Strike the Blood – Tome 6 – Chapitre 4 – Partie 4

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Chapitre 4 : Les victimes sacrifiées

Partie 4

Le ferry géant Phaeton avait poursuivi son voyage de façon régulière.

Les arrêts au Sanctuaire des démons du port d’Itogami comportaient de nombreux inconvénients par rapport aux autres itinéraires. Ils avaient déposé une grande quantité de marchandises, ce qui avait impliqué des inspections douanières complexes et de la paperasse. Maintenant que les longues formalités étaient terminées, ils étaient sur le chemin du retour, et les hommes d’équipage en service dans la cabine de pilotage s’acquittaient de leurs tâches dans une atmosphère détendue.

Le ciel était clair et la visibilité excellente. Les vagues étaient relativement douces. Les passagers à bord, pour la plupart des lycéens en excursion, étaient quelque peu turbulents, mais rien de plus que ce à quoi ils s’attendaient. À moins d’un changement soudain de la météo, ils arriveraient sur le continent sans trop de difficultés — du moins, c’est ce qu’ils commençaient tous à penser lorsqu’ils avaient entendu un garde crier :

« Mais qui êtes-vous ? »

Les autres membres de l’équipage s’étaient retournés.

Les ferries desservant l’île d’Itogami devaient avoir au moins quatre gardes à bord. Beaucoup venaient des équipes d’intervention de la police ou de la garde de l’île. Ils ne portaient pas d’armes à feu, mais ils étaient autorisés à porter des matraques et des armes blanches. Ce sont des pros des méthodes brutales avec une grande expérience du combat contre des adversaires démoniaques. Et c’était précisément ces hommes qui étaient clairement terrifiés à ce moment-là.

Un homme mince portant un manteau blanc venait d’entrer dans la cabine de pilotage. Cependant, la porte d’entrée de la cabine de pilotage était restée fermée et fermement verrouillée. L’homme n’avait pas ouvert la porte pour entrer. Il s’était plutôt infiltré par un conduit d’air conditionné situé au plafond.

« Ne bougez pas. Arrêtez-vous là — ! »

Les gardes avaient sorti leurs armes. L’homme mince s’était froidement tourné vers eux et avait souri.

« C’est bien. Mais ce n’est pas moi qui m’arrêterai, ce sera vous. »

« Quo — . »

Un garde armé d’un bâton paralysant avait essayé de dire quelque chose quand il avait soudainement arrêté de bouger — comme tout le reste. Son corps entier s’était figé sur place, prenant une couleur semblable à celle de l’acier rouillé.

L’alchimiste, Kou Amatsuka, avait tendu son bras droit, semblable à un tentacule, pour transformer le garde en métal. Il avait ensuite transformé les deux autres gardes en métal, puis l’homme à la barre de pilotage, ne laissant qu’un seul navigateur dans la cabine de pilotage.

Le visage du navigateur pâlit et il s’écria. « Attendez. Arrêtez, c’est… »

Il ne connaissait pas l’identité de l’envahisseur. Mais le marin avait instinctivement compris que l’alchimiste qu’il avait sous les yeux faisait quelque chose de plus qu’un simple détournement de bateau. Il y avait quelque chose de bien plus effrayant, de plus maléfique, chez cet homme — .

Kou Amatsuka avait souri et avait répondu. « Je sais. Cette pièce est pleine d’instruments de navigation pour le navire. »

C’est alors qu’il avait également transformé le navigateur en métal.

« C’est pourquoi je suis venu le détruire ! »

Amatsuka avait fait pivoter son bras droit en forme de lame, en riant sauvagement. Il envoya le système de pilotage automatique voler dans une grande grêle d’étincelles. Ensuite, il détruisit la radio et le radar, puis le système de contrôle de la propulsion, les transformant en pièces de ferraille que tout le monde pouvait voir comme étant irréparables.

Le système de propulsion qui fonctionnait auparavant s’arrêta, peut-être à cause d’un mécanisme de sécurité. En conséquence, le Phaeton perdit sa mobilité et se transforma en un navire à la dérive perdu en mer.

Amatsuka avait souri en voyant ce fait. Mais lorsqu’il ramena son bras droit tendu vers lui, son expression s’assombrit. Ses doigts, transformés en lame, n’avaient pas repris leur forme humaine. La lame elle-même était fendue, avec des morceaux qui tombaient.

Les cellules de métal liquide fusionnées avec sa chair et son sang avaient déjà atteint leur limite.

« La dégradation a déjà progressé à ce point… Merde. Le Sage va devoir aider. »

Amatsuka respirait lourdement en appuyant une main sur le noyau factice enfoncé dans sa poitrine. Il n’avait pas pu cacher l’expression d’impatience.

« Bon, d’accord. Juste un peu plus longtemps. Puis vous me rendrez l’autre moitié de mon corps comme promis, Sage ! »

Amatsuka avait ri comme une sorte d’esprit hanté. Il avait regardé la mer par la fenêtre de la cabine de pilotage.

Ici, déjà loin des rivages de l’île d’Itogami, il n’y avait pas de Quatrième Primogéniteur, ni de sorcière pour s’opposer à lui. Tout ce dont il avait besoin était de fournir le « carburant ».

Pourtant, aux oreilles d’Amatsuka, une voix bizarre avait retenti, avec un rire bizarre :

Ka-ka…

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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