Un nouveau jeu dans les profondeurs de la captivité! – Tome 2 – Chapitre 5 – Partie 3

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Chapitre 5 : Qu’en est-il de l’homme qui a ouvert la cage à oiseaux

Partie 3

Takumi était retourné à Suzuran après la réunion.

« Salut les gars. Désolé d’avoir été si long… qu’est-ce qui se passe ici ? » demanda Takumi.

Un grand bruit l’avait frappé lorsqu’il avait ouvert la porte.

Il avait alors vu une petite foule à l’étroit dans la salle à manger. Les trois membres les plus célèbres de Suzuran, Kunon, Karin et Mirta, l’équipe des tâches spéciales Jill et Geiz, les membres d’honneur de la force semi-humaine Aigle et Levin, leurs amis de toujours Lilia et Killfer et bien d’autres étaient réunis là.

Pour une raison inconnue, Lise était projetée très haut dans les airs au milieu de cette foule.

Karin se retourna pour voir qui était venu, et Takumi qui regardait la scène avait été abasourdi, se demandant probablement en lui ce qui se passait en ce monde.

Elle s’était approchée de lui. « Bienvenue à nouveau. Comment s’est déroulée ta discussion avec Lux ? »

« Oh, on a parlé de territoire et tout ça… attends, pourquoi diable jettent-ils Lise en l’air ? » demanda Takumi.

« Eeeeehhhhh bien… quand nous avons commencé la fête de bienvenue de Lise, Lilia a crié que le gagnant du jeu de boisson aurait gagné le droit de serrer Lise dans ses bras, mais ensuite Jill a gagné et Aigle a commencé à pleurer et à le supplier de lui donner ce droit, et… je suppose que les choses se sont terminées ainsi, » répondit-elle.

« Je ne comprends pas comment on en est arrivé là. J’ai des frissons…, » répondit-il.

« Honnêtement, je ne comprends pas non plus vraiment tout ça…, » répondit-elle.

Karin avait pointé la foule juste à temps pour voir Lise, qui avait été libérée à l’instant même, courir vers eux pour chercher de l’aide.

« Aidez-moi ! Ils vont me briser si ça continue ! » cria Lise.

« NHHH ~ ! Le simple fait de toucher Lady Lise me fait éclater de joie ! » cria Aigle.

« Arrête ! Surtout toi, l’oiseau ! Je veux que tu arrêtes de t’en prendre à moi ! » cria Lise.

Lise s’était cachée derrière Takumi alors que l’immense charpente d’Aigle se rapprochait d’eux.

« NYUUUHHH ! QUE DOIS-JE SUIVRE MAINTENANT, LA FOI DANS MON CŒUR OU LA LOYAUTÉ DANS MON CERVEAU ~ !? » cria Aigle.

« Bon sang, ta foi te demande-t-elle de courir après les enfants ? Et aussi, baisses un peu le volume de ta voix stupide, » répliqua Takumi.

« HAAAHHH ! JE TE DEMANDE PARDON ! » cria l’homme oiseau.

« Levin, punit cet oiseau turbulent, » ordonna Takumi.

« Quoi ? C’est une punition pour moi aussi, n’est-ce pas !? » s’écria Levin.

« Si vous ne vous comportez pas bien, Kunon va vous imposer une certaine discipline, » déclara Takumi vers les deux demi-humains.

« SEIGNEUR LEVIIIN ! JE VEUX MOURIR MAINTENANT ! » cria Aigle.

« Alors, laisse-moi faire, Aigle ! Allons chercher notre prix auprès de la Sœur Kunon ! » déclara Levin.

Les gens qui les regardaient riaient à gorge déployée en ce moment.

Takumi les ignora et tourna son regard vers Lise, qui avait jusqu’alors tiré sa manche… et elle était là, les bras grands ouverts.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Takumi.

« Tout le monde m’a serrée dans ses bras… c’est maintenant l’occasion de remplir ton devoir, » déclara Lise.

« Qui a décidé que le fait de te serrer dans leurs bras était mon devoir… ? » demanda Takumi.

« Il serait injuste que tu sois le seul à ne pas le faire, » déclara Lise alors qu’elle rougissait légèrement en détournant son visage de lui, mais elle garda les bras grands ouverts.

Takumi sourit avec ironie en la soulevant rapidement. « Regarde comme tu voles haut ~ ! »

« Cela a été beaucoup plus pétillant que prévu. Laisse-moi descendre, s’il te plaît », lui demanda-t-elle.

« Oh, allez, ne dis pas ça. Ne vois-tu pas ? » demanda Takumi.

Takumi avait désigné la foule d’un signe de tête, et Lise avait tourné la tête pour regarder par là : tout le monde souriait.

Les personnes les plus proches et les deux clowns riaient à gorge déployée de la scène drôle, ceux qui avaient ignoré ces idiots arboraient un sourire ironique, et ceux qui avaient gardé un peu de distance étaient entraînés dans l’ambiance par la vivacité.

Des races différentes avaient abattu les murs qui les séparaient… c’était très nostalgique, comme si le monde entier avait oublié ce sentiment jusqu’à ce moment.

« C’est une vue magnifique, non ? » demanda Takumi.

Lise avait souri joyeusement devant le sourire de Takumi.

« Oui, c’est merveilleux… et tu l’es aussi, puisque tu l’as réalisé, » répondit-elle.

Ses paroles étaient douces alors que ses lèvres se recroquevillaient dans le plus pur et innocent des sourires.

La personne dans les bras de Takumi n’était pas l’enfant lugubre qui avait toujours peur et s’inquiétait de son environnement : c’était la petite fille qui avait gagné sa liberté après avoir été enfermée si longtemps.

Pensant cela, il ne pouvait s’empêcher de lui sourire en réponse.

« J’ai rempli mon devoir maintenant, n’est-ce pas ? Combien de temps dois-je continuer à te serrer dans mes bras comme un enfant ? » demanda Takumi.

« … Je ne suis pas une enfant. Mais pour cette fois, je vais fermer les yeux là-dessus, » répondit Lise.

« Oh, merci. C’est ta fête de bienvenue, n’est-ce pas ? Va donc t’amuser avec tout le monde, » déclara Takumi.

Il l’avait déposée au sol délicatement puis il l’avait poussée légèrement vers la foule animée. Lise acquiesça avant de s’approcher joyeusement des gens.

L’instant d’après, Takumi avait commencé à marcher avant de parler. « Karin, je te laisse le reste. »

« D’accord, mais… où vas-tu ? » demanda Karin.

« Elsa m’attend. Je dois aller avec elle. »

« As-tu un nouvel emploi ? Alors, laisse-moi…, » commença Karin.

« Non, j’y vais seul. “Je te laisse le reste” signifie que tu dois rester ici, » déclara Takumi.

Takumi lui avait montré un sourire troublé en lui ébouriffant les cheveux.

« Arrête ! Combien de fois dois-je te dire que je suis plus vielle que to —, » commença Karin.

« C’est pourquoi je te laisse le soin de tout faire, » répondit Takumi.

Il l’avait ensuite frappée sur le front et l’avait laissée ici. L’elfe avait eu l’air perplexe lorsqu’elle fixa son dos jusqu’à ce que la porte, se refermant derrière lui, la cachant à sa vue.

La ville basse était comme toujours bruyante. Takumi avait pris une grande respiration — que même un flatteur ne pourrait pas qualifier de « propre », « agréable » ou « parfumée » — avant de faire face à Elsa.

« Merci de votre sollicitude, Elsa Fairstadt, capitaine de la Garde, » déclara-t-il.

Il avait essayé d’être drôle, mais Elsa, qui l’attendait devant la porte, n’avait pas changé d’expression.

« Je t’ai déjà dit d’arrêter de faire comme si nous ne nous connaissions pas. C’est pourquoi je suis inquiète, » déclara Elsa.

« Je vois… mais ne vas-tu pas un peu trop loin ? » demanda Takumi.

Takumi regarda autour d’eux en haussant les épaules.

Des dizaines de soldats avaient les yeux sur lui, et tous avec la même expression lugubre qu’elle. Ils étaient tous des gardes de la ville basse.

« J’ai pris cette mesure pour ne pas te faire fuir. Si tu essaies, je serai obligé de prendre ta tête, » déclara Elsa.

« C’est assez brutal, mais je suppose que tu ne fais que ton travail. Ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de résister. Je me comporterai bien, » déclara Takumi.

« … Merci pour ta collaboration. Suis-moi donc selon les formalités, » déclara Elsa.

Elsa avait percé Takumi de son regard acéré après avoir pris une profonde inspiration.

« Takumi, marchand d’esclaves de Suzuran, vous êtes soupçonné d’avoir assassiné le prince Kiad Fortesea. Vous devez me suivre à la centrale et assister au procès de l’inquisition, où votre culpabilité sera discutée. »

Elsa s’était alors mordu la lèvre en comprenant qu’elle venait d’annoncer une condamnation à mort.

« Vous êtes en état d’arrestation. »

Elle avait parlé fort, avec une expression amère sur son visage alors qu’elle faisait face au sourire de Takumi.

« D’accord. Je viens avec vous, » déclara Takumi.

 

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Un commentaire :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Une lettre oubliée :
    « Arrête ! Combien de fois dois-je te dire que je suis plus  »vielle » que to —, » commença Karin.

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