avais également aspiré Olga dans mon épée. Puis j’avais attendu pendant un petit moment, sans rien faire.

{Maître ?} demanda Svetlana.

Est-ce que quelque chose ne va pas ?

Il ne se passe rien ?

Si c’était la paire mère-fille, je pensais qu’il se passerait quelque chose. Mais on dirait que j’avais tort.

Eh bien, on ne peut rien y faire...

J’avais pensé que quand...

{Euh ?} Olga avait parlé en ayant l’air surprise.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je. Je n’avais pas pu m’empêcher de parler plus fort. Il y avait eu un changement dans l’épée.

Quelque chose était en train de sortir du joyau de Svetlana sur ma Véritable Esclave Éternelle. Cela avait émergé et s’était enroulé autour de mon corps devenant... une armure. Cela avait pris la couleur que vous pourriez imaginer pour un tourbillon et c’était léger et « aérien », mais c’était sans aucun doute une armure.

En un mot : Une armure de vent.

« C’est…, » murmurai-je.

{Olga} L’armure avait parlé.

{Olga ? Tu es… ?} Svetlana avait parlé depuis l’épée en indiquant clairement qu’elle était surprise.

Je vois, donc c’est ainsi que cela se déroule. La mère est restée à l’intérieur de l’épée et l’enfant a été transformé en armure.

J’étais satisfait. Il s’était passé quelque chose.

« Tout comme je le voulais, » déclarai-je.

Est-ce parce que c’est moi le Maître ?

« Je me demandais si quelque chose comme ça pourrait arriver. Je pensais que ce serait le cas si je mettais la mère et la fille dans l’épée. C’est pour ça que je vous ai emmené cette fois-ci, » déclarai-je.

{Vraiment ? Maître est incroyable. Je n’ai jamais imaginé…} commença Svetlana.

{Le Maître est étonnant.} Déclara Olga.

J’avais été loué par mes deux Esclaves Éternelles.

« Ok! Les filles, on va tester ça, » déclarai-je.

{Avec plaisir !} répondit Svetlana.

{Laissez ça à Olga ~ !} répondit sa fille.

— Magie a été augmentée de 100 000 —

— Magie a été augmentée de 10 000 —

Ainsi, un nouveau modèle d’utilisation fonctionnant sur le principe mignon de mère-fille était apparu, j’étais excité de pouvoir réaliser un grand nombre d’expériences avec ça.

***

Chapitre 123 : Le Dieu et le Dieu Maléfique

Partie 1

J’avais sorti ma deuxième carte et j’avais activé le sort Rencontre Plus.

Un cercle magique angulaire était apparu à mes pieds et au bout d’un moment, une créature géante était apparue.

Un toroi. C’était un monstre puissant que j’avais eu du mal à combattre par le passé.

« GUOOOOOOOO ! »

Il avait fait un rugissement tout en m’attaquant.

« Svetlana, Olga. » J’avais raffermi la prise sur mon épée et j’avais appelé leurs noms.

À l’intérieur de ma tête, elles m’avaient répondu.

L’armure de vent s’était déployée et avait créé un bouclier de vent devant mon épaule.

Cela avait repoussé le poing du toroi.

« Tu l’as bien bloqué... Je n’en ai même pas ressenti le moindre choc, » déclarai-je.

Je ne savais pas si le bouclier avait absorbé le choc ou bien s’il l’avait repoussé. De toute façon, mon corps n’avait pas été endommagé ou subit la moindre pression.

Jusqu’à présent, chaque fois que j’avais échangé des coups avec mon épée, j’avais reçu l’impact avec mon corps. Cela ne m’avait pas blessé, mais je l’avais senti.

Mais maintenant, ce n’était pas le cas.

« Ça fait du bien, » avais-je dit en pensant à ça.

J’avais ensuite découpé en deux le toroi avec ma Véritable Esclave Éternelle.

La sensation d’utiliser la Véritable Esclave Éternelle de cette façon n’avait pas changé.

Le seul vrai changement quand j’avais pris la mère et l’enfant à l’intérieur de l’épée était l’armure de vent qui avait surgi.

Mais c’était plus que suffisant pour moi.

Cela m’indiquait qu’il serait préférable d’utiliser les mères et filles comme un ensemble immuable.

Le toroi suivant était apparu.

{Maître, il y a quelque chose que je veux tester…,} demanda Svetlana.

« Vas-y, » déclarai-je. J’avais ainsi immédiatement donné ma permission.

Je ne savais pas ce que Svetlana voulait faire, mais je ne croyais pas qu’elle ferait quoi que ce soit qui me causerait du tort.

{On utilise la magie,} déclara Svetlana.

{OK,} répondit Olga.

{Olga ?} demanda sa mère.

{J’ai compris,} répondit Olga.

La mère et l’enfant avaient rapidement parlé à l’intérieur de ma tête.

Soudain, un cercle magique était apparu à mes pieds.

C’était le cercle magique rond propre au DORECA.

Puis une maison en bois était apparue du ciel.

L’armure du vent s’était transformée pour ressembler à un bras qui avait frappé la maison en bois.

La grande masse avait fait une parabole dans les airs avant d’aller écraser le toroi.

« Est-ce ce que tu voulais essayer ? » demandai-je.

{Oui. J’ai eu l’impression que je pouvais utiliser ma carte d’esclave en étant à l’intérieur de l’épée,} répondit Svetlana.

{Nous pouvions aussi le soulever. Il avait aussi la caractéristique de l’annulation du poids,} déclara Olga.

La mère et la fille avaient parlé l’une après l’autre. Je comprenais ce qu’elle voulait dire par là. Ainsi, elles pouvaient maintenant faire ce genre de choses à l’intérieur de l’épée.

J’avais fait sortir Olga.

Maintenant, la seule à l’intérieur de la Véritable Esclave Éternelle était Svetlana.

« Et maintenant ? Pourrais-tu essayer, Svetlana ? » avais-je ordonné. J’avais attendu un moment.

{ ... je ne peux pas,} elle avait annoncé qu’elle abandonnait sa tentative.

Il semblait qu’elle avait essayé et qu’elle ne pouvait pas.

Après cela, j’avais fait revenir Olga dans l’épée. Elles étaient toutes les deux dans l’épée.

L’épée du vent et l’armure du vent.

Sans avoir besoin de donner un ordre, un cercle magique était apparu à mes pieds.

Cette fois, une panacée avait été créée.

« Je vois. Donc si vous n’êtes pas les deux ensemble dans l’épée, cela ne marche pas, » déclarai-je.

{Je ne suis pas tout à fait sûre, mais c’est probable,} déclara Svetlana.

J’avais ainsi acquis une autre capacité. J’avais fait une pause pour organiser les choses dans ma tête.

Je me souciais d’elles et j’aimais mes esclaves et j’obtenais de la magie d’elles. Cette magie était utilisée par le DORECA pour créer des objets.

La Carte commune pouvait manipuler des phénomènes.

Je pouvais placer de la magie dans ma Véritable Esclave Éternelle afin d’en augmenter sa puissance.

Et maintenant, j’avais une capacité unique qui apparaissait lorsque je plaçais la mère et l’enfant à l’intérieur de l’épée.

Je ne savais pas à quel point ce serait utile de pouvoir utiliser le DORECA tout en maniant mon épée... mais je garderai ce fait à l’esprit.

« D’accord, c’est tout pour ce test. Alors, nous devons obtenir notre matériel, » annonçai-je.

J’avais sorti ma carte commune et j’avais utilisé mon sort de Rencontre Plus.

Cette fois, un Toroi noir était apparu.

La flèche du cercle magique le désignait. C’était noir et brillant.

« C’est ainsi qu’il est apparu, » déclarai-je.

J’avais utilisé la carte commune une fois de plus et j’avais utilisé la Chance Plus plusieurs fois de suite.

D’un seul coup, j’avais pu rassembler tout le matériel.

Nous avions suivi la flèche brillante sur le chemin du retour vers l’emplacement de l’incinérateur.

La mère et la fille esclaves marchaient à mes côtés.

Svetlana caressait la tête de sa fille tout en touchant son propre collier.

On aurait dit qu’elle s’occupait de ses deux précieux trésors.

« Je suis si contente d’avoir rencontré le Maître, » déclara Svetlana.

« D’accord, » avais-je répondu, ne sachant pas trop quoi répondre.

« Le Maître est comme mon Dieu. Vous ne m’avez pas seulement donné une nouvelle vie, mais une vie pleine de joie. Vous êtes une existence divine pour moi, » déclara Svetlana.

« J’ai juste fait ce que je voulais vraiment faire, » avais-je répondu en haussant les épaules.

J’avais simplement montré mon amour pour mes esclaves comme il me plaisait à le faire, c’est tout.

Même le fait d’avoir une mère et une fille qui me servaient n’avait absolument aucun démérite.

En fait, il s’agissait d’une chose heureuse qui n’avait que des avantages.

C’est pour ça que je l’avais fait. C’est tout et je n’avais pas d’autres raisons.

Mais même ainsi, Svetlana pensait à moi comme un dieu.

« Dieu, hein ? Je ne connais pas vraiment l’existence d’un dieu dans ce monde, » déclarai-je.

Les seuls que je connaissais étaient la Déesse et le Dieu maléfique.

Un, ni l’un ni l’autre n’étaient des dieux vivants.

Si possible, je ne voulais pas être comme eux... mais si Svetlana voulait penser à moi comme tel, alors cela n’avait pas d’importance selon moi.

Après tout, cela l’avait rendue heureuse et satisfaite de penser ainsi.

Si cela rendait mes esclaves heureuses, alors peut-être qu’être un dieu ne serait pas trop mal finalement.

Alors que je pensais à ça, notre route avait traversé les terres désolées.

Et de façon inattendue, une Bête-Esclave était apparue devant nous.

« Maître, » déclara Svetlana.

« J’ai vu, » avais-je répondu.

J’avais hoché la tête et j’avais dégainé mon épée.

« Je vais la vaincre et la faire redevenir un humain. Préparez les vêtements, la panacée, de l’eau et de la nourriture, » déclarai-je.

« J’ai compris. Olga, » déclara Svetlana.

« D’accord ! » répondit Olga.

Elles avaient dégainé leurs épées d’esclaves pour le cas où le singe servait venu vers elles et elles avaient commencé leurs préparatifs.

J’avais tenu mon épée et j’avais avancé pour vaincre le singe quand...

Le singe avait été coupé en deux juste devant mes yeux. Quelque chose de noir avait semblé surgir devant mes yeux pendant une fraction de seconde et cela l’avait coupé en deux.

J’étais choqué, et j’avais alors regardé mes deux esclaves.

Elles avaient toutes les deux secoué la tête.

Ce n’était pas elles... et ce n’était pas moi.

Alors qui ?

« Ah !! » Svetlana avait regardé le sol en état de choc et elle avait crié.

« Quoi ? » demandai-je.

« C’est Khorkina, » déclara Svetlana.

« Quoi ? » demandai-je à nouveau, ne comprenant pas ce qu’elle me disait.

J’avais suivi ce qu’elle regardait. Elle regardait la position du singe.

Des cheveux argentés et la peau brune, une elfe noir se tenait devant nous.

Il s’agissait d’une connaissance de Svetlana, le Regret Khorkina.

Que s’est-il passé ?

« Kukukuku, AhhhahahahahahahahahahahHHaha ». Le son d’un rire s’était répandu du ciel.

***

Partie 2

J’avais levé les yeux et j’avais vu un nuage noir descendre jusqu’à moi.

Ce nuage dégoûtant de couleur noir s’était finalement dissipé et j’avais pu voir la silhouette d’une personne.

C’était quelqu’un que j’avais reconnu.

« Seiya…, » déclarai-je.

« Ça fait longtemps, Akito ! » répliqua-t-il.

« Pourquoi ressembles-tu à ça ? Et tu devrais être mort…, » demandai-je.

Oui, Seiya devrait être mort. Maya me l’avait annoncé. Elle avait dit qu’elle l’avait fait elle-même.

J’avais confiance en Maya et sur le fait qu’elle l’avait fait elle-même, alors c’était sûr.

Donc Seiya devrait être mort, c’est sûr.

Mais il était là.

Et plus encore... son apparence avait changé.

C’était de mauvais augure.

Il se tenait devant moi avec le haut de son corps dénudé et des motifs noirs qui parcourait sa peau.

Je ne comprenais pas ce que c’était... mais j’avais compris que ce n’était rien de bon.

Ça, c’était sûr.

« Ne t’inquiète pas... Je suis venu ici pour te remercier aujourd’hui, » déclara Seiya.

« Me remercier ? » demandai-je.

« C’est exact. C’est grâce à toi qui m’as tué que j’ai pu obtenir le pouvoir du Dieu maléfique, » répondit Seiya.

« Le pouvoir du Dieu maléfique !? » m’exclamai-je.

J’étais abasourdi. À ce moment-là, Seiya avait tendu la main.

Les motifs noirs avaient bougé sur son corps et cela s’était rassemblé au bout de ses doigts.

C’est mauvais ! avais-je pensé à ce moment-là, il va sûrement m’attaquer.

La fumée noire s’était rassemblée et elle m’avait attaqué.

J’avais immédiatement attiré mes esclaves dans ma Véritable Esclave Éternelle.

J’avais tenu mon épée et l’armure s’était formée autour de moi.

J’avais manié ces deux pouvoirs quand une onde de choc avait frappé mon corps.

J’avais l’impression d’avoir été frappé par un énorme bloc de béton lancé à pleine puissance. Ça n’avait pas fait mal, mais j’avais ressenti l’impact.

La frappe avait envoyé de la poussière dans l’air.

Finalement, cela s’était calmé.

Ce que j’avais vu était un grand trou dans le sol là où je me tenais.

La seule zone de sécurité était là où j’avais bloqué l’attaque. On aurait dit qu’un cratère s’était soudainement formé dans la zone.

Avec un seul coup... je n’avais pas pu m’empêcher de retenir mon souffle en constatant ça.

J’avais regardé Seiya et son visage s’était déformé avec satisfaction.

« C’est grâce à toi Akito. J’ai ce grand pouvoir grâce à toi, » déclara Seiya.

« Seiya... si tu n’as que du pouvoir, tu finiras comme avant, » répliquai-je à Seiya.

« Tu croyais que je n’avais que ce simple pouvoir ? » demanda Seiya.

« Quoi ? » demandai-je.

« Regarde-moi faire ça, » Seiya avait pointé du doigt vers le sol.

J’avais regardé et j’avais vu Khorkina. Son cou avait subitement été tordu... c’était clairement fatal.

Khorkina venait de redevenir sous forme humaine, mais elle avait été tuée d’un seul coup, du moins en apparence. Elle s’était soudainement transformée en Bête-Esclave.

Elle avait donc été tuée et transformée en singe.

J’avais entendu parler de ce qui se passait dans ces cas-là... mais c’était la première fois que je le voyais en personne.

« Ce n’est pas seulement le pouvoir, comme cela, j’ai toutes les capacités et les pouvoirs du Dieu maléfique. ÇA TE PLAÎT, AKITO !!?? Tu vois ce que j’ai maintenant ? » déclara Seiya en pleine extase alors qu’il coupait la Bête-Esclave en deux alors qu’elle tentait de s’enfuir.

Puis, c’était redevenu Khorkina une fois de plus.

Puis il l’avait tuée à nouveau et l’avait transformée en Bête-Esclave.

« Kukukuku...AAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAA! » Seiya avait ri à gorge déployée.

« Ne joue pas avec sa vie comme ça, » j’avais frappé Seiya avec mon épée.

Il l’avait bloquée avec son bras et avait immédiatement contre-attaqué.

La fumée noire s’était transformée en une lame sombre.

« Ce niveau d’attaque est inutile ! » déclara-t-il.

{Je ne vous laisserai pas faire !} déclara Svetlana.

{Je vous protégerais !} déclara Olga.

La mère et la fille s’étaient déplacées en douceur pour me protéger avec l’armure de vent et elles avaient repoussé la lame sombre.

J’avais frappé avec mon épée une fois de plus sur son bras.

J’avais infusé de la puissance magique dans ma lame alors qu’elle se déplaçait vers son bras droit, l’envoyant voler après l’avoir tranché.

« Ku ! »

Il avait affiché une expression d’angoisse pendant un moment. Puis Seiya avait fait deux pas en arrière alors que son bras se régénérait.

On dirait que ça n’a pas marché.

« Arrête, Seiya ! Je ne sais pas grand-chose de ce pouvoir, mais c’est le Dieu maléfique qui a détruit le monde. Ce n’est absolument rien de bon pour toi ! » criai-je.

Seiya avait ri. « N’essaye pas de me faire peur, Akito. »

« Ce n’est pas ça ! J’essaye de dire que…, » commençai-je à dire.

« As-tu peur ? Hmm ? Alors je vais te dire quelque chose de bien, » déclara Seiya.

Le corps de Seiya semblait se dissiper devant mes yeux. Il devenait si translucide que je pouvais à peine le voir. Disparaissait-il ?

« Je n’ai même pas fini de fusionner avec 10 % de la puissance du Dieu maléfique. Tu comprends ce que j’essaye de te dire ? » demanda Seiya.

« ... » J’avais froncé les sourcils, mais j’avais bien compris.

En vérité... c’était très important.

« Kukukuku. Je te reverrai Akito. Quand nous nous reverrons, je te montrerai toute ma puissance, » déclara Seiya en disparaissant totalement comme s’il fusionnait avec l’atmosphère.

Je n’arrivais pas à croire qu’on en soit arrivé là.

Seiya avait été ressuscité et ce qui était pire, il avait obtenu la puissance du Dieu maléfique.

« Je dois faire quelque chose, » déclarai-je en retirant mes esclaves de mon épée.

« Khorkina ! » Une fois que Svetlana était sortie, elle avait couru vers Khorkina qui était une Bête-Esclave.

Le singe s’était réveillé et avait balancé ses griffes acérées sur Svetlana. Mais cela n’avait rien fait.

Il s’agissait du monstre le plus faible... la Bête-Esclave. Svetlana avait esquivé son attaque et elle l’avait retenu à l’aide de ses bras.

« Svetlana, arrête là. Je vais au moins la transformer en Regret, » déclarai-je.

« S’il vous plaît, » déclara une Svetlana en larmes alors qu’elle empêchait sa meilleure amie de partir de là.

Je m’étais alors excusé auprès de Khorkina. « Je suis désolé de t’avoir impliqué avec ce salaud. »

Et puis j’avais coupé la tête du singe et j’avais rengainé mon épée.

Maintenant, puisque Seiya tentait de faire revivre les pouvoirs du dieu maléfique... j’avais besoin de penser à beaucoup de choses.

La première de ces choses était...

« Maître ! » Svetlana avait crié en état de choc alors que j’étais en train de penser à la suite des événements.

Qu’est-ce que c’est ? Je me l’étais demandé alors que j’avais regardé mon esclave et j’avais été bientôt moi-même surpris.

Le singe s’était transformé en quelqu’un avec une peau blanche, aux cheveux dorés... une apparence d’elfes.

Une Esclave Éternelle, Khorkina.

Que s’est-il passé ?

« Est-ce à cause du Maître ? » murmura Olga, distraitement.

Quand sa fille avait déclaré ça, Svetlana semblait avoir été décontenancée. « C’est la même chose que ce qui m’est arrivé. »

Et à ce moment-là, je m’étais souvenu de ce qui s’était passé à l’époque.

***

Chapitre 124 : L’Invasion du Dieu Maléfique

Je me trouvais dans mon bureau dans le Palais de Ribek. J’étais en ce moment assis et j’avais Yuria qui se tenait devant moi.

Comme toujours, elle avait l’apparence d’une secrétaire, et elle était actuellement en train de me faire un rapport sur la situation.

Pour résumer, l’installation pour le traitement des déchets était terminée. Puis, elle avait poursuivi son rapport.

« Nous avons apporté des déchets pour tester l’usine et les brûler, » déclara Yuria.

« Je constate que tu l’as fait tester, non ? Alors, comment était-ce ? » demandai-je.

« Les rails pour l’accès n’étaient pas encore complets, alors nous n’avions pas grand-chose pour les tests... mais tout a brûlé. Et cela a brûlé au point ou il ne restait plus rien après l’activation de la machine, » répondit Yuria.

« C’est bien, » avais-je répondu.

Ce fut donc un grand succès jusqu’à présent.

« Mais, il reste encore les choses faites en utilisant le DORECA. Cela semble prendre plus de temps que les autres déchets, » déclara Yuria.

« Ça prend du temps, hein ? Est-ce qu’ils brûlent plus difficilement ? » demandai-je.

« Oui, bien plus…, » déclara Yuria alors qu’elle me faisait un petit signe de la tête.

« Je vois, » avais-je répondu.

J’avais tenu mon menton et j’avais réfléchi un instant.

Je ne comprends pas la logique derrière, mais les objets faits avec le DORECA étaient difficiles à brûler et il serait donc préférable de les séparer des ordures classiques.

« Veille à ce que la politique de séparation des déchets soit mise en œuvre... mets aussi des pénalités et des récompenses pour ceux qui respectent ça, » ordonnai-je.

« Nous ferons une règle et les gens qui l’obéissent seront inscrits à une loterie pour recevoir une résidence de luxe de la part du Maître, » proposa Yuria.

Est-ce que cela ne serait pas dérangeant pour les esclaves ? Je me demandais ça.

« D’accord, très bien. Je te laisse le choix de la méthode de sélection, » déclarai-je.

« Compris, » Yuria avait hoché la tête et les bords de sa bouche s’étaient légèrement plissés vers le haut.

Il semblerait qu’elle était heureuse que sa suggestion ait été acceptée. Cependant, la difficulté pour avoir une charge de magie de sa part était vraiment élevée.

Dans tous les cas, j’étais content qu’elle soit heureuse.

Yuria était partie et à sa place, Raisa était entrée dans la pièce.

« Maître, » déclara Raisa.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Euh... Ohh…, » elle avait l’air sérieuse, mais elle avait du mal à en parler.

Je me demande ce qu’elle veut.

J’avais regardé Raisa et j’avais attendu qu’elle parle d’elle-même.

Finalement, elle avait fait preuve de courage et avait parlé. « J’ai entendu dire que le Dieu maléfique est apparu. »

« Oui, c’est vrai. Qui plus est, c’est Seiya qui a été transformé en ça, » déclarai-je.

C’était donc ce pour quoi elle voulait me parler.

... était-ce si difficile d’en parler ?

« Euh, et je... ? » balbutiai Raisa.

« Hm ? » demandai-je.

« Je... puis-je encore être l’esclave du Maître ? » demanda Raisa.

« ... Oh ! » m’étais-je exclamé après avoir entendu sa question.

J’avais finalement réalisé... et je m’étais remémoré de certaines circonstances.

Ma cinquième esclave Raisa.

Je l’avais rencontrée en même temps que ma première esclave Risha, mais elle était à l’origine l’esclave de Seiya.

Seiya était mort et elle était devenue mon esclave. Cependant, Seiya, qui était mort, était revenu à la vie. Il était évident qu’elle s’inquiéterait de son avenir. Sauf que ce n’était pas comme si c’était aussi simple que ça, mais en même temps, c’était simple.

Le visage de Raisa était... affichait en quelque sorte du désespoir.

C’était un visage qui montrait qu’elle s’accrochait désespérément à moi pour ne pas être jetée.

« Tu seras toujours à moi, » j’avais commencé par directement lui dire mes intentions.

« Vraiment ?? » s’exclama Raisa.

« Je n’abandonnerai jamais mes esclaves et je ne te jetterais jamais. Ne te l’ai-je pas déjà dit ? Je t’avais dit que tu devais avoir cette détermination quand tu es devenue mon esclave. Celle qui fait que tu sois prête à me servir pendant toute ma vie. N’est-ce pas le cas ? N’avais-tu pas la résolution d’être à moi pour la vie ? » lui avais-je alors demandé en la regardant droit dans les yeux.

« Bien sûr que je l’ai ! » Raisa avait secoué désespérément sa tête d’un côté à l’autre. « C’est ce que je veux ! »

« Alors il n’y a pas de problème, » déclarai-je.

« OK... merci mon Dieu. Je ne savais pas ce qui se passerait si vous me disiez de retourner voir cet individu, » déclara Raisa.

« Je n’ai jamais eu cette intention, » lui répondis-je.

Je m’étais alors levé et j’avais marché pour me placer à côté de Raisa.

Puis, j’avais saisi doucement, mais fermement son collier et je l’avais forcé à me regarder dans les yeux.

« Raisa, tu es mon esclave, une fois que tu es à moi, je ne te donnerai jamais à quelqu’un d’autre, » déclarai-je.

« Maître…, » répondit-elle.

« Alors tu n’as pas à t’inquiéter pour ça, » déclarai-je.

« D’accord, » Raisa avait souri alors qu’elle me disait ça.

— Magie a été augmentée de 100 000 —

Elle était pleinement heureuse jusqu’au tréfonds de son cœur par ma réponse.

 

☆☆☆

 

Nous nous trouvions maintenant dans le palais de Ribek, mais dans la chambre de Svetlana.

J’étais entré dans la pièce et j’avais vu là trois Esclaves Éternelles.

Il y avait ma sixième esclave Svetlana, sa fille Olga et Khorkina qui était éveillée.

Elle était dans le lit, assise.

« Ça fait longtemps qu’on s’est vu, Akito-chan, » déclara Khorkina.

« Tu ne changeras jamais, » répliqua Svetlana à son amie après que je l’eus salué.

« Bien sûr que non. Khorkina-chan est la meilleure Khorkina-chan du monde, » répliqua-t-elle.

« C’est incroyable que j’aie pu comprendre ce que tu veux dire avec cette phrase absurde, » répliqua Svetlana.

« Hahahaha, Akito-chan est celui que je ne comprends pas, » déclara Khorkina quand elle eut vu mon visage.

Quand j’étais arrivé à côté de son lit, Olga m’avait apporté une chaise.

Je l’avais remerciée et je m’étais assis dessus.

Une fois de plus, j’avais regardé la Khorkina souriante.

« Comprends-tu la situation ? » demandai-je.

« Oui. D’une façon ou d’une autre. Le Maléfique a été ressuscité, n’est-ce pas ? » demanda Khorkina.

Tout se résumait donc en un seul mot : « Maléfique ». C’était facile à comprendre.

« C’est exact, » répondis-je.

« Qu’allez-vous faire pour le Maléfique ? » demanda Khorkina.

« Ne t’inquiète pas de ça, je m’occuperai de lui d’une façon ou d’une autre, » répondis-je.

« D’une façon ou d’une autre ? » demanda Khorkina.

« Tout à fait. Même si je n’ai rien à voir avec le Dieu maléfique du passé, je suis apparemment lié par le destin avec Seiya... du moins, c’est ce qu’il croit. C’est pourquoi je vais faire quelque chose quant à lui, » répondis-je.

« Je vois, » avait-elle répondu.

« En plus, c’est un adversaire que je dois affronter si je veux restaurer ce monde, » avais-je continué.

« D’accord, d’accord. Mhmm. C’est cool, Akito-chan, » déclara Khorkina.

« Ne te moque pas de moi, » déclarai-je.

« Je ne le faisais pas. Je pensais vraiment que tu étais cool, » déclara Khorkina.

« C’est pour ça que je te disais toujours d’arranger ta façon de parler, » Svetlana lui avait alors fait un reproche. C’était un conseil qu’elle pouvait lui dire parce qu’elle était une amie proche d’elle.

« Hahahahaha ~, désolée, désolée, » elle avait ri en se tapotant l’arrière de sa tête.

Je me demande si elle comprend vraiment.

« Ah, » l’expression faciale de Khorkina avait changé d’un coup. C’était maintenant l’une de ses rares expressions sérieuses.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je.

« C’est exact. Il a dit quelque chose comme : “C’est le roi des Esclaves Éternelles, alors je vais prendre les Regrets”, » déclara Khorkina.

« Ah, ne t’inquiète pas de ça. Nous avons déjà pris des mesures, » déclarai-je.

« Hein ? » Khorkina avait été surprise par ma réponse.

À ce moment-là, des bruits de pas résonnaient de l’extérieur de la pièce. Les pas s’étaient approchés plus près et une personne avait alors ouvert la porte avant d’entrer.

« Maître, » c’était Yuria qui venait me voir. « J’ai un rapport. »

« À propos de quoi ? » avais-je demandé.

« Il s’agit d’un message des troupes d’élite. Une armée de monstres plus grands que prévu est apparue à l’extérieur de la capitale des Regrets. Il fallait 2 tirs du canon principal avant qu’ils ne soient chassés, » déclara Yuria.

« Deux tirs ? Il devait y en avoir beaucoup, » constatai-je.

Je pouvais parfaitement l’imaginer. Ils avaient dû être nombreux pour que le cuirassé Risha doive faire feu deux fois avec son canon principal.

« Dis ça à Maya. Bon travail. Restez là et continuez à défendre la ville. Dis-lui aussi que le peuple guerrier de Kazan viendra en renfort plus tard, » ordonnai-je à Yuria.

« Compris, » Yuria avait hoché la tête et avait quitté la pièce.

Les yeux de Khorkina brillaient après avoir écouté notre conversation.

« C’est incroyable, Akito-chan. Avais-tu prédit ça ? Est-ce la raison derrière le fait que tu as envoyé tes soldates d’élite pour défendre la ville ? » demanda Khorkina.

« Tout à fait, » répondis-je.

« C’est impressionnant. On dirait un stratège génial en action, » déclara Khorkina.

« C’est assez simple, basé sur l’obsession de Seiya quant à moi, » répondis-je.

Seiya ferait des choses de cette manière.

Il avait essayé de détruire les villes que j’avais construites.

Il avait essayé de voler mes esclaves.

Et maintenant, il essayait de s’approprier les Regrets.

C’est pourquoi, après avoir réfléchi, je pouvais prédire que Seiya, avec sa fierté inutilement élevée, voudrait me vaincre par tous les moyens possibles et attaquer les Regrets.

On s’y attendait.

... Seiya.

Au fait, Khorkina me regardait avec de plus en plus d’admiration.

« Hey, hey, Akito-chan ~, » déclara Khorkina.

« Quoi ? » demandai-je.

« Fais de moi ton esclave…, » les paroles de Khorkina avaient été interrompues.

*Boom !* une explosion avait pu être entendue dans le ciel.

J’avais regardé à l’extérieur de la fenêtre et j’avais vu les maisons environnantes détruites par une force inconnue.

« Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi cet endroit est-il intact ? » Khorkina avait regardé par la fenêtre et elle avait comparé le palais avec les bâtiments aux alentours qui avait été détruit.

« Ce palais a une barrière absolue le protégeant contre tout. Mais plus important encore…, » avais-je dit alors que j’ouvrais la fenêtre pour ainsi pouvoir me pencher.

J’avais vu Seiya qui volait dans le ciel.

« Sors de là, Akito ! » cria Seiya.

On aurait dit qu’après avoir échoué à vaincre les Regrets, il était venu ici pour attaquer. Puis, après avoir constaté qu’il n’avait même pas réussi à endommager le palais, il s’était senti irrité.

« Je vais éviter l’affrontement et aller plus loin afin qu’il me suive, » déclarai-je.

« Maître ! » déclara Svetlana.

« Restez tous à l’intérieur du palais. Peu importe ce qui se passe, ne sortez pas. Attrape Khorkina et empêche-la de sortir, » ordonnai-je à Svetlana.

« Ok ! » Svetlana avait sauté dans le couloir et avait commencé à courir.

La victoire était certaine.

Seiya ne pouvait actuellement pas se comparer à moi. Il ne pouvait pas se comparer à toutes les choses que j’avais construites.

La preuve, c’était que ce palais n’avait même pas bougé d’un pouce quand il avait été attaqué.

C’est pourquoi... la première chose à faire était de l’éloigner de là.

***

Chapitre 125 : Roi

Au moment où j’étais sorti du palais, il y avait eu une autre onde de choc venant du ciel.

Seiya avait de nouveau attaqué le palais.

« Pff... » Seiya pestait quant à son insatisfaction. On dirait qu’il était en colère parce qu’il n’avait pas pu effectuer une seule égratignure au palais.

Le palais irait très bien... mais les attaques placeraient des alentours sous le coup d’un feu croisé.

En vérité, les citadins criaient et couraient partout dans la zone.

Je ne pouvais pas les laisser tomber.

« Seiya ! » criai-je.

« Akitoooooooooooooooooo ! »

C’était comme deux enfants s’appelant l’un à l’autre à travers la cour de récréation... mais il avait une expression vicieuse et méchante sur le visage de Seiya.

Seiya m’ayant repéré avait foncé vers moi depuis le ciel.

Il avait frappé avec son bras droit afin d’effectuer son attaque.

*Ching !* j’avais bloqué son attaque avec mon épée.

Ce qui avait frappé ma lame, c’était des griffes noires. Cela semblait être trois griffes monstrueuses et noires qui provenaient des trois espaces entre ses articulations.

« Je te cherchais, Akito ! »

« Ferme-la ! »

Je ne pouvais pas le laisser rester ici plus longtemps.

J’avais donc renforcé ma prise sur mon épée.

Les gemmes sur mon épée brillaient et une armure de couleur terreuse avait recouvert mon corps.

« Dégagez de ma villllleeeee !! » J’avais repoussé Seiya avec mon épée en lui criant dessus.

« Ahhhhhh ! »

J’avais poussé de toutes mes forces directement en travers de la rue principale sur une ligne droite jusqu’à arriver en dehors de la ville.

Je l’avais poussé à toute vitesse hors de Ribek puis l’avais projeté à travers la montagne d’ordures avant de continuer à le pousser.

Et ainsi... de plus en plus loin.

« Ne sois pas trop imbu de toi-même ! » cria Seiya.

« Ku ! »

Le corps de Seiya s’était arrêté en plein vol comme s’il y était fixé et une forte résistance soudaine m’avait repoussé.

Je m’étais replacé et j’avais repris une posture correcte avant de fixer Seiya du regard.

L’apparence de Seiya était encore plus sinistre qu’auparavant.

Ses cheveux étaient hérissés et se mouvaient, comme s’ils étaient coulés dans du métal.

De son dos, il y avait des ailes de bête et maintenant sa moitié supérieure et sa moitié inférieure étaient nues. Au lieu d’un pantalon, sa moitié inférieure était couverte d’écailles.

Il n’avait plus l’air humain. Il était maintenant un démon... la forme d’un dieu maléfique.

« Qu’est-ce que tu es venu faire ici, Seiya ? » demandai-je.

« Tu le sais déjà. Comment oses-tu te mettre en travers de mon chemin ? » demanda-t-il en retour.

« Veux-tu parler des Regrets, hein ? » demandai-je.

« C’est exact. Qu’est-ce que tu crois faire Akito ? » demanda Seiya.

« J’ai une relation de coopération avec les Regrets, alors bien sûr, je les aiderais si je sais qu’ils sont en danger, » répondis-je.

« Alors tu as essayé de me voler ce qui m’appartient de droit ? » demanda Seiya.

« Je voulais juste les protéger, » déclarai-je.

« Ne fais pas semblant d’être un saint ! » s’écria Seiya.

Seiya avait attaqué et une aura noire était apparue autour de lui.

J’avais relevé mon épée et je m’étais défendu avec elle. Tout, sauf le sol sur lequel je me tenais, était devenu un cratère.

Ne perdant pas un instant, Seiya avait sauté vers moi. Il m’avait frappé avec les griffes de l’enfer présentes sur ses deux mains.

Je les avais bloqués avec mon épée. Le son du métal résonnant se fit entendre partout lorsque mon corps avait reçu l’impact.

Je l’avais bloqué avant de lui donner un coup de pied rapide, l’envoyant voler vers l’arrière.

J’avais senti quelque chose de chaud couler le long de ma joue... était-ce du sang ?

J’avais levé la main pour l’essuyer... mais je n’avais pas senti de blessure.

Pourquoi ?

{Maître.} J’avais entendu la voix de Raisa dans ma tête.

Cette armure de couleur brune était son trait de caractère spécial.

La guérison progressive des blessures était-elle la capacité spéciale de cette paire mère-fille ?

« Continuez à me soutenir comme ça, » déclarai-je.

{OK !}

Nous avions continué nos échanges avant de nous arrêter lorsque j’avais regardé Seiya depuis une certaine distance.

Seiya avait fait craquer son cou en la bougeant de droite à gauche.

Je pouvais également voir que la peau proche de ses griffes était coupée et déchirée.

Cependant, ces zones ne saignaient pas... Au lieu de cela, quelque chose de répugnant s’échappait de là.

On pouvait dire qu’il n’était pas humain rien qu’en le regardant.

Seiya avait remarqué mon regard et avait regardé ses mains.

Puis il s’était mis à sourire et à rire.

« Akito, ce n’est pas assez pour être fier de toi, » déclara-t-il.

« ... »

« Ce genre de dommage ne peut même pas être considéré comme une blessure pour moi maintenant, » dit Seiya en serrant les poings. Les blessures sur lui semblaient guérir en un instant.

« C’est donc un autre pouvoir du Dieu maléfique, hein ? » demandai-je.

« C’est exact. La puissance du Dieu maléfique est impressionnant Akito, il peut même faire des choses comme ceci, » déclara Seiya.

Seiya jubilait et agitait la main. Une sorte de boule noire était tombée dans la terre.

La terre avait éclaté en laissant un trou.

Puis, peu de temps après, un monstre en était sorti.

C’était une poupée en argile. Elle avait à peine une forme humaine, car la terre sur son corps semblait constamment bouger et se déformer.

Cependant, il n’était pas de couleur normale. Il semblait être de la même couleur noire que l’énergie de Seiya.

« Donc tu peux utiliser des monstres comme ça ? » demandai-je.

« Ce n’est même pas tout, » répondit-il.

Seiya avait souri en agitant à nouveau la main. Deux cercles magiques étaient apparus.

De ces cercles magiques, une lumière noire s’était instantanément envolée et avait enveloppé mon corps.

Je l’avais bloqué avec mon épée.

« Ne te donne même pas la peine de bloquer... ce n’est pas une attaque, » dit Seiya, et fidèle à ses paroles, je ne sentais aucune attaque.

La lumière noire s’était rapidement dissipée et était retransformée dans le cercle magique.

Puis, de l’intérieur des deux cercles magiques, deux formes humaines étaient apparues.

« Marato ! Maxim ! »

Deux ennemis puissants que j’avais vaincus une fois. Le tyran de Ribek Marato et la locuste Maxim.

Tous les deux m’avaient regardé avec des yeux emplis de fureur.

Cependant, ils n’avaient pas bougé ou parlé.

Ils m’avaient juste regardé fixement.

Leurs yeux brûlaient de haine à tel point qu’ils avaient l’impression qu’ils sauteraient par-dessus le cercle pour attaquer à tout moment.

« ... Une invocation, qui plus est, qui les place sous ton contrôle, » murmurai-je.

« Tu as vite compris, » répondit Seiya.

« Seiya... »

J’avais regardé Seiya qui les avait convoqués.

« Comment est mon pouvoir ? Je suis devenu ainsi pour faire tout cela ! » Il avait dit ça en jubilant et en riant avec fierté en levant les bras. « Je peux même refaire vivre les morts ! »

« ... »

« La déesse avait tort, Akito. Cette petite carte qui fait revivre le monde petit à petit est stupide. Je suis si content de pouvoir utiliser la puissance du Dieu maléfique. Si j’ai ce pouvoir, je peux ranimer le monde d’un seul coup. Totalement et instantanément, » annonça Seiya.

« Il n’y aura pas de sourires là-dedans ou après…, » j’avais refusé les paroles de Seiya.

Je ne savais pas jusqu’où allaient les pouvoirs du Dieu maléfique... mais maintenant je pouvais comprendre.

Invocation de monstres, résurrection des morts...

Parmi eux, il n’y avait pas un seul sourire.

« ... pft. » Seiya avait reniflé de rire.

Il m’avait regardé comme s’il venait d’entendre la blague la plus drôle de tous les temps.

« Sourire ? Tu as dit sourire, Akito ? » demanda Seiya.

« Oui... oui, je l’ai fait, » répondis-je.

« Donc tu dis toujours ces bêtises ? » demanda Seiya.

« Ce n’est pas absurde, » déclarai-je.

« Akito... regarde la réalité. Regarde le temps que tu as passé. Quel genre de chose est ce pays que tu as fait ? » demanda Seiya.

« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » demandai-je.

« Avec la puissance du Dieu maléfique, tout peut être ressuscité... Voyons voir si ce pays n’aurait pas pu être fait en une seule nuit, » déclara Seiya.

« Je dis la même chose... il n’y aura pas de joies ou de sourires à l’intérieur, » répondis-je.

« Haa... »

Je ne comprends pas ce que tu me dis, le visage de Seiya semblait dire ça alors qu’il haussait les épaules.

J’avais laissé Raisa sortir de Véritable Esclave Éternelle.

« ... ! »

En la voyant, le visage de Seiya avait changé.

Bella avait été la suivante à sortir.

La fille de Raisa qui était son portrait craché. Une petite Esclave Éternelle.

J’avais caressé la joue de Raisa et j’avais caressé la tête de Bella.

« J’emprunterai vos forces, » déclarai-je.

« « D’accord, » » elles m’avaient parlé ensemble et elles avaient souri.

« AKITO !! » cria Seiya en bondissant vers moi.

Il m’avait frappé avec ses griffes démoniaques.

Je savais qu’il le ferait, alors je les avais instantanément ramenées dans l’épée et je l’avais repoussé.

« Akito ! Espèce d’abruti ! Comment oses-tu voler des esclaves ! » s’écria Seiya.

« C’est toi qui es responsable. C’est toi qui l’avais mal utilisée, » répondis-je.

« Les esclaves obéissent à mon pouvoir, qu’y a-t-il de mal à cela !? » demanda Seiya.

« C’est mal ! Tu devrais prendre soin de l’autre ! » répliquais-je.

L’épée et les griffes s’entrelaçaient avec des bruits métalliques.

Seiya et moi nous nous étions affrontés un nombre incalculable de fois.

Nous avions posé des questions et y avions répondu.

« Tu n’arrêtes pas de dire des conneries ! Voilà qu’on en est arrivé là... ! »

L’instant d’après, des attaques m’avaient été envoyées de la droite et de la gauche.

L’armure brune avait bloqué... mais avait été percée.

Mon épaule et mon côté avaient été coupés, mais cela s’était retiré avant que je puisse contre-attaquer.

C’était Marato et Maxim.

Ils étaient capables de bouger, mais ils ne parlaient toujours pas.

Ils avaient encore attaqué.

« Meurs ! AKITO ! » Seiya avait crié pendant qu’il me chargeait au même moment où les deux autres attaquaient.

C’était devenu un combat défensif unilatéral en quelques instants.

Seiya, Marato et Maxim.

Comme je m’y attendais, j’étais désavantagé face aux trois opposants.

J’étais sous pression.

« Qu’est-ce qui ne va pas, Akito !? Le pouvoir des sourires n’est que cela ! Tu ne peux rien en faire ! » déclara Seiya.

Il m’avait frappé l’épaule et l’avait coupée profondément alors que l’épée de Marato me frappait en même temps.

Je m’étais retrouvé au sol et j’avais roulé.

Seiya s’était approché de moi et il m’avait regardé en jubilant de triomphe.

« C’était jusqu’où tu pouvais aller, Akito. Cette connerie sur les sourires est sur le point de disparaître de ce monde. C’était bien trop faible, » annonça Seiya.

Seiya avait levé les griffes.

J’avais tenu Véritable Esclave Éternelle et j’avais essayé de les bloquer... mais...

Les griffes n’étaient jamais descendues, car un boulet de canon était arrivé à ce moment-là.

Plusieurs boulets de canon avaient survolé.

Ils s’étaient tous écrasés au sol avec des sons explosifs.

Seiya avait esquivé et avait bloqué certains tirs en pleine panique.

Cependant, Marato et Maxim ne pouvaient pas faire une telle chose.

Ils avaient essayé de bloquer, mais avaient été frappés par les boulets de canon et écrabouiller avec un son étrange.

« Qu’est-ce que c’est ? » s’écria Seiya.

« ... Un bombardement depuis Ribek, » avais-je déclaré à un Seiya paniqué. « Souviens-toi que tu as essayé de les voler. Le nitoka... c’est de là qu’ils viennent. »

« Qu’est-ce que... ? » demanda Seiya.

« Seiya. Je suis peut-être faible par rapport à la pleine puissance du Dieu maléfique... mais c’est très bien ainsi, » déclarai-je.

« Quoi !? » s’exclama Seiya.

« Je ne suis pas un guerrier ou un héros... Je suis... un roi, » annonçai-je.

« Roi ? » demanda-t-il.

« Le Roi n’a pas besoin d’être lui-même le plus fort sur le champ de bataille, » avais-je continué.

« Arrête de dire des conneries…, » Seiya avait tenté de s’y opposer, mais avait été repoussé à la place.

Il avait été touché directement sur le côté par un boulet de canon géant.

C’était un boulet de canon encore plus grand qu’une personne... C’était le projectile tiré par le canon principal du cuirassé Risha.

Je m’étais retourné et j’avais vu le cuirassé qui était présent dans la zone.

« Aki... too » déclara Seiya en se levant, alors que son corps était couvert de blessures.

Pour qu’il puisse se déplacer même après avoir encaissé un tir du canon principal du Risha... comme on pourrait s’y attendre d’un Dieu maléfique.

Mais le cuirassé n’était pas la seule chose qui était arrivée.

De l’autre côté, le son des pieds battants résonnait.

Un grand nuage de poussière suivait le peuple de Kazan, le premier peuple guerrier de notre pays.

Je pouvais voir Malte à l’avant-garde.

Puis, le bombardement de Ribek avait continué.

« Maître »

De plus, j’avais entendu une voix derrière moi.

Je m’étais retourné et j’avais vu mes cinq autres esclaves éternels.

Risha, Mira, Yuria, Lilia et Svetlana.

Leurs filles étaient là aussi.

On dirait qu’elles avaient couru jusqu’ici.

« ... Svetlana... tu auras droit une petite discussion après ça, » déclarai-je.

« D’accord ! » répondit-elle.

Il semblerait qu’elle s’y était préparée quand elle avait désobéi à mon ordre.

Mes esclaves, le cuirassé, les guerriers et le bombardement effectué depuis la ville.

« Seiya... c’est notre pouvoir, » déclarai-je.

« ... »

« Comme tu le souhaitais, je vais te le montrer. La vue de tous nos sourires, » déclarai-je.

L’instant d’après, j’avais entendu une forte clameur dans ma tête alors que les annonces se succédaient.

C’était le son de la charge magique de 12 personnes.

Je n’avais pas regardé, mais je savais qu’elles souriaient toutes.

« Es-tu plus puissant que ça, Seiya ? » demandai-je.

« Putain de merde !! » Seiya s’était envolé puis il m’avait attaqué.

Sa vitesse avait baissé... c’était une charge de faible puissance.

Je l’avais bloqué avec la Véritable Esclave Éternelle et l’avais attaqué.

À ce moment-là, j’avais inondé tout le corps de Seiya de « mon pouvoir ».

Je l’avais inondé et j’avais écrasé la puissance du Dieu maléfique.

***

Chapitre 126 : Les enfants dans la ville

Dans Ribek.

L’attaque de Seiya avait causé beaucoup de dégâts dans la ville, alors j’avais travaillé toute la journée du lendemain pour restaurer la ville.

« Votre Majesté ! Je suis désolé que vous ayez dû venir personnellement ! » À l’extérieur d’une maison brisée, un jeune homme à l’air sérieux attendait.

Derrière lui se trouvait une maison partiellement détruite.

Ce n’était pas une maison en bois standard. C’était une maison d’un rang supérieur qui lui avait probablement coûté une grande quantité d’argent.

Elle s’était maintenant effondrée à cause de Seiya.

J’avais vu des maisons détruites ici et là. C’était assez mauvais comme situation, car c’était presque au niveau des ruines.

« Pouvez-vous... le réparer ? » demanda-t-il.

J’avais ouvert mon DORECA et avais regardé mon menu.

J’avais comparé la magie et les matériaux qu’il faudrait pour le réparer ou le refaire. J’avais fait ça, car je voulais voir ce qui serait mieux.

Je vois, à ce niveau de destruction, il vaut mieux la refaire.

« Dans ce cas, il vaut mieux en faire une nouvelle que de la réparer, » annonçai-je.

« Eh... ? » L’homme était à court de mots.

« Ne vous inquiétez pas. Cela était dû à une catastrophe naturelle. Je le réparerai gratuitement. Il faudrait juste apporter les matériaux, » déclarai-je.

C’était dû à Seiya, et je ne pouvais pas accabler les gens avec ça. C’était pourquoi j’avais dit cela à l’homme pour le mettre à l’aise.

« Non, c’est très bien. Mais vraiment... ne peut-elle pas être réparée ? » demanda l’homme.

« Eh bien... oui, c’est possible, » répondis-je.

J’étais sur le point de continuer à dire, « mais c’est plus cher pour moi », mais j’avais avalé les mots avant qu’ils ne sortent.

« Pourquoi ? » demandai-je.

« Pour être honnête…, » le jeune homme était retourné dans les ruines derrière lui.

Il se tenait devant un mur qui était à peine debout.

Je m’étais approché et j’avais regardé.

Il y avait des lignes horizontales gravées dans le mur.

« Ça... ça vient de mon enfant. Nous avons commencé ces lignes dès qu’il a pu ramper, » déclara l’homme.

« Je vois, donc vous avez continué à enregistrer sa croissance ici. Donc, si possible, vous voulez que cet endroit soit réparé ? » demandai-je.

« Exacte, » répondit-il.

« ... je comprends…, » déclarai-je.

C’était assez émouvant.

Ce mur avait été sculpté avec l’histoire de la croissance de leur enfant.

Il avait du poids dedans.

« Je vois... Dans ce cas-là, je le réparerai, » déclarai-je.

« Vraiment ? » demanda l’homme pour s’en assurer.

Réparer cet endroit et garder ce mur intact exigerait plus de magie et de matériaux... mais cela valait la peine d’être fait. C’était ce que j’avais pensé en voyant les sourires de sa femme et de son enfant.

 

☆☆☆

 

« Hey, Monsieur le Roi, » après que j’eus fini de réparer la maison de l’homme, un garçon de 10 ans m’avait appelé.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Avez-vous vraiment chassé le dieu maléfique, Votre Majesté ? » demanda l’enfant.

« Qui vous a dit ça ? » demandai-je alors que je plissais les sourcils.

La déclaration officielle était que quelque chose avait été attaqué et chassé.

L’information qu’il avait été le Dieu du Mal ressuscité avait été complètement masquée.

Après tout, ce monde avait été détruit une fois par le Dieu du Mal.

Si l’on savait qu’il avait ressuscité, cela pourrait causer un chaos terrible.

C’est pourquoi j’avais caché cette information... mais un enfant devant moi le savait.

« Papa a dit qu’il l’a vu. Le type qui a attaqué ressemblait au Dieu maléfique, » déclara l’enfant.

« Quel genre de personne est votre père ? » demandai-je.

« Il était un peu comme un soldat royal ? Ce genre de choses, » répondit le jeune.

Un soldat royal, hein...

Je vois, maintenant je comprends.

Dans l’ère précédente, ils étaient probablement sortis pour subjuguer le Dieu maléfique et ne s’en étaient pas sortis. Ils étaient devenus des bêtes esclaves avant de redevenir humains puis ils vivaient maintenant à Ribek.

Dans ce cas, il ne serait pas impossible de reconnaître le Dieu maléfique à vue.

À la fin, Seiya était à peine Seiya. Il s’était pratiquement transformé en quelque chose d’autre.

Je me demande si c’était à quoi ressemblait le Dieu maléfique.

L’enfant me regardait fixement en attendant une réponse.

On dirait qu’il n’y avait plus beaucoup d’espoir à le cacher.

« Oui, c’était bien le Dieu maléfique, » répondis-je.

« Vraiment !? Et Monsieur le Roi, l’avez-vous battu !? » demanda le jeune.

« Eh bien, c’est le cas, » répondis-je.

« WOAH ! » Les yeux du garçon avaient commencé à scintiller.

« C’est incroyable Votre Majesté ! Vous avez gagné contre le Dieu maléfique ! » cria le jeune.

« OK OK, calmez-vous, ne criez pas, » lui demandai-je.

J’avais l’impression que tout le monde aurait du mal à l’accepter, mais l’enfant continuait à s’exciter tout seul.

 

☆☆☆

 

Je m’étais dirigé vers la zone suivante et j’étais passé à côté du parc. J’avais vu des enfants jouer là-bas.

« Tch, encore une fois. »

« Ah, je l’ai ! »

« Je l’ai aussi raté. Oui ! »

« Es-tu heureux même si c’est un raté ? »

« C’est le devoir d’une dame esclave. »

Les enfants tiraient au sort avec des papiers sales.

Le garçon qui avait gagné s’était dirigé vers une boîte sous un arbre et s’y était tenu.

Les deux autres se tenaient devant lui et agissaient de façon humble.

« Maître, que ferons-nous aujourd’hui ? »

« Nous pouvons tout faire pour Votre Majesté. »

Ils jouaient la comédie... ou jouaient sur ce qui se passait dans leur ville.

Est-ce que le Maître et le Roi dont ils parlaient... est-ce moi ?

« Très bien, mes petits serviteurs. »

L’enfant qui était le Roi avait dit d’une manière hautaine et puissante.

Comme je le pensais, c’est différent. Je ne dirais pas ce genre de choses.

Quand j’avais pensé cela...

« Ce n’est pas bon Ivan, le roi ne dirait jamais ça. »

« C’est exact. Comme je vois que tu n’es pas bon pour ça, c’est que tu ne connais pas Sa Majesté. »

« Ehhhh ? »

« Je vais te montrer comment est le véritable Roi. Mais là, cela veut dire que tu es le Dieu maléfique. »

« Encore une fois ? Laisse-moi au moins être la dame esclave... »

« C’est la punition pour avoir foiré dans ton rôle du roi. »

« D’accord~ »

L’autre garçon s’était levé et avait fait face à l’autre enfant.

La jeune fille du trio se tenait derrière le garçon qui avait pris le rôle de Roi.

« Préparez-vous, Dieu maléfique, » le garçon Roi avait dit cela en étant de bonne humeur.

Apparemment, il jouait mon rôle.

Le Roi s’était battu avec son esclave et au milieu avait dit « que ton sourire devienne mon pouvoir » et avait finalement repoussé le Dieu maléfique.

... ouais c’est moi.

Mais c’est assez embarrassant.

Ils avaient fini de jouer et avaient l’air satisfaits sans savoir vraiment ce que leur jeu impliquait dans la réalité.

« Fuuu, j’ai soif. »

« Alors, allons acheter du jus de fruits. Maman m’a donné de l’argent de poche. »

« Incroyable ! Est-ce 1000 yens ? »

« Allons chez grand-père. Si nous obtenons un jus avec l’étiquette gagnante, nous pouvons en obtenir un autre gratuitement. »

« D’accord, allons-y. »

Les enfants avaient quitté le parc.

C’était plutôt charmant.

J’avais sorti ma Carte Commune et j’avais lancé le sort de Chance Augmentée sur les trois enfants.

Je m’étais alors dirigé vers la zone suivante.

« Impressionnant ! J’ai eu le gros lot ! »

J’entendais les cris des enfants de loin.

N’est-ce pas gentils, ils l’ont obtenu.

Au moment où j’avais pensé ça.

La carte que j’avais utilisée pour lancer la magie sur les enfants avait brillé d’une intense lumière.

Une lumière éblouissante dont je m’étais souvenu avoir vu autrefois.

Ma Carte Commune était devenue… une Carte Rare.

***

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