Chapitre 34 : Phoenix
Quand j’avais visité la salle d’audience ce jour-là, il y avait un gros oiseau aux plumes rouges et oranges vraiment tape-à-l’œil de présent là.
Chaque fois que l’oiseau battait des ailes, un éclat surgissait à l’intérieur de la pièce, remplissant ma vision de sa teinte douce et chaude.
Je me tenais là, hypnotisé par la belle couleur quand l’oiseau chanta soudain, alors que sa voix mélodieuse semblait éthérée.
Alors que l’oiseau continuait à chanter, un vêtement doux s’enroulait autour de lui, enveloppant le corps de l’oiseau.
De plus en plus de couches de tissu lui couvrirent le corps, et l’oiseau commença à se déplacer.
Au lieu d’un oiseau tape-à-l’œil avec des plumes rouges et oranges, il y avait un jeune homme éblouissant.
« Es-tu le Maou ? » me demanda-t-il.
« Hein ? Ah, ouais, » répondis-je.
Ces yeux envoûtants me fixaient.
{C’est un Phœnix de niveau 158 ! C’est le dernier de son espèce !}
« Tu es un phénix. Quel est ton nom ? » lui avais-je demandé.
« Hmm… Mon nom huh…, » Le Phœnix murmura en fermant ses yeux écarlates.
« Présenter mon nom à un être misérable comme toi n’est qu’une perte de temps. Mais ! Rassure-toi, j’honorerai de mon nom ta faible existence. Mais ces apparences cadavériques… Sans parler de te laisser me servir, j’ai du mal à supporter de te regarder plus d’une seconde. Hélas, en ces temps difficiles, je n’ai pas vraiment le choix. C’est inévitable, mais il n’y a pas d’autre Maou que toi alors il n’y a rien d’autre à faire que de te donner l’honneur de m’appeler par mon nom. »
… Quoi ?
Le Phoenix n’arrêtait pas de cracher des paroles blessantes les unes après les autres avec sa voix mélodieuse, alors que je ne pouvais même rien dire en réponse.
« Euneel Ruth Felik. » Il avait dit cela après une longue pause.
« Ah, c’est donc Euneel, » déclarai-je.
« Méfie-toi des mots qui sortent de ta bouche, jeune Maou. Le pouvoir réside dans chaque mot prononcé. Surtout chez les Maou. Si tu ne fais pas attention, tu peux lier un démon contre son gré. Je t’ai accordé l’honneur de m’appeler par mon nom parce que tu l’as demandé, mais tu ne dois pas m’appeler impulsivement et nonchalamment comme ça. Eh bien, je vais laisser passer puisque je sais qu’un Maou à l’air si hagard ne saurait rien, bien sûr. Tu peux t’agenouiller et m’offrir ta gratitude en retour. »
« Velke. » J’avais crié à Velke, qui se tenait sur mon côté droit.
« Tu veux que je le tue ? » La main de Velke était déjà sur la poignée de son épée, prête à frapper à tout moment.
« Ne le tue pas ! » déclarai-je.
Ah, c’était dangereux. Velke avait l’air si agité par les mots du Phoenix.
« Si tu me jures ta loyauté, je t’accorderai une famille, » déclarai-je.
« C’est présomptueux de ta part de croire que je vais te jurer de ma loyauté. Cependant, j’envisagerais de t’offrir mon aide dans les moments difficiles tant que tu…, » déclara Euneel.
« Tu l’acceptes ou pas ? » demandai-je sèchement.
« … J’accepte, » répondit Euneel.
Je soupirai vers le plafond.
Merde. Un autre type ennuyeux est apparu…
***
En résumé, Euneel était un emmerdeur.
« Ah, Maou, tu as l’air aussi hideux que d’habitude. Dire que j’aurais dû te revoir si tôt, ah comme c’est ennuyeux. Peux-tu s’il te plaît arrêter d’interférer avec moi ? J’ai des choses à faire et ta faible existence n’aide pas. Tout d’abord — . »
« Maou, alors on se retrouve. Je ne peux pas imaginer à quel point ton bonheur doit être immense, de pouvoir me retrouver à l’intérieur de ce château une fois de plus. Mais si je peux être franc, ta seule existence est d’entacher tout le château. Je ne comprends pas comment un garçon aussi miteux que toi peut être le Maou. Il n’y a aucune chance que quelqu’un puisse te trouver attirant, en fait… »
Chaque fois que nous nous rencontrions, ce salaud me jetait toujours un regard méprisant rempli de mots venimeux.
Et vous savez ? Je n’avais même pas pensé à le rencontrer !
Je pensais à quelque chose comme, peut-être que je devrais aller manger une glace… Ou devrais-je aller voir mon adorable chiot dans la chambre d’enfant...
Je n’avais jamais pensé à vouloir le rencontrer, mais si par malchance je l’avais rencontré, il allait commencer à se plaindre de moi.
J’avais été forcé d’entendre son super long discours sur des choses dont je me moquais.
Ainsi, je l’avais rencontré six fois.
Ce qui voulait dire que j’avais aussi écouté sa longue diatribe 6 fois.
De plus, chaque fois qu’il revenait en forme d’oiseau pour quitter le château, il laissait l’une de ses plumes de queue derrière lui.
J’avais entendu dire que les plumes de la queue de Phoenix avaient un pouvoir énorme, alors j’avais consciencieusement choisi toutes les plumes qu’il laissait derrière lui, même si je le détestais.
***
Velke m’avait dit qu’il devait s’occuper de quelque chose d’urgent, alors j’avais dû dormir tout seul ce soir.
Dormir seul me rendait triste, mais c’était plus fort que moi.
Juste au moment où j’allais dormir, j’avais entendu un bruit de battement venant de la fenêtre.
Curieux de savoir ce que c’était, j’avais ouvert la fenêtre pour voir un oiseau aux couleurs vives en pleine nuit.
Le Phoenix battait des ailes magnifiques, le gradient rouge à orange contrastait avec le ciel sombre de la nuit.
Qu’est-ce qu’il fait à cette heure ?
Sans aucune réserve, le Phœnix était entré dans ma chambre et avait changé sa forme en homme.
« Ce soir, c’est la septième fois, » déclara Euneel.
« Hein ? » demandai-je.
Une plume de la queue du Phoenix était tombée sur mes yeux.
Ah, ouais, c’est sa septième plume de queue.
« Avec ceci, nous avons conclu la cérémonie de cour traditionnelle des Phœnix. Je te ferai l’amour ce soir. Tu peux l’accepter avec reconnaissance, » déclara Euneel.
« L-La cour ? Faire l’amour ? » demandai-je.
« Oui. J’ai fait tomber l’une de mes plumes de queue 7 fois et tu l’as aussi ramassée 7 fois. Avec ceci, nous avons terminé la cérémonie de cour. Nous avons échangé des mots d’affection chaque fois que nous nous sommes rencontrés et tu m’as accepté avec joie. Maintenant, dévoile-moi ces fleurs timides et accepte-moi comme compagnon ce soir, » déclara Euneel.
Je… Pour commencer, depuis quand ai-je accepté ta cour… ?
« Les “mots d’affection” que tu as mentionnés… Tu faisais allusion au long discours que tu m’as lancé quand tu es venu… ? » demandai-je.
« Précisément, je n’ai rien fait d’autre que te murmurer de gentilles choses, » déclara Euneel.
« Je-Je vois… »
Je n’avais même plus l’énergie afin de me disputer avec lui.
« C’est frustrant, mais le Maou est une existence qui appartient à toute l’humanité démoniaque. Tu ne peux pas être à moi tout seul. Mais je ne t’aurai jamais comme épouse sans t’avoir courtisée correctement avant. Comme tous les Phœnix avant moi l’ont déjà fait, je courtiserai mon épouse de la manière traditionnelle, » déclara Euneel.
« Dis-moi juste ce que tu veux, » déclarai-je.
« Repose-toi dans ton coussin et révèle-moi ton joli corps, » déclara Euneel.
Je vois, alors il veut le faire.
Mais, vraiment ?
Ces longs propos malveillants faisaient partie de sa cérémonie de cour.
C’est incroyable.
Je pensais qu’il essayait de se battre avec moi !
***
Euneel s’était débarrassé de ces longues couches d’habits et s’était penché vers moi.
« Un corps si agile et frêle. C’est comme si tu pouvais rompre si je t’enlaçais de toutes mes forces. J’enseignerai à ton maigre corps le vrai plaisir de la chair, » déclara Euneel.
« O-ouais… D’accord.. »
« Viens, ouvre ta bouche. Nous n’avons pas de rituel de baiser sur la bouche de l’autre, mais tes lèvres délicieuses ont éveillé mon intérêt depuis le jour où je t’ai vu pour la première fois, » déclara Euneel.
J’avais ouvert la bouche sans protester et Euneel avait immédiatement plongé et emmêlé notre langue ensemble.
La salive d’Euneel enrobait notre danse chaude, me donnant le premier goût de son corps.
« Mmh… Te sens-tu bien ? Oh, je vois que tes joues sont rouges de la couleur de la rose fleurie. Ton visage n’est pas agréable à regarder, mais ces joues rougies sont très belles si j’ose dire, » déclara Euneel.
Ce type… a-t-il prévu de m’insulter toute la nuit ?
Je n’arrivais pas à me concentrer pour me sentir bien quand je devais l’écouter comme ça.
Euneel avait alors commencé à me déshabiller et il avait fait parcourir ses doigts délicats sur tout mon corps.
« Maou… »
« Ngh... Quoi ? » avais-je demandé, ennuyé.
« C’est décourageant, mais mon cœur est déjà captivé par toi et je ne peux rien faire. Soumets-toi à moi avec obéissance, » déclara Euneel.
« … Euneel, je t’en supplie, ne parle pas comme ça, » déclarai-je.
Euneel avait l’air hésitant avant de se pencher de près et de chuchoter. « … Je veux copuler avec toi. »
Il avait fusionné à nouveau nos lèvres, m’embrassant vigoureusement.
Des doigts longs et délicats s’enroulèrent autour de ma main droite tandis qu’Euneel approchait sa main gauche de mon ouverture, la sondant avec curiosité.
« Ah, ces expressions… Le moment où tu ne peux pas faire la différence entre la douleur et le plaisir. Je me demande si ton corps maigre pourra comprendre le vrai plaisir que je t’ai apporté ? Ces faibles qui ont l’air —, »
Je l’avais rapidement abaissé et j’avais rassemblé nos lèvres, lui bloquant la bouche pour qu’il ne crache pas d’autres absurdités.
Pas facile à distraire, Euneel m’avait enfoncé sa pointe émoussée.
« Nnghhh... »
Je n’avais pas pu m’habituer à la douleur d’avoir mes fesses vierges à jamais écartées par ces gros fûts.
Petit à petit, Euneel m’avait rempli jusqu’à ce qu’il soit complètement enveloppé en moi.
Il avait eu du mal à respirer pendant qu’il attendait que je m’ajuste après avoir vu sa longue et épaisse bite frapper mon rectum.
« Maou… Maou… Ton corps est si doux… » chuchota Euneel avant qu’il ne commence à balancer ses hanches.
Il avait enfoncé sa bite si profondément, jusqu’à ma partie la plus profonde, apportant à la fois le plaisir et la douleur dans mon corps vierge.
Le bruit obscène des gifles alors qu’il m’enfonçait sa verge au plus profond de moi, me remplissait les oreilles.
« Ah… Un si beau corps… Je n’ai jamais rien goûté d’aussi sucré. De penser qu’un corps aussi maigre aurait pu engendrer un tel plaisir… En effet… Cette délicatesse rare…, » déclara Euneel.
Euneel s’était mis à délirer alors qu’il accélérait son rythme, berçant à la fois mon corps et le lit avec lui.
Mon corps était proche du point de rupture, je frissonnais chaque fois que sa bite touchait mon point le plus sensible.
Il s’était penché vers le bas et m’avait serré dans ses bras, me serrant dans le lit moelleux.
Sa verge avait commencé à enfler, et de plus en plus de precum s’étaient égoutté de mon ouverture maltraitée.
Chaque fois qu’il l’enfonçait profondément, je le sentais bouger en moi.
Je ne savais pas à quel point je pouvais supporter cet assaut acharné.
C’était comme s’il allait de plus en plus vite chaque fois qu’il m’enfonçait ses hanches.
« Ngh ! »
Euneel dégagea un étouffement étranglé quand je reçus sa semence dans mon ventre de plein gré.
Il haleta lourdement, me remplissant à ras bord de ce sperme épais et visqueux.
« Je ne peux pas m’empêcher de poursuivre ce plaisir. Ah, Maou… Je veux te savourer encore plus, je veux continuer à goûter à ton corps sucré, » déclara Euneel.
Malgré sa respiration lourde, Euneel ne semblait pas du tout fatigué.
Sans me laisser le temps de me reposer, Euneel avait commencé à enfoncer sa bite jusqu’au bout avant de recommencer à accélérer le rythme.
***
{Votre niveau a augmenté de 8 après l’accouplement avec Phoenix ! Vous avez reçu la Régénération corporelle améliorée de niveau 90, le Taijutsu de niveau 90. Bonus : Sens de la Mode du Maou de Niveau 90 !! Vous avez reçu 8 œufs de Phoenix !!}
***
« Nous, les Phoenix, nous sommes immortels. »
Je m’étais réveillé avec quelqu’un qui me bousculait, c’était Euneel.
Il s’était allongé avec moi sur lui, m’enlaçant par derrière tout en caressant mon ventre gonflé.
J’avais dû m’évanouir pendant l’accouplement, la dernière chose dont je me souvenais, c’était d’avoir été battu si fort malgré mon ventre gonflé.
Qui savait combien de fois Euneel était entré en moi.
« Quand nous mourrons, notre corps physique deviendra un tas de cendres. De ces cendres, nous serons ressuscités, mais… Je suis le seul survivant de ma famille… Je suis… Le dernier Phoenix restant… »
« Mais n’êtes-vous pas immortels ? » lui avais-je demandé.
« Oui, mais il y a encore un moyen de nous tuer. Quand notre corps redeviendra cendre, les humains mettent les cendres dans une petite lampe. Quand nous ressusciterons des cendres, nous étoufferons immédiatement jusqu’à la mort et retournerons à nouveau aux cendres. Cendre, étouffe, cendre, étouffe. Ils l’ont répété des centaines de fois jusqu’à ce que notre feu se disperse et c’est là que nous cessons d’exister, » expliqua-t-il.
Si cruel… Je ne pouvais pas croire qu’une telle méthode existait.
De penser qu’Euneel avait dû perdre sa famille par une méthode si cruelle…
« J’ai vu des centaines d’individus de mon espèce être forcées à l’intérieur de cette petite lampe… Je… J’ai été seul tout ce temps, » déclara-t-il.
« Euneel… »
« Je t’ai donné la permission de m’appeler par mon nom. Tu es le Maou… Tu… Tu ne disparaîtras pas, n’est-ce pas ? Ton existence ne cessera pas d’exister, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.
« Ah, oui, c’est vrai. »
« Seras-tu l’étoile du nord qui nous guidera dans le froid, l’obscurité, la nuit ? Tu ne nous laisseras pas tous dans le noir, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.
« Je ne le ferai pas. Je te le promets. »
Puis, Euneel avait commencé à frotter son visage contre mes cheveux, comme un enfant gâté.